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2 ème partie

2. Fiches d’inventaire

Taverne de la Madeleine (rénovations – transformations) 1945 – 1948

(avec Marie-Louise Leclerc) (et années 1960)

E. Lang : « 1946, Restauration d’un grand immeuble du moyen-âge, 20, rue Toutes-Ames, vieille ville de Genève, avec Marie-Louise Leclerc »

Adresse actuelle : rue de Toutes-Ames 20, 1204 Genève

Propriétaire et maître de l’ouvrage : Société coopérative antialcoolique d’alimentation Entretien avec Mme Laurence Henzmann, gérante de la Taverne (19.01.2012)

Interventions d’Anne Torcapel et de Marie-Louise Leclerc

La Taverne de la Madeleine voit le jour en 1920, à la rue de Toutes-Ames, avec comme objectif d’offrir un restaurant sans alcool à la population. L’îlot qui l’abrite, très composite, a survécu au remaniement du quartier intervenu à la fin des années 1930 ; il présente une histoire ancienne et compliquée, fort bien détaillée par Jacqueline Dufour dans la plaquette citée en référence et à laquelle je me permets de renvoyer.

Il semble qu’Anne Torcapel et Marie-Louise Leclerc aient été invitées à intervenir dès 1945. Dans son « Allocution aux invités », pour le vingt-cinquième anniversaire de la Taverne, le docteur Henri Revilliod explique en effet que la Taverne fut dès son origine : « gérée par un comité de dames ce qui conféra à l’entreprise les vertus d’une œuvre essentiellement féminine, jusqu’à s’être attaché cette année, en prévision de grands travaux, le concours très apprécié de deux architectes féminins, Mlles Torcapel et Leclerc. » Jacqueline Dufour évoque un

abaissement du toit sud pour unifier la hauteur du bâtiment (entièrement propriété de la

Taverne depuis 1948), l’aménagement des locaux ainsi que la réfection du toit et de la façade nord. Malheureusement, la Taverne ne dispose plus des archives y relatives. Seule subsiste une liste des opérations d’avril 1948 (environ 25'000 francs de travaux, avec réaménagement de la grande salle, amélioration des cuisines et de l’office, changement du système de chauffage, peintures et réfections diverses) et avril 1956 (réfections mineures).

Les interventions des années 1960 sont en revanche mieux documentées. Les procès-verbaux des séances du comité permettent de suivre l’évolution du projet. Ainsi, le 30 mars 1960 peut-on lire que « [un] projet de création de chambres pour le personnel est discuté, car on trouve de moins en moins de chambres convenables à des prix abordables. On peut parler de ce projet à Mlle Torcapel qui est au courant de notre taverne ». La mention suivante, le 27 avril de la même année, est éclairante : « Mlle Torcapel [biffé, et écrit au stylo au-dessus :] Leclerc est venue et a vu les locaux ». Cette rature donne à penser qu’Anne Torcapel a été l’interlocutrice de la taverne pour les restaurations des années 1940.

En revanche, Marie-Louise Leclerc semble avoir assumé l’essentiel des travaux des années 1960. Les procès-verbaux ne mentionnent plus qu’elle ; les devis et factures lui sont souvent adressés personnellement ; et elle seule signe et approuve les documents pour ses clients.

Les opérations s’enchaînent dès lors tout naturellement. De mai à juillet 1962, on reconstruit la toiture et les lucarnes de l’immeuble en posant un toit provisoire. D’octobre 1962 à avril 1963, on aménage deux chambres doubles au deuxième étage du bâtiment, chacune pourvue d’un lavabo, pour le personnel. L’été 1964 voit une réfection importante des sols aux premier et deuxième étages. Enfin, en 1968, on procède à une nouvelle série de réfections (sols, peintures, plomberie, etc.). Globalement, le bâtiment n’a ensuite plus été modifié.

Documentation

- Archives de la Taverne de la Madeleine : devis et factures divers, comptes rendus des réunions du comité 1959 – 1963, quelques plans.

- DUFOUR, Jacqueline, La Taverne de la Madeleine. 90 ans d’histoire et bien davantage, Genève, 2010, 48 p. (contient une bibliographie)

Villa Bornand 1946 E. Lang : pas de mention

Adresse actuelle : route de Saint-Loup 57 (anc. chemin de Richelien), 1290 Versoix (GE) Entretien et visite avec Mme Priscille Menard Durand, propriétaire (03.05.2012)

Propriétaire d’origine

Durant les années 1940, un entrepreneur de Versoix, M. Antonietti, propose des villas « clés en main », destinées à la classe moyenne qui souhaite accéder à la propriété. Lui-même joue le rôle d’intermédiaire entre la clientèle et l’architecte. Bien qu’on ignore comment il en vient à collaborer avec Anne Torcapel, et quel est le rôle exact de l’architecte, il est en revanche certain que le tandem mènera à bien quatre opérations, à commencer par la villa de M. Gaston-Herbert Bornand (voir ensuite villas Macheret, Simon et Babel). On ignore hélas tout de ce premier propriétaire bien qu’on puisse supposer qu’il a emménagé avec une épouse et un enfant, peut-être même un autre couple (des parents âgés ? le plan montre deux chambres à lit double). Par la suite, la maison a appartenu, probablement dès 1960 environ, à André Leyvraz, alors chef de la police de Genève, décédé en 1992, puis à la fille de celui-ci. C’est elle qui cède la villa à la famille Menard Durand, en 2006.

Situation

La maison prend place sur une parcelle de 1500 mètres carrés. Pour autant, les plans de la villa ne considèrent pas ce potentiel, trahissant le caractère impersonnel de l’opération. A telle enseigne que, à l’origine, aucune porte-fenêtre n’était prévue pour les pièces ouvrant sur le jardin et que, à l’étage, de simples galetas non aménagés donnaient sur celui-ci ! Description

Hauteur : 10,6 mètres / Surface : 84 m2

Pour corriger les aberrations décrites ci-dessus, une porte-fenêtre a bien été créée… mais dans une chambre, et non dans le salon, où on l’attendrait. Celui-ci se résume à un petit espace carré (plus petit que chacune des quatre chambre de la maison) et situé dans un angle qui jouxte la salle à manger. Il est pourtant pourvu de deux fenêtres jumelées pour profiter de l’exposition au sud. La cuisine est, elle, placée plein nord, mais donne pratiquement sur une chambre… Le plan cherche donc à respecter les dispositions les plus classiques mais dans une veine formaliste qui contrevient au bons sens, et avec un certain mépris pour l’implantation de la maison sur le terrain. La nature promotionnelle de l’opération expliquerait-elle ces défauts ?

Transformations ultérieures

Si la chambre double du rez avait déjà été éliminée au profit d’un agrandissement du salon, la famille Menard Durand a procédé à d’importantes modifications. La cuisine a été transférée vers le coté jardin (dans la chambre pourvue d’une porte-fenêtre). Les galetas de l’étage et les caves du sous-sol ont été transformés en espace habitable (la buanderie a gardé sa fonction d’origine et son double bassin de béton). Sanitaires, électricité, cheminée et chauffage ont été refaits à neuf. Parmi les éléments toujours en place, on notera le parquet du salon/salle à manger et l’élégant escalier de béton éclairé par une série de petites prises de jour.

Documentation

- Archives de la famille Menard Durand : copies des plans déposés pour l’autorisation

Immeuble résidentiel, rue Sénebier (transformation) 1947 E. Lang : pas de mention

Adresse actuelle : rue Jean-Sénebier 20, 1205 Genève (GE)

Echange de courriels avec M. Thierry Ador, copropriétaire (mai 2012)

Intervention d’Anne Torcapel

Hauteur : 21,4 mètres / Surface : 452 m2 / Niveaux hors-sol : 4

Selon l’un de ses propriétaires actuels, l’immeuble, à l’origine résidentiel, a été construit dans les années 1870 et n’a été rénové que dans les années 1990 et 2000. Quelques modifications ont dû intervenir antérieurement, vers 1970, qui ont pu consister en une conversion des locaux en bureaux (l’usage exclusif du bâtiment de nos jours).

L’intervention d’Anne Torcapel dans les années 1940, qui était inconnue des héritiers de Robert Ador, le propriétaire d’alors, a pu consister en un aménagement des combles (dont des chambres à lessives) en bureaux. On ignore pourquoi ce mandat a été confié à l’architecte. Néanmoins, il faut noter qu’elle travaillera à plusieurs reprises sur des constructions existantes du quartier (cours des Bastions, boulevard des Philosophes).

Documentation : non renseigné.

Villa Macheret 1947 E. Lang : pas de mention

Adresse actuelle : route de l’Etraz 153 (anc. route de Saint-Loup 90), 1290 Versoix (GE) Entretien et visite avec M. Pierre Macheret, fils des propriétaires d’origine (16.03.2012)

Propriétaire d’origine

La mère de M. Macheret, l’actuel propriétaire, reçoit ce terrain de son père, qui l’a divisé entre son frère et elle. Lorsqu’elle épouse Marius Macheret, agriculteur, le couple envisage d’y construire une maison pour y loger leur future famille. Ils recourent aux services de l’entrepreneur Antonietti qui sert d’intermédiaire entre la clientèle et Anne Torcapel, comme il l’avait déjà fait pour les Bornand (en 1946). La maison est restée dans la famille puisque le fils du couple y a emménagé voici près d’un quart de siècle.

Situation

La maison s’élève à l’extrémité de la route de Saint-Loup, dans l’axe de cette voie de circulation selon laquelle elle était autrefois numérotée, à proximité du verger du même nom.

Elle est située en zone agricole.

Description

Hauteur : 9,3 mètres / Surface : 97 m2

La maison répond à une économie de simplicité qui s’explique à la fois par le caractère

« sériel » des productions Antonietti-Torcapel et par les moyens financiers limités des propriétaires. La faible isolation de la construction en est bonne une illustration. Le plan est lui aussi réduit à l’essentiel : à l’exception de petites chambres, au rez et à l’étage, la maison ne prévoit qu’une cuisine et une « pièce à vivre » (tel est son nom sur le plan signé par l’architecte). L’unique salle d’eau se trouve au rez. Enfin, des galetas se déploient sur les deux façades latérales en raison de la pente du toit mais leur accès se fait, de chaque côté, par une porte donnant sur le dégagement de l’étage. Quant aux revêtements extérieurs, ils restent sobres. Quatre fenêtres à vantaux sont disposées symétriquement sur la façade, entourant une porte d’entrée accessible par un escalier à marches latérales. Celle-ci est située sous un arc, seul élément d’agrément visuel.

Transformations ultérieures

La salle de bains au rez-de-chaussée a été supprimée, et recréée à l’étage. La cuisine a été refaite à neuf.

Documentation

- Archives de la famille Macheret : copies des plans originaux.

Villa Simon 1947 – 1948 E. Lang : pas de mention

Adresse actuelle : chemin Ravoux 19, 1290 Versoix (GE)

Entretien téléphonique avec Mme Lucilla Birchler, propriétaire (02.05.2012)

Propriétaire d’origine

M. André Simon, premier propriétaire de cette maison, était une figure bien connue de la région puisqu’il fut, durant une quarantaine d’années, le facteur de Versoix, alors un village.

On peut donc supposer que son enracinement et sa situation modeste – que sa profession nous laisse deviner – en faisaient un client idéal des villas « clés en main » livrées par le tandem Torcapel-Antonietti. La maison a ensuite été vendue en viager à la famille Della Giacoma qui l’a cédée à son tour à ses propriétaires actuels. Ceux-ci l’ont mise en location.

Situation

Sise sur l’une des rares parcelles du périmètre à ne pas accueillir de nouvelles villas mitoyennes, la villa Simon doit sa survie à son rachat, voici une vingtaine d’années, par la famille Birchler qui habitait la parcelle voisine depuis le début des années 1970. A l’origine, le terrain comprenait plusieurs milliers de mètres carrés, en raison de l’existence d’une fosse sceptique qui imposait une certaine surface de compensation, avant que l’essentiel ne puisse être vendu suite au raccordement aux conduites d’eaux. La parcelle ne compte « plus que » un bon millier de mètres carrés. Elle se trouve à l’angle du chemin Ravoux et du chemin Jean-Baptiste Terray.

Description

Hauteur : 9,4 mètres / Surface : 73 m2

La maison n’a pas été visitée mais, avec son crépi beige clair et ses volets rouges, elle se révèle semblable aux autres constructions Torcapel-Antonietti.

Transformations ultérieures et documentation : non renseigné.

Villa Martin 1948 E. Lang : pas de mention

Détruite

Dernière adresse : chemin du Connétable 4 (anc. chemin de Ruth), 1223 Cologny (GE) Entretien avec Mme Ambrosetti, propriétaire voisine (30.04.2012) (voir villa Zotti, 1949)

Informations

On ne sait hélas rien du premier propriétaire, sinon qu’il se nommait Félix Martin. (A noter qu’Anne Torcapel a transformé une villa Martin en 1983, mais à Chêne-Bourg ; s’agissait-il de la même famille ?) La chaîne des propriétaires reste elle aussi inconnue. La dernière propriétaire s’appelait Mme Huber. Après son décès, la parcelle est vendue à M. et Mme Tarek et Samar Ismail qui font raser la bâtisse existante pour en édifier une nouvelle en 2008.

La maison est située à la pointe d’un terrain délimité par le rectiligne chemin de Ruth et le chemin du Connétable qui accuse une courbe. Dans ce périmètre voisinent la villa Martin et la villa Zotti, construites à un an d’intervalle. Il est possible qu’une troisième construction (au numéro 3 du ch. du Connétable, pour la famille Kämpfen, ci-contre), voire une quatrième, ait été également bâtie par Anne Torcapel ; celles-ci ne sont référencées nulle part mais on ne peut exclure un partenariat.

Par la proximité de leur façade d’entrée (on notera la porte sous arche), on peut supposer que l’architecte a pris part au développement d’un terrain, appartenant peut-être à un propriétaire autrefois unique, dans le cadre d’une opération immobilière. Il s’agit de ses premières interventions sur le territoire de Cologny, qui deviendra l’un de ses fiefs durant sa carrière.

Documentation : photographies fournies par Mme Ambrosetti.

Villa Babel 1948 E. Lang : pas de mention

Détruite

Adresse connue : chemin de Pont-Céard 6, 1290 Versoix (GE)

Entretien téléphonique avec Mme Evelyne Rüfenacht-Babel, ancienne voisine (30.05.2012)

Informations

La maison qui appartenait à M. Roger Babel, jardinier de profession, n’existe plus ; elle a été détruite lors de la construction d’immeubles, en 2005, appartenant à la Caisse de prévoyance des fonctionnaires de police et de la prison. Elle avait été bâtie par Anne Torcapel dans le cadre du projet de villas « clés en main » de M. Antonietti. Il s’agit de la quatrième et dernière collaboration attestée entre l’entrepreneur et l’architecte – en l’occurrence une villa carrée d’un étage sur rez, assez quelconque d’aspect semble-t-il – mais on ignore pourquoi celle-ci s’est arrêtée. Fâcherie, décès, défaut de clients ou opportunités nouvelles… les hypothèses ne manquent pas. Quoi qu’il en soit, Anne Torcapel ne construira jamais seule à Versoix puisqu’elle oeuvrera encore pour une maison à deux appartements en 1954, avec l’ingénieur Lucien Duflon, et pour une villa et sa dépendance, en 1964, avec un certain Gampert, architecte.

*Villa Oppliger-Kohli (transformation) 1948 E. Lang : pas de mention

Détruite

Adresse connue : chemin du Pavillon 1 (anc. rte de Ferney), 1218 Le Grand-Saconnex (GE) Propriétaire d’alors : Ch. Oppliger-Kohli

Intervention d’Anne Torcapel

On ignore tout du propriétaire de la maison, ainsi que de la transformation accomplie par Anne Torcapel. Il s’agit de sa seule intervention répertoriée sur la commune du Grand-Saconnex. Le périmètre a vu de nombreuses constructions récentes, à l’image du

« Pavillon », un bâtiment d’activité commerciale érigé au début des années 2000 qui voisine avec la barre de trois immeubles octogonaux appartenant à la société Du Pont de Nemours autour de laquelle serpente le chemin du Pavillon. La villa Oppliger-Kohli a pu s’élever à l’emplacement de ce bâtiment.

Autre possibilité, la parcelle qui est à l’angle de la route de Ferney (ancienne voie de numérotation de la villa) et la route François-Peyrot, est également bordée par un coude du chemin du Pavillon, à son autre extrémité ; elle a été détruite mais peut-être s’agissait-il de la villa en question. Un site de cartographie a permis d’en récupérer une trace.

Villa Zotti 1949 E. Lang : pas de mention

Adresse actuelle : chemin de Ruth 111, 1223 Cologny (GE)

Entretien et visite avec Mme Ambrosetti, propriétaire (30.04.2012)

Propriétaire d’origine

Le propriétaire initial de la villa était un certain Romildo Zotti. Elle a ensuite appartenu à M.

Vinclair, agent d’assurance, dont l’épouse a nommé la bâtisse « La Grignotière », en référence aux dépenses induites par l’entretien. En 1973, la maison est acquise par M. et Mme Ambrosetti qui l’habiteront avec leurs enfants, avant de la louer une dizaine d’années à un couple d’Américains. Après le décès de son mari, Mme Ambrosetti s’y est de nouveau installée. Son fils, architecte, envisage à terme une démolition-reconstruction sur la parcelle.

Situation

La maison, située à la pointe d’un terrain délimité par le chemin de Ruth et le chemin du Connétable, voisinait à la base avec d’autres villas bâties par Anne Torcapel dans cette voie de communication.

Se peut-il que le parcellement d’une campagne ait été le prélude à ces constructions ?

Description

Hauteur : 7,3 mètres / Surface : 156 m2

Il est difficile d’estimer ce qu’il reste d’origine, tant la maison a été transformée. Depuis les années 1970, le côté droit est agrandi, de manière à ajouter deux chambres ; sols et fenêtres sont changés ; un WC initial près de la cuisine est enlevé ; caves et grenier sont aménagés.

Enfin, une piscine et une serre ont été ajoutées. Pour ce qui est d’origine, on notera la porte sous arche, qui lie cette construction à ses voisines du périmètre, et la présence de poutres en bois soutenant la dalle de béton qui constitue le plafond du salon.

Documentation : aucune.

Villa Chouet-Gander (transformation) 1949 E. Lang : pas de mention

Adresse actuelle : route de Mon-Idée 185, 1253 Vandoeuvres (GE) Entretien et visite avec Mme Hélène Stauffer, propriétaire (10.04.2012)

Intervention d’Anne Torcapel

Hauteur : 9,9 mètres / Surface : 176 m2

La famille Chouet-Gander possède des terrains de surface importante à Vandoeuvres.

Quelques maisons y sont groupées, dont celle du 185, route de Mon-Idée, appartenant à Fanny Chouet-Gander, la grand-mère paternelle de Mme Stauffer. Il s’agissait alors d’une maison ancienne, en mauvais état, comprenant un appartement au rez-de-chaussée et un autre au premier, accessible par un escalier extérieur. Deux dames âgées les louaient.

Après le décès de sa grand-mère, Mme Stauffer décide avec son mari de s’y installer afin de se rapprocher de son père. Des transformations sont nécessaires ; M. Stauffer, qui était installateur sanitaire, avait souvent travaillé avec Anne Torcapel. C’est donc naturellement à elle que le couple s’adresse pour réaménager l’espace intérieur et créer un seul logement distribué sur deux étages, grâce au percement d’un escalier intérieur (à gauche près de la fenêtre ci-dessous).

Transformations ultérieures

Une entrée fermée, sorte de sas, a été créée dans la cuisine (où donne la porte d’entrée) afin d’éviter les courants d’air dans la maison.

Documentation : pas d’archives familiales.

*Villa Stoller (transformation) 1949 E. Lang : pas de mention

Adresse actuelle : chemin de la Béchette 3 (anc. chemin des Sillons), 1226 Thônex (GE) Propriétaire actuel : famille Stoller

Les propriétaires n’ont pas pu être contactés.

Intervention d’Anne Torcapel

Hauteur : 7,5 mètres / Surface : 71 m2

On ignore la nature de l’intervention d’Anne Torcapel sur cette maison qui date de l’Entre-deux-guerres. Elle était à l’époque, en 1949, la propriété de Mme Marcelle Stoller ; la famille a pu conserver la villa jusqu’à nos jours.

La partie basse de la maison, côté rue, est clairement un ajout, postérieur à la construction du bâtiment principal. Se peut-il qu’il soit l’œuvre d’Anne Torcapel ?

Villa Hutin 1949 E. Lang : pas de mention

Adresse actuelle : chemin de Serve 8, 1281 Russin (GE)

Entretien avec M. René Hutin, fils du propriétaire d’origine (19.06.2012)

Propriétaire d’origine et situation

M. Georges Hutin, qui fit construire la maison, travaillait à l’usine de Verbois. Un lotissement de maisons mitoyennes était bâti à proximité du site pour loger les employés ; à la retraite, il leur fallait quitter ce logement. Par coïncidence, M. Hutin possédait un terrain aux abords de ces constructions et y a édifié sa maison. Cet ensemble reste très isolé de nos jours. Pour son projet, M. Hutin a recouru aux services des frères Papis, un entrepreneur et un dessinateur. Ne pouvant déposer lui-même les plans, ce tandem fait appel à Anne Torcapel.

La maison est restée dans la famille Hutin jusqu’en 1998, date à laquelle celle-ci l’a cédée à MM. Alain Gagliardi et Didier Frossard. A noter qu’un second Georges Hutin, un cousin du précédent, était vitrier et a collaboré avec Anne Torcapel mais leur lien professionnel n’est pas à l’origine de sa participation.

Description

Hauteur : 8,3 mètres / Surface : 115 m2

La maison, entièrement excavée, comprenait un salon, une salle à manger et une grande cuisine au rez-de-chaussée, ainsi que trois chambres et une salle de bain à l’étage.

Transformations ultérieures : non renseigné.

Documentation

- Archives de la famille Hutin : une photographie aérienne des années 1970 (ci-dessus).

Garage et terrasse d’un immeuble résidentiel 1949 E. Lang : pas de mention

Adresse actuelle : boulevard des Philosophes 28, 1205 Genève (GE) Propriétaire : famille Hervieu-Causse

Adresse actuelle : boulevard des Philosophes 28, 1205 Genève (GE) Propriétaire : famille Hervieu-Causse

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