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Le Gouvernement Britannique, à travers son Département pour le Développement International, «DFID» en sigle, a accordé un financement pour assister le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, RDC, dans ses efforts d’amélioration de la santé de ses populations en général et celles des mères et des enfants de moins de cinq ans en particulier.

Ce financement permet de mettre en œuvre le projet Accès aux Soins de Santé Primaires en sigle « Projet ASSP » qui est piloté par l’organisation IMA World Health, sélectionnée comme

« Chief of Party », en collaboration avec le Ministère de la Santé Publique, et qui est aujourd’hui à sa cinquième année.

Le projet ASSP, qui s’inscrit dans la logique du Plan National de Développement Sanitaire de la RDC (PNDS 2011-2015 et 2016-2020) et du Cadre d’accélération des OMD 4 et 5, vise à apporter un appui global aux activités de soins de santé primaires dans 52 zones de santé réparties dans 5 provinces de la République Démocratique du Congo à savoir : Kasaï (17 ZS), Kasaï Central (11 ZS), Maniema (10), Nord Ubangi (11 ZS) et TSHOPO (3 ZS).

SANRU exécute le Projet ASSP comme partenaire d’implémentation (IP) dans 28 zones de santé dont 17 sur 18 ZS que compte la DPS Kasaï et 11 sur 26 ZS que compte la DPS Kasaï Central, et cela depuis avril 2013 pour les 3 anciennes zones de santé (Demba, Mutoto et Lukonga) et juillet 2013 pour les 25 autres zones de santé.

L’an 6 du projet, étant une année d’extension du projet, a été marqué par les évènements internes et externes suivants :

Prestation des soins

 La dernière campagne de réparation des FVV au niveau de SANRU ASSP ;

Infrastructures et équipements

 La finalisation de la réhabilitation mineure des 21 CS ciblés ;

Renforcement des capacités des ressources humaines pour la santé

 La fin de la formation des boursiers du niveau secondaire de l’enseignement médical au des ITM et IEM ;

Approvisionnement en MEG

 L’audit de la CEDIMET par le PNAM ;

Gestion des épidémies et catastrophes

 L’épidémie de Choléra dans les ZS du pool Mweka ;

 L’épidémie de Choléra dans les ZS du pool Mweka ;

 Le refoulement des congolais vivants en Angola ;

Le retard de décaissement des fonds ASSP ;

Eau, Hygiène et assainissement : L’Accélération du processus de certification des villages assainis et la clôture des activités Wash dans les Villages, écoles et Formations sanitaires ;

A défaut de développer ces activités, leurs effets sont mis à profit dans les facteurs explicatifs des indicateurs qui sont analysés dans les points suivants.

C1. Progress Report

Le tableau ci-dessous donne le résumé des performances des indicateurs contractuels, au cours de la 6e année du projet, en fonction de chaque Target. Il faut noter par ailleurs que l’évolution des indicateurs contractuels a été caractérisée de façon générale par une croissante à partir de l’an 2 du projet grâce aux actions menées avec toutes les parties prenantes en augmentant la couverture d’appui des FOSA par le projet d’au moins 1 à 2 FOSA supplémentaire par AS surtout en milieu urbain (dotation médicament et matériels contre application de politique tarifaire du projet) ; Organiser des activités intensifiées de vaccination, distribution des MIILDs aux cibles de la routine et administration des méthodes de planning familial sous forme d’une semaine de la mère et de l’enfant pendant 3 mois.

Malheureusement avec les évènements de Kamuina Nsapu intervenus en l’an 4 (septembre 2016-avril 2017) et le gel financier par DFID en l’an 5 (avril-septembre 2017), il y a eu régression de la performance de chaque indicateur pour en fin reprendre l’ascension au second semestre de l’an 5 grâce à la résilience du projet et à l’appui du projet OFDA1 qui prônait la gratuite de soins. Malgré la fin de du projet OFDA 1, et les quelques foyers d’insécurité trouvés ca et la, la résilience du projet montre la tendance au maintien ou à l’augmentation des performances, en dehors d’autres facteurs contributifs à ces performances (le lancement du projet OFDA2, la subvention des soins de santé pendant la période électorale par des candidats en lis, l’appui du projet des fonds humanitaires dans la ZS de Mutena, l’intégration de la PCIMA dans 21 sur 28 ZS, etc.) au-delà/autour des objectifs du projet. Il sied de signaler que dans le tableau ci-dessous, le pourcentage est calculé par rapport au Target tandis que dans l’analyse de chaque indicateur, le pourcentage est calculé par rapport aux cibles telles que définis par le MOH RDC.

Table 1: Summary of ASSP Indicator Data (Y5 to Y6)

Q22 Q23

moderate or

1.2 Number of

de risque and

drugs and

* Not Applicable at this time: either the target is not established and/or data was either not collected or is not being collected on the indicator at this time. For example, impact indicators will be studied/collected only with the final Tulane survey in 2017.

Outcome: Increased coverage with essential reproductive, maternal and child health services

Indicator 1: Contraceptive Prevalence Rate

Dans le présent rapport, nous analyserons la proportion de nouvelles acceptantes des méthodes de planification familiale (cfr Indicateur 1.4 de l’output 1) ainsi que les années couples protection (cfr Indicateur 2 de l’Out come) parce que le taux de prévalence contraceptive ne peut être calculé qu’au cours d’une étude.

Indicator 2: Number of Couple-Years Protection

Au cours de l’an 6 du projet, 189158 années couples protection (ACP) ont été réalisées sur 200966 ACP attendues, soit 94% (cfr tableau ci-contre).

Tableau 2 : Pourcentage des ACP annuelles par rapport aux Target du projet

Année Projet

An6 200966 189157.9 94%

Durant la vie du projet, cet indicateur a évolué vers la hausse suite à l’intégration de la planification familiale dans les ZS. Il faut noter qu’au début du projet, huit zones de santé sur 28 mettaient encore en œuvre les activités de la PF grâce à l’appui des différents partenaires (IRC/DFID, PROSANI/MSH, PSI/UNFPA). Il s’agit des zones de santé de Demba, Katoka, Lukonga, Mutoto, Ndesha et Tshikaji dans le pool Kananga ; Bulape dans le pool Mweka et Tshikapa dans le pool Tshikapa. La formation des prestataires en l’an 1 et 2, l’approvisionnement des ZS et FOSA en commodités PF ainsi que la campagne de sensibilisation sur la PF ont constitué les 3 piliers ayant contribué à l’intégration de la PF dans les autres ZS. En outre, la formation et l’intégration des distributeurs à base communautaire a permis de booster les activités PF dont l’objectif initial du projet (proportion des nouvelles acceptantes)était de 10% mais a été revu à la hausse à 20% au vu des résultats de la 2e année . Au total, 10 DBC par aire de santé ont été formés. Toutes ces activités ont permis l’utilisation des méthodes de planification familiale dont les plus utilisées (implanon, jadelle, depo provera) et qui ont des facteurs de conversion les plus élevés qui contribuent à l’augmentation des années couples protection. Néanmoins, il faut noter que le mauvais encodage des données sur les méthodes de PF utilisées mais non utilisables par les DBC ont aussi influencé les ACP à la hausse.

En analysant la performance de l’an 6, elle est en dessous de 100% suite au non encodage des données du mois de Mars 2019 des ZS de Benaleka et Demba dans le pool Kananga, et de Bulape dans le pool Mweka, mais aussi la faible complétude des données du même mois des ZS de Mweka, Ilebo, Kamonia et Mutena.

Les données des analyses des zones de santé montrent que la ZS de Kalonda Ouest est la seule ZS dont les données abérrantes sont moindres (1 sur 11 attendues) tandis que les ZS de Kamuesha, Luebo, Mweka et Ndjoko Punda sont celles qui présentent 4 données abérrantes sur les 11 attendues, et les autres ZS sont au-delà de 4 données aberrantes.

0 50000 100000 150000 200000 250000

An1 An2 An3 An4 An5 An6

Graphique 1 : Année Couple Protection Vs Target de l'an1 à l'an6

Année couple protection (target) SN Année couple protection Linéaire (SN Année couple protection)

Des efforts sont en train d’être conjugués pour la correction totale de données rapportées dont les erreurs proviennent régulièrement lors de leur encodage sans être suffisamment analysées. La participation aux revues mensuelles, le suivi de terrain, l’augmentation du nombre d’encodeurs des données au sein des ECZS ainsi que l’analyse des données sur DHIS2 constitue les actions principales à mener pour garantir la qualité des données.

Indicator 3: Number of births attended at a health facility by skilled health personnel

Le taux d’accouchement assisté est passé de 76% (171322/226545) en l’an 1 pour atteindre 96% (251613/262628) en l’an 6 alors qu’en l’an 5 elle a été à 90% (229760/254978). Cette performance a stagné autour de 76% durant les 2 premières années. Devant cette faible performance, le projet a mis en œuvre plusieurs stratégies pour booster cet indicateur au second semestre de l’an 2 et qui se résument en :

- la sensibilisation des communautés par les CODESA redynamisés dans les 28 ZS sur les bénéfices d’un accouchement assisté;

- La Formation des prestataires sur l’assistance qualifiée à l’accouchement et dotation des matériels minimum dont les boites d’accouchements, les tables d’accouchements, etc. ;

- L’intégration des FOSA Additionnelles avec service de maternité dont 85/145 dans la DPS Kasaï Central, 171/171 à Tshikapa et 78/108 à Mweka, soit un total de 334/424, soit 79% ;

- La disponibilité des médicaments et intrants spécifiques ;

- L’amélioration tant soit peu des conditions d’accueil (la dotation en lits et matelas aux Fosa ; la réhabilitation des Fosa, l’installation des lumières solaires dans les CS et services de maternité, la construction des ouvrages Wash dans les Fosa dont les citernes d’eau qui garantissent la disponibilité d’eau aux accouchées, les latrines hygiéniques, etc.) ;

- L’implication des autorités politico-administratives (APA) pour l'utilisation de service (maternité) pour les accouchements au niveau de Fosa :

 dans 5 ZS de la DPS Kasaï Central (Demba, Mutoto, Katende, BenaTshiadi et Lukonga) ;

 Dans la DPS Kasaï : Les 3 ZS de la ville de Tshikapa (Kalonda ouest, Kanzala et Tshikapa) par le maire de la ville, la ZS de Kamonia par l’Administrateur de territoire, les ZS de Kitangwa, Nyanga, Banga Lubaka et Kamuesha par les chefs de secteurs; dans le pool Mweka dans les ZS d'Ilebo, Mikope, Ndjoko punda, Kakenge, Luebo et Mushenge.

Toutes ces actions/stratégies ont permis de d’augmenter le taux d’accouchements assistés de 76% an1&2 à 91% en l’an 3 qui est restée presque stationnaire autour de 91% en l’an4&5 (92% en l’an4 et 90% en l’an 5) suite aux évènements de Kamuina Nsapu survenus au second semestre de l’an 4 et au gel financier survenu au premier semestre de l’an 5 ainsi que la révision des unités organisationnelles (Formation sanitaire) dans le DHIS2 qui a occasionné la perte des données déjà encodées par la suppression de ces unités. Il faut par ailleurs noter que grâce à la mise en œuvre du projet OFDA1 au second semestre de l’an 5 et à la continuité des actions menées depuis l’an2 que la performance a été maintenue autour de 90% pendant cette période. Mais en l’an 6, deux facteurs majeurs, en dehors de ceux énumérés ci-haut,

ont permis d’augmenter cette performance jusqu’à 96%. Il s’agit du lancement du projet OFDA2 avec une augmentation d’AS (de 125 à OFDA1 à 221 à OFDA2 sur 525 AS au total) et la subvention des soins par les candidats députés dans les ZS du pool de MWEKA en novembre et décembre 2018 pendant la période électorale.

L’analyse des performances de 3 pools montre que tous les 3 pools (Kananga, Mweka et Tshikapa) ont amélioré leurs performances de l’an 6 par rapport en l’an 5 (cfr graphique 3) malgré le non encodage des données et/ou la faible complétude des données par DHIS2 du mois de Mars des ZS de Benaleka et Demba dans le pool Kananga ; Bulape, Ilebo et Mweka dans le pool Tshikapa ; Kamonia et Mutena dans le pool Tshikapa.

76% 76%

91% 92% 90% 96%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Year 1 Year 2 Year 3 Year 4 Year 5 Year 6

Graphique 2 : Evolution du taux d'accouchements assistés de l'an 1 à l'an 6

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

KANANGA MWEKA TSHIKAPA

Graphique 3: Taux d'accouchements assistés dans les 3 pools de l'an1 à l'an6

Year 1 Year 2 Year 3 Year 4 Year 5 Year 6

Figure 2 : Accouchements assistés par un personnel qualifié

En dehors de 3 ZS pour lesquelles les données de Mars 2019 ne sont pas encore encodées, l’évolution des ZS dans les pools est aussi croissante et a atteint l’objectif de 90% sauf la ZS de Lubunga dans le pool Kananga (101% en l’an5 et 88% en l’an6) suite aux contre-performances de 3 aires de santé. Il s’agit de :

 Babembele (De 86 en l’an 5 à 75% en l’an 6) ou l’accoucheuse a démissionné alors que les femmes n’acceptent pas d’être accouchées par les hommes ;

 Bakamba (De 83% en l’an 5 à 70% en l’an 6) ou la salle d’accouchement a été emportée par une pluie torrentielle expliquant cette faible utilisation de service

 Bêton (De 92% en l’an 5 à 70% en l’an 6) ou l’accoucheuse a démissionné alors que les femmes n’acceptent pas d’être accouchées par les hommes.

Indicator 4: Number of SGBV survivors receiving PEP Kits within 72 hours Pour garantir la prise en charge médicale des survivants de violences sexuelles (SVS) avec le PEP Kit en deans les 72 heures, une série d’activités ont été menées durant les 3 premières années. Il s’agit :

 Des formations des prestataires de 28 ZS sur la SMNE qui a pris en compte la PEC de SGBV au cours de l’an 1 et 2 ;

 De la formation des prestataires, des encadreurs psycho-sociaux et mobilisateurs communautaires en SGBV dans les 8 ZS rapportant plus des cas : Kamonia, Mutena, Tshikapa, Katoka, Ndesha, Lukonga, Mutoto et Tshikaji en l’an 2 ;

 De briefing des policiers, chef coutumiers et des membres de la synergie de lutte contre les violences sexuelles de Kananga ;

 La distribution des affiches de constitution des Kits PEP et de la mise à disposition des intrants constituants le PEP Kit.

 La sensibilisation des communautés et le plaidoyer auprès des autorités à travers la célébration des 16 jours d’activisme contre les violences sexuelles.

Malgré ces actions, cette prise en charge a connu des difficultés pour faire arriver ces victimes dans les 24 heures après leurs survenues dans une formation sanitaire mais aussi dans l’administration de la prophylaxie post ex positionnelle. C’est ainsi qu’un plan d’amélioration de cet indicateur a été élaboré et comporte 5 axes stratégiques (l’amélioration de la disponibilité des intrants, la sensibilisation de la communauté, la collaboration intersectorielle, la gestion des données, le suivi et la supervision) mais qui n’a pas été mis en œuvre tel que prévu faute de décaissement des fonds alors qu’il était déjà lancé dans la DPS Kasaï sous le leadership du gouverneur de la Province de Kasaï après sa vulgarisation avec briefing de toutes les parties prenantes.

La constitution des PEP Kits pré-conditionnés à partir des CDRs (CEDIMET et CADIMEK) a été le cheval de batail du projet en l’an 5 et 6. Suite aux ruptures de stock enregistrées au début du troisième trimestre de l’an 6 au niveau de CDRs et IMA, de Lopinavir-ritonavir (ARV) qui est l’un des éléments constitutifs du PEP Kit, un prêt de 50 cures de cet ARV a été fait auprès de CORDAID pour constituer le PEP Kit afin d’approvisionner les 4 ZS rapportant plus des cas du pool Tshikapa. Au début du Q24, le projet a reçu de Kinshasa des PEP Kits pour distribution dans les 3 pools.

Le graphique ci-dessous donne la tendance des nouveaux cas SVS, de ceux qui ont été vu dans les 72 heures et celles qui ont bénéficié de PEP Kit.

Figure 4 : PEC des SVs avec PEP KIT de l’an1 à l’an 6

L’évolution de la prise en charge des cas des survivants de violence sexuelles a connu des sérieuses difficultés en début du projet ASSP comme nous pouvons le constater sur le graphique ci-dessous et ce n’est qu’à partir de l’an 4 que la situation a commencé à s’améliorer et cette performance et liée à la mise à disposition des FOSA des kits PEP déjà conditionnés. En plus des actions menées par SANRU ASSP, les autres partenaires intervenant dans les projets d’urgence ont aussi contribué dans certaines de nos ZS suite aux évènements de Kamuina Nsapu et conflits tribalo-ethniques. En l’an 6, 563 cas de survivants des violences sexuelles ont été pris en charge avec le PEP Kit sur une cible de 612, soit 92% contre 594 cas de SVS prise en charge avec PEP Kit en deans 72 heures sur 591 cas de SVS vus dans les 72 heures en l’an 5, 101% ; alors qu’en l’an1 17 cas était pris en charge sur 154 cas de SVS vus dans les 72 heures, soit 11%.

655

154 17 281 148 49 703

361 131 699

355 254 1422

866 594 2475

872 563

0 500 1000 1500 2000 2500 3000

NC SVS NC SVS vu 72 heures NC SVS vu 72 heures… NC SVS NC SVS vu 72 heures NC SVS vu 72 heures… NC SVS NC SVS vu 72 heures NC SVS vu 72 heures… NC SVS NC SVS vu 72 heures NC SVS vu 72 heures… NC SVS NC SVS vu 72 heures NC SVS vu 72 heures… NC SVS NC SVS vu 72 heures NC SVS vu 72 heures…

AN1 AN2 AN3 AN4 AN5 AN6

Graphique 4: Nombre des SVs pris en charge de l'an 1 à l'an 6 dans le cluster Kasai

Les résultats de Kananga sont dus aux approvisionnements faits en Q22 en molécules séparées avec le protocole de prise en charge mais aussi grâce aux appuis d’autres partenaires telles :

 UNFPA/MAGNA dans 3 AS de Katoka et 4 AS de Tshikaji, appuis en Kit PEP et motivation financière du personnel ;

 Fonds Mondial avec CORDAID dans les ZS de Katoka, Tshikaji, Lukonga et Ndesha dans le pool Kananga.

Photo 1 &2: Constitution du Kit PEP au BCZS de Mweka par le Superviseur SANRU, juillet 2018

Bien que disposant du Kit PEP, les ZS de Bulape et Nyanga n’ont pas pris en charge des cas de SGBV sous PEP Kit. Un accompagnement est programmé durant la vie du projet ASSR pour améliorer les performances de ces ZS. Il en est de même des ZS qui n’ont pris en charge que 1 à 2 cas (Katende, Lubunga, Mushenge, Kamuesha et Kitangwa).

Indicator 5: Number of One-year-olds vaccinated against measles (KPI)

La couverture vaccinale de VAR est passée de 91% (180636/197661) en l’an 1 pour atteindre 94% (214544/229143)en l’an 6 après avoir atteint autour de 96% en l’an 2 et 3 du projet, puis une réduction sensible à 89% en l’an 4 et 82% en l’an5. Il faut noter que l’augmentation autour

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Kananga Mweka Tshikapa SANRU

Graphique 5: Proportion des SVS pris en charge gratuitement avec le Kit PEP de l'an 1 à 6 dans les pools de SANRU

An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 6

de 96% en l’an 2 et l’an 3 est due aux différentes actions menées dont la formation des ECZS et prestataires en gestion technique PEV, la dotation en outils de gestion, l’installation des frigos solaires et la dotation des matériels roulants (Motos, Véhicules, vélos) aux ZS (BCZS et AS) ainsi que les semaines mère et enfants organisées en l’an 2 et l’an3. En outre, le projet appui depuis cette période jusqu’en l’an 6 l’antenne PEV Mweka pour le transport des vaccins et intrants PEV ainsi que la dotation en gasoil pour faire fonctionner la chambre froide pour la conservation en vaccins. Par ailleurs, les contre-performances enregistrées en l’an 4 et l’an 5 sont dues aux évènements de Kamuina Nsapu survenus qui ont créé l’insécurité au second semestre de l’an 4 empêchant ainsi l’approvisionnement en intrants et le déplacement des populations pour la vaccination; mais aussi au gel financier survenu au premier semestre de l’an 5 qui n’a pas facilité l’approvisionnement des ZS en vaccins et autres intrants à cause de l’insuffisance des moyens financiers. Il faut ajouter à cela la révision des unités organisationnelles dans le DHIS2 qui a occasionné la perte des données déjà encodées par la suppression de ces unités (Fosa).

Le graphique 3 ci-dessous montre la comparaison des couvertures vaccinales en VAR durant les 6 années du projet ASSP.

En comparaison à la couverture de l’an 5 qui était de 82% (181610/222469), celle de l’an6 a atteint 94% (214544/229143) grâce aux actions menées en l’an 2 et 3 du projet, l’analyse des zones de santé et par pool montre que tous les pools ont dépassé l’objectif de 90%, et les couvertures de l’an6 dépassent celles de lan4 et 5 pour des raisons évoquées ci-haut.

91% 96% 95%

89%

82%

94%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Year 1 Year 2 Year 3 Year 4 Year 5 Year 6

Graphique 6 : Couverture Vaccinale en VAR de l'an 1 à l'an 6

Au niveau des Zones de santé, l’analyse montre que 6 zones de santé ne se sont pas remises

Au niveau des Zones de santé, l’analyse montre que 6 zones de santé ne se sont pas remises

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