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2.  Méthodologie

2.5   Etat de l’art

Cette démarche, préliminaire à tout travail de recherche a permis de capitaliser le savoir et les savoir-faire existants, en termes de traitement des fonds d’archives privées. Essentiellement composée de la revue de la littérature professionnelle sur le

36 Disponibles à l’adresse :

http://www.hesge.ch/heg/infotheque/collections/bdd/ID/domaines-etude-ID-essentielles.asp (consulté le 21 février 2014).

37 Etat au 21 février 2014.

38http://atoz.ebsco.com/Titles/Subject/4640?subjectId=21269&subjectName=Biblioth%C 3%A8ques%20et%20sciences%20de%20l'information&resourceType=all&reso urceTypeName=allTitles (consulté le 21 février 2014).

39 La liste est consultable à l’adresse :

http://www.hesge.ch/heg/infotheque/collections/doc/periodiques/perio_abonnem entsID.pdf (consulté le 21 février 2014).

sujet (de manière globale, mais aussi plus spécifiquement en regard de la problématique identifiée), cette partie a également pour but de rappeler quelques concepts et notions fondamentales d’archivistique afin de bien cerner le contexte dans lequel s’inscrit la démarche de ce travail.

2.5.1 Revue de la littérature

Essentiel pour l’état de l’art cette partie a pour objectif de donner de la substance à la réflexion, cadrer la problématique et cibler les aspects en lien avec les objectifs. Il a fallu toutefois se rendre à l’évidence : il n’existe que peu de littérature sur les archives privées dans les bibliothèques ou dans les musées. En effet, de nombreuses sources traitent des archives privées mais très rarement de leur gestion par des bibliothèques ou musées. Même si leur présence au sein d’institutions autres que des centres ou services d’archives est mentionnée, la littérature existante fait plutôt état des pratiques que l’on peut qualifier de professionnelles (dans les services d’archives publics ou spécialisés) et ne se penche quasiment pas sur la problématique des fonds traités par des institutions ne possédant pas de service ad hoc. L’état de l’art à proprement parler est complété par les éléments d’informations recueillis lors de la phase dite de collecte des données effectuées auprès de diverses institutions (possédant un service d’archives ad hoc et celles n’en possédant pas) et des personnes-clés. Les informations recueillies n’ont certes pas toutes été exploitées. Cependant l’ensemble de cette démarche de recherche d’information et les lectures qui en ont découlé ont contribué fortement à obtenir une meilleure connaissance du sujet et à en saisir les différents enjeux.

Nous nous sommes efforcé de représenter la place des archives privées, leurs spécificités, leur importance, leur utilité et les pratiques de gestion s’y rapportant, aux niveaux national et international. Les informations contenues dans la revue de la littérature sont issues d’articles de périodiques, d’ouvrages de référence, généralistes ou spécialisés, de publications de professionnels, de thèses et travaux de mémoire, de manuels d’utilisation, de recommandations édictées par des associations de professionnels, de blogs et sites web de professionnels en sciences de l’information et en archivistique, ainsi que de portails archivistiques. Pour mettre la main sur ces sources, nous avons consulté des annuaires de liens, des portails de revues scientifiques en libre accès, des archives ouvertes, des catalogues de références bibliographiques et différents moteurs de recherche en ligne. Un certain temps a été consacré à de nombreuses lectures. Les tables des matières d’ouvrages, mais également les différentes bibliographies en fin d’ouvrage ont été minutieusement parcourues.

La synthèse des lectures s’est effectuée une fois la recherche d’information close. Le problème est que nous trouvions sans cesse de nouvelles sources à travers les bibliographies figurant à la fin des articles, dans des citations et des liens figurant sur différentes pages web. A un moment donné, lorsque nous retombions sur les mêmes références ou les mêmes auteurs, il a fallu se rendre compte que des recherches supplémentaires n’étaient pas nécessaires et n’apporteraient pas d’éléments nouveaux essentiels ou encore inconnus sur le sujet. Nous avons eu la volonté de ne pas rater un élément-clé ou une information capitale. Par conséquent, des équations de recherches déjà effectuées ont été reconduites régulièrement.

Interviewer des professionnels des archives, bibliothèques et musées dans la phase de collecte des données a été incontournable pour confronter les pratiques. Cela a permis d’entrevoir d’autres pistes, d’imaginer des solutions, d’illustrer et de confirmer, voire infirmer, certaines idées.

Une difficulté majeure a été rencontrée : trouver des documents traitant exactement de la problématique identifiée en raison de la complexité et précision du sujet. Différents aspects et pistes ont dû être explorés et le risque était de se détourner facilement des objectifs, de dévier. Il a donc fallu faire attention à ne pas s’égarer. Par ailleurs, l’état de l’art a considéré différents pays, terminologies, pratiques, traditions et législations. Une telle masse d’information à gérer et à synthétiser pour ne conserver que l’essentiel à notre réflexion n’a pas été chose aisée. Un autre problème a été celui de l’exhaustivité des sources en lien avec les processus et étapes archivistiques de gestion des fonds : chaque fonction archivistique est détaillée, analysée, commentée et il a été compliqué de saisir uniquement l’essentiel à notre problématique. Ce travail s’inscrit dans une démarche très globale et prend en compte plusieurs aspects et thématiques. Ceci est donc assez conséquent et il a été dur de ne pas sortir du cadre. De plus, la tentation d’approfondir l’une ou l’autre des thématiques peut s’avérer chronophage. Finalement, les nombreuses fonctions archivistiques abordées se recoupant et se complétant, de nouvelles interrogations et perspectives jusqu’alors inconnues ou non envisagées au départ sont apparues.

2.5.2 Rédaction des références bibliographiques

La bibliographie présente les sources citées et classée selon le système « auteur-date ». Une bibliographie comprenant des sources complémentaires a par ailleurs été remise directement au mandant.