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de fracture se dirige en arrière dans une étendue d'un demi-centi¬

mètre, restant distant du trou grandrond de

quelques millimètres

seulement; puis, obliquant en dehors, il passe à

trois millimètres du

trou ovale qu'ilcontourne et, changeantune

autre fois de direction,

redevientantéro-postérieurpouraboutirai! trou

petit rond. En avant,

ce même trait defracture, parti du trou optique, se

dirige oblique¬

ment enavant et en dehors, gagnant dans cette

direction à

mesure

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que la pression augmente. On arrête celle-ci et le traitreste distant de la section crânienne de deux centimètres etdemi. Cette deuxième fracture, partie de l'apophyse d'Ingrassias, estpar conséquent nette¬

ment indirecte à son début etindique bien quelest le mécanisme de

ces fracturesbipolaires.

Expérience IX. Même dispositif que dans l'expérience précé¬

dente. Tète d'homme d'environ 50 ans, placée dans le sens transver¬

sal. Lapression s'exerce sur les bosses temporales. On obtient ainsi

une fracture de la base nettement indirecte.

Le trait de fracture,à direction générale transversale,partdusom¬

met de l'apophyse d'Ingrassias du côté droit, se porte un peu obli¬

quement en arrière et en dedans, dansune étendue d'un centimètre,

etredevenant transversal, passe au niveau de la base de l'apophyse

clinoïde antérieure et, parcourantla selle turcique de droitàgauche,

à trois millimètres en arrière de la gouttière optique,atteint la fente sphénoïdale gauche et se termiue à un demi-centimètre au-delà.

Expérience X. Tète d'homme, d'environ 40 ans. Pression obli¬

que d'avant en arrière et de droite àgauche. On cesse dès qu'on

entend descraquements. Ouverture. Décortication.

11 existe une fracture de l'étage antérieur du côté droit. Celle-ci

commence surla partie inférieure de l'écaillédu frontal, àun centi¬

mètre environ au-dessus de la base ducrâne; maisàceniveau, la table interne seuleparticipeàlafracture qui vient aboutirsurle milieu de la bosse frontale. Onpeutmême sedemander sicetrait n'apasétépro¬

duit par le sciage, car il n'en existepassurla calotte enlevée. Letrait de fracture part du point précité et se dirige un peu obliquementen arrière et en dedans versla clinoïde antérienre. Arrivé au niveaude la fente ethmoïdale postérieure, le trait tourne brusquement en dedans pour atteindre ladite fente ethmoïdale. De ce point partun traitrécurrent, dirigé d'arrière en avant, un peu obliquement, vers la fente ethmoïdale antérieure. Le maximum des lésions est surles bosses orbitaires, au niveau dupoint letraitse recourbe. Ilexiste un trait secondaire curviligne dont les extrémitésaboutissent au trait principal et qui détermine la production d'une esquille.

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De même, sur le trajet du trait récurrent, l'on remarque la forma¬

tion d'une nouvelle esquille, mesurant un demi-centimètre de long

surtrois àquatre millimètres de large.

Expérience XI. Tête d'homme d'environ quarante-cinq ans,

dépourvue du maxillaire inférieur et de la colonne vertébrale. On la place entre les billots après l'avoir matelassée. La pression s'exerce

verticalement, lespointsd'appuiétant le bregmaetla base du crâne.

Lapression estbeaucoup plus considérable quedansles expériences

précédentes et l'on s'arrête seulement après avoir entendu unfort

craquement.

Le crâne, dépouillé de ses parties molles, présente une fracture

transversale de la voûte. Situé du côté droit, le trait partduvoisi¬

nage du bregma qu'il n'atteint pas et dont il restedistant d'un

demi-centimètre. Il se porte en dehors parallèlement et àun demi-centi¬

mètre de lasuturepariéto-frontale dansune étendue desix centimè¬

tresenviron.

Il atteint alors cette suture, qui estdisjointe dans une étendue de cinq centimètres environ, et devient descendant au

niveau de la

suturetemporale; il disparaît derrièrela racine transverse de

l'apo¬

physezygomatique.

Pour éviter d'agrandir avec la scie le trait de fracture, on pra¬

tique une sectionverticale obliqued'avant en

arrière

et

de gauche à

droite.

Après décortication,on voitque le trait de

fracture parti du voisi¬

nage dubregma suitla direction déjà

mentionnée; mais, arrivé

au

niveau du bordantérieurdurocher,ilseporte unpeu en avantpour

aboutir à l'hiatus de Fallope où il setermine. Le maximum

d'écarte-ment estsitué à la partie moyenne, au-dessous du

point

le trait

quitte lasuture.

Expérience XII. Même dispositif. Tête d'homme de

quarante-cinq ans, pourvuedu maxillaireinférieur et

des premières vertèbres,

dépouillée du cuir chevelu. La pression

exercée est

encore

considé¬

rable. On entend un fort craquement en serrant

l'écrou du côté

gauche; mais la voûte ne présentant pas trace

de fracture après

décortication, on poursuit l'expérience. On arrête celle-ci après un deuxième craquementsurvenu en serrantle même écrou.

On trouve unefracture longeant la scissure interpariétale.Le trait commence à un centimètre du bregma, suit la suturejusqu'à l'occi¬

pital et, à ce niveau, passant un peu à gauche de lacrête occipitale externe, atteint levoisinage dutrouoccipitaldenombreuxséques¬

tres indiquent un enfoncement par la colonne vertébrale. On enlève la moitié antérieure de la calotte par un trait de scie verticaletun

trait horizontal.

Décortication. L'épaisseur de la paroi est normale. Au niveau des fossesoccipitales,quatreséquestres fontsaillieàl'intérieurducrâne;

le trou occipital ne paraîtpas atteint parle trait de fracture. L'écar-tementparaît sensiblement égalà la partie inférieureetva s'affaiblis-sant en haut.

Le maxillaire inférieur présente une fracture de la branche mon¬

tante.

Expérience XIII. Homme de soixante ans ; même dispositif. La résistance esttoujourstrès grande. Onarrête lapressionau deuxième craquement. Pas de fracture sur lavoûte.

Section, décortication. Rien à la base. Anoterla minceur extrême de la paroi de ce crâne, qui a pourtant résisté à une très grande pression. L'écaillé temporale estréduite à une lamepapyracée.

Le maxillaire inférieur présente : à droite, une fracture située à deux centimètres de la symphyse du menton; à gauche, l'apophyse

coronoïde et lecondyle sont séparés du corps et de l'os par un trait esquilleux.

Du côté de la colonne vertébrale, l'atlas et l'axissont indemnes;

les lames latérales des trois vertèbres suivantes sont fracturées des deux côtés. Les traits de fractures, obliques en bas et en dedans, se

rapprochent à la partie inférieure et délimitent un fragmentlibre

comprenant l'arc postérieur des troisième, quatrième etcinquième

cervicales. Deplus, l'apophyse épineusede latroisièmeest fracturée,

et celle de la cinquième présente un véritable écrasement; une frac¬

ture secondaire lapartage en quatre fragments.

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ExpérienceXIV. Femme de cinquante ans; même dispositif.

Pression considérable arrêtéeaprès plusieurs craquements.

Section, décortication. La paroi est d'une minceur extrême; elle

n apourtantcédéen aucun point. Fracture d'une branche montante dumaxillaire et écrasement de l'autreangle.

ExpérienceXV. Femme de soixante ans. Pression verticale sur tête non matelassée et dépourvue des partiesmolles. Pression tou¬

jours considérable. La résistance est telle qu'il faut de nombreux

efforts pour obtenir des craquements. On continue l'expérience jus¬

qu'à ce que la voûteait cédé.

Fracture latérale droite. Letrait,partiàdeuxcentimètresenarrière

du bregma, se porte obliquement en avant et à droite, traversela

suture fronto-pariétale, entame le frontal, puis, gagnant la suture temporo-frontale, la suit dans une étendue d'un centimètre, pénètre

l'écaillé du temporal etva se perdre à la base du crâne. On enlève la

moitié gauche delà calottepar un trait descie transversal horizontal

et un trait de scie vertical passant un peu à gauche de la ligne

médiane. On voit le trait de fracture seterminerdans la fosse splié-noïdale droite.

A noterl'épaisseur considérablede laparoi crânienne.Le maximum

d'écartement répond à la portion moyenne.

Du côté du maxillaire inférieur, l'angle droit est complètement

détaché par unefractureesquilleuse. L'angle gauche,fracturé, forme

aussiunséquestrelibre. Rienauxbranches montantesetaux

condyles.

Du côtédelà colonne vertébrale,l'arcpostérieurdel'atlas estdéta¬

ché par un double traitde fracture. Le fragmentlibre est également

séparé en deux tronçons. L'apophyse épineuse de l'axis,

fracturée,

forme trois fragments.

Expérience XYI. Homme de soixante huit ans. Tête dans l'ex¬

tension forcée,lecorpsétantsoutenupartroisbillots

d'amphithéâtre.

Lespoints d'appui sont le corps de la mâchoire et

la partie posté¬

rieure de laligne interpariétale. Pression après

avoir matelassé. On

serre unepremièrefoisles écrous et on entend une

série de

craque¬

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