• Aucun résultat trouvé

FACTEURS DE RISQUE

Dans le document Prix de l’action : entre 995 DH et 1 144 DH (Page 152-155)

La société HYPER S.A. exerce son activité dans un environnement en évolution induisant des risques dont certains échappent à son contrôle, et qui s’ajoutent aux risques inhérents à l’exercice de ses métiers. La société HYPER S.A. a présenté ci-dessous des risques significatifs auxquels elle estime être exposée.

VII.5. R ISQUE E CONOMIQUE

Les revenus futurs et les résultats d’HYPER S.A. dépendent de manière significative de l’évolution de l’économie marocaine

L’activité principale d’HYPER S.A. est la vente de produits de grande consommation. En conséquence, le chiffre d’affaires et la rentabilité d’HYPER S.A. dépendent de manière significative de l’évolution des dépenses de consommation des marocains. L’évolution de la consommation au Maroc s'inscrit notamment dans le contexte d'évolution de la situation économique du pays et, plus particulièrement, des revenus disponibles de la population. Une contraction ou une croissance future plus faible de l’économie marocaine pourrait avoir un impact négatif sur la progression du nombre de consommateurs et du panier moyen, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable sur la croissance et la rentabilité des activités d’HYPER S.A. ou même entraîner une diminution de ses revenus et de ses résultats.

Le risque économique est réduit en premier lieu grâce aux perspectives émanant des organismes internationaux en matière d’évolution du PIB et de l’inflation. En deuxième lieu, le risque économique est atténué, dans le cas d’HYPER S.A., grâce à la structure du chiffre d’affaire, essentiellement constitué par les ventes de produits alimentaires, donc de première nécessité.

VII.6. R ISQUE C ONCURRENTIEL

Le risque concurrentiel recouvre à la fois le risque d’apparition d’un nouveau concurrent organisé, et le risque de perdre du terrain par rapport aux concurrents existants.

HYPER S.A. pourrait ainsi faire face à une intensification de la concurrence sur le marché marocain de la grande distribution avec le développement des enseignes concurrentes, ce qui entraînerait une perte de parts de marché et une réduction des revenus d’HYPER S.A.

VII.7. R ISQUE D ’I NVESTISSEMENT

Le risque d’investissement recouvre le risque de ne pas réaliser les projets dans le budget et dans les délais prévus initialement, avec un impact négatif sur le taux de rendement des projets. Toutefois, HYPER S.A. a accumulé une riche expérience dans la réalisation de projets d’ouvertures de magasins, appuyée par des experts dépêchés par Best Real Estate. Le risque d’investissement est également réduit à ce jour grâce à la décision de créer une équipe dédiée entièrement à la gestion du développement et qui jouirait de l’expérience des différentes directions opérationnelles d’HYPER S.A.

Par ailleurs, le risque d’investissement englobe aussi certains risques liés aux évolutions du prix de l’immobilier au Maroc. La demande sur l’immobilier dans les zones urbaines ne cesse d’augmenter, du fait de la croissance démographique, de l’augmentation du taux d’urbanisation et de la facilitation de l’accès au crédit. Les prix du foncier ont donc de fortes chances de poursuivre la tendance ascendante enregistrée depuis quelques années. Cette situation représente un facteur de risque pour HYPER S.A., si cette dernière n’arrive pas à limiter l’impact du renchérissement de l’immobilier commercial dans son programme d’investissement.

Ce risque est néanmoins atténué par la volonté de l’état de créer 15 nouvelles villes à l’horizon 2020.

Ces villes satellites constitueraient une offre de terrains supplémentaire dans les zones urbaines, ce qui aurait tendance à atténuer l’envolée des prix.

VII.8. R ISQUE DE G ESTION

Dans le cadre de son activité, la société HYPER S.A. est soumise à plusieurs risques de gestion dont notamment : les risques liés aux denrées alimentaires, les risques relatifs au vol et à la fraude, ainsi que les risques liés aux ressources humaines.

Les produits alimentaires sont susceptibles par définition de causer des risques réels pour la santé.

Malgré les assurances en responsabilité civile contractées par la société, un consommateur affecté par un produit alimentaire acheté auprès des magasins LABEL’VIE pourrait causer un préjudice en termes d'image et de réputation pour HYPER S.A. ; cette situation pourrait se traduire notamment par une perte de clients et avoir des répercussions sur les revenus de la société.

La performance d’HYPER S.A. dépend de manière significative de son équipe de direction, qui a une grande expérience et une grande connaissance de la grande distribution. La perte de membres clés de la direction pourrait avoir un impact négatif significatif sur la capacité d’HYPER S.A. à mettre en œuvre sa stratégie. HYPER S.A. dépend également d’un personnel qualifié ayant l’expérience et les capacités nécessaires au développement de son activité. L’éventuelle difficulté d’HYPER S.A. à recruter et à former des équipes compétentes et qualifiées pourrait se traduire notamment par une dégradation des services offerts et un sérieux obstacle au développement de la société.

Le risque de gestion recouvre aussi le risque pour HYPER S.A. de confier, dans le cadre des projets de contrats de franchise, la gestion de magasins à des tiers qui pourraient les gérer de manière opaque ou inefficiente.

VII.9. R ISQUES J URIDIQUES

VII.9.1.1. Risques juridiques liés au secteur de la grande distribution

Les activités de la société HYPER S.A. sont soumises à des nombreuses réglementations liées à la nature des produits qu’elle commercialise. Le cadre réglementaire est susceptible d’évolutions futures qui pourraient être favorables ou défavorables à HYPER S.A.. Ces évolutions pourraient entraîner des coûts supplémentaires, ne pas être en adéquation avec le modèle de développement de la société HYPER S.A. ou modifier le contexte concurrentiel dans lequel pourrait évoluer la société.

VII.9.1.2. Risques juridiques liés aux investissements

Actuellement, les demandes d’autorisation pour la construction des grands magasins dans les grandes villes, sont instruites par les communes qui les soumettent aux services et organismes concernés pour les aspects techniques spécifiques à savoir l’Agence Urbaine et la Division Economique de la Préfecture. Ces demandes sont ensuite traitées par une commission tripartite présidée par le directeur de l’Agence Urbaine et regroupant les représentants de la commune et de la Wilaya qui se prononce sur le projet conformément aux prescriptions légales et réglementaires et notamment à celles des documents d’urbanisme en vigueur (Schéma Directeur d’Aménagement Urbain, Plan d’Aménagement,…etc.).

En ce qui concerne les demandes d’autorisations d’exploitation, cette attribution est du ressort du président de la commune en vertu de l’article 44 de la charte communale. Concernant la procédure d’instruction de cette demande, elle diffère d’une commune à une autre.

Dans le document Prix de l’action : entre 995 DH et 1 144 DH (Page 152-155)