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A Fès je me suis contenté à chercher des cas pratiques du système d’information comptable, c'est-à-dire comment ce système est introduit dans les entreprises et comment fonctionne.

Pour cette raison nous nous sommes dirigées à Marjane pour consulter le département comptable où nous avons posé un certain nombre de questions pour éclaircir le thème au niveau pratique.

Présentation de la société

Marjane holding est une enseigne marocaine spécialisée dans la grande distribution. En 2007, l’enseigne possède 17 hypermarchés. L’entreprise, qui est filiale du groupe ONA, a réalisé en 2005 un chiffre d’affaire de 4,537 milliards de DH et emploie plus de 4 700 salariés.

Pionnier de la grande distribution, Marjane a su s’imposer auprès du grand public, avec plus de 18 millions de clients par an, faisant de lui le leader sur le marché devant METRO et Aswak assalam, ses principaux concurrents.

Le système d’information comptable de Marjane

Le système d’information comptable de Marjane permet de rassembler toutes les informations comptables soit avec les fournisseurs soit avec les clients.

Sur le site de Fès tous les départements sont liés au département comptable, qui est autonome de la comptabilité des autres sites Marjane des autres villes.

La saisie des opérations et des données comptables se fait par le logiciel AGRESSO disponible aussi chez le contrôleur de gestion mais avec des options différentes selon les responsabilités de chacun.

A signaler que le bureau du contrôleur de gestion est en liaison directe avec le comptable ce contrôleur utilise plusieurs logiciels pour sa mission à savoir SCAM pour être à jour avec la progression comptable des autres sites GOLD et NEWS SPECEF pour le calcul du chiffre d’affaire.

Et pour être plus pertinent le département comptable à une liaison directe avec la caisse au niveau matériel par le réseau et au niveau logiciel avec le logiciel CRCA pour faire la comptabilisation des opérations de la caisse et être à jour avec toutes opérations effectuées et avec le niveau de stock.

Après la comptabilisation le transfère des données comptable à la direction se fais soit par réseau soit par papier si il s’agit des factures ou de bon de commandes……

Pour toute consultation des informations concernant le fonctionnement du système ou autres informations Marjane dispose d’une application « l’arbre de savoir » au siège à Casablanca pour servir ses employés en matière de recherche.

b) Cas de Maroc Télécom

Présentation de la société

Itissalat al mghrib (Maroc Télécom) a été crée on 1998 sous forme anonyme suite scission de l’office national des postes et télécommunication.

Maroc Télécom à pour objet social, contremaître à son cahier des charges d’opération, d’assurer le service universel ainsi d’établir et d’exploiter des infrastructures réseaux et services de télécommunication de toutes natures.

Son capital social s’élevé à la somme de 8.790 millions de DHS.

Le système d’information comptable

Nous avons consulté MR MOUJARID directeur financier (trésorerie) : Le département comptable est lié aux autres services par l’intranet

Toutes les opérations effectuées sont comptabilisées avec des logiciels différents selon la nature de l’opération :

Pour l’achat ils utilisent le logiciel ARIBAT Pour le service de paiement c’est SAP

Pour la consultation des documents bibliographique ; il n y a pas de centre de consultation ou de documentation même dans le siège, c’est dans le logiciel que le comptable peut trouver toutes les informations nouvelles voire des solutions aux cas de pannes.

La comptabilité de ce site de Maroc Télécom est autonome et la liaison avec le siège ce fait par réseau.

c)

cas de la SNCF

Présentation de La société

Le groupe SNCF représente l'un tout des premiers groupes de transport terrestre Européen. Il se situe en 3ème place derrière Deutsche Bahn et DHL/Danzas (Groupe Deutsche Post), en terme de chiffre d'affaire. Ce groupe est constitue de l'établissement public et commercial SNCF et de 500 filiales consolidées. Le groupe SNCF intervient principalement en France et en Europe, mail assure également une présence mondiale dans les domaines de l'organisation et de la distribution de transports

La SNCF est structure en 3 niveaux

La Direction définit les missions essentielles, la stratégie globale et la stratégie des branches et domaines.

Les branches1 et domaines2 sont responsables du résultat économique de leur secteur, définissent l'offre, pilotent la production, contrôlent leur gestion et optimisent leurs ressources.

1 Voyageurs France-Europe, Transport Public, Fret, Infrastructure

2Matériel, Traction, Fonction transverse, FAST, RH

Les régions au nombre de 23 et les établissements mettent en oeuvre la politique de l'entreprise et plus particulièrement celle des branches et domaines

Les enjeux de la société

Etre rentable pour pouvoir financer1 son développement

Développer des parts de marche :

En veillant à adapter constamment la production pour que le coût de production soit inférieur au prix de vente,

En ayant des politiques d'achat et d'investissement efficace,

En optimisent la gestion des stocks,

En raccourcissement les délais de paiement des clients (fret notamment),

En gérant efficacement le patrimoine immobilier

Garantir une qualité de service toujours en progrès.

Mettre le client au centre de ses préoccupations en adaptant ses produits aux besoins des clients, dans le cadre de la rentabilité.

Principes adoptés dans l'organisation comptable et financière:

L'organisation de l'entreprise a induit l'organisation comptable. Ainsi chaque dépense et chaque recette est rattachée à la Branche ou au Domaine concerne. Pour ce faire, l'entreprise a etc. « découpée » en unités comptables (UC). Un établissement travaillant pour plusieurs Branches est

&coupe en autant d'UC.

Par exemple, les coûts de maintenance génère dans un établissement de maintenance du matériel sur un T.E.R. sont imputes a 1'UC TER.

Chaque opération donne lieu à une écriture comptable, permettant d'identifier:

1 Via l'autofinancement la SNCF est en effet limite en terme d'emprunt à un plafond de 7,52GE, et les

emprunts en cours pèsent déjà très lourd sur le résultat financier

 L'émetteur de la dépense ou de la recette

 L'affectataire de la dépense ou de la recette

 Le compte de comptabilité générale qui précise la nature de la dépense

 Le compte de comptabilité analytique qui explique la destination de la dépense

L'ensemble des écritures comptables fournit les informations nécessaires au contrôle de gestion.

Si le compte de résultat de l'entreprise peut être établi en sommant les comptes de résultat des Branches, la SNCF est tenu, pour des raisons légales, réglementaires ou contractuelles, de présenter des bilans détaillés par Branche.

Pour le suivi et le contrôle de la performance, chaque Branche / Domaine développe sa propre comptabilité analytique en fonction de ses besoins et des coûts qu'elle / il veut suivre.

Le SIC

Mis en place en 1997, le Système d'Information Comptable de la SNCF permet de centraliser les informations de l'ensemble des processus lies a la comptabilité et constitue a ce titre la mémoire de l'activité économique de l'entreprise.

Identification des flux

La collecte de ces informations (traduites en écritures comptables) se fait soit par saisie directe dans l'outil via un module spécialisé par catégorie d'écriture (ex. factures fournisseurs, écritures diverses, recettes hors trafic, refacturation, commandos d'achat, soit par acquisition de données en provenance des SI01 (comme celui de RH, des recettes Grandes Lignes, des recettes FRET, ...) ou en provenance de tiers (factures EDF / GDF)

Des outils de restitution des données comptables ont été développé, notamment pour &liter les différentes catégories d'écritures comptables (comptabilité fournisseur, consolidation, paie, stock, ...). Mais les Reportings nécessaire au contrôle de gestion pour l'analyse sont pris en charge par des outils décisionnels construits a partir des données du SIC.

Organisation physique du SIC

Le SIC s'appuie sur deux grandes catégories de serveurs : le Central qui permet de rassembler, contrôler, sauvegarder et imputer l'ensemble des données comptables de la SNCF, et les sites locaux qui sont utilises pour la saisie et pour certains traitements spécifiques géographiques ou de domaines, cette

décentralisation permet de diminuer le volume des traitements sur le site Central Le serveur Central et les serveurs locaux sont constitués de deux bases : une base de travail servant a l'acquisition et au contrôle des données et une base comptable qui reflète les livres de compte de la société.

Par ailleurs, le périmètre comptable comprend deux serveurs particuliers, mis à jour périodiquement depuis la base comptable Central (B2C)

Un serveur historique qui contient toutes les données comptables depuis 1991 constitue une base de restitution disponible pour les requêtes, les éditions et le décisionnel.

Un serveur General Leager Oracle permettant d'obtenir les états officiels standards et utilise par les Commissaires aux comptes

Le modèle de données simplifié fait apparaître que les écritures comptables sont enregistrées dans un livre du jour. Qu'une écriture est émise par une Unité Comptable émettrice (Uce) sur un journal et un exercice comptable particulier.

Eventuellement récriture peut être liée à une écriture auxiliaire de type fournisseur.

Une écriture est compose d'au minimum deux mouvements. Chacun de ces mouvements fait référence à un compte général et une Unité Comptable affectaire qui peut être identique a l'Uce. Le mouvement peut éventuellement être attaché à un compte analytique.

Enfin certains mouvements peuvent faire l'objet d'un lettrage, ils sont alors rattachés a la classe lettrage elle même associé a un livre du jour.

Organisation des échanges

Les échanges s'effectue entre les bases d'un même site ou entre les sites locaux et le site Central.

Le support de l'échange est constitue par un modèle de données appelé Livre du Jour. Ce modèle est compose de données élémentaires (écritures, mouvements, compléments mouvements,).

La saisie des écritures comptables est réalisée sur les sites locaux. Tous les soirs

elles sont centralises et transférés sur le serveur central pour contrôle et comptabilisation. Au cours de la nuit, sur ce même serveur, des traitements batchs génèrent d'autres écritures comptables, comme par exemple la génération des règlements fournisseurs. A l'issue de ces traitements, le Central diffuse les écritures comptabilisées durant la nuit à l'ensemble des serveurs locaux. Avec cette particularité cependant : Un site n'est destinataire que des écritures qui le concerne.

Le SIC dispose également d'un site gérant le référentiel comptable ainsi que d'un serveur historique utilise pour les extractions et le décisionnel. Enfin le serveur GL Oracle est dédié aux experts comptables et commissaires comptes.

Exemples de projets réalises après la mise en place du SIC

Optimisation du traitement de calcul des engagements (durée pouvant aller jusqu'a 48 heures) Le projet avait pour but de corriger une chaîne de traitement afin de ramener son temps d'exécution à une durée plus raisonnable. Bien entendu il n'était pas question de tout réécrire et de toute façon, la durée totale du projet ne devait pas excéder 15 jours.

Démarche : Prise de connaissance du sujet via les spécifications fonctionnelles et techniques (notamment le dossier d'intégration décrivant l'enchaînement des batchs). Identification des différents modules et plus particulièrement du batch le moins performant. Analyse détaillée du fonctionnement et réécriture et test du module. Le temps de traitement a ainsi pu être divisé par 7.

 Automatisation du calcul des charges a payer mensuel concernant les prestations informatiques

Le projet a vocation comptable, visait a générer mensuellement sur le mois comptable courant:

1) Les écritures de charge a payer relatives aux prestations informatiques constatées au cours du mois ou constatées aux cours des mois précèdent mais pas encore réglées.

2) A contrepasser sur ce même mois, les écritures de charges à payer générées le mois précèdent.

 Rapprochement facture / commande visant a contrôler que les montants factures n'excédaient pas les montants budgètes au moment de la commande.

 Gestion de la production immobilisée informatique afin d'améliorer le résultat de l'entreprise

 Automatisation du déclenchement du calcul de la TVA

 Changement de plan de compte afin de suivre plus finement l'activité des

branches et domaines

 Modification des règles de mandatement afin de gagner un jour de trésorerie sur les règlements fournisseurs

 Automatisation de la refacturation interne télécom

 Ventilation des frais indirects

 Prise en compte des normes et contraintes réglementaires (dont IAS / IFRS) : Bilan et Compte de résultats par Branche

 Développement d'interfaces spécifiques pour les échanges avec l'ERP PSFT

 Développement de projets pour la migration des données vers 1'ERP

Conclusion chapitre 2

Les états financiers qui sont le fruit du fonctionnement du SIC et ses composantes contribuent à la décision : est ce que une entreprise est performante ou non ? En prenant en considération toutes les inconvénients et les entraves du SIC. Ce qui est illustré dans les études de cas.

Conclusion

Ce travail s’inscrit dans un cadre de recherche qui comporte un objectif majeur : décrire les pratiques comptables et évaluer l’impact de la gestion comptable sur la performance des entreprises.

Il s’agit d’une identification de certains déterminants de la complexité et de l’efficacité du SIC et d’étudier l’association entre l’utilisation des données comptables par les dirigeants des entreprises et la performance financière de ces entités.

Sur le plan méthodologique, la recherche empirique confirme aussi que les mesures objectives et perceptuelles de la performance n’aboutissent pas toujours aux mêmes résultats.

D’où l’importance, lorsque c’est possible évidemment, de recourir simultanément à ces deux types de mesures de manière à bénéficier de leur complémentarité.

Sur le plan pratique, les résultats constituent une base de comparaison permettant aux entreprises de mettre en question leurs choix comptables. Une réflexion apparaît d’autant plus urgente et importante relativement aux caractéristiques des SIC qui font l’objet d’un certain consensus parmi des PME, comme l’adoption de conventions comptables qui ne s’alignent pas sur les dispositions fiscales par les entreprises de plus grande taille.

BIBLIOGRAPHIE

Ouvrage

 Claude grenier – Jean Bonnebouche, Système d’information comptable la préparation comptable de l’entreprise, Edition : Foucher 2004

 Eric Tort, Organisation et management des systèmes d’information comptable : optimiser les leviers de performance comptable, Edition : DUNOD 2003

 GUERRA Fabien, Comptabilité managériale l'utilisation du système d'information comptable, edition De boeck 2004

Recherches

 Association entre le système d’information comptable des PME et leur performance financière 6° Congrès international francophone sur la PME -Octobre 2002 de Benoît LAVIGNE et Josée ST-PIERRE

 Les états financiers des PME sont-ils seulement utiles pour des fins fiscales ? une recherche de Benoit LAVIGNE 1996

Revus

 La revue des sciences de gestion, pratiques comptables, système d’information et performance des PME camerounaises par Dagobert Ngongan novembre- Décembre 2005 n° 216.

 Revue française de comptabilité, Normes comptables, Une nouvelle mesure de la performance : comprehensive income ou le compte de résultat étendu.

Septembre 2001 n°336.

Table des matières

Introduction………..………….. 2

Chapitre1 : systèmes d’information comptable dans les…………4

entreprises Section 1 : Caractéristique du système d’information comptable…...4

a. L’utilisation des informations comptables et des connaissances….4 comptables b. La saisie et l’utilisation du matériel informatique………...5

c. L’avantage d’un progiciel………...6

d. Architecture des systèmes d’informations comptables ……….7

Section 2 : les variables du cadre conceptuel du système ……...….….8

d’information a. Facteurs de contingence structurelle………...………8

b. Facteurs de contingence comportementale ……….…...9

c. Facteurs informationnels………...…..…..10

Conclusion du chapitre 1 ………...11

Chapitre 2 : Le système d’information comptable et la………..…11

Performance financière des entreprises Section 1 : Les entraves entre le SIC et la performance...……….12

a. Fiabilité traçabilité et disponibilité de l’information………...…...12

b. Sécurité et archivage……….………..13

c. Gestion de données et connectivité du SI………...14

Section 2 : comprendre la réalité financière de l’entreprise……...16

à partir d’un système d’information comptable a. Les choix comptables et leurs effets sur la performance………...16

b. La publication des états financiers pour des raisons de……….17 performance plus que fiscales

c. Résultats constatés………....….…..19

Section 3 : Etudes de cas ……….……….…….….…20

a. Cas de Marjane ……….……....…..20

b. Cas de Maroc Télécom ……….……….…….21

c. Cas de la SNCF ……….………..…..…..22

Conclusion du chapitre 2 ………....……30

Conclusion………..……….…...…..31

Bibliographie……….………....…..32

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