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Faculté des sciences juridiques économiques et sociales Fès

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Academic year: 2022

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Faculté des sciences juridiques économiques et

sociales Fès

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SOMMAIRE

Introduction……….. 2 Chapitre1 : systèmes d’information comptable dans les entreprises....4 Section 1 : Caractéristique du système d’information comptable…...4 Section2 : Les variables du cadre conceptuel du système………...8

d’information

Chapitre 2 : Le système d’information comptable et la……….……11 Performance financière des Entreprises

Section 1 : Les entraves entre le SIC et la performance...………….12 Section 2 : Comprendre la réalité financière de l’entreprise à partir..16

d’un système d’information comptable

Section 3 : Etudes de cas ………...20

Conclusion………..………30

Bibliographie………..………31

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Introduction :

Le système d’information comptable et financier d’une entreprise regroupe un ensemble organisé des ressources permettant d’acquérir, de traiter de stocker et de communiquer des informations financières sous différentes formes dans les organisations.

Le système comptable est devenu une pièce maîtresse du système d’information de l’entreprise, il assure en effet un rôle fédérateur en garantissant la cohérence des informations de gestion à usage interne et externe, son efficacité dépend aujourd’hui de la performance de ses applications informatiques.

Le système d’information comptable est un système central alimenté pour les systèmes amont, collecteurs des données primaires de chaque cycle d’exploitation. En aval, le système de pilotage communique avec le système d’information pour canaliser les données entrant dans le processus de prise de décision1. Cette vision des systèmes est particulièrement intéressante dans la mesure où elle est facilement transposable au domaine de la gestion et de la comptabilité.

Dans toutes les types d’entreprises, la nécessité de disposer de comptabilité fiables et performantes apparaît comme une évidence alors que son mise en œuvre n’est pas une affaire toujours très aisée. De multiples questions se posent en termes d’organisation et de management des systèmes comptables et en terme de leur état dans l’entreprise.

Pour cette raison on va développer ce sujet en répondant à certaines questions : Qu’est-ce qui caractérise les pratiques comptables ? Les données comptables disponibles sont-elles utilisées dans leur gestion et enfin

Est-ce qu’il existe une relation entre le système d’information comptable des petites moyennes entreprises.

Pour cette raison on va diviser notre thème en deux chapitres :

1 Eris tort Organisation et management des systèmes comptables. Optimiser les leviers de la performance comptable, édition DUNOD 2003, page 15.

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1° chapitre : système d’information comptable des petites et moyennes entreprises

Chapitre 2 : Le système d’information comptable et la performance financière des Entreprises.

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Chapitre1 : Le système d’information comptable dans les entreprises

Le système comptable s’inscrit naturellement dans l’ensemble organisé des systèmes de l’entreprise comme tout système d’information, il a pour fonction essentielle de traiter les données entrantes en les transformant et en les communiquant à son environnement.

Section 1 : Caractéristique du système d’information comptable

Le système d’information comptable est l’ensemble finalisé d’états délais et procédure auquel une entité doit se confronter par rendre compte aux organes chargés du contrôle ou du suivi des réalisations.

Il est la base de nombreuses relations entre les administrations les associés ; les commissaires aux comptes (CAC) et les entreprises.

a. l’utilisation des informations comptables et des connaissances comptables:

Les pratiques comptables se caractérisent par la production des données comptables et l’utilisation des informations. Les données comptables sont des données de gestion interne disponibles dans l’entreprise et les informations comptables qui contribuent aux processus de prise de décision. Dans cette perspective la donnée est comme une matière brute nécessaire à la production de l’information1.

Les principales activités comptables sont désormais connues :

œ L’identification des faits économiques et juridiques susceptibles d’être retenu en comptabilité ; leur évaluation en termes monétaires et leur traduction comptable.

1 La revue des sciences de gestion, Pratiques comptables, système d’information et performance des PME camerounaises par Dagobert Ngongan n° 216

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œ La réalisation des traitements qui permettent de mémoriser agréger synthétiser et communiquer les données ; des éléments de réflexion indispensables pour mettre ces connaissances en perspectives :

La modélisation des mécanismes physiques économiques financiers de l’entreprise (transaction ; flux …….)

Les postulats et principes à partir desquels st construite les représentations comptables depuis les événements élémentaires jusqu’aux documents de synthèse normative.

b. La saisie et l’utilisation du matériel informatique

L’informatique a considérablement modifié la manière de réaliser les travaux comptables. Toutefois, les concepts de base demeurent et la connaissance des méthodes traditionnelles d’organisation comptable est nécessaire à la bonne compréhension des systèmes comptables automatisés.

Aujourd’hui presque toutes les comptabilités sont tenues avec des moyens informatiques.

Au départ les méthodes de traitement se sont limités à une simple transposition des méthodes manuelles, mais au fil des années des changements profonds ont eu lieu, ils sont dus à la rencontre d’une offre technologiques aux immenses potentialités (base de donnés, réseaux stations de travail ….) d’une démarche croissante en informations destinés à faciliter la maîtrise de la performance globale de l’entreprise. Ces changements affectent la comptabilité de deux façons :

 Dans son fonctionnement c’est à titre la manière de réaliser les traitements comptables.

 Dans son architecture c'est-à-dire sa structure et dans les relations qu’elle entretient avec le reste du système d’information de l’entreprise et avec les systèmes d’informations des partenaires économiques.

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c. L’avantage d’un progiciel comptable :

UN PROGICIEL

est la contraction de produit logiciel un package en

Anglais.

Le progiciel de comptabilité doit d’abord assurer le traitement des données comptables dans le respect des exigences qui contribuent à la qualité comptable :

 La cohérence : respect de la partie double

 La fiabilité : se concrétise par le respect des contraintes de chronologie et d’irréversibilité

 Contrôlabilité obtenue grâce à l’organisation des pistes d’audit et à la rédaction d’une documentation détaillée

Le progiciel permet :

 De définir le cadre comptable : entité - Journaux - Comptes - Ecriture type

Avec une gestion des tables et un plan de comptes multiples.

 La saisie des écritures : courantes -Abonnement

-Simulation d’écriture

Avec un contrôle automatique. Libellés automatiques, écritures multicritères (clé comptable).

 Edition –consultation : -comptes : lettrage -Balance : requête

-Journaux : générateurs d’états

 Procédures périodiques : définition des exercices -Ouverture des périodes -Clôture des périodes

 Gestion technique : sauvegarde

-Réorganisation des bases de données

-Liaison avec d’autres progiciels (interface automatique)

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d. Architecture des systèmes d’informations comptables :

Les progiciels de comptabilité permettent l’utilisation de plan de comptes multiples. La clé comptable utilisée au moment de la saisie des événements constitue le point de départ des analyses multicritères. En plus des informations obligatoires que doit contenir une écriture comptable, il est possible d’associer à chaque enregistrement différents codes qui permettront des exploitations multiples.

Grâce à la codification il est possible d’obtenir de nombreuses combinaisons de regroupement d’information comme par exemple :

 Toutes les données relatives à une société donnée (pour établir son compte de résultat)

 Tous les comptes liés aux activités consommées par un produit donnée pour calculer son coût de revient.

Tableau des différent architectures du SIC

1

Type de SIC ARCHITECTURE

informatiques Organisation comptable

Taille de

l’entreprise Comptabilité

autonome

Micro ordinateur Progiciel

comptable

Saisie manuelle Axe réglementé

petite

Comptabilité semi-integré

Réseau local Applications fonctions

Génération

Automatique des écritures

comptables

Moyennes à grande

Comptabilité intégrée

Architecture

clt- serveur

Saisie unique des

événements Grandes à très

1Claude Grenier/ jean bonnebouche, système d’information comptable (introduction), édition foucher ; 2004 page 301

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Comptabilité générale autonome

Les données proviennent des autres applications sous forme de documents « papier » ou sur des supports magnétiques. Les autres opérations sont saisies directement à partir des pièces comptables. Le service comptable exerce ainsi un contrôle direct sur toutes les données saisies

Comptabilité semi intégrée

Dans une comptabilité semi intégrée et a fortiori dans une comptabilité intégrée, la saisie ne s'effectue plus uniquement sur les pièces de base. Elle se fait à partir des événements réels soit automatiquement, soit par des personnes qui, en général, ne sont pas des comptables.

Comptabilité intégrée

Dans une comptabilité intégrée, les modules comptables sont difficiles à distinguer des modules dits opérationnels. Les écritures comptables sont un

"sous-produit" des opérations traitées en amont. La pièce justificative et l'enregistrement comptable correspondant sont alors séparés par un processus long et parfois difficile à comprendre.

Section 2 : les variables du cadre conceptuel du système d’information :

La structure d’une organisation est conditionnée par les traits qui caractérisent la situation dans laquelle elle opère. Or le SIC est une partie importante de la structure de vie de l’organisation de sa conception et doit être observé en tenant compte de l’effet des variables organisationnelles

a. Facteur de contingence structurelle :

Les facteurs de contingence structurelle Selon Chapellier1, de façon synthétique en contexte des entreprises, « les facteurs de contingence structurelle peuvent être réduits à quelques caractéristiques fondamentales qui renvoient aux

1CHAPELLIER Philippe, Maître de Conférences à l'Université de Montpellier

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concepts plus généraux de complexité et d’incertitude ». Dans sa recherche, Chapellier retient la taille et l’âge de l’entreprise, le degré d’informatisation de la gestion et la nature de l’activité. Toutefois, les résultats ne confirment que l’association entre la taille et les pratiques comptables. Pour sa part, l’enquête par questionnaire de Lavigne1 montre que la taille des entreprises influence l’efficacité du SIC, ainsi les entreprises de taille moyenne disposent d’un SIC plus efficace que celles de petite taille et encore plus de celles de très petite taille. Ce résultat peut trouver son fondement dans le fait que l’accroissement de la taille de l’entreprise offre, en général, une meilleure disponibilité des ressources technologiques et des compétences humaines. Ceci permet une plus grande précision dans la préparation des données comptables et une plus grande différentiation des modèles informationnels pouvant satisfaire les besoins des dirigeants et permettre une meilleure utilité de l’information comptable dans la prise de décisions.

On parle aussi de la structure de la propriété (familiale ou pas) parce que la complexité augmente avec la diminution du pourcentage d’action familiale dans les PME, quant à l’endettement qui constituent des déterminants des pratiques de comptabilité générale, avec une prépondérance du premier facteur. D’autres études identifient une association entre la croissance des entreprises et d’une part, l’utilisation d’un système comptable informatisé et d’autre part, la préparation d’un plan d’affaires.

b. Facteur de contingence comportemental :

De nombreux auteurs insistent sur le rôle central du dirigeant de l’entreprise, Chapellier (1994) pense qu’il convient d’élargir l’approche contingente en intégrant l’analyse des facteurs d’ordre comportemental relatifs au profil de chacun des acteurs comptables de entreprise. En matière de comptabilité

1Membre du GREGO (Centre de Recherche en Gestion des organisations) à l'IAE de Montpellier2 Professeur en comptabilité financière, Université du Québec à Trois- Rivières.

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générale, le dirigeant occupe un rôle unique, car il est le seul à avoir à la fois une fonction de producteur et d’utilisateur. Ainsi, ce sont les dirigeants qui ont une formation en comptabilité, en finance et /ou en gestion qui disposent de SIC plus efficaces. Ce résultat peut être expliqué par deux raisons essentielles.

D’abord, certains items utilisés pour mesurer l’efficacité du SIC portent sur la clarté de l’information comptable et la facilité d’utilisation du SIC. Dans ce sens, les dirigeants ayant une formation en comptabilité, en finance et /ou en gestion ont plus de facilité à manipuler le SIC que les autres. Ensuite, dans le contexte précis des entreprises, le dirigeant est dominant et c’est lui qui définit la mission du comptable interne.

Ainsi les dirigeants en fonction de leur formation peuvent fixer les objectifs de production des données comptables pour une meilleure adaptation des informations fournies par le comptable interne à leurs besoins.

Toutefois, trois autres acteurs peuvent vraisemblablement avoir une certaine influence sur les choix comptables des entreprises, soit le responsable interne de la fonction comptable (Chapellier, 1994; Lavigne, 1999), le comptable externe (Chapellier, 1994; Lavigne, 1999) et le principal créancier externe, habituellement une institution financière

Enfin, les résultats montrent un impact significatif de la perception des dirigeants de l’utilité de l’information comptable dans la prise de décisions sur l’efficacité du SIC. Ainsi, les dirigeants qui accordent une plus grande utilité à l’information comptable disposent de SIC plus efficaces que les autres.

c. Facteurs informationnels :

Chapellier (1994) pense qu’il convient d’élargir l’approche contingente en intégrant l’analyse des facteurs d’ordre comportemental relatifs aux profils de chacun des acteurs comptables de l’entreprise. D’abord, entreprise peut être considérée comme une émanation de la personnalité de l’entrepreneur (GREPME, 1997). Une revue de littérature permet de souligner l’influence

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profonde des composantes du profil du dirigeant sur les modes de gestion et sur les pratiques comptables dans les entreprises. Dans ce cadre, Lavigne (1999) a identifié un lien entre les pratiques de comptabilité générale et les préférences informationnelles du dirigeant de l’entreprise .D’autres études montrent que les dirigeants possédant un niveau de formation élevé de type gestion ou comptable (Chapellier, 1994) disposent de SIC plus complexes. En outre, Begon (1990) et affirme que les niveaux de production et d’utilisation des données comptables diminuent quand l’âge du dirigeant augmente. Ensuite, Différents auteurs s’accordent pour souligner que le comptable interne est un acteur important, sinon essentiel, pour expliquer l’état des pratiques comptables dans les entreprises. Chapellier (1994) montre que les dirigeants des entreprises assistés d’un comptable salarié ayant participé à des séminaires de formation à la gestion disposent de systèmes de données comptables plus complexes et utilisent plus les données comptables. En outre, Lavigne (2002) montre que les dirigeants des PME assistés d’un comptable interne ayant une formation universitaire disposent d’un SIC plus complexe.

Conclusion :

Le système d’information comptable permet la centralisation de l’information comptable, son enregistrement par l’utilisation du progiciel comptable afin de faciliter son utilisation. Ces fonctionnalités du SIC son influencés par des facteurs de contingence structurelle, comportementale et des facteurs informationnels. L’importance et la complexité du SIC décide le degré de performance de chaque entreprise.

Chapitre 2 : Le système d’information comptable et la performance financière des entreprises :

Les entreprises qui possèdent un système d’information comptable performant sont celles qui utilisent un peu plus les informations comptables dans leur

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gestion. La pratique de l’utilisation des informations comptables serait ainsi liée à la production des données. Plus une entreprise produit des données comptables, plus elle est amenée à les utiliser pour renforcer sa performance.

Section 1: les entraves entre le SIC et la performance.

L'étendue des besoins couverts par un SI comptable et financier est telle que ses contraintes sont multiples.

a. Fiabilité traçabilité et disponibilité de l’information Fiabilité de l'information

Que ce soit pour satisfaire aux obligations légales en matière de comptabilité générale ou aux besoins de gestion pour les prises de décision, il est primordial que les données soient fiables, c'est-à-dire sans erreurs et sans biais de sorte a ce qu'elles soient irréfutables. A défaut, l'entreprise s'exposerait a des sanctions économiques et / ou pénales.

Afin de garantir la fiabilité de l'information, le CNC a établi une procédure prévoyant La transcription durable des données comptables sur un support inaltérable, assurant la date certaine de ces transcriptions ou la transmission de ces données au greffe du tribunal de commerce ou le cas échéant, du tribunal de grande instance statuant en matière commerciale auquel la société est immatriculée.

Traçabilité

La possibilité de contrôle et de preuve encore appelée piste d'audit est un pré requis fondamental dans le domaine de la comptabilité générale. Les comptes d'une entreprise devant être le plus souvent certifient par un commissaire aux comptes, il est nécessaire que ces derniers puissent effectuer des vérifications et des contrôles notamment en accédant à l'historique des différentes transactions.

Mais la traçabilite permet également en interne de vérifier les transactions enregistres et agrégés dans le système.

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Disponibilité de l'information

Comme cela a déjà été évoque, l'information financière d'une entreprise intéresse non seulement les dirigeants et les différents gestionnaires mail également le monde extérieur. Cette information doit donc être disponible rapidement pour les prises de décision internes et la communication externe.

L'ordre des experts comptables préconise une accélération de la publication des résultats et les sociétés parviennent aujourd'hui a établir des arrêtés mensuels contre un unique arrêté annuel il y a de cela quelques années.

Ces contraintes engendrent donc une obligation d'enregistrements sans retard des données, afin que ces dernières puissent être traitées en temps opportun (PCG).

b. sécurité et archivage :

Sécurité

Au niveau CONFIDENTIALITÉ tout d'abord, car le SI comptable et financier regroupe un ensemble d'informations confidentielles. En effet, la connaissance des coût de revient ou des marges d'un concurrent pourrait constituer une information particulièrement utile. Mais la divulgation de certains éléments de rémunération, pourraient tout aussi bien mettre mal a l'aise certains dirigeants confrontes a des situations difficiles avec ses collaborateurs.

Il faut donc veiller à réserver l'accès aux données aux seules personnes habilitées

De la même façon, certaines opérations sensibles engageant l'entreprise devront également être limitées aux seuls utilisateurs habilites.

Mais la sécurité c'est également la mise en place d'écrans dédiés par nature d'opération ou des contrôles automatisés sur les saisies utilisateurs pour prévenir les mauvaises imputations comptables. Et éviter par exemple que des transactions soient imputes sur un mauvais exercice comptable, un mauvais

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journal ou compte.

La sécurité c'est également veiller à ce qu'aucune opération comptable ne puisse être effacée du système même en cas d'erreur de saisie. Seules les techniques de contre-passation peuvent être utilisées.

Enfin, la sécurité c'est compte tenu de l'importance de d'information financière, c'est également la mise en place d'un système et des procédures de secours en cas de défaillance du système principal,

Archivage

En vertu des dispositions figurant dans le code du Commerce, les sociétés sont tenues de conserver pendant 10 ans33, les documents comptables et les pièces justificatives.

c. Gestion de données et connectivité du SI

Flexibilité du SI

Le SI doit rester ouvert notamment aux évolutions réglementaires, organisationnelles.

On comprend bien que si un taux de T.V.A. ou le taux de 1'LS. Venait a évoluer, cela ne devrait pas remettre en cause les applications existantes.

Dans le même sens, l'impact doit rester minime en cas de modifications plus importantes comme : la prise en compte de nouvelles normes comptables (ex.

IAS/IFRS), la modification du plan de compte de 1'entreprise, la modification de l'organisation de 1'entreprise engendrant une modification de la comptabilité analytique, ...

Connectivite

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L'entreprise doit s'ouvrir sur le monde extérieur par conséquent son système d'information doit suivre via une dématérialisation des échanges. Cette dématérialisation peut être imposée lorsqu'elle constitue une obligation légale, ou choisie afin d'améliorer la productivité par la suppression de travaux de saisies.

Et les enjeux sont importants. En effet, chaque année, 100 millions de déclarations sont émises par 3,5 millions d'entreprises françaises et transmises aux différents services fiscaux et organismes sociaux. Cela représente environ 200 millions d'heures passées en saisie, mise sous pli, ... soit 10 milliards d'euros par an.

Pour réduire ces coûts, 1'Etat incite les entreprises à dématérialiser leurs déclarations. Depuis 2002, les entreprises dont le CA dépasse les 15 millions d'euros doivent télé déclarer leur TVA (art. 41 de la loi des finances rectificative pour 1999).

La télé déclaration coûte moins cher qu'une lettre recommandée et réduit le risque des re-saisies. L'administration a également mis en place la télé déclaration de ventes de véhicules et la déclaration unique des embauches et des cotisations sociales.

La France se situe en 106— place avec 50% des services administratifs en ligne, derrière la Suède qui dispose de 74% des services en ligne. Ceci constitue un réel progrès depuis 2001 ou seules 20% des administrations françaises proposaient des prestations sur internet.

Mais 1'echange de données informatisées (E.D.I.) permet également d'intégrer ou d'exporter directement des données du système d'information de 1'entreprise vers celui d'une autre entreprise. Cela permet notamment de diminuer les coûts de gestion par exemple celui du coût de traitement.

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Section 2 : comprendre la réalité financière de l’entreprise à partir d’un système d’information comptable :

a. Les choix comptables et leurs effets sur la performance :

Pour s’assurer le fonctionnement du système et créer l’information nécessaire à la prise d’information l’entreprise devra faire des choix quant à la méthode comptable utilisée. Pour que la comptabilité devienne un véritable outil de gestion, il faut que le dirigeant sache ce qu’il peut demander à ce service. En effet, tous les résultats n’ont pas le même intérêt ou la même signification selon l’activité de l’entreprise. Le dirigeant doit choisir la procédure qui correspond le mieux à son activité. Le système comptable draine des renseignements concernant la situation financière de l’entreprise et son exploitation, desquels émanent de nombreux états et analyses destinée à une diffusion tant interne qu’externe.

Or les choix comptables, effectués en matière de règles d’évaluation, influencent les informations transmises aux tiers et par là même les décisions qui en découleront. Il est donc essentiel que l’utilisateur maîtrise la pratique et la théorie comptable pour éviter les erreurs d’interprétations1.

Exemple de choix comptables en matière de :

 Stock : le choix de la méthode d’évaluation influence la valeur inscrite au bilan et le résultat de l’exercice

 Immobilisation : l’ajout ou le rejet des frais accessoires dans le coût d’acquisition influence la valeur bilantaire du bien : retenir une méthode linéaire ou dégressive pour amortir ce bien donnera un résultat différent, il en sera de même de retenir 5 ou 10 ans comme durée de vie du bien.

1 GUERRA Fabien, Comptabilité managériale l'utilisation du système d'information comptable, édition De boeck 2004page 12

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 Provision : l’anticipation de charges ou risques futurs influencera le bilan et le calcul du résultat

 Régularisation : la répartition des charges ou produits qui s’étalent sur plusieurs exercices comptables influence le bilan et le résultat

 Réduction de valeur : la prise en compte de la dépréciation des actifs non amortissable, influence tant la valeur des actifs que le montant du résultat.

Pour cette raison toute entreprise devra mettre en place un système de « contrôle interne » de l’information afin de s’assurer de la régularité des opérations traitées. Dans ses travaux de contrôle du principe de l’image fidèle (contrôle externe) le réviseur s’assura de l’existence d’un contrôle interne.

b. La publication des états financiers pour des raisons de performance plus que fiscales

Les états financiers, qui sont produit par le système d’information comptable, reflètent l’état de ce dernier selon qu’ils contribuent ou non à la performance des entreprises.

Une étude empirique antérieure (Lavigne, 1996) a permis de réfuter le préjugé selon lequel les états financiers des entreprises ne sont utiles qu'à rendre compte aux autorités fiscales. Alors, pourquoi les entreprises publient-elles des états financiers?

L’objectif essentiellement est de fournir de l'information utile à la prise de décisions des investisseurs et des créanciers.

Les résultats d'un certain nombre d'études empiriques (Johnson, Pany et White, 1983; Campbell, 1984; Baker, 1990; Coker et Hayes, 1992; Baker et Cunningham, 1993) tendent à montrer que certains banquiers utilisent les états financiers des entreprises pour mesurer leur performance et par conséquent dans leurs prises de décisions de crédit1.

1 Recherche de Benoit Lavigne Les états financiers des PME sont-ils seulement utiles pour des fins fiscales ? 1996

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Pour renforcer ce résultat le groupe G4+11 propose que « la performance de l’entreprise soit présentée dans un état comptable unique, désigné sous le nom de comrehensive income »2

Également dans le sens d’un appui au caractère universel de l’objectif des états financiers, la plupart des études empiriques sur les entreprises (Falk, Gobdel et Naus, 1976; Diamond, Arnold et Keller, 1981; Edmonds, Porter et Weiss, 1981;

Johnson, Pany et White, 1983; Seibel et Dennis, 1983; Stanga et Tiller, 1983;

Campbell, 1984; Martin, Handorf et Clewell, 1988; Williams, Chen et Tearney, 1989, 1991; Baker, 1990; Coker et Hayes, 1992; Baker et Cunningham, 1993) considèrent les banquiers comme les principaux utilisateurs externes des états financiers de ces entreprises3.

Outre l’objectif de fournir de l’information aux investisseurs et aux créanciers et celui de rendre compte aux autorités fiscales, les états financiers de certaines entreprises semblent donc également utilisés à des fins de prise de décisions de gestion interne.

Il apparaît notamment de toutes ces recherches que les trois objectifs des états financiers les plus importants selon les dirigeants de PME sont respectivement :

 Rendre l’entreprise plus performante en fixant les objectifs et par la suite suivre leur réalisation et prendre si nécessaire des mesures correctives.

 comparer la rentabilité de l’entreprise et sa situation financière par rapport à celle des exercices précédents ;

 Remplir l'obligation légale de produire des déclarations d'impôts

c) résultats constatés

1 Groupe de 4 normalisateurs comptable : Australie, Canada, Royaume-Uni + IASC (International Accounting Standars Committee)

2 Revue française de comptabilité, Normes comptables, Une nouvelle mesure de la performance : comprehensive income ou le compte de résultat étendu. Septembre 2001 n°336.

3 Résultat du 6ème congrès international francophone sur la PME- octobre 2002 – HEC Montréal

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Les résultats de la présente étude empirique ont montré, tout d’abord, que la complexité du SIC du dirigeant de l’entreprise est associée à des facteurs relevant aussi bien de la contingence structurelle (subjective) que comportementale (objective). Les facteurs de la contingence structurelle retenus sont la taille, la structure de propriété, et l’âge de l’entreprise. Les résultats ont montré l’importance prépondérante de la taille sur les autres facteurs considérés.

Ces résultats ont montré aussi l’effet de l’actionnariat familial sur la complexité du SIC. Quant aux facteurs de la contingence comportementale, l’étude s’intéresse aux données relatives aux principaux acteurs comptables internes à l’entreprise, soient le dirigeant et le comptable interne.

Les tests effectués ont montré que ce sont les variables caractéristiques du profil du dirigeant à savoir, la nature et le niveau de la formation, l’âge, l’expérience, les préférences informationnelles et la perception de l’utilité de l’information comptable dans la gestion des activités, qui déterminent le plus la complexité du SIC.

Ces résultats nous permettent d’affirmer que le dirigeant constitue, dans le contexte des PME, l’acteur comptable le plus dominant. Suite à l’étude des caractéristiques des SIC, notre intérêt s’est porté aux déterminants de l’efficacité de ce système. Les tests effectués et les résultats de recherche ont montré que l’efficacité du SIC dépend d’une part de sa complexité et d’autre part des facteurs de la contingence structurelle et de la contingence comportementale.

L’analyse de l’ensemble des résultats à ce niveau a conclut à un impact indirect des facteurs de contingence, en passant par une variable intermédiaire, soit la complexité du SIC, plus significatif et plus important que leur impact direct sur l’efficacité de ce système.

Enfin, l’étude de l’association entre la complexité du SIC et la performance financière des entreprises a montré qu’une utilisation plus importante des

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informations comptables par les dirigeants dans la prise de décisions constitue une activité créatrice de valeur ajoutée en terme de performance financière.

Section 3 : Etudes de cas a. Cas de Marjane

A Fès je me suis contenté à chercher des cas pratiques du système d’information comptable, c'est-à-dire comment ce système est introduit dans les entreprises et comment fonctionne.

Pour cette raison nous nous sommes dirigées à Marjane pour consulter le département comptable où nous avons posé un certain nombre de questions pour éclaircir le thème au niveau pratique.

Présentation de la société

Marjane holding est une enseigne marocaine spécialisée dans la grande distribution. En 2007, l’enseigne possède 17 hypermarchés. L’entreprise, qui est filiale du groupe ONA, a réalisé en 2005 un chiffre d’affaire de 4,537 milliards de DH et emploie plus de 4 700 salariés.

Pionnier de la grande distribution, Marjane a su s’imposer auprès du grand public, avec plus de 18 millions de clients par an, faisant de lui le leader sur le marché devant METRO et Aswak assalam, ses principaux concurrents.

Le système d’information comptable de Marjane

Le système d’information comptable de Marjane permet de rassembler toutes les informations comptables soit avec les fournisseurs soit avec les clients.

Sur le site de Fès tous les départements sont liés au département comptable, qui est autonome de la comptabilité des autres sites Marjane des autres villes.

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La saisie des opérations et des données comptables se fait par le logiciel AGRESSO disponible aussi chez le contrôleur de gestion mais avec des options différentes selon les responsabilités de chacun.

A signaler que le bureau du contrôleur de gestion est en liaison directe avec le comptable ce contrôleur utilise plusieurs logiciels pour sa mission à savoir SCAM pour être à jour avec la progression comptable des autres sites GOLD et NEWS SPECEF pour le calcul du chiffre d’affaire.

Et pour être plus pertinent le département comptable à une liaison directe avec la caisse au niveau matériel par le réseau et au niveau logiciel avec le logiciel CRCA pour faire la comptabilisation des opérations de la caisse et être à jour avec toutes opérations effectuées et avec le niveau de stock.

Après la comptabilisation le transfère des données comptable à la direction se fais soit par réseau soit par papier si il s’agit des factures ou de bon de commandes……

Pour toute consultation des informations concernant le fonctionnement du système ou autres informations Marjane dispose d’une application « l’arbre de savoir » au siège à Casablanca pour servir ses employés en matière de recherche.

b) Cas de Maroc Télécom

Présentation de la société

Itissalat al mghrib (Maroc Télécom) a été crée on 1998 sous forme anonyme suite scission de l’office national des postes et télécommunication.

Maroc Télécom à pour objet social, contremaître à son cahier des charges d’opération, d’assurer le service universel ainsi d’établir et d’exploiter des infrastructures réseaux et services de télécommunication de toutes natures.

Son capital social s’élevé à la somme de 8.790 millions de DHS.

Le système d’information comptable

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Nous avons consulté MR MOUJARID directeur financier (trésorerie) : Le département comptable est lié aux autres services par l’intranet

Toutes les opérations effectuées sont comptabilisées avec des logiciels différents selon la nature de l’opération :

Pour l’achat ils utilisent le logiciel ARIBAT Pour le service de paiement c’est SAP

Pour la consultation des documents bibliographique ; il n y a pas de centre de consultation ou de documentation même dans le siège, c’est dans le logiciel que le comptable peut trouver toutes les informations nouvelles voire des solutions aux cas de pannes.

La comptabilité de ce site de Maroc Télécom est autonome et la liaison avec le siège ce fait par réseau.

c)

cas de la SNCF

Présentation de La société

Le groupe SNCF représente l'un tout des premiers groupes de transport terrestre Européen. Il se situe en 3ème place derrière Deutsche Bahn et DHL/Danzas (Groupe Deutsche Post), en terme de chiffre d'affaire. Ce groupe est constitue de l'établissement public et commercial SNCF et de 500 filiales consolidées. Le groupe SNCF intervient principalement en France et en Europe, mail assure également une présence mondiale dans les domaines de l'organisation et de la distribution de transports

La SNCF est structure en 3 niveaux

La Direction définit les missions essentielles, la stratégie globale et la stratégie des branches et domaines.

Les branches1 et domaines2 sont responsables du résultat économique de leur secteur, définissent l'offre, pilotent la production, contrôlent leur gestion et optimisent leurs ressources.

1 Voyageurs France-Europe, Transport Public, Fret, Infrastructure

2Matériel, Traction, Fonction transverse, FAST, RH

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Les régions au nombre de 23 et les établissements mettent en oeuvre la politique de l'entreprise et plus particulièrement celle des branches et domaines

Les enjeux de la société

Etre rentable pour pouvoir financer1 son développement

Développer des parts de marche :

En veillant à adapter constamment la production pour que le coût de production soit inférieur au prix de vente,

En ayant des politiques d'achat et d'investissement efficace,

En optimisent la gestion des stocks,

En raccourcissement les délais de paiement des clients (fret notamment),

En gérant efficacement le patrimoine immobilier

Garantir une qualité de service toujours en progrès.

Mettre le client au centre de ses préoccupations en adaptant ses produits aux besoins des clients, dans le cadre de la rentabilité.

Principes adoptés dans l'organisation comptable et financière:

L'organisation de l'entreprise a induit l'organisation comptable. Ainsi chaque dépense et chaque recette est rattachée à la Branche ou au Domaine concerne. Pour ce faire, l'entreprise a etc. « découpée » en unités comptables (UC). Un établissement travaillant pour plusieurs Branches est

&coupe en autant d'UC.

Par exemple, les coûts de maintenance génère dans un établissement de maintenance du matériel sur un T.E.R. sont imputes a 1'UC TER.

Chaque opération donne lieu à une écriture comptable, permettant d'identifier:

1 Via l'autofinancement la SNCF est en effet limite en terme d'emprunt à un plafond de 7,52GE, et les

emprunts en cours pèsent déjà très lourd sur le résultat financier

(25)

 L'émetteur de la dépense ou de la recette

 L'affectataire de la dépense ou de la recette

 Le compte de comptabilité générale qui précise la nature de la dépense

 Le compte de comptabilité analytique qui explique la destination de la dépense

L'ensemble des écritures comptables fournit les informations nécessaires au contrôle de gestion.

Si le compte de résultat de l'entreprise peut être établi en sommant les comptes de résultat des Branches, la SNCF est tenu, pour des raisons légales, réglementaires ou contractuelles, de présenter des bilans détaillés par Branche.

Pour le suivi et le contrôle de la performance, chaque Branche / Domaine développe sa propre comptabilité analytique en fonction de ses besoins et des coûts qu'elle / il veut suivre.

Le SIC

Mis en place en 1997, le Système d'Information Comptable de la SNCF permet de centraliser les informations de l'ensemble des processus lies a la comptabilité et constitue a ce titre la mémoire de l'activité économique de l'entreprise.

(26)

Identification des flux

La collecte de ces informations (traduites en écritures comptables) se fait soit par saisie directe dans l'outil via un module spécialisé par catégorie d'écriture (ex. factures fournisseurs, écritures diverses, recettes hors trafic, refacturation, commandos d'achat, soit par acquisition de données en provenance des SI01 (comme celui de RH, des recettes Grandes Lignes, des recettes FRET, ...) ou en provenance de tiers (factures EDF / GDF)

Des outils de restitution des données comptables ont été développé, notamment pour &liter les différentes catégories d'écritures comptables (comptabilité fournisseur, consolidation, paie, stock, ...). Mais les Reportings nécessaire au contrôle de gestion pour l'analyse sont pris en charge par des outils décisionnels construits a partir des données du SIC.

Organisation physique du SIC

Le SIC s'appuie sur deux grandes catégories de serveurs : le Central qui permet de rassembler, contrôler, sauvegarder et imputer l'ensemble des données comptables de la SNCF, et les sites locaux qui sont utilises pour la saisie et pour certains traitements spécifiques géographiques ou de domaines, cette

1Système d'Information Opérationnel

Flux Nature Destination/Origine

A Recettes (1), (2)

B Bulletins de service (1)

C Prestations a refacturer (1)

D  Coûts constatés (3)

E Commandes a refacturer (3)

F Mouvements de stock (3)

G Activités a refacturer (1)

H Investissements à immobiliser (2)

I Coûts constatés (3)

J Réf Fournisseur, Engagements, (2)

K Mouvements de paie (2)

L Temps passes (1)

M Patrimoine à immobiliser (2)

N Loyers (3)

(27)

décentralisation permet de diminuer le volume des traitements sur le site Central Le serveur Central et les serveurs locaux sont constitués de deux bases : une base de travail servant a l'acquisition et au contrôle des données et une base comptable qui reflète les livres de compte de la société.

Par ailleurs, le périmètre comptable comprend deux serveurs particuliers, mis à jour périodiquement depuis la base comptable Central (B2C)

Un serveur historique qui contient toutes les données comptables depuis 1991 constitue une base de restitution disponible pour les requêtes, les éditions et le décisionnel.

Un serveur General Leager Oracle permettant d'obtenir les états officiels standards et utilise par les Commissaires aux comptes

Le modèle de données simplifié fait apparaître que les écritures comptables sont enregistrées dans un livre du jour. Qu'une écriture est émise par une Unité Comptable émettrice (Uce) sur un journal et un exercice comptable particulier.

Eventuellement récriture peut être liée à une écriture auxiliaire de type fournisseur.

Une écriture est compose d'au minimum deux mouvements. Chacun de ces mouvements fait référence à un compte général et une Unité Comptable affectaire qui peut être identique a l'Uce. Le mouvement peut éventuellement être attaché à un compte analytique.

Enfin certains mouvements peuvent faire l'objet d'un lettrage, ils sont alors rattachés a la classe lettrage elle même associé a un livre du jour.

Organisation des échanges

Les échanges s'effectue entre les bases d'un même site ou entre les sites locaux et le site Central.

Le support de l'échange est constitue par un modèle de données appelé Livre du Jour. Ce modèle est compose de données élémentaires (écritures, mouvements, compléments mouvements,).

La saisie des écritures comptables est réalisée sur les sites locaux. Tous les soirs

(28)

elles sont centralises et transférés sur le serveur central pour contrôle et comptabilisation. Au cours de la nuit, sur ce même serveur, des traitements batchs génèrent d'autres écritures comptables, comme par exemple la génération des règlements fournisseurs. A l'issue de ces traitements, le Central diffuse les écritures comptabilisées durant la nuit à l'ensemble des serveurs locaux. Avec cette particularité cependant : Un site n'est destinataire que des écritures qui le concerne.

Le SIC dispose également d'un site gérant le référentiel comptable ainsi que d'un serveur historique utilise pour les extractions et le décisionnel. Enfin le serveur GL Oracle est dédié aux experts comptables et commissaires comptes.

(29)

Exemples de projets réalises après la mise en place du SIC

Optimisation du traitement de calcul des engagements (durée pouvant aller jusqu'a 48 heures) Le projet avait pour but de corriger une chaîne de traitement afin de ramener son temps d'exécution à une durée plus raisonnable. Bien entendu il n'était pas question de tout réécrire et de toute façon, la durée totale du projet ne devait pas excéder 15 jours.

Démarche : Prise de connaissance du sujet via les spécifications fonctionnelles et techniques (notamment le dossier d'intégration décrivant l'enchaînement des batchs). Identification des différents modules et plus particulièrement du batch le moins performant. Analyse détaillée du fonctionnement et réécriture et test du module. Le temps de traitement a ainsi pu être divisé par 7.

 Automatisation du calcul des charges a payer mensuel concernant les prestations informatiques

Le projet a vocation comptable, visait a générer mensuellement sur le mois comptable courant:

1) Les écritures de charge a payer relatives aux prestations informatiques constatées au cours du mois ou constatées aux cours des mois précèdent mais pas encore réglées.

2) A contrepasser sur ce même mois, les écritures de charges à payer générées le mois précèdent.

 Rapprochement facture / commande visant a contrôler que les montants factures n'excédaient pas les montants budgètes au moment de la commande.

 Gestion de la production immobilisée informatique afin d'améliorer le résultat de l'entreprise

 Automatisation du déclenchement du calcul de la TVA

 Changement de plan de compte afin de suivre plus finement l'activité des

(30)

branches et domaines

 Modification des règles de mandatement afin de gagner un jour de trésorerie sur les règlements fournisseurs

 Automatisation de la refacturation interne télécom

 Ventilation des frais indirects

 Prise en compte des normes et contraintes réglementaires (dont IAS / IFRS) : Bilan et Compte de résultats par Branche

 Développement d'interfaces spécifiques pour les échanges avec l'ERP PSFT

 Développement de projets pour la migration des données vers 1'ERP

Conclusion chapitre 2

Les états financiers qui sont le fruit du fonctionnement du SIC et ses composantes contribuent à la décision : est ce que une entreprise est performante ou non ? En prenant en considération toutes les inconvénients et les entraves du SIC. Ce qui est illustré dans les études de cas.

(31)
(32)

Conclusion

Ce travail s’inscrit dans un cadre de recherche qui comporte un objectif majeur : décrire les pratiques comptables et évaluer l’impact de la gestion comptable sur la performance des entreprises.

Il s’agit d’une identification de certains déterminants de la complexité et de l’efficacité du SIC et d’étudier l’association entre l’utilisation des données comptables par les dirigeants des entreprises et la performance financière de ces entités.

Sur le plan méthodologique, la recherche empirique confirme aussi que les mesures objectives et perceptuelles de la performance n’aboutissent pas toujours aux mêmes résultats.

D’où l’importance, lorsque c’est possible évidemment, de recourir simultanément à ces deux types de mesures de manière à bénéficier de leur complémentarité.

Sur le plan pratique, les résultats constituent une base de comparaison permettant aux entreprises de mettre en question leurs choix comptables. Une réflexion apparaît d’autant plus urgente et importante relativement aux caractéristiques des SIC qui font l’objet d’un certain consensus parmi des PME, comme l’adoption de conventions comptables qui ne s’alignent pas sur les dispositions fiscales par les entreprises de plus grande taille.

(33)

BIBLIOGRAPHIE

Ouvrage

 Claude grenier – Jean Bonnebouche, Système d’information comptable la préparation comptable de l’entreprise, Edition : Foucher 2004

 Eric Tort, Organisation et management des systèmes d’information comptable : optimiser les leviers de performance comptable, Edition : DUNOD 2003

 GUERRA Fabien, Comptabilité managériale l'utilisation du système d'information comptable, edition De boeck 2004

Recherches

 Association entre le système d’information comptable des PME et leur performance financière 6° Congrès international francophone sur la PME - Octobre 2002 de Benoît LAVIGNE et Josée ST-PIERRE

 Les états financiers des PME sont-ils seulement utiles pour des fins fiscales ? une recherche de Benoit LAVIGNE 1996

Revus

 La revue des sciences de gestion, pratiques comptables, système d’information et performance des PME camerounaises par Dagobert Ngongan novembre- Décembre 2005 n° 216.

 Revue française de comptabilité, Normes comptables, Une nouvelle mesure de la performance : comprehensive income ou le compte de résultat étendu.

Septembre 2001 n°336.

(34)

Table des matières

Introduction………..………….. 2

Chapitre1 : systèmes d’information comptable dans les…………4

entreprises Section 1 : Caractéristique du système d’information comptable…...4

a. L’utilisation des informations comptables et des connaissances….4 comptables b. La saisie et l’utilisation du matériel informatique………...5

c. L’avantage d’un progiciel………...6

d. Architecture des systèmes d’informations comptables ……….7

Section 2 : les variables du cadre conceptuel du système ……...….….8

d’information a. Facteurs de contingence structurelle………...………8

b. Facteurs de contingence comportementale ……….…...9

c. Facteurs informationnels………...…..…..10

Conclusion du chapitre 1 ………...11

Chapitre 2 : Le système d’information comptable et la………..…11

Performance financière des entreprises Section 1 : Les entraves entre le SIC et la performance...……….12

a. Fiabilité traçabilité et disponibilité de l’information………...…...12

b. Sécurité et archivage……….………..13

c. Gestion de données et connectivité du SI………...14

Section 2 : comprendre la réalité financière de l’entreprise……...16

à partir d’un système d’information comptable a. Les choix comptables et leurs effets sur la performance………...16

b. La publication des états financiers pour des raisons de……….17 performance plus que fiscales

(35)

c. Résultats constatés………....….…..19

Section 3 : Etudes de cas ……….……….…….….…20

a. Cas de Marjane ……….……....…..20

b. Cas de Maroc Télécom ……….……….…….21

c. Cas de la SNCF ……….………..…..…..22

Conclusion du chapitre 2 ………....……30

Conclusion………..……….…...…..31

Bibliographie……….………....…..32

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