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Une graine est tombée dans le jardin de la religion : poussera-t-elle ?

1714 Guillemette Bellongle

B. Une graine est tombée dans le jardin de la religion : poussera-t-elle ?

De nombreux auteurs, au XVIIIème siècle, se sont complus à dénoncer ces dizaines de

victimes innocentes contraintes d’entrer en religion sans y avoir aucun attrait. Diderot est le représentant le plus connu - encore aujourd’hui - de ces « accusateurs publics » dénonçant avec virulence cette négation de la liberté dont est porteur tout être humain. Mais si des cas comme la Suzanne Simonin de Diderot ont certainement dû exister, force est de constater que notre livre du couvent de Notre-Dame de Charité de Vannes n’en évoque aucun200. Nulle

évocation d’une quelconque tyrannie exercée par la famille pour contraindre une jeune fille à se soumettre, âme et son corps à Dieu. Parmi les 145 religieuses évoquées dans un abrégé, seule une religieuse renonce à mourir en religion. Il s’agit de sœur Marie de Sainte- Marguerite Beulque, religieuse restée néanmoins douze ans dans le couvent vannetais (1689- 1701). Après avoir renoncé ainsi à ses vœux, elle retourne « a son premier estat » et décède « en la chambre du tour le 21 novembre 1724201 ».

199 Abrégé de Sœur Marie de Saint-Dominique Richer, f° 1294.

200 Mais il paraît impossible d’évoquer, au cours d’un abrégé, un engagement non choisi librement. Un abrégé est de l’ordre de l’éloge et non de la flétrissure d’un penchant pour les grilles d’un cloître.

D’après ce nous laissent penser ces différents abrégés, aucune postulante n’est entrée au couvent sous pression familiale. Elles respectaient en cela un des décrets du Concile de Trente (1563) qui promettait :

« L’anathème […] contre toute personne quelle qu’elle soit, ecclésiastique ou régulière (même revêtue de dignité) qui de quelque manière contraindrait une femme qui s’y opposerait soit à entrer au monastère, soit à prendre l’habit, soit à faire profession202 ».

La teneur de ce décret rejoint l’article suivant, extrait du Coutumier de l’ordre de Notre-

Dame de Charité :

« Si on veut conserver cet esprit primitif, il faut être fidèle et inflexible à ne jamais admettre à la sainte Profession aucunes filles qui n'aient les conditions requises; autrement on se détruirait, et tout le bien et la paix de la maison. Pour cet effet, les Supérieures doivent bien examiner les Novices, pour voir si elles sont bien résolues à la persévérance en leur sainte vocation. Si on voyait une fille qui n'eût pas un grand désir de faire la sainte Profession, il la faudrait sans doute renvoyer; car ce bien est si grand, qu'il faudrait être insensible pour n'en témoigner pas un désir ardent203 ».

Il nous faut donc croire que les supérieures, chargées de juger de l’aptitude et de la vocation des novices, tout comme l’examen préalable effectué par l’évêque afin de sonder la profondeur de ce choix de vie, jouaient leur rôle de filtre. Même les sœurs pour lesquelles le cloître ne présente aucun attrait au début - notamment sœur Marie de Sainte-Catherine Duboys204 -, ne résistent pas très longtemps à l’attrait pour la vie religieuse.

202 Concile de Trente, Décret définitif, XXV session, 3/4 décembre 1563.

L’opposition à la voie divine à la vocation religieuse ne se trouve pas dans le cœur des jeunes filles mais dans celui de leurs proches.

1. L’opposition parentale

En la matière, ce refus n’a pas de sexe. Il peut aussi bien venir de la mère que du père voire, dans quelques cas, des membres de la fratrie (frères et sœurs) ou de la grand-mère. Il n’y a pas, derrière ces oppositions, de raison unique. Il peut s’agir d’une volonté de placer une jeune fille dans le monde comme c’est le cas pour sœur Marie des Saints-Anges Le Guennec de Treurant205 :

« A quoi madame sa mere la pressoit fortement car quoi qu’elle eut beaucoup de piété, tous ses desseins n’estoient autres que de voir cette chere fille bien establie dans le monde206 ».

204 « Elle ne fut point sensible à cet attrait et ne soupiroit qu’après sa sortie de ce monastère, à quoi elle travailla si bien qu’elle reussit parfaitement en son entreprise. […] Elle apréhendoit d’éprouver le bruit commun qui disoit que toutes les jeunes personnes qui nous connaissoient ne se pouvoient défendre de l’envie d’estre religieuse. Elle entra dans cette crainte d’estre prise dans la glue qu’elle fuyoit mais comme elle etoit de ces esprits dont parle saint Augustin qui pratiquent le bien avec les bons et ne laissent pas de servir d’escorte, estant avec les mauvais ». Abrégé de sœur Marie de Sainte-Catherine Duboys, f° 572.

205 Son histoire mérite d’être citée par de longs extraits. A sa lecture, des images naissent dans la tête du lecteur tant la description des scènes est évocatrice.

Cette entrave maternelle se comprend "aisément" étant donné le statut social de cette jeune fille, issue « d’une des bonnes maisons de l’esveche de Vannes tres bien alliees tant du costé de monsieur son pere que de celui de madame sa mere207 ». Cette dernière, malgré son

infinie piété208 et la tendresse qu’elle lui porte - tout comme son père, d’ailleurs - ne peut se

résoudre à la voir revêtir l’habit religieux. Afin de parfaire son éducation et lui faire rencontrer des « personnes de distinction209 », elle l’envoie chez une dame « autant distinguée

par sa vertu que par la naissance210 » avec le but qu’elle se forge de bons principes. Ce séjour,

au lieu de cultiver en elle, le désir de se marier avec un parti avantageux, ne fait qu’augmenter son idée de se consacrer à Dieu. Devant le refus réitéré de sa mère de la laisser partir au couvent, elle confie son désir à son confesseur. La future postulante tient tête à sa mère et à ses infinies promesses de richesses :

« Enfin, après plusieurs réitérations, elle eut la permission de le faire pour toujours. Ce fut alors que, s’offrant comme une victime à la divine majesté, elle commença à souffrir du costé de madame sa mere à laquelle elle n’avoit garde de faire part de son secret et qui la

207 Ibid., f°132.

208 Une piété mêlée d’une crainte de voir l’esprit de sa fille, corrompu par le monde.

209 Abrégé de sœur Marie des Saints-Anges Le Guennec de Treurant f° 132.

pressoit fortement de profiter des avantages que la fortune lui presentoit, de manière qu’elle se vit obligée de lui faire dire qu’elle ne s’etabliroit jamais dans le monde, ce qui affligeoit beaucoup cette bonne dame211 ».

Le conflit, entre les deux parties, perdure. Personne ne veut abandonner : la jeune fille persiste dans son désir de cloître tout comme la mère ne cesse de presser sa chère fille à accepter le choix maternel :

« S’en estant retournée à la maison, elles se sollicitoient l’une et l’autre de condescendre à leurs volontés, mais les resistances estoient égales. Quelque fois, il sembloit que la bonne mere commençoit à se rendre et puis, un moment après, elle ne le vouloit plus. Il y avoit un de messieurs le grand vicaire de cet esveche, grand missionnaire et qui s’estoit mérité par sa vertu, l’estime et confiance de toutes les personnes de distinctions. Il possedoit parfaitement celle de madame de Treurant et sa chere fille. Il avoit tâché, plusieurs fois, de faire condescendre cette bonne dame a accorder a notre vertueuse demoiselle ce qu’elle desiroit. Mais, toujours, inutilement. Elle se résolut de faire un dernier effort et de profiter du premier oui que madame sa mere diroit. Elle escrivit a ce monsieur et le pria de se rendre chez elle. Comme il n’ignoroit pas le sujet, il y alla. Il fut reçu avec toute la joye et la consolation que l’on pouvoit souhaiter. Il commença par renouveler sa batterie et, pressant si fortement cette bonne mere du costé de Dieu et de la conscience, qu’il obtint un oui assez faible. Notre vertueuse demoiselle qui était à la porte, n’attendoit que ce mot depuis bien des années et qui avoit un cheval tout équipé afin de partir, prend incontinant le chemin de Vannes, estant eloignée de 7 grandes lieues et ne fut pas longtems à se rendre.

Le séjour qu’elle avoit fait en cette ville lui avoit procuré le bien de connaître feu notre très honorée et très vertueuse mere Marie de la Trinité Heurtaut et n’avoit d’autres desirs que de vivre sous la conduite. Elle se rendit droit en cette maison qui etoit bien commençante et en demanda l’entrée. Ce qu’on lui accorda avec d’autant plus de joie que l’on etoit prévenu depuis longtems de sa bonne vocation. Deux heures apres son départ, madame sa mere s’en 211 Ibid., f° 133.

estant aperçu fit mettre les chevaux au corral et vint a Vannes en poste, mais quelque diligence qu’elle put faire, elle trouva sa chere fille entrée à laquelle elle dit tout ce que la tendresse et le dépit lui inspira toujours résolue de la faire sortir. Il fallut que notre très honorée mere Marie de la Trinité se fut servi de toute son éloquence pour lui persuader de la laisser passer la nuit ce qu’elle obtint apres bien des peines212 ».

On pourrait aisément conclure ce long passage : tout est bien qui finit bien… tout du moins pour la jeune postulante.

Il n’y a pas que les mères qui veulent placer leur fille dans le monde. Les pères aussi comme l’affirme quelques lignes sur sœur Marianne de Saint-Joseph Buchet :

« Environs l’age de quinze ans, monsieur son pere la vint voir et comme il n’avoit plus qu’elle qu’il peut establir dans le monde il en avoit pris le dessein, il le luy communiqua et la fit habiller proprement, luy disant que ce n’étoit qu’en attandant qu’elle retourneroit à Rennes ou il comptoit qu’elle seroit au printemps prochain. Notre demoiselle escouta tout ce discour mais elle ne sy laissa pas surprendre. La grace avoit tellement pris l’empire audessus de la nature que toutes les tendresses d’un pere, l’éclat d’une honneste fortune, la liberté d’un monde dont on le luy representoit a lors que les plaisirs, tout cela, dis-je, ne fit aucune impression dans son ame. Elle fut toujours constante dans le projet formé de se donner à Dieu et, au sortir du parloir, sa chere sœur luy temoignant la joye qu’elle avoit de tout ce que son pere vouloit faire pour elle. Elle luy répartit : je vous assure, ma chere sœur, que tout cela ne me touche point213 ».

212 Abrégé de sœur Marie de la Trinité Heurtaut, f° 63.

La persévérance de chacune des futures postulantes est récompensée, à chaque fois, au prix d’un chagrin évident de la part des parents. Cette tristesse revient dans d’autres abrégés. Pour sœur Marie de Saint-François Xavier Geffroy de Kergouziou, c’est le père qui est en proie au chagrin :

« Ce monsieur, excellant chrétien, se chargea volontier de cette commission. Nôtre chere demoiselle y joignit des sollicitations des plus vives, pressantes et réitérées, de sorte que monsieur son pere, homme véritablement craignant Dieu, ne crut pas devoir s’opposer au divin vouloir sur son aimable fille. Il luy accorda son agrement malgré que le sacrifice couta prodigieusement à son cœur, tout conspirant a luy rendre cette chere enfant des plus cheres214.

Le terme utilisé pour évoquer cette séparation sans retour est fort. L’abrégé parle ainsi de "sacrifice". A nulle reprise, dans ce récit, il n’est fait mention d’un éventuel mariage. Aussi peut-on penser que derrière ce mot se cache le tendre amour d’un père à sa fille et non des considérations d’alliance et d’argent. Il apparait, à la lecture de plusieurs de ces notices nécrologiques, que les parents - les pères comme les mères - étaient attachés à leurs enfants. Leurs réticences à voir leur fille quitter le cocon familial pour finir sa vie derrière les grilles d’un cloître est peut-être le signe, comme l’évoque Karine Jégou dans son mémoire, « d’un changement des mentalités215 » au XVIIIème siècle. L’opposition est ici, affective et

sentimentale.

Cette tendresse dont parlent les abrégés de sœur Marianne de Saint-Joseph Buchet - « toutes les tendresses d’un pere216 » - et de sœur Marie de Sainte-Reine de Journeaux -

214 Abrégé de sœur Marie de Saint-François Xavier Geffroy de Kergouziou, f°594.

215 JEGOU Karine, Etude de sociologie religieuse : le recrutement dans les communautés féminines rennaises (17e et 18e siècles), mémoire de maîtrise en histoire, université Rennes 2, 1996, p. 27.

« c’etoit, de toutes ses filles, sa tendresse217 » -, cet amour tendre dont il est question dans

celui de sœur Marie de Sainte-Rosalie Dondel - « monsieur son père et messieurs ses frères l’aimaient tendrement et avaient pour elle, des considérations infinies218 » -, toutes ces

manifestations intimes sont, peut-être, les signes d’un attachement plus profond des pères et des mères vis-à-vis de leurs filles219. Elles sont peut-être aussi, les indices infimes d’un

détachement progressif des familles vis-à-vis d’une vocation conventuelle.

Quand les deux parents sont encore vivants220, les réticences sont tout aussi manifestes :

217 Abrégé de Sœur Marie de Sainte-Reine Jouneaux, f° 930.

218 Abrégé de Sœur Marie de Sainte-Rosalie Dondel, f° 786.

219 Il est à noter que ces sentiments affectueux ne sont mentionnés que pour des sœurs de chœur, des religieuses dont les parents ont un certain statut social (noblesse pour sœur Marie de Sainte-Rosalie Dondel et roture fortunée pour sœur Marianne de Saint-Joseph Buchet et sœur Marie de Sainte-Reine Jouneaux) et, peut-être, une certaine "éducation affective et filiale".

220 Il y a, parmi les 145 religieuses dont nous possédons la vie plus ou moins complètes, quelques orphelines, de père ou de mère, parfois de deux.

« Elle entra dans notre monastere en qualite de pensionnaire et n’y fut pas longtemps qu’elle ne conçut le desir d’estre religieuse. Elle fit savoir à monsieur son pere et madame sa mere, qui y formèrent toutes les oppositions imaginables a raison, qu’ils n’avoient quelle d’enfant221 ».

C’est la seule fois, au cours de ce manuscrit, qu’il est fait mention d’une fille unique. Sans nul doute, l’idée de voir leur enfant quitter le berceau familial leur est d’autant plus douloureuse qu’ils n’ont « quelle d’enfant ». Cette mention, apparemment anodine, dénote, là encore peut-être, une dilection toute particulière à son égard.

D’autres exemples de vocations freinées par les parents peuvent être encore mentionnés :

« Elle n’eut pas encore atteint l’age de quatorze ans que ses parents furent obliges de céder à ses pressantes sollicitations pour son entrée au noviciat, avec sa chere compagne222 ».

« Plusieurs annees s’écoulerent en ses plaintes amoureuses et comme elle se sentoit defaillir d’ennui et de tristesse, elle dit à messieurs ses parents qu’elle ne pouvoit plus vivre s’ils ne la laissoient se rendre religieuse223 ».

221 Abrégé de sœur Marie de la Conception Le Mintier, f° 280.

222 Abrégé de sœur Marie de Sainte-Agnès Rohu, f° 695.

Les mots sont forts pour cette demoiselle Rohu. On imagine sans peine son "chantage" affectif. C’est volonté contre volonté et c’est à qui cédera le premier. Les quelques exemples cités ci-dessus viennent contredire les écrits des philosophes comme Diderot. S’il ne doit pas manquer dans l’histoire des congrégations religieuses féminines des cas de vocations forcées, force est de constater que dans le cadre de notre mémoire, nous n’en découvrons aucun224. Les

jeunes filles que nous rencontrons au fil des pages de ce manuscrit semblent des filles déterminées, résolues à outrepasser les foudres familiales. En dépit de leur amour et du pouvoir qu’ils ont sur celles-ci, ils doivent céder à leurs injonctions.

Comme le montre le tableau ci-après, 32 sœurs sur les 145 dont nous possédons l’abrégé ont vu leur vocation réfrénée par leurs proches (soit au total, 22,06% sur 97 ans, de 1688225 à 1785226). Sur la période couverte par le livre du couvent de Vannes, 12 l’ont été

avant 1700 et 20 après. Pour mieux étudier cette question de l’opposition parentale, il faudrait disposer de données sur une période plus longue, histoire de pouvoir mieux appréhender le développement, progressif, de cette opposition progressive. En comparant nos 23,18 % avec les pourcentages mentionnés par Jean-Marc Lejuste dans son article - 33 % pour les carmélites néocastriennes, de 1711 à 1789 ou encore 43 % des sœurs grises, entre 1720 et 224 Il est évident que les congrégations préfèrent passer sous silence ces vocations. De telles vocations, forcées, peuvent entacher l’image qu’elles souhaitent projeter non seulement au-delà des grilles de leur cloître mais également dans les autres communautés de l’ordre auxquelles elles appartiennent. En effet, ces abrégés faisaient l’objet d’une lecture au sein des autres maisons. Nous ne possédons pas, malheureusement, de renseignement sur ces lectures.

225 Cette date correspond aux deux premiers abrégés écrits pour sœur Marie de Saint-Jean Mesnard (décédée le 29 février 1688) et sœur Marie de Saint-Louis Chesnaye Descluyères (décédée 7 mars 1688).

226 Cette date correspond au dernier abrégé écrit pour sœur Marie de Sainte-Gertrude Bolle de La Voye, décédée le 23 février 1785.

1789227 -, nous voyons que les futures postulantes de Notre-Dame de Charité de Vannes ont

été freinées dans leur vocation religieuse par leurs familles.

Nom de la religieuse Date des vœux Rang

Sœur Marie du Saint-Esprit Le Car

( 8 janvier 1691) 1686 Choriste

Sœur Marie des Séraphins de Chalon de Fosse

( 25 janvier 1705)

1687 Choriste

Sœur Marie des Saints-Anges Le Guennec de Treurant

( 29 mars 1716)

1687 Choriste

Sœur Marie de la Purification Pitoüays

( 30 mars 1710) 1688 Choriste

Sœur Marie de la Conception Le Mintier

( 11 juillet 1743) 1689 Choriste

Sœur Marie de Saint-François de Sales Feger

(Date de décès inconnue)

1690 Choriste

Sœur Marie du Verbe-Incarné Bourgeois

( 3 mai 1701) 1692 Choriste

Sœur Marie de Sainte-Elisabeth Le Gouvello

( 11 novembre 1705)

1693 Choriste

Sœur Marie de Saint-Gabriel Allano

( 17 octobre 1743) 1694 Sœur domestique228

Sœur Marie des Cinq-Plaies Jan

( 17 octobre 1724) 1695 Aucun renseignement229

Sœur Marie de Saint-François de Sales

Le Milloch 1697 Choriste

227 LEJUSTE Jean-Marc, « Vocation et famille : l’exemple de la Lorraine aux XVIIe et XVIIIe siècles », Chrétiens et sociétés XVIe-XXIe siècles, 18, 2011, p. 41-43.

228 Pour désigner ces religieuses de "second rang", on les trouve désignées soit sous le statut de sœur converse, soit sous le statut de sœur domestique.

229 Cette religieuse est sans doute une sœur converse comme le laisse à penser un extrait de son abrégé : « Comme sa force n’a pas toujours secondée son zelle elle n’a pas pu estre employée aussy lontemps qu’elle eut souhaité dans les travaux de son estat ». Toutefois, en l’absence d’informations avérées et dûment vérifiées, nous ne l’intégrerons pas aux sœurs de ce rang. Abrégé de sœur Marie des Cinq-Plaies Jan, f° 695.

( 4 avril 1701)

Sœur Marie de Saint-Joseph Guymar

( 28 octobre 1732) 1699 Choriste

Nom de la religieuse Date des vœux Rang

Sœur Marie du Saint-Sacrement de Combles

( 13 novembre 1735)

1700 Choriste

Sœur Marie de sainte Cécile Le Gouvello de Keriaval

( 14 septembre 1725)

1701 Choriste

Sœur Marie de Sainte-Cécile Le Fere230

( 28 février 1735) 1701 Choriste

Sœur Marie de Sainte-Catherine Duboys

( 17 janvier 1706) 1704 Choriste

Sœur Marie de Saint-François Xavier Geffroy de Kergouziou

( 10 janvier 1772)

1705 Choriste

Sœur Marie de Sainte-Agnès Rohu

( 10 juin 1742) 1710 Aucun renseignement

Sœur Marie de Saint-René Couessin de La Beraye