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Effet du sexe sur le taux d’hématocrite et le taux d’hémoglobine des lapins

3. Résultats et discussion

3.1 Résultats

3.1.2 Effet du sexe sur le taux d’hématocrite et le taux d’hémoglobine des lapins

expliquée dans le tableau 2. Il ressort de ce tableau que la proportion de lapins ayant un taux d’hématocrite normal et celle des lapins avec un taux d’hématocrite et un taux d’hémoglobine normal n’ont pas significativement varié en fonction du sexe (p>0,05). Par ailleurs, le pourcentage de lapins ayant un taux d’hématocrite anormal est plus élevé (p<0,05) chez les femelles (44,19 %) que chez les mâles (33,33 %). Cependant, les mâles ont présenté un taux d’hémoglobine normal (91,67 %) plus élevé (p<0,05) comparativement au pourcentage des femelles (51,16 %), tandis que la proportion de lapins avec un

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taux d’hémoglobine anormal (8,33 %) est significativement plus faible (p<0,05) chez les mâles que chez les femelles. De même, la proportion de lapins avec un taux d’hématocrite anormal et un taux d’hémoglobine anormal est significativement plus élevée (p<0,05) chez les femelles avec une valeur de 42,86 % contre 33,33 % pour les mâles.

Tableau 2 : Effet du sexe sur les taux d’hématocrite et d’hémoglobine des lapins

Sexe

Mâle Femelle Test de X2

% IC % IC

Taux d’hématocrite normal (30-50) % 66,67a 0,13 55,81a 0,14 NS Taux d’hématocrite anormal 33,33a 0,13 44,19a 0,14 * Taux d’hémoglobine normal (8,0-17,5) g/dl 91,67a 0,08 51,16b 0,14 * Taux d’hémoglobine anormal 8,33a 0,08 16,28a 0,10 * Taux d’hématocrite normal*Taux d’Hb

Normal 66,67a 0,13 62,86a 0,14 NS

Taux d’hématocrite anormal*Taux d’Hb

Anormal 33,33a 0,13 42,86a 0,14 *

% : fréquence ; IC : Intervalle de Confiance ; NS : Non significatif ; * : P<0,05 ; les fréquences de la même ligne suivies de lettres différentes sont significativement différentes au seuil de 5 %.

3.1.3 Effet de l’interaction entre la zone de prélèvement et le sexe sur les taux d’hématocrite et d’hémoglobine des lapins

Le tableau 3 présente l’effet de l’interaction entre la zone de prélèvement et le sexe sur les taux d’hématocrite et d’hémoglobine des lapins. Il en ressort que l’interaction zone*sexe n’a aucun effet significatif (p>0,05) sur le taux d’hématocrite et d’hémoglobine des lapins (tableau3).

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Tableau 3 : Effet de l’interaction entre la zone de prélèvement et le sexe sur les taux d’hématocrite et d’hémoglobine des lapins

Variables SEXE

% : fréquence ; IC : Intervalle de Confiance ; NS : Non significatif ; les fréquences de la même ligne suivies de lettres différentes sont significativement différentes au seuil de 5 %.

3.1.4 Fréquence des micro-organismes chez le lapin en fonction de la zone de prélèvement

3.1.4.1 Fréquence des micro-organismes dans le pus

Le tableau 4 présente les fréquences des micro-organismes dans l’échantillon de pus en fonction de la zone de prélèvement. Il apparait que la zone de prélèvement a un effet significatif (p<0,001) sur la prévalence des bactéries. De manière globale, 10,53 % des échantillons de pus étaient contaminés par Escherichia coli ; 23,68 % par Serratia odorifera; 10,53 % par Klebsiella mytoca et 17,11 % par

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Staphylococcus spp, mais 38,16 % des échantillons n’étaient pas contaminés par un germe.

En effet, la prévalence des germes Escherichia coli (24 %) et Serratia odorifera (24 %) sont plus élevées dans la zone de Cotonou comparativement aux zones de Calavi (5 % et 3,23 % respectivement) et Tori (5 % et 3,23 % respectivement).

Par contre la prévalence de Klebsiella mytoca B- est plus élevé dans la zone de Tori (35,48 %) comparativement aux taux enregistrés dans les zones de Calavi (5 %) et de Cotonou (24 %). Toutefois, la zone de Calavi (55 %) a présenté la prévalence la plus élevée de Staphylococcus spp C+ contre 4 % et 3,23 % respectivement dans les zones de Cotonou et de Tori.

Tableau 4 : Fréquence des micro-organismes dans l’échantillon de pus en fonction de la zone de prélèvement

ZONES CALAVI COTONOU TORI

Total Test de X2

% IC % IC % IC

Echerichia coli 5a 0,06 24b 0,12 3,23a 0,05 10,53 ***

Klebsiella mytoca 5a 0,06 24b 0,12 35,48b 0,13 23,68 ***

Serratia odorifera 5a 0,06 24b 0,12 3,23a 0,05 10,53 ***

Staphylococcus spp 55a 0,14 4b 0,05 3,23b 0,05 17,11 ***

NEANT 30a 0,13 24b 0,12 54,84c 0,14 38,16 ***

Total 100 100 100 100

% : fréquence ; IC : Intervalle de Confiance ; *** : P<0,001 ; les fréquences de la même ligne suivies de lettres différentes sont significativement différentes au seuil de 5 %.

3.1.4.2 Fréquence des micro-organismes dans les selles

Les fréquences des micro-organismes dans les échantillons de selles en fonction de la zone de prélèvement sont présentées par le tableau 5. Il ressort de ce tableau que la zone de prélèvement a un effet significatif (p<0,001) sur la prévalence des

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bactéries. En effet, la prévalence des germes Proteus mirabilis (100 %) est plus élevé dans la zone de Cotonou comparativement aux zones de Calavi (27,78 %), Porto-Novo (26,32 %) et Tori (0 %). Par contre les prévalences de Staphylococcus spp et d’Escherichia coli sont plus élevées dans la zone de Porto-Novo (26,29 % et 21,04 % respectivement) comparativement aux taux enregistrés dans les zones de Calavi, Cotonou et Tori qui sont tous nuls. Au total, 37,25 % des échantillons de pus étaient contaminés par Proteus mirabilis ; 9,8 % par Staphylococcus spp et 7,84 % par Escherichia coli. Toutefois, 45,1 % des échantillons étaient exempts de germes.

Tableau 5 : Fréquence des micro-organismes dans les échantillons de selles en fonction de la zone de prélèvement

ZONES CALAVI COTONOU PORTO NOVO TORI

Total Test de X2

% IC % IC % IC % IC

Proteus mirabilis 27,78a 0,13 100b 0 26,32a 0,12 0c 0 37,25 ***

Staphylococcus spp 0a 0 0a 0 26,29b 0,12 0a 0 9,8 ***

Echerichia coli 12,33a 0,09 18,16b 0,11 21,04c 0,11 23,08c 0,12 18,65 ***

NEANT 59,89a 0,14 0b 0,00 52,64a 0,14 76,92c 0,12 44,09 ***

Total 100 100 100 100 100

% : fréquence ; IC : Intervalle de Confiance ; *** : p<0,001 ; les fréquences de la même ligne suivies de lettres différentes sont significativement différentes au seuil de 5 %.

3.1.4.3 Fréquence des micro-organismes dans les croûtes

Le tableau 6 présente les fréquences des micro-organismes dans les échantillons de croutes en fonction de la zone de prélèvement. Seul Aspergillus a été identifié comme micro-organisme présent dans l’échantillon de croutes avec la prévalence la plus élevée enregistrée dans la zone de Tori (50 %) contre 0 % ; 36,36 % et 36,36 % respectivement dans les zones de Calavi, Cotonou et Porto-Novo (tableau 6).

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Tableau 6 : Fréquence des micro-organismes dans l’échantillon de croûtes en fonction de la zone de prélèvement

ZONES CALAVI COTONOU PORTO-NOVO TORI

Total Test de suivies de lettres différentes sont significativement différentes au seuil de 5 %.

3.2 Discussion

3.2.1 Effet de la zone de prélèvement, du sexe et de leur interaction sur les taux d’hématocrite et d’hémoglobine des lapins

Le taux d’hématocrite et d’hémoglobine ont significativement varié en fonction de la zone de provenance et du sexe des lapins. Selon les résultats de l’étude, les proportions des lapins ayant présenté un taux d’hématocrite anormal et un taux d’hémoglobine anormal sont similaires dans les zones de Cotonou et Tori, mais plus élevées que celles enregistrées dans les zones de Calavi et Porto-Novo. De même, la proportion de lapins avec un taux d’hématocrite anormal et un taux d’hémoglobine anormal est significativement plus élevée chez les femelles que chez les mâles. Par ailleurs, l’interaction entre la zone et le sexe n’a aucun effet significatif sur les taux d’hématocrite et d’hémoglobine des lapins.

Il est établi que la connaissance des valeurs de référence des paramètres hématologiques et biochimiques des lapins fournit des informations utiles sur l’état sanitaire des animaux en clinique vétérinaire (Melillo, 2007 ; Archetti et al., 2008). Les paramètres hématologiques fournissent généralement des informations sur l'inflammation, la nécrose, diverses infections des organes viscéraux et la présence de facteurs de stress (Jurcik et al., 2007 ; Betancourt-Alonso et al., 2011). Il a été rapporté que la numération globulaire des globules rouges et les valeurs de l’hématocrite sont influencées par le stress, l'âge, le sexe, la saison et le genre chez les lapins (Melillo, 2007, Jenkins, 2008). La valeur de l’hématocrite

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inférieure à 30 % et la diminution de l’hématocrite parallèlement à la concentration en hémoglobine sont évaluées en tant qu'anémie (Jenkins, 2008).

Des résultats similaires à ceux observés au cours de la présente étude ont été rapportés par plusieurs auteurs. Selon Tavares et al. (2004) ; Jurcik et al. (2007) ; Archetti et al. (2008) ; Jenkins (2008), lorsque les paramètres hématologiques des lapins mâles et femelles sont comparés, la valeur de l’hématocrite et celle de l’hémoglobine des animaux mâles ont été significativement plus élevées. En outre, le pourcentage de granulocytes s’est révélé significativement plus bas que celui des femelles. Özkan et al. (2012) ont mené une recherche sur l'hématologie des lapins blancs de Nouvelle-Zélande et n'ont observé aucune différence significative entre les animaux mâles et femelles pour les paramètres analysés, sauf l’hématocrite, la concentration d’hémoglobine et le pourcentage de granulocytes.

Cependant, Chineke et al. (2006) ont rapporté un effet du sexe non significatif sur les variables hématologiques du lapin, ce qui corrobore les résultats de l'étude antérieure menée par Schalm et al. (1975) qui n'ont trouvé aucun effet du sexe sur l'hématologie des lapins et des moutons. Mais, ceci contraste avec l'effet sexuel significatif rapporté chez les chiens où les mâles ont des valeurs moyennes significatives plus élevées que les femelles (Awah et Nottidge, 1998). Dans une étude menée par Isaac et al. (2013) sur les propriétés hématologiques des différents sexes de lapins, les lapins mâles avaient les valeurs les plus élevées de neutrophiles, monocytes, lymphocytes, basophiles, d’hémoglobine, d’hématocrite et plaquettes que les femelles, mais aucune différence significative n’existait entre les sexes.

Selon Abdel-Azeem et al. (2007), le sexe n'a montré aucun effet significatif sur les globules rouges, la concentration d'hémoglobine et le taux d’hématocrite chez le lapin. Selon cet auteur, ces résultats seraient principalement dus au fait que les lapins à l'âge de 6 et 9 semaines étaient encore au stade infantile. Selon Khalil (1997) puis Darwish et El-Habbak (2003), l'hormone androgène et l'hormone

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testostérone augmentent le taux de formation des globules rouges en augmentant le taux de formation d'érythropoïétine dans le rein ; ce qui augmente la formation de globules rouges, la concentration d'hémoglobine et le taux d’hématocrite dans la moelle osseuse (Abdel-Azeem et al., 2007).

3.2.2 Fréquence des micro-organismes chez le lapin

Dans les échantillons de pus, 10,53 % étaient contaminés par Escherichia coli ; 23,68 % par Serratia odorifera B- ; 10,53 % par Klebsiella mytoca B- et 17,11 % par Staphylococcus spp C+, mais 38,16 % des échantillons n’étaient pas contaminés par un germe. De même, 37,25 % des échantillons de selles étaient contaminés par Proteus mirabilis B- ; 9,8 % par Staphylococcus spp C+ et 7,84 % par Escherichia coli. Toutefois, seul Aspergillus a été identifié comme micro-organisme présent dans l’échantillon de croûtes avec la fréquence la plus élevée enregistrée dans la zone de Tori (50 %) contre 0 % ; 36,36 % et 36,36 % respectivement dans les zones de Calavi, Cotonou et Porto-Novo. Salifou (2007) dans son étude sur le diagnostic nécrosique et causes bactériologiques de mortalité des lapins (Oryctolagus cuniculus) élevés au Sud-Bénin, a expliqué que les principaux microorganismes relevés chez les lapins sont Escherichia coli, suivi de Clostridium spp et d'Enterobacter spp. De même, Kpodékon et al. (2015) ont enregistré 10,8 % pour la fréquence d’Echerichia coli entéropathogène dans les intestins et le caecum de lapins porteurs de lésions inflammatoires dans des élevages cunicoles d’Abomey-Calavi au Sud-Bénin.

Makinde et al. (2008) ont affirmé que chez le lapin, la fréquence la plus élevée a été obtenue avec E. coli (20 %), suivie par Staphylococcus aureus (12,5 %), Proteus vulgaris (12,5 %), Bacillus cereus (12,5 %), Pseudomonas aureginosa (12,5 %), Bacillus subtilis (10 %), Streptococcus faecalis (10 %), Bacillus firmus (7,5 %), Proteus mirabilis (5 %), Streptococcus pyogenes (2,5 %), Micrococcus spp. (2,5 %) et Klebsiella spp. (2,5 %). Cette étude montre qu'Escherichia coli a la prévalence la plus élevée (20 %) parmi les bactéries identifiées dans

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l'environnement du lapin étudié. Ce taux est plus élevé que les 10,53 % ou les 7,84 % d’Echerichia coli enregistrés respectivement dans les échantillons de pus et de selles dans la présente étude. Des résultats similaires à ceux de notre étude ont été rapportés par Ajuwape et Aregbesola (2002) et Ajuwape et al. (2006) dans le tractus respiratoire et le conduit auditif des lapins respectivement.

Les coliformes (Escherichia coli et Klebsiella spp) rencontrés dans la présente étude constituent une source potentielle d'infection pour les lapins, car E. coli est associé à un œdème intestinal et à une colibacillose entérique qui se manifestent par une diarrhée et une mort subite chez les lapins (Adetosoye, 1984, Gross, 1991 ; Makinde et al., 2008). La diarrhée due à la colibacillose est également capable de produire une exotoxine et une endotoxine (Sussanana, 1985). Quant à Klebesiella spp, elle est le plus souvent associée à une pneumonie bactérienne aiguë chez le lapin (Dhand et al., 2001). Les espèces de Klebsiella chez les lapins provoquent une pyrexie, des éternuements, des écoulements nasaux et une détresse respiratoire (Dhand et al., 2001). L'effet est plus sévère chez les jeunes lapins que chez les lapins adultes. La température ambiante élevée, l'humidité élevée et la mauvaise ventilation à l'intérieur des bâtiments d’élevage de lapins constituent des facteurs de stress favorisants (Lipman et Perkins, 2002).

Les méthodes de gestion des lapins peuvent influencer la distribution des microbes dans l'environnement, ainsi que la flore des différentes parties des animaux situés dans l'environnement. L'infection à Staphylococcus entraîne l'apparition rapide d'abcès chez le lapin (Devriese et al., 1996). D'autres manifestations cliniques antérieures associées à Staphylococcus sont le jarret affecté (pododermatite), la pneumonie, la métrite et l'avortement (Carolan, 1986, Ajuwape et Aregbesola, 2001). Ajuwape et Aregbesola (2002) ont cependant signalé la plus forte occurrence de Staphylococcus aureus dans les voies respiratoires supérieures du lapin.

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Conclusion et suggestions

Cette étude réalisée sur l’état sanitaire des lapins en élevage a permis d’une part de faire un état des lieux des principaux germes affectant les lapins au Sud-Bénin.

Selon les résultats de l’étude, la diarrhée et l’anémie sont les principaux signes pathologiques des lapins en élevage au Sud-Bénin.

Les principaux micro-organismes rencontrés dans les élevages cunicoles sont Escherichia coli, Serratia odorifera, Klebsiella mytoca, Proteus mirabilis, Staphylococcus spp, Aspergillus. Dans les pus, la fréquence d’Escherichia coli est de 10,53 % contre 23,68 % pour Serratia odorifera ; 10,53 % pour Klebsiella mytoca et 17,11 % pour Staphylococcus spp. Au niveau des selles, les résultats ont été de 37,25 % pour Proteus mirabilis ; 9,8 % pour Staphylococcus spp et 7,84

% pour Escherichia coli. Mais, seul Aspergillus a été identifié dans les croûtes.

En considérant les résultats de cette étude, nous suggérons que :

 les travaux soient poursuivis pour identifier le sérogroupe des souches des micro-organismes identifiés dans les élevages cunicoles du Sud-Bénin ;

 réaliser un antibiogramme, afin d’identifier les antibiotiques les plus efficaces pour lutter contre les souches de micro-organisme identifiés et qu’une bonne hygiène soit pratiquée dans les élevages.

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