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Carte n°6.Zonages environnementaux

V.2 Etat initial

La méthodologie des expertises faune-flore-milieux naturels menée par Biotope en 2012 est présentée aux annexes 1-6.Les cartographies d’espèces et d’habitats contactés sont présentées aux annexes 7 à 11.

Le tableau suivant synthétise les principaux enjeux identifiés au sein de l’aire d’étude.

Il précise, pour chaque groupe :

 l’enjeu écologique, estimé sur la base de la patrimonialité des espèces et de leur état de conservation,

 la contrainte réglementaire, au regard des textes de loi régissant la protection des différents groupes étudiés.

6 niveaux de valeurs ont été donnés dans ce cadre et sont présentés ci-dessous : Enjeu TRES FORT (= MAJEUR) : enjeu de portée nationale à supra-nationale voire mondiale

Enjeu FORT : enjeu de portée régionale à supra-régionale

Enjeu MOYEN (= MODERE) : enjeu de portée départementale à supra-départementale Enjeu FAIBLE : enjeu de portée locale, à l’échelle d’un ensemble cohérent du paysage écologique (vallée, massif forestier…)

Enjeu NEGLIGEABLE : enjeu de portée locale, à l’échelle de la seule aire d’étude Enjeu NUL : absence d’enjeu (taxons exotiques notamment)

Tableau 5. Synthèse des enjeux écologique sur l’aire d’étude rapprochée

Groupe taxonomique Détails Contrainte

réglementaire Enjeu de préservation maximal Habitats naturels, flore et zones humides

Habitats naturels Le site présente une diversité d’habitats assez faible et très communs pour le département du Var.

Aucun habitat patrimonial ou d’intérêt communautaire n’a été identifié.

Les principaux faciès de végétations sont regroupés en trois types : - Des friches pluriannuelles nitrophiles méditerranéennes,

- Des fourrés pionniers à Spartium junceum des talus artificiels,

- Des maquis bas à Cistus monspeliensis, habitats reliques maintenus sur la bordure sud-ouest du site.

Non

Enjeux de préservation faible

Flore Aucune espèce protégée n’a été identifiée.

1 espèce patrimoniale a cependant été notée : le Cerinthe major ou Grand mélinet

Non Enjeu de préservation

modéré

Faune

Insectes La richesse entomologique de l’aire d’étude rapprochée est considérée comme modérée.

2 espèces protégées ont été recensés : la Cordulie à corps fin, concentré en ripisylve en chasse et la Diane, observée en nombre entre la ripisylve et la zone de maquis (hors aire d’étude immédiate), au sud-ouest de l’aire d’étude rapprochée.

1 espèce patrimoniale : l’Epphipigère provençale, criquet des mattorals arbustifs et ouverts

Oui modéré au sein de la ripisylve

et maquis bas Enjeu de préservation faible

sur les friches Amphibiens Aucune zone humide viable à la reproduction des amphibiens n’est présente (hormis le Riautord non

concerné).

3 espèces protégées observées : la Rainette méridionale, la Grenouille rieuse et le Crapaud calamite.

A noté que ce dernier a été trouvé en phase terrestre, sous un panneau de signalisation au sol : un individu.

Les nombreux macrodéchets sont des lieux terrestres favorables à l’espèce. De plus, l’aire d’étude peut accueillir pendant la période de reproduction notamment dans les flaques ou mares temporaires créées lors des pluies du printemps. Cependant, la météo du printemps 2012 a été peu clémente à une reproduction des amphibiens : période de froid longue inhabituelle dans la région, épisodes de pluie tardifs. On ne peut pas exclure que le Crapaud calamite puisse se reproduire sur le site étant donné son caractère pionnier et l’habitat artificiel dominant le site d’étude. Néanmoins les secteurs de ripisylve et milieux de maquis alentours offrent des milieux de vie meilleure pour l’accomplissement de son cycle biologique.

Oui

Espèces protégées au titre de l’arrêté du 19/11/2007

Enjeu de préservation faible

Reptiles 8 espèces de reptiles protégées observées sur l’aire d’étude rapprochée en 2012, la diversité herpétologique est bonne : la Tortue d’Hermann (36 individus), le Lézard ocellé (1 couple + 1 juvénile), le Seps strié (1 individu), la Couleuvre à échelons (1 individu), la Couleuvre à Montpellier (2 individus), le

Oui.

Espèces protégées

Enjeu de préservation très fort

Lézard des murailles (5 individus), le Lézard vert (2 individus) et la Tarente de Maurétanie (2 individus).

La majeure partie de l’aire d’étude immédiate est artificialisée avec des habitats d’espèces peu naturels (remblais calcaires…etc). Il s’agit donc d’habitat de substitution dans un contexte locale riche.

La partie sud-ouest, ouest de l’aire d’étude rapprochée est le secteur le plus conservé en termes d’habitats représentatif de la Plaine des Maures.

au titre de l’arrêté du 19/11/2007.

Oiseaux 36 espèces d’oiseaux observées sur l’aire d’étude rapprochée.

- 34 espèces d’oiseaux observées en période de reproduction dont 25 nicheuses.

- 2 espèces d’oiseaux observées en période de migration prénuptiale.

5 espèces d’oiseaux d’intérêt européen, inscrites en annexe I de la directive européenne 2009/147/EC dite directive « Oiseaux » et à l’origine des sites Natura 2000 locaux, ont été observées sur l’aire d’étude rapprochée : l’Alouette lulu (3 couples nicheurs au sein de l’aire d’étude immédiate), le Milan noir (1 couple nicheur en ripisylve), la Pie-grièche écorcheur (1 couple nicheur dans le maquis bas), le Pipit rousseline (1 couple nicheur sur la plateau artificiel supérieur) et le Circaète Jean le Blanc (alimentation).

De plus, 2 espèces nicheuses protégées et patrimoniales supplémentaires ont été observées : le Bruant proyer et la Fauvette passerinette au sein du maquis bas au nord de l’aire d’étude immédiate.

Oui.

Enjeu de préservation moyen sur l’aire d’étude immédiate

Enjeu de préservation fort en ripisylve

Enjeu de préservation moyen à fort dans la zone de maquis

Mammifères terrestres Absence d’espèce protégée Non Enjeu nul

Chiroptères 12 espèces protégées : Grand Rhinolophe, Petit murin, Murin de Capaccini, Murin de Natterer, Sérotine commune, Pipistrelle commune, Pipistrelle de Kuhl, Pipistrelle soprane, Barbastelle d’Europe, Minioptère de Schreibers, Oreillard gris, Molosse de Cestoni.

Présence simultanée de 5 espèces d’intérêt communautaire : le Petit murin (friches et talus), le Murin de Capaccini (ripisylve), Minioptère de Schreibers (friches et talus), Barbastelle d’Europe (ripisylve), Grand rhinolophe (lisière de ripisylve).

Territoire de chasse secondaire uniquement.

Potentialité en gîtes au travers les cavités naturels dans la ripisylve. Aucun inventaire spécifique effectué du fait de l’absence d’interactions avec l’aire d’étude immédiate.

Oui.

Espèces protégées au titre de l’arrêté du 23/04/2007.

Enjeu de préservation fort en ripisylve

Enjeu de préservation moyen sur les friches et talus

Enjeu de préservation faible sur les zones artificielles (majorité de l’aire d’étude

immédiate)

Corridors écologiques

Suite à l’analyse de continuités écologiques, il apparait que l’aire d’étude ne se situe pas au sein d’un corridor biologique majeur. Néanmoins, il se situe à proximité du Riautord, jouant ce rôle, sans le rompre.L’aire d’étude n’est pas considéré comme une zone nodale ou cœur de biodiversité au regard de son caractère précaire. Cependant, elle est entourée et à proximité de noyau de biodiversité.