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d) De grands milieux qui accueillent des cortèges faunistiques et floristiques

Source : Pré-atlas de Biodiversité de Valence, Naturalia, 2013

Quatre grands types de milieux accueillant des cortèges faunistiques et floristiques ont été identifiés sur la commune :

 Les milieux urbains correspondent aux zones densément artificialisées à l’exclusion des canaux. Ils sont par définition peu attractifs pour la faune et encore moins pour la flore.

Pourtant un certain nombre d’espèces ubiquistes voire anthropophiles s’y maintiennent.

 Les milieux agricoles cantonnés à l’est et au sud du territoire sont essentiellement constitués de parcelles intensivement cultivées. Ce type de production est peu compatible avec l’expression d’une diversité biologique intéressante. Toutefois certaines espèces y trouvent des habitats de substitution.

 Les zones humides et les cours d’eau constituent les derniers espaces où des cortèges naturels parviennent à se maintenir. Même si les activités humaines les contraignent ou les « endiguent », les communautés animales sont encore représentatives d’une certaine naturalité et sont « portées » par quelques espèces phares.

 Le Rhône et son contre-canal est traité comme une entité à part avec sa ripisylve associée. Corridor biologique majeur, il n’abrite aujourd’hui plus qu’une infime partie de ses cortèges anciens.

 Les milieux urbains

Description

Les habitats considérés ici qu’au patrimoine bâti, ainsi qu’aux jardins, parcs et espaces verts de la ville. Ces milieux, s’ils ne peuvent se targuer d’accueillir une biodiversité remarquable, s’intègrent dans une notion d’écologie urbaine qui se rapproche davantage de sociologie : l’intégration de la nature en ville, par et pour l’homme.

Aucun peuplement spontané ne subsiste ici. De nouveaux groupements se sont en effet mis en place, composés d’une part de fragments d’espèces originelles mais surtout d’apports nouveaux issus des zonages horticoles. La perturbation de ces milieux est incessante et ne permet pas une évolution classique des végétations. Ces milieux sont donc occupés par une série d’espèces invasives ou à dominante anthropique, munies d’un fort pouvoir colonisateur, pouvant s’insinuer au sein du moindre interstice de la trame urbaine.

Espèces remarquables Faune :

- Bâti : chiroptères (Pipistrelle commune, Pipistrelle de Kühl, …), Pigeon biset, Martiner noir, Hirondelle de fenêtre, Tarente de Maurétanie, Scorpion noir à queue jaune.

- Parcs et jardins : avifaune ubiquiste (Mésange bleue, Mésange charbonnière, Moineau domestique, Pinson des arbres, Rougegorge familier, Merle noir.

- Alignements d’arbres : Choucas des Tours, Etourneau sansonnet.

Flore et habitats :

Seul un lot d’espèces communes fréquente ce type de milieux, aucun enjeu n’est à attendre du point de vue floristique. Bien que banal, le fond floristique urbain fait partie intégrante de la diversité locale. Il est constitué de nombreux assemblages, et d’une richesse en espèces souvent sous-estimées.

Tendances et menaces

- Augmentation de l’urbanisation

- Parasites néfastes aux arbres d’alignements - Eclairage municipal

 Les milieux agricoles

Description

Si l’agriculture de la plaine de Valence est essentiellement pratiquée de manière intensive, elle exprime un horizon de verdure en périphérie urbaine. Ces cultures sont nettement dominées par les céréales, le maïs et localement quelques vergers. De temps à autres, après abandon des terres la flore se diversifie, ce milieu appelé friche est introgressé peu à peu mais de manière continue par les cortèges floristiques des biotopes voisins. Quelques fragments forestiers de feuillus indigènes subsistent encore çà et là, ponctuant ou diversifiant ce paysage à première vue homogène. C’est cette mosaïque entre pics anthropiques et délaissés qui dirigera la pluralité des peuplements naturels, et ceux notamment du point de vue faunistique.

Associé à ce paysage, le petit patrimoine bâti, de par sa capacité d’accueil, augmentera encore la richesse des lieux.

Espèces remarquables Faune :

- Arbres à cavités : Petit-duc scops, Huppe fasciée, Lérot - Vergers : Avifaune ubiquiste, faible diversité

- Culture extensive : Alouette des champs, Moineau friquet, Verdier d’Europe, Linotte mélodieuse, Oedicnème criard, Perdrix rouge, Lézard vert, Couleuvre verte-et-jaune, Petit-duc scops, ongulés (Chevreuil, Sanglier d’Europe).

Flore et habitats :

L’intensification des pratiques agricoles a fait disparaître une majeure partie de la flore dite messicole, seules les espèces les moins exigeantes peuvent alors subsister. On signalera toutefois sur la commune l’Ail rocambole protégé au niveau régional.

Tendances et menaces

- Disparition des trognes et arbres habitats par plantation de haies de cyprès

- Intensification des pratiques agricoles : utilisation de pesticides, engrais, destructuration du sol

- Le remembrement a provoqué la disparition de petites exploitations au dépend des grandes induisant une régression de la faune bocagère

- Perte d’habitats due aux espèces envahissantes (Robinier, Ambroisie…)

 Les milieux humides et les cours d’eau

Description

Ensembles complexes regroupant une série d’habitats naturels ou semi-naturels : canaux aménagés, fossés agricoles, plans d’eau artificiels, rivières, zones humides temporaires…

On distinguera notamment au sein de cette entité écologique les canaux urbains, véritables joyaux de Valence où s’écoule une fraîche et localement de bonne qualité des divers exutoires de la nappe alluviale du Rhône. Ces milieux sont occupés soit par des végétations strictement aquatiques des eaux peu profondes, soit par des espèces d’entre deux eaux, typiques des cressonnières.

Les autres secteurs en eau, sont souvent plus classiques pour la région et démontrent des physionomies peu satisfaisantes (dégradation), dont le cas le plus probant semble être celui des ripisylves aujourd’hui réduites à quelques peuplements résiduels et introgressés par des espèces allochtones.

Espèces remarquables Faune :

- Canaux urbains : Agrion de Mercure, Ischnure naine, Alyte accoucheur, Pélodyte ponctué, Triton palmé, Salamandre tachetée, diversité piscicole, Martin-pêcheur d’Europe, Campagnol amphibie.

- Zone humide de Laprat : Agrion de Mercure, Alyte accoucheur, Triton palmé.

- Barberolle : Ecrevisse à pattes blanches.

- Fontaine de Treuil : Agrion de Mercure, Ecrevisse à pattes blanches.

- Lac des Couleures : diversité odonates et amphibiens.

- Faune disparue : Sonneur à ventre jaune.

Flore et habitat : hébergent et du potentiel d’expression des composantes naturelles à l’intérieur d’un territoire local à anthropisation quasi-exclusive.

Tendances et menaces

- Pollution d’origines variées

- Aménagement des berges laissant peu de place à la végétation de berge.

- Intensification des pratiques agricoles : pompage accru et diminution de la ressource en eau : augmentation des périodes d’étiage.

- Introduction de plantes d’ornement exogènes et potentiellement invasives.

Les zones humides

Les zones humides sont protégées dans le cadre de la loi sur l'eau et du SDAGE.

Selon le code de l’environnement, les zones humides sont des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant

La convention de Ramsar, qui est un traité international adopté en 1971 et entré en vigueur en 1975, a adopté une définition plus large que la réglementation française : les zones humides sont «des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres».

Zones humides, source : EVEN Conseil

Le territoire valentinois présente de nombreuses zones humides :

 La vaste zone humide du Champ du Pont

Localisation : Elle est située sur la partie sud-ouest de la commune aux abords du Rhône, de l’autoroute A7 et des zones industrielles des Auréats et de Grangeneuve.

Espace de fonctionnalité : Le milieu présente des caractères hygrophiles typiques de par la végétation observée.

Végétation : Plantations de peupliers et de Robiniers.

Fonctions écologiques, valeurs socio-économiques et intérêt patrimonial : Dans un contexte de forte urbanisation localisée sur les berges du Rhône, la fonction naturelle d'expansion de crues est très limitée, notamment par l'aménagement de digues et de canaux secondaires limitant cette expansion sur les terres habitées et/ou exploitées.

Evaluation générale du site : Les habitats sont fortement dégradés.

 La zone humide du contre-canal du Rhône

Localisation : Elle située le long du fleuve au sud de l’Epervière.

Espace de fonctionnalité : Le milieu se situe en bord de cours d’eau, de ce fait la présence d’espèces hygrophiles est complétée par le critère hydrologie qui englobe le lit majeur des cours d’eau. Le tronçon a été délimité d’après la présence d’une végétation hygrophile tout en tenant compte du critère hydrologie lequel sous-entend une prise en compte de la topographie.

Végétation : Galeries méditerranéennes de grands Saules, Phragmitaies inondées, végétation à Phalaris arundinacea, plantations de Robiniers.

Fonctions écologiques, valeurs socio-économiques et intérêt patrimonial : Le milieu est une expansion artificielle des crues. Cette zone est intégrée à la ZNIEFF de type 2 et présente une d’une ancienne zone marécageuse drainée par l’agriculture et constituée de petits boisements et canaux relictuels.

Végétation : Grandes forêts fluviales médio-européennes, Phragmitaies.

Fonctions écologiques, valeurs socio-économiques et intérêt patrimonial : Le milieu est une expansion naturelle des crues, qui permet notamment de prévenir les inondations.

 La zone humide de l’Epervière

Localisation : Elle est située au nord du port de l’Epervière, de part et d’autre de l’autoroute A7.

Espace de fonctionnalité : Le milieu se situe en bord de cours d’eau, de ce fait la présence d’espèces hygrophiles est complétée par le critère hydrologie qui englobe le lit majeur des cours d’eau. Le tronçon a été délimité d’après la présence d’une végétation hygrophile tout en tenant compte du critère hydrologie lequel sous-entend une prise en compte de la topographie.

Végétation : Ourlets riverains mixtes (cours des rivières), plantation de Robiniers.

Fonctions écologiques, valeurs socio-économiques et intérêt patrimonial : dans un contexte de forte urbanisation, les cours d'eau sont limités dans leurs fonctions d'expansion des crues, rétention et recyclage des nutriments, du fait des aménagements qu'ils subissent (canalisation, assèchement…). Ils peuvent constituer un lieu de récupération des eaux usées urbaines.

Le milieu présente une richesse en espèces végétales hygrophiles. Les « ripisylves » remplissent des fonctions biologiques importantes car elles sont des zones soumises à des évolutions nettes et parfois brutales. Leur spatialité et leur densité en font de véritables corridors écologiques pour de nombreuses espèces.

Le cours d’eau a été aménagé à travers un espace vert urbain, le Parc Jouvet.

Evaluation générale du site : Les habitats sont fortement dégradés et jouent un rôle d’écotone au sein d’un complexe écologique local impacté par l’urbanisation.

 La zone humide du Maret

Localisation : Elle est située sur le plateau de Lautagne, en limite communale sud.

Espace de fonctionnalité : Le milieu présente des caractères hygrophiles typiques de par la végétation observée.

Végétation : Typhaies.

Fonctions écologiques, valeurs socio-économiques et intérêt patrimonial : le milieu a une fonction d’alimentation, de recharge et de protection des nappes phréatiques.

Evaluation générale du site : Les habitats sont fortement dégradés.

 La zone humide de Laprat

Localisation : Elle est située dans le quartier des Baumes, en contrebas du plateau de Lautagne.

Espace de fonctionnalité : Le milieu présente des caractères hygrophiles typiques de par la végétation observée.

Végétation : Phragmitaies inondées, Peuplements de grandes Laîches (Magnocariçaies).

Fonctions écologiques, valeurs socio-économiques et intérêt patrimonial : le milieu a une fonction d’alimentation, de recharge et de protection des nappes phréatiques.

 La zone humide de l’Evêché et son ensemble de micro-zones

Localisation : Elle est située au sud du secteur de Chateauvert, au cœur du tissu urbanisé.

Fonctions écologiques, valeurs socio-économiques et intérêt patrimonial : Le site consiste en une mosaïque de milieux boisés, ouverts et aquatiques au sein d’une zone urbanisée. Vis-à-vis des zones plus urbanisées le site présente donc une zone refuge pour la faune et la flore. Les habitats naturels et les cortèges d’espèces qu’ils abritent se trouvent dans une situation de relatif isolement.

Végétation : Aucune espèce à très fort ou fort enjeu local de conservation n’est avérée ou fortement potentielle sur le site. En revanche, 2 espèces à enjeu local de conservation modéré ont été observées (potamot coloré et nigelle de damas).

Evaluation générale du site : Le site présente du point de vue strictement patrimonial un intérêt assez limité. Toutefois, dans le contexte d’enclave dans une zone de forte urbanisation, il présente néanmoins une zone refuge importante pour une faune et une flore dites « ordinaires » assez diversifiées et par ailleurs en recul dans les zones anthropisées. On notera malgré tout, la présence de plusieurs espèces à enjeu local de conservation notable, notamment l’Agrion de Mercure, le Potamot coloré, le Triton palmé et le Campagnol amphibie.

 La zone humide du plan d’eau du Parc Perdrix Localisation : Elle est située au cœur du Parc Jean Perdrix.

Espace de fonctionnalité : Le lac est alimenté par le ruissellement pluvial et par une prise d’irrigation sur le réseau Bourne. Ce milieu est caractérisé par la présence d’espèces hygrophiles.

Végétation : Tapis de Nénuphars, Saussaies à Saule pourpre méditerranéennes.

Fonctions écologiques, valeurs socio-économiques et intérêt patrimonial : Le milieu ne présente pas de fonction naturelle hydrologique, c’est un plan d’eau artificiel surélevé. Il est néanmoins riche en espèces végétales hygrophiles et abrite des espèces animales vivant près des mares et autres plans d’eau stagnante, habituées au contact avec les humaines (canards, poules d’eau…).

Le parc héberge plusieurs ouvrages d’eau potable dont le réservoir de Thabor. Autour de la prise d’eau, des espaces vert urbains sont aménagés.

Evaluation générale du site : Les habitats sont fortement dégradés et totalement artificiels.

 La zone humide de la Barberolle (fontaine du Treuil)

Localisation : Elle est située dans le vallon de la Barberolle sur la partie nord du territoire communal aux abords du quartier du Pan.

Espace de fonctionnalité : Le milieu se situe en bord de cours d’eau, de ce fait la présence d’espèces hygrophiles est complétée par le critère hydrologie qui englobe le lit majeur des cours d’eau. Le tronçon a été délimité d’après la présence d’une végétation hygrophile tout en tenant compte du critère hydrologie lequel sous-entend une prise en compte de la topographie.

Végétation : Ourlets riverains mixtes, Bois de Frênes et d'Aulnes des rivières à eaux lentes, Forêts de Peupliers riveraines et méditerranéennes, Plantations de Robiniers.

Prairies à Agropyre et Rumex, Ourlets riverains mixtes, Galeries méditerranéennes de grands Saules, Phragmitaies inondées, Peuplements de grandes Laîches (Magnocariçaies).

Galeries méditerranéennes de grands Saules, Phragmitaies inondées, Peuplements de grandes Laîches (Magnocariçaies).

Fonctions écologiques, valeurs socio-économiques et intérêt patrimonial : Ce milieu humide se situe au sein d’une microtopographie délimitant un vallon constituant une zone de stockage des eaux de ruissellement pouvant être restitué au réseau hydrographique.

Sur sa partie sud-ouest ce milieu présente une source, la Fontaine du Treuil, alimentée par une nappe.

Dans les secteurs de bas-plateaux, les haies et prairies riveraines ont perdu une partie de leur rôle hydrologique de par des aménagements ayant réduits leurs surfaces.

Les ripisylves remplissent des fonctions biologiques importantes car elles sont des zones soumises à des évolutions nettes et parfois brutales. Leur spatialité et leur densité en font de véritables corridors écologiques pour de nombreuses espèces.

La ressource en eau que constitue la zone humide est utilisée par pompage de l’eau de la nappe ou du cours d’eau pour les cultures.

La fréquentation de cette zone humide, sur sa partie sud, est marquée par les loisirs de plein air.

Evaluation générale du site : Les habitats sont fortement dégradés et la végétation spécifique du milieu diminue en raison des activités agricoles et industrielles de l’espace de fonctionnalité, ainsi que de la fréquentation.

 La zone humide du lac des Couleures

Localisation : Elle est située en limite communale nord.

Espace de fonctionnalité : Le milieu présente des caractères hygrophiles typiques de par la végétation observée.

Végétation : Prairies humides atlantiques et subatlantiques, Forêts de Peupliers riveraines et méditerranéennes.

Fonctions écologiques, valeurs socio-économiques et intérêt patrimonial : Le milieu présente une émergence de la nappe phréatique.

Les zones humides de type « prairies humides » ont un rôle prépondérant dans la fonction de stockage des eaux, de recharge des nappes souterraines et sont de véritables réservoirs de biodiversité. De nombreuses espèces végétales et animales y vivent de façon permanente ou transitoire.

Les zones humides assurent des fonctions d'alimentation, de reproduction mais aussi de refuge.

Elles se caractérisent ainsi par une productivité biologique élevée, notamment au niveau végétal.

En effet la zone étant ici relativement impactée par l'urbanisation, les activités sur la zone humide ne permettent pas à la faune d'y trouver un refuge à long terme.

Evaluation générale du site : Les habitats sont fortement dégradés et le milieu se caractérise par une mosaïque d’habitats et d’espèces.

 Rhône et ripisylves

Description

Les habitats sont ici structurés autour du fleuve Rhône constituant un véritable sillon de plaine occupé par une série de boisements rivulaires.

Le Rhône est colonisé par une végétation aquatique des eaux faiblement courantes et riches en nutriments. Ces herbiers sont le plus souvent ancrés au fond du lit, les plantes en présence flottant à la surface ou se retrouvant totalement submergé selon l’espèce. Les forêts alluviales appelées ripisylves, composées notamment de Peupliers et de Frênes témoignent d’une nappe phréatique toujours adjacente.

Largement dégradé par les nombreux aménagements ayant permis de le contenir, le fleuve reste le corridor aquatique majeur de la région. Axe migratoire important, ses abords sont largement exploités par l’avifaune pour les haltes migratoires.

Espèces remarquables Faune :

- Fleuve : Anatidés, Limicoles, Ardéidés en chasse

- Secteurs forestiers : Lucane cerf-volant, Loriot d’Europe, Sitelle torchepot, Pic-épeiche, Milan noir

- Roselière : Rousserolle turdoïde - Contre-canal : Agrion de Mercure

- Faune potentielle : Gomphe à pattes jaunes Flore et habitats :

- On signalera en ces lieux un contingent fortement réduit en espèces floristiques remarquables en liaisons avec la relative fréquence des habitats identifiés.

- Quelques espèces floristiques à statut mais sans valeur patrimoniale forte : Rubanier émergé, Grand Naïade.

- La valeur de ces milieux sera attribuée plutôt à la diversité des formes de vies qu’ils hébergent et du potentiel d’expression des composantes naturelles à l’intérieur d’un territoire local à anthropisation quasi-exclusive.

- Le Rhône, de par son aptitude à se régénéré, garde toutefois des capacités d’accueil importantes, il ne serait pas étonnant de voir au fil du temps apparaître un lot d’espèces plus rares descendues de l’amont. L’occurrence de ces processus naturels pourrait être nettement augmentée par la restauration de cet éco-complexe.

Tendances et menaces

- Disparition de la forêt riveraine sous la pression des activités humaines - Pollutions d’origines variées

- Aménagement des berges laissant peu de place à la végétation de berge

- Intensification des pratiques agricoles : pompage accru et diminution de la ressource en eau

- Introduction de plantes d’ornement exogènes et potentiellement invasives.

e) Les espaces naturels sensibles, des sites à enjeux écologiques et paysagers