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6. Théories sur l'enseignement du volleyball

6.3. Emile ROUSSEAUX: les formes jouées

6.3.1. Les différentes formes de jeu

6.3.1.1 La forme «Zéro»

Dans cette forme « Zéro », la mise en jeu est réalisée par un lancer à deux mains par le bas. Pendant l’échange, la balle est également attrapée et lancée à deux mains, et le temps d’immobilisation de la balle ne doit pas excéder deux secondes.

43 ROUSSEAUX, Emile. Du jeune athlète vers un meilleur volleyeur, DVD, Editions Grivok, Mars 2006, Grimbergen.

44 ROUSSEAUX, Emile. Du jeune athlète vers un meilleur volleyeur, DVD, Editions Grivok, Mars 2006, Grimbergen.

45 6.3.1.2 La forme «Un»

Dans la forme «Un», la balle doit être attrapée avec les deux mains au-dessus du niveau des yeux, est ensuite lancée à la verticale depuis cette position puis est jouée en passe haute au-dessus du filet.

6.3.1.3 La forme «Deux»

Dans la forme « Deux », la balle est « cueillie », c’est-à-dire que l’élève va chercher la balle au vol à une main (si possible au-dessus de la tête), la fait rebondir et enchaîne avec un dribble de basketball. Ce deuxième dribble doit être accentué afin que la balle prenne de la hauteur et permette de jouer la balle en passe haute au-dessus du filet.

6.3.1.4 La forme «Trois»

Dans la forme « trois », deux paires d’élèves se situent de part et d’autre du terrain avec un cerceau. La balle qui provient de l'adversaire doit toujours rebondir dans le cerceau qu’un des deux joueurs a posé au sol. Le partenaire sans cerceau doit ensuite effectuer deux passes contrôle avant de jouer la balle en passe haute au-dessus du filet.

6.3.1.5 La forme «Quatre»

Dans la forme «quatre», la balle provenant de l'adversaire doit être jouée avant le rebond à la verticale en passe haute. Ensuite, la balle rebondit obligatoirement une fois au sol avant d'être rejouée en passe haute au-dessus du filet. Cette forme de jeu peut se réaliser seul ou avec un partenaire.

6.3.1.6 La forme «Cinq»

La forme « Cinq » n'autorise plus aux joueurs de laisser rebondir le ballon au sol.

Ils utilisent exclusivement la passe haute précédée ou non d'une passe contrôle.

Cette dernière peut être utilisée de façon défensive ou offensive.

46 6.3.2. L'action dite de «l'après»

Sandrine Leonard45 explique que l'enchaînement de tâches est primordial pour garder une participation active et continue dans le jeu. Afin d'éviter le jeu «statique»

souvent présent en milieu scolaire, il est conseillé de proposer des tâches d'une certaine complexité pour lesquelles le faible niveau technique ne constitue pas un obstacle. Ainsi, chaque action de balle devrait être précédée et suivie par d'autres actions, avec ou sans ballon. C’est la notion de «l'avant-pendant-après».

Comme décrites dans les formes de jeux à effectifs réduits, les actions dites de

«l'après» sont des actions que les élèves doivent réaliser après avoir joué le ballon.46 Les objectifs de ces actions sont:

- l’augmentation de la pression du temps;

- le développement des capacités motrices;

- le développement de la collaboration et de la communication entre les partenaires.

Le choix de ces actions, comme par exemple toucher un cône, enfiler un cerceau, placer ses appuis à un endroit défini, s'échanger un deuxième ballon, etc., doit être fait avec précaution.

En effet, il est important de:

- laisser le temps à l'élève de réaliser l'action;

- choisir des actions pas trop intenses afin de favoriser la continuité du jeu;

- proposer une action qui n'a pas d'influence négative sur le «pendant», c'est-à-dire que le joueur doit pouvoir rester concentré sur sa technique de jeu et pas seulement sur l'action de « l’après»;

- préserver l'intention tactique de l'élève en évitant qu'il ne pense davantage à l'action de « l'après » qu'au jeu à mettre en place.

45 LEONARD, Sandrine. Le volleyball à l'école...construire une séance ludique et adaptée au niveau des élèves, Revue de l'Education Physique, vol 52, 2012, p.43.

46 LEONARD, Sandrine. Le volleyball à l'école...construire une séance ludique et adaptée au niveau des élèves, Revue de l'Education Physique, vol 52, 2012, p.45.

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6.4. Samuel LEPUISSANT: Le prisme du rapport attaque-défense

Pour Samuel Lepuissant47, l'analyse du rapport attaque-défense en volleyball représente une condition nécessaire pour proposer des savoirs scolaires vivants.

D'après l'auteur, il semblerait que la programmation importante du volleyball à l'école soit influencée par l'idée très courante chez les enseignants que le volleyball est «le sport collectif le plus collectif». Pour ces derniers, le partenaire de jeu serait obligatoire vu les valeurs éducatives véhiculées par cette discipline, à savoir la relation à l'autre, la communication, la coopération et le «jouer ensemble».

Ainsi, les contenus d'enseignement se construisent à partir d'une entrée par la coopération, ce qui implique que jouer au volleyball à l'école doit permettre de développer le «jouer avec l'autre».

Or, Samuel Lepuissant est d'avis qu'il est souhaitable de redonner un nouveau sens à cette notion de jouer avec un partenaire, notamment en ce qui concerne le rôle du porteur de ballon.

En effet, quel que soit le sport collectif, le porteur du ballon est bien souvent l’acteur principal:

- «s'il peut tirer directement, il doit tirer»;

- «s'il ne peut tirer directement, alors il passe la balle à un partenaire».

Ainsi, le partenaire n'entre en jeu que lorsque le porteur de ballon est à cours de solutions pour faire le point seul.

L'auteur souligne que cette logique est souvent oubliée en volleyball scolaire.

D'après Samuel Lepuissant, le volleyball scolaire doit se baser sur la recherche de mise en situation de tirs le plus rapidement possible.

Au regard des problèmes essentiels de la pratique, il n'est pas pertinent de rechercher une «belle construction en trois touches» avant un troisième cycle de volleyball. Le fait de l’envisager comme un idéal de cycle, c'est oublier que si des élèves jouent en trois touches, c'est qu'ils ont utilisé toutes les possibilités que leur donnaient deux touches. En d’autres termes, si l’on a besoin d’une seconde touche de balle, c’est qu’une ne suffisait pas pour rompre l’échange et par la suite, si l’on a besoin d’une troisième touche c’est que deux ne suffisaient pas pour le rompre.

47 http://www.epsetsociete.fr/IMG/pdf/sam.pdf (accès le 02 janvier 2019).

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L’auteur explique que la situation est comparable à haut niveau où le nombre de touches est limité à trois. En effet, il est considéré qu'avec trois touches, les attaquants ont suffisamment de moyens pour faire le point et que la défense possède également ses chances pour empêcher l'attaque de marquer. Il a été estimé qu'avec deux touches, les attaquants atteindraient difficilement leur cible, alors qu'avec quatre touches, ils auraient toujours l’avantage sur la défense.

Pour Samuel Lepuissant, au niveau scolaire, l'enseignant doit construire l'activité en donnant pour chaque étape soit les moyens aux attaquants de poser des problèmes aux défenseurs, soit aux défenseurs des solutions pour résoudre les problèmes posés par les attaquants.

L’auteur envisage la construction des savoirs scolaires comme une confrontation des élèves qui va petit à petit se complexifier d'un point de vue réglementaire, technique et tactique. La notion de progressivité est ici très importante, car il est utopique de faire construire un relais orienté à des élèves qui n'ont pas encore stabilisé un renvoi direct vers le fond du terrain adverse.

Pour conclure, nous allons retenir, pour la suite de ce travail, que deux facteurs déterminent si un élève est scolairement éduqué en volleyball, à savoir:

- lorsqu’il sait se placer sous la balle pour avoir le choix entre le tir et la conservation du ballon;

- lorsqu’il est conscient que s'il décide de tirer, cela doit se faire sous une forme délibérément gênante pour les adversaires, alors que s'il décide de conserver le ballon, c'est pour mettre un partenaire aussi vite que possible en situation favorable de tir, en zone avant si possible.

Les différentes théories décrites dans ce chapitre montrent qu'il n'existe pas qu'une seule façon de procéder pour enseigner le volleyball. Nous allons, dans le chapitre suivant, proposer une didactique du volleyball qui regroupe les éléments qui sont, selon nous, les mieux adaptés au sport scolaire, c'est-à-dire qui sont le plus en corrélation avec les enjeux et objectifs scolaires.

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7. Proposition d'une didactique du volleyball pour le cycle inférieur

Dans ce chapitre, l'objectif est de proposer une méthode d'enseignement du volleyball au lycée qui respecte les différents objectifs de l'éducation physique et sportive au Luxembourg et qui aide l’enseignant à didactiser le mieux possible cette discipline afin de la rendre accessible aux élèves. Le but est de simplifier, d’uniformiser et d’organiser le volleyball au cycle inférieur afin que tous les élèves se trouvent dans un processus d’apprentissage progressif et familier de la classe de 7ème à la classe de 5ème.

7.1. Les vertus du volleyball en termes de compétences

Le volleyball, qu'il soit considéré comme un sport de renvoi ou comme un sport collectif, présente des différences par rapport aux disciplines types de ces deux catégories.

En effet, le volleyball, en tant que sport de renvoi, permet d'effectuer des relais entre les différents joueurs, caractéristique absente en jeu de double que ce soit en tennis, en badminton ou en tennis de table.

Le volleyball, considéré comme sport collectif, interdit le contact physique entre les adversaires et exige un contact de balle très bref et précis.

Toutes ces caractéristiques font du volleyball un sport aux multiples facettes qui permet aux enseignants d'EPS de travailler un grand nombre de compétences prévues par les programmes scolaires.

En référence aux programmes officiels d'Éducation Physique et Sportive du Luxembourg «Standards und Kompetenzen für den Sportunterricht»48, nous avons choisi de viser, grâce à la pratique du volleyball, les deux champs de compétences («Kompetenzbereiche») suivants:

- KB1: Gesundheits- und wahrnehmungsorientierte Bewegungshandlungen;

- KB4: Spielorientierte Bewegungshandlungen.

48 Ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), Education Physique et Sportive – Standards und Kompetenzen für den Sportunterricht, MENFP, Luxembourg, 2009.

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Dans le cadre de ce travail, nous allons nous limiter à l'enseignement du volleyball au cycle inférieur et développer les compétences qui y sont associées:

- Pour le KB1:

▪ «Die Schülerinnen und Schüler...»

«... können sensomotorische Anforderungen bewältigen».

«...verbessern die Körperwahrnehmung durch vielfältige Bewegungserfahrungen».

- Pour le KB4:

▪ «Die Schülerinnen und Schüler...»

«...wenden elementare Techniken in spielgemässen Situationen an».

«...verstehen einfache taktische Verhaltensweisen und wenden diese an».

7.2. Adaptation du volleyball pour le cycle inférieur

Nous allons, en nous appuyant sur les différentes théories décrites dans ce travail, proposer, pour chaque année scolaire du cycle inférieur, des exercices évolutifs se basant sur l’adaptation spatio-temporelle.

Étant donné que ces théories ont été décrites succinctement au chapitre précédent, nous ne citerons, dans le tableau ci-dessous (tab.5), que l'idée générale de chaque concept choisi.

G. Bortoli Simplification technique avec bref arrêt du ballon à deux mains.

L. Lafont Travail des gestes techniques dans une approche tactico-technique basée sur la prise de décision en fonction du placement spatio-temporel.

J-C. Thevenot Jeu en effectif réduit en 1 contre 1 et 2 contre 2.

E. Rousseaux Les formes jouées avec l'action dite de « l'après ».

S. Lepuissant La recherche de mise en situation de tir plutôt que la recherche de construction en trois touches.

(tab.5) Résumé des théories utilisées.

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Dans un premier temps, nous allons décrire les variables didactiques qui constituent l’ensemble des dispositifs mis en place pour rendre la tâche de l'élève, soit plus facile, soit plus contraignante.

7.2.1. Matériel et environnement 7.2.1.1 Le terrain évolutif

Les dimensions du terrain vont orienter la motricité des élèves et vont donc être évolutives en fonction du cycle d’enseignement.

En 6ème et en 5ème, la ligne de service du terrain de badminton (située à 1m98 de la ligne médiane) que nous appelons «ligne de réception» est utilisée pour diviser le terrain en deux zones, à savoir :

- une zone avant appelée « zone du passeur » (ZP) allant de la ligne médiane à la ligne de réception;

- une zone arrière appelée « zone du réceptionneur » (ZR) allant de la ligne de réception à la ligne de fond.

À noter qu’en 7ème, il n’y a pas de différenciation de zone. Néanmoins, des marquages au sol seront présents afin que les élèves puissent se repérer sur le terrain de jeu.

La figure ci-dessous (fig.4) reprend les différentes zones et lignes décrites.

(fig.(fig.4) Terrain de volleyball évolutif pour le cycle inférieur.

Zone du réceptionneur (ZR) Ligne de réception

Zone du passeur (ZP)

Zone de mise en jeu (ZMJ) Ligne médiane

Point du passeur (PP)

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➢ Le concept de la « zone du réceptionneur »

En 6ème et en 5ème, la « zone du réceptionneur » a pour but d’aider l’élève:

- à se repérer sur le terrain de volleyball à travers une différenciation d’une zone avant et d’une zone arrière;

- à distinguer les différents rôles du volleyeur, à savoir le réceptionneur, le passeur et l’attaquant;

- à faciliter les choix tactiques de l’élève en fonction de sa position sur le terrain, c’est-à-dire de sa distance par rapport au filet.

Si une balle est jouée dans la partie avant de la « zone du réceptionneur », l’élève optera plutôt pour un tir direct alors que si une balle est jouée dans la partie arrière de la « zone du réceptionneur », l’élève optera pour une conservation du ballon à travers un relais avec son partenaire de jeu.

➢ Le concept de la « zone du passeur »

En 6ème, toute balle qui franchit le filet n'a pas le droit d'atterrir dans la « zone du passeur ». Cette zone correspond à la « zone interdite ».

Dès lors que les élèves n’ont pas encore appris la technique de la manchette, l’intégration de cette zone interdite est à nos yeux indispensable pour créer une certaine dynamique de jeu.

La « zone du passeur » a pour objectif:

- de favoriser les échanges de balle en passe haute;

- d’éviter des trajectoires de balle courtes;

- de favoriser la continuité des échanges;

- de familiariser l’élève au jeu dans « l’espace vide », à savoir, pour le réceptionneur, jouer le ballon dans une zone où personne ne se trouve (« zone du passeur »);

- d’aider l’élève relayeur à anticiper son rôle de passeur en se déplaçant en zone avant dès qu’il s’est reconnu non intervenant.

En 5ème, cette zone interdite sera supprimée, car la technique de la manchette sera introduite.

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➢ Le concept du « point du passeur »

En 6ème et en 5ème, le « point du passeur » (PP) sert de zone d’attente et de repère visuel au joueur non intervenant (élève relayeur) lors des situations pédagogiques isolées en 1-/+1 et en 2+/-2.

Ces situations sont proposées en début de cycle lorsque les rôles d’intervenant (réceptionneur) et de non intervenant (passeur) sont fixes. Ainsi, à chaque réception, le passeur se déplace en « zone du passeur » (ZP) afin de se rendre disponible pour un deuxième contact éventuel avant de retourner au « point du passeur » (PP).

➢ Le concept de la « zone de mise en jeu »

Pour la mise en jeu, une « zone de service » est matérialisée par un marquage au sol et la distance de cette zone par rapport à la ligne médiane varie en fonction du cycle d’enseignement (tab. 6) :

- en 7ème, la ZMJ est située au milieu du terrain, c’est-à-dire à 1m50 de la ligne médiane;

- en 6ème, la ZMJ est située dans la zone interdite, c’est-à-dire à 1m50 de la ligne médiane;

- en 5ème, il existe deux ZMJ en fonction du niveau de l’élève:

▪ une zone jaune située à 3 mètres de la ligne médiane pour un lancer par le bas (LB);

▪ une zone bleue située à 4m50 de la ligne médiane pour un service par le bas (SB).

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Dans le tableau ci-dessous (tab.6), les terrains évolutifs ainsi que leurs dimensions sont décrits et classés par cycle d’enseignement.

7ème

(tab.6) Terrains de volleyball évolutifs par cycle d’enseignement.

5ème 6ème

3m 1m50

4m50

Zone autorisée 4m

3m

3m

Zone interdite

1m50 3m

4m

55 7.2.1.2 La hauteur du filet

Le filet est matérialisé soit par un ruban de chantier, soit par un élastique tendu à une hauteur minimale de 2m30. Une hauteur de filet élevée permet :

- pour le joueur réceptionneur, d’être confronté à des trajectoires de balle bombées qui lui donnent davantage de temps pour lire la trajectoire de la balle et pour bien se placer en-dessous de celle-ci;

- pour l'élève attaquant, de jouer des balles avec une trajectoire montante en réalisant une flexion-extension correcte des jambes, associée à une poussée des bras plutôt verticale.

7.2.1.3 Les types de balle

Le poids des ballons varie selon l'âge et la pratique des joueurs:

- jusqu'à 11 ans, les ballons pèsent de 200 à 220 grammes;

- de 11 à 13 ans, les ballons pèsent de 230 à 250 grammes;

- au-delà de 13 ans, les ballons pèsent de 260 à 280 grammes.

En fonction du niveau et de l’âge des élèves, il incombe à l’enseignant de choisir un ballon adapté (cf. p.14). Rien n’empêche de laisser les élèves choisir le ballon qui leur convient.

À noter que, plus le ballon est lourd, plus le contact avec ce dernier est bien ressenti par l'élève. En revanche, le risque de blessures aux doigts reste plus élevé.

7.2.1.4 Les types de formation et de confrontation

Nous distinguons deux types de formation et de confrontation :

- Des situations d'échanges en coopération dans lesquelles les élèves jouent avec un ou plusieurs partenaires. Il s'agit de jouer «avec» les camarades sans faire de faute avec pour objectif de travailler la technique gestuelle et la construction d’un échange en trois touches.

- Des situations d'opposition dans lesquelles les élèves sont confrontés à un ou plusieurs adversaires. Il s’agit de jouer « contre » les camarades avec

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pour but d'intégrer la notion d'adversaire et d’inciter les élèves à développer leur sens tactique.

7.2.1.5 Les types de contact

Au cours des trois cycles d'enseignement, les élèves doivent apprendre à distinguer les différents rôles des joueurs. Nous parlons:

- du réceptionneur pour le premier contact (C1);

- du passeur pour le deuxième contact (C2) en « zone du passeur » (ZP) si possible;

- de « l'attaquant » pour le troisième contact (C3) également en « zone du passeur » (ZP).

7.2.1.6 L’action dite de « l'après »

Pour la majeure partie des exercices, nous avons choisi d’intégrer des actions dites de « l’après » afin d’éviter le jeu statique chez les élèves.

Il est important que les élèves apprennent à se sentir concernés par chaque action de jeu, qu’ils soient intervenants ou non intervenants.

57 7.2.2. Glossaire environnemental

Le tableau ci-dessous (tab.7) regroupe les abréviations de l’environnement adapté.

Zones du terrain

ZR Zone du réceptionneur ZP Zone du passeur

PP Point du passeur ZMJ Zone de mise en jeu

Types de formation et de

confrontation

1+1 Un avec un 1-1 Un contre un 2+2 Deux avec deux

2-2 Deux contre deux

Types de contact

C1 Premier contact C2 Deuxième contact C3 Troisième contact

Rôles

R Réceptionneur

P Passeur

A Attaquant

S Serveur

(tab.7) Glossaire des abréviations de l’environnement adapté.

58 7.3. Les adaptations techniques

Le contact bref avec le ballon qu’impose le règlement officiel du volleyball associé à une mauvaise lecture de trajectoire de la balle et un déplacement lent des élèves, nous obligent à adapter les techniques du volleyball en milieu scolaire. Cette didactisation et simplification des techniques règlementaires met l’élève en situation favorable d’apprentissage et lui procure une sensation de réussite.

7.3.1. La passe adaptée

7.3.1.1 L'attraper-front-lancer (AFL)

L’attraper-front-lancer (AFL) autorise l’élève à immobiliser brièvement le ballon (maximum 2 secondes) au-dessus du front avant de le lancer vers un autre joueur.

Cette technique sera surtout utilisée au début de l’apprentissage afin de faciliter aux élèves débutants le placement sous le ballon et afin de réduire le nombre de pertes de balle. Cependant, l’élève devra assez vite pouvoir s’en détacher.

Cette technique sera surtout utilisée au début de l’apprentissage afin de faciliter aux élèves débutants le placement sous le ballon et afin de réduire le nombre de pertes de balle. Cependant, l’élève devra assez vite pouvoir s’en détacher.