• Aucun résultat trouvé

GENERAL INSTRUMENT

Dans le document ,SON TÉLÉVISION RADIO ÉLECTRONIQUE (Page 177-180)

C

HAQUE val International du Son année, le Festi-est un lieu où se rencon-trent tous les fanatiques de la Hi-Fi, et aussi où tous les construc-teurs montrent leurs clernières nouveautés. Les fanatiques de la Hi-Fi se présentent chaque année avec une oreille toujours plus affi-née, beaucoup possèdent déjà leur chaîne et commencent à pen-ser qu'il serait bon de renouveler ce matériel, non pour des raisons de défaillance mais plutôt parce que le son de leur chaîne n'est plus tout à fait celui de l'époque.

Car le son évolue; en 1914, un chef d'orchestre allemand et dis-tingué considérait les premiers enregistrements symphoniques comme ce que nous pensons être aujourd'hui de la Hi-Fi:

« La reproduction de la voix et des divers instruments de musi-que est d'une ressemblance abso-lue avec la réalité et, la sensation qu'elle produit est tout simple-ment irrésistible». Nous ne demandons qu'a le croire, et si aujourd'hui, nous écoutions ce même enregistrement, il

semble-rait venir d'un autre âge. Y a-t-il réellement une évolution des techniques, ou plutôt, ne s'agit-il pas plutôt d'une mode. Ces deux phénomènes sont à la mode mais les grands constructeurs améri-cains malgré leur avance techno-logique ne les employent pas, ils savent construire de bonnes enceintes non asservies et persé-vèrent dans cette voie. Nombre d'autres constructeurs aux puis-sants moyens techniques les sui-vent, et, à part Philips, ce sont des constructeurs de moyenne impor-tance qui se sont tournés dans cette voie. Autre mode: celle des amplificateurs de très forte puis-sance, car tous les constructeurs disposent maintenant d'amplifi-cateurs de forte puissance, puis-sance que l'on pouvait atteindre il y a déjà quelques années, alors que la plupart des amplificateurs restaient d'une puissance hon-nête. Il est vrai que maintenant, avec les nouvelles réglmentations sur les indications de puissance, il fautque les watts que l'on trouve sur le prospectus soient réelle-ment efficaces, alors, pour garder

la face, les constructeurs se sont peut-être sentis obligés de mainte-nirdans leur catalogue une gamme d'appareils aux puissan-ces étonnantes il y a deux ans, mais qui, aujourd'hui, n'étonnent plus personne. Cette année, les puissances annoncées sont la plu-part efficaces.

L'évolution technique, quant à elle, se fait sentir au niveau du magnétophone à cassette, qui devient de plus en plus perfor-mant avec un nombre de têtes en augmentation, une bande pas-sante de plus en plus large, tandis que le prix devient :prohibitif. Le support subit une évolution paral-lèle, la bande au chrome se main-tient à son niveau de qualité tan-dis que les cassettes à oxyde fer-rique gagnent en performances et en prix. La qualité des cassettes au fer (ou à l'oxyde de) s'approche de plus en plus de celle des casset-tes au bioxyde de chrome tandis que les prix convergent, autre-ment dit, le prix d'une cassette

« évoluée» à l'oxyde de fer atteint ou même dépasse celui d'une cassette au chrome.

Evolution technique également dans les amplificateurs de puis-sance où les transistors à effet de champ à scructure verticale font une première apparition en public. Nous allons tenter de pas-ser ici en revue, ce que les cons-tructeurs ont apporté à la Hi-Fi cette année, ou plutôt entre deux Festivals du Son, car si le nombre de nouveautés était réduit, celui des appareils sortis en un an était nettement plus important. Nous commencerons, comme cela doit se faire par les supports de l'infor-mation, le disque d'abord.

1

LES DISQUES

Comme tous les ans, les dis-ques sont les grands absents de ce Festival du Son. Ce Son, nous l'avons eu en direct depuis les stu-dios de Radio France, comme les autres années, là, les équipes tech-niques devaient faire des proues-ses pour présenter, pratique-ment sans avoir le temps de répé-ter, des émissions en direct. Coup de chapeau en passant.

Côté Musique, une intéres -sante collection. d'instruments anciens, délaissés pour les déci-bels, était présentée au premier niveau. Trois stands d'éditeurs de disques étaient aussi là, l'un d'entre eux présentait d'ailleurs le premier disque tétraphonique, réalisé suivant le procédé CD4, de France. Disque que l'on pou-vait écouter sur de nombreux stands où la tétraphonie avait droit de cité. Ce qui nous amène au problème de la tétraphonie qui n'a toujours pas été résolu. Cette année, il n'y a pas encore de déci-sion, et, en parcourant les stands, il était impossible de 'détecter une Quelconque tendance. Le SQ équipe d'origine beaucoup d'appa-reils disposant de quatre amplifi-cateurs, tandis qu'un accès reste ouvert pour l'adoption d'un déco-deur CD4, encore très cher, si l'on considère le peu de disques que les phonocapteurs auront à se mettre sous le diamant. Chez Grundig, un démoculateur CD4 prototype permettait les démons-trations sur un R TV 1040 équipé du SQ. Chez Bang et Olufsen, l'amplituner «multiphoniQue»

6000 dispose lui aussi du déco-deur SQ, tandis que la table de lecture de la même série est équi-pée d'origine d'un démodulateur CD4. Chez Hitachi également, une table de lecture présentée l'année dernière offre cette parti-cularité. lecture, le phonocapteur. Rien de bien nouveau de ce côté, ils sont presque tous magnétiques, pas de nouvelle technologie en vue.

Aucune nouvelle de la tête MOS de Thomson, plus de jauge de contrainte, il reste encore la tête à électret de Toshiba. Une nouvelle marque: Supex qui présentait une tête électrodynamique bobines mobiles) - chère. Nou-velles têtes chez ADe, B et 0, Empire, Grado, Onofon, Philips, Pickering, Stan ton , et peut-être d'autres. Les diamants de taille spéciale pour les disques CD4 font leur apparition.

Les accessoires pour l'entretien des disques sont aussi un peu par-tout. Chez Irad, par exemple, avec un instrument bizarre du nom de Vac-O-Rec se charge de dépoussiérer, d'aspirer la

pous-Page 180· NO 1499

Photo 1 . Le Granat Hi·Fi 216, table de lecture particulièrement économique.

Cinéco, où la table de lecture 35 présentait un plateau tripode ori-ginal et un entraînement par deux moteurs synchrone, vieille for-mule déjà exploitée; Rega:

encore un plateau à trois masses distinctes. Par çontre, chez Scien-télec, nous n'avons pas retrouvé de trace de la table de lecture à déplacement radial du plateau. Le bras radial ne semble plus faire d'adepte, les constructeurs res-tent conservateurs. B et 0 et Schlumberger restent seuls pour le moment en lice. Pourtant, devant le prix qu'atteignent cer-taines . tables de lecture dont la seule particularité est de posséder un entraînement direct, on est en droit de s'étonner qu'une telle solution, relativement coûteuse, ne soit pas plus fréquemment une fente permet de placer le dis-que, qui semet à tourner une fois que la prise a été reliée au secteur.

En trente secondes, les poussières ont théoriquement disparues et ne peuvent plus revenir puisque le disque a été déchargé. Nous n'avons pas encore tenté de dés-osser l'appareil pour éclaircir le mystère. Serait-ce la fin du cau~

chemar des discophiles. Plus clas-siques les autres constructeurs proposent leurs bras dépoussié-reurs. Rien de fondamentalement nouveau en ce domaine, le remède semble être une humidifi-cation de l'air pour le rendre plus conducteur.

1

LES TABLES DE LECTURE

1

Beaucoup de nouvelles tables de lecture étaient présentées.

Une confirmation, celle du choix par la plupart de l'entraînement direct, que le moteur soit asservi ou à effet Hall. L'entraînement par courroie progresse lui aussi, chez les derniers irréductibles.

Garrard avait opéré sa reconver-sion l'an dernier. Cette année l'innovation consiste à réaliser une table de lecture entraînée par un moteur synchrone alimenté par le secteur, mais dont la vitesse est ajustable! Habituellement, les tables de lecture à moteur syn-chrone et vitesse variable sont entraînées par un oscillateur pilote dont la fréquence peut

varier. Chez Dual, le problème de la variation de vitesse a été résolu en réalisant une poulie motrice dont le diamètre est variable. La variation du diamètre a été obte-nue ici en divisant la poulie en une série de segments qu'un cône per-met d'écarter en fonction de la vitesse désirée. La poulie à diamè-tre variable était née, et le plateau pouvait être équipé du strobos-cope présent sur toutes les tables de lecture de haut de gamme de cette firme. Autre innovation: la présélection de vitesse, le change-ment de vitesse peut être com-mandé à n'importe quel instant, le passage s'opère seulement lors-que le moteur tourne.

Plusieurs nouvelles marques de table de lecture": Strong Elec-tronique, chez qui plusieurs pro-totypes figuraient en bonne place,

L'automatisme des tables de lecture est toujours en vedette, il

s'agit ici de rendre la

manipula-tion des disques plus confortable.

Les premiers tournes-disques dits

« Hi-Fi» ne devaient à aucun prix posséder de dispositifs auto-matiques, ne serait-ce ciue pour relever le bras en fin de disque.

Seuls les électrophones sem-blaient disposer de ce gadget pour pauvres. Ce mythe est terminé.

Barthe, d'une part, Thorens.

d'autre part, disposent dans leur gamme d'une table de lecture avec l'arrêt automatique. Les

Photo 2 - La table de lecture Dual CS60 1. Entraînement par courroie, poulie il diamètre variable.

Japonais et les grands construc-teurs de platines pour « grand public» s'étaient déjà préoccupés du problème depuis fort long-temps, alors que, pour ces der-niers, la Hi-Fi n'en était qu'à ses premiers balbutiements.

Chez Barthe, l'arrêt est optoé-lectronique: le moteur s'arrête tandis que le bras se relève. La solution optoélectronique permet d'éviter toute contrainte sur la pointe de lecture en fin de disque, contrairement aux systèmes mécaniques utilisés sur les tables de lecture économiques. Autre détail intéressant que tous les visi-teurs pouvaient remarquer: la poulie réceptrice porte une série de perforation qui pourraient bien servir, dans un proche avenir. à une régulation tachymétrique.

Chez Thorens, la solution est

L'électronique envahit de plus en plus les tables de lecture, en particulier pour le matériel de grande série. Chez Philips et Radiola, la table de lecture 209 S est entièrement automatique, les touches sont électroniques et la régulation de vitesse tachymétri-que. Mêmes dispositifs chez Télé-funken ou l'électronique est elle aussi présente.

Un record maintenant chez Comix où deux tables de lecture électroniques (moteur synchrone piloté électroniquement), l'une de RépUblique Démocratique Alle-mande. l'autre de Tchécoslova-quie. se concurrencent. Sur la table allemande: Granat Hi.Fi 216. les commandes sont électro-niques. l'arrêt automatique en fin de disque est OPtoélectronique, préamplificateur RIAA incor-poré. Prix de vente (démocrati-que): environ

1150 F.

La table de lecture tchèque est un peu plus chère, elle est aussi plus luxueuse et de construction plus lourde.

Son prix est de l'ordre de 1 450 F.

Malheureusement, l'esthétique de ces produits d'Europe de l'Est, bien qu'en nette. amélioration, reste encore loin derrière celle des productions Européennes occi-dentales ou japonaises.

Nous ne nous éterniserons pas sur les tables de lecture à entraî-nement direct, elles sont bâties suivant les mêmes principes, les moteurs sont en · général à

24 pôles et les commutations sont statiques, il n'y a ni collecteur ni balais, donc, la seule usure serait celle du palier.

1

LES MAGNÉTOPHONES

1

Le magnétophone est le domaine où l'évolution est la plus sensible, évolution que l'on doit en grande partie à la cassette qui stimule le magnétophone. Stimu-lation qui se traduit par un,e sophistication des magnétopho-nes à bande 1/4 de pouce sur bobine. Les têtes ont bénéficié des recherches entreprises pour réduire leur usure, chez Revox par exemple, dont la gamme de magnétophone se réduit à deux appareils, les têtes sont mainte-nant en un autre matériau déjà employé sur les magnétophones professionnels Studer. Les cons-tructeurs japonais de magnéto-phone possèdent des gammes aux nombreux modèles, comme cel-les d'Aka'i de Sony ou de TEAC.

Chez ce dernier constructeur, présentation d'un nouveau magnétophone sur lequel nous ne possédons à l'heure de mise sous presse que peu de détails. Le moteur d'entraînement du cabes-tan est asservi et la vitesse de défi-lement peut varier dans de gran-des proportions par manœuvre d'un potentiomètre. Plusieurs versions sont prévues, parmi les-quelles la possibilité de la lecture de bande quatre pistes.

Chez les Américains, un seul constructeur de magnétophone était là, il s'agissait d'Amcron. A partir de deux platines, l'une à commandes électromécaniques, l'autre simplement mécaniques, une vingtaine de versions sont disponibles. Ces magnétophones, destinés aux amateurs et aux pro-fessionnels, sont d'un prix qui les

Dans le document ,SON TÉLÉVISION RADIO ÉLECTRONIQUE (Page 177-180)