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DISCUSSION DES RESULTATS DE L’ETUDE : (50)

6. Epidémiologie bactérienne : (50) (55) (56) (57)

Dans notre étude, nous avons trouvé un taux de leucocyturie >10 000/mL dans 82% des cas avec une bactériurie dans 89% des cas qui est un taux assez élevé versus un taux de leucocyturie de 43,7% avec une bactériurie présente dans seulement 21,8% des cas dans une étude menée à l’Hôpital militaire d’instruction Mohamed V de Rabat en service de bactériologie.

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A partir des données que nous avons recueillies, nous avons pu analyser les données microbiologiques des infections urinaires des patients ayant consulté aux urgences pour symptomatologie urinaire. Si nous considérons notre population de l’étude, l’épidémiologie bactérienne était comparable à celle des études réalisées. Les germes les plus fréquemment retrouvés dans notre étude et indépendamment de l’âge et du sexe étaient, E. Coli (60 % des ECBU), Klebsiella pneumoniae (15 %), le pseudomonas aeroginosa (13%) et le staphylococcus aureus (10 %). Ces résultats étaient similaires à ceux retrouvés dans la littérature qui objective la présence d’E.coli dans 70 à 95 % des cas.

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a. Résistance de l’Escherichia Coli aux différents antibiotiques : (2)

Le taux de résistance d’E.coli pour les Furanes et les aminosides selon la SPILF 2015 est inférieur à 5%, un taux proche de 5 % pour les C3G, de 3 à 25 % pour les Fluoroquinolones, et un taux supérieur à 20 % pour l’amoxicilline +l’acide clavulanique et le timéthoprime-sulfaméthoxazole.

Nos résultats ne concordent pas avec ces données, on a retrouvé une évolution de la résistance d’E.Coli pour les céphalosporines de 3ème génération avec un taux de 45% pour le cefixime et de 23% pour le ceftriaxone. On a noté un taux de résistance à l’amoxicilline protégée qui est important voire même alarmant de 64%.

Taux de résistance de Klebsiella pneumonae : (60) (61) (62)

Le Klebsiella pneumonae était le deuxième germe le plus fréquent responsable des infections urinaires après l’E. Coli .On note une nette élévation de la sensibilité du klebsiella pneumonae pour l’amoxicilline+Ac.clavulanique (76%) par rapport un taux de 50% retrouvé par une étude menée au service de bactériologie à l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V de Rabat. Par ailleurs on note une diminution de la sensibilité du klebsiella pneumonae aux C3G. Une étude menée dans le service de médecine polyvalente post-urgence du CHRU de Lille par Deconnick.L notait une sensibilité pour les C3G et les aminosides avec un taux très élevé (99%) versus un taux de 76% pour le cefixime et un taux de uniquement 58% pour le ceftriaxone dans notre étude, ceci concorde avec les résultats trouvés par le réseau européen de surveillance de la résistance bactérienne aux antibiotiques entre 2001 et 2010 qui retrouve en France une augmentation du taux de résistance de K.pneumoniae aux C3G de 4.9 à 19.3 %.

b. Résistance du Pseudomonas aeroginosa aux antibiotiques :

Dans notre étude, nous avons constaté une résistance aux C3G avec un taux de 68% pour le ceftriaxone et un taux de 55% pour le Cefixime et une résistance au triméthoprime sulfaméthoxazole avec un taux de 61%.

Par contre le Pseudomonas aeroginosa est sensible à l’amoxicilline protégée avec un taux de 67%.

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c. Résistance du staphylocoque aureus aux antibiotiques (57) (63) (64):

Le staphylocoque aureus est sensible avec un taux de 83% à l’amoxicilline protégée et avec un taux de 65% au céfixime et uniquement 45% pour le céftriaxone, quant au triméthoprime-sulfaméthoxazole le staphylocoque aureus est sensible à cet antibiotique avec un taux de 65%, ce qui montre une nette diminution de la sensibilité du staphylocoque aureus à ces différents antibiotiques par rapport à d’autres études qui trouvaient un taux de sensibilité de 100%.

7) Conformité des prescriptions thérapeutiques : (51) (65)

Au Maroc comme à l’échelle mondiale, l’usage rationnel des antibiotiques est une préoccupation majeure. Les antibiotiques sont les médicaments les plus consommés, cette consommation est due à la fréquence des maladies infectieuses. Durant la dernière décennie, la consommation des antibiotiques a connu une évolution de 24% ainsi que la résistance bactérienne.

Les infections urinaires représentent la 2ème pathologie pour laquelle les antibiotiques sont les plus prescrits. A l’hôpital militaire d’instruction de Rabat, les patients viennent très souvent aux urgences avec des problèmes d’infections urinaires. Il est donc important pour le médecin de justifier la prescription d’antibiotiques et le bon choix de molécule à administrer afin d’éviter les échecs thérapeutiques et les émergences de résistances.

Dans notre étude les molécules les plus prescrites étaient le ceftriaxone et la ciprofloxacine à elle seules plus de 80% suivie par la cefixime puis l’amoxicilline protégée alors que l’étude réalisée aux urgences du centre hospitalier de Cayenne on a une prédominance de ceftriaxone et ofloxacine avec plus de 70 % suivie Fosfomycine-trométamol .

Le choix de la molécule doit tenir compte de la prévalence de résistance d’E.coli à la molécule, de la tolérance du patient à la molécule, et de l’absence de prise d’antibiotiques notamment les fluoroquinolones dans les 6 mois. Le choix d’une céphalosporine en majorité

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dans les prescriptions s’explique par le fait que c’est une molécule connue, facilement disponible à l’hôpital avec une sensibilité à E.coli élevée.

Les fluoroquinolones ont quant à elles une biodisponibilité per os excellente et sont aussi facilement accessibles en ville comme à l’hôpital.

L’origine de la non-conformité des prescriptions peut- être liée à la multiplicité des prescripteurs, avec un niveau inégal de connaissances, au défaut de formation continue, à une culture médicale différente, au grand nombre de molécules disponibles ou à une difficulté de prise en charge liée au terrain.

La durée de prescription à été sujet à des erreurs pour la PNA non grave.

L’Afssaps recommande une durée diminuée à 7 jours pour les PNA simples mais ces pratiques n’étaient toujours pas intégrées par plusieurs praticiens malgré la diffusion des recommandations 4 ans auparavant.

Pour les IU masculine non grave , l’erreur portait sur la durée trop courte du traitement , alors que pour l’IU grave l’erreur était le choix de la molécule et l’absence de bithérapie à tord. Cette inadéquation de l’antibiothérapie initiale notamment pour les IU graves, source de retard thérapeutique, peut conduire à une surmortalité.

La présence de comorbidité ou la notion d’antécédents d’IU incitent probablement le praticien à prescrire en excès de peur de ne pas suffisamment traiter, avec par exemple une bithérapie à tord ou une durée plus longue.

a. Cystites simples (64) : (66) (67)

Les céphalosporines de 3ème génération étaient les plus prescrites pour les cystites simples avec un taux de 47% ce qui ne concorde pas avec les nouvelles recommandations de 2015 de la SPILF, suivies par les fluoroquinolones avec un taux de 42% qui selon la SPILF 2015 doivent être prescrits en 2ème intention.

Le taux de la non-conformité pour les prescriptions faites par les internes était de 30% versus un taux de non-conformité de seulement 12% pour les prescriptions faites par les seniors, ceci concorde avec les résultats trouvés par une thèse réalisée aux urgences de Paris 7 sur la prise en charge de la cystite simple qui rapporte un taux de 37 % de conformité sur le

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seul choix de la molécule . De même une étude israélienne réalisée par E. Kahan, sur l’adhérence aux recommandations concernant la prise en charge des cystites simples rapporte un taux d’adéquation de 40.5 % . Il était plus élevé dans notre étude pour les cystites simples (50% de conformité).

Le choix de la molécule doit tenir compte de la prévalence de résistance d’E.coli à la molécule, de la tolérance du patient à la molécule, et de l’absence de prise d’antibiotiques notamment les fluoroquinolones dans les 6 mois. Le choix d’une céphalosporine en majorité dans les prescriptions s’explique par le fait que c’est une molécule connue, facilement disponible à l’hôpital avec une sensibilité à E.coli élevée. Les fluoroquinolones ont quant à elles une biodisponibilité per os excellente et sont aussi facilement accessibles en ville comme à l’hôpital .

b. Cystites compliquées :

Les molécules les plus prescrites étaient le cefixime, l’amoxicilline protégée et laciprofloxacine ce qui concorde aux nouvelles recommandations de la SPILF 2015.

Or, le taux de non-conformité pour les prescriptions faites par les internes était élevé (70%) versus un taux de 63% pour les prescriptions faites par les seniors, Cette démarche thérapeutique peut être justifiée par le fait que le médecin urgentiste aurait probablement tendance à prescrire un traitement probabiliste devant le risque du non suivi du patient par un médecin en externe.

c. PNA non compliquée non grave ou à risque de complications ou avec signes de gravité: (61) (66) (67) (68) (69) (70) (71)

Le traitement doit être lancé sans attendre les résultats de l’ECBU , juste après sa réalisation, et il sera ajusté 48 heures après avec l’antibiogramme.

Dans notre étude les molécules les plus prescrites étaient le ceftriaxone avec un taux de 64% suivi par la ciprofloxacine (16%) et la levofloxacine (10%) ce qui concorde avec les nouvelles recommandations de la SPILF 2015.

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Pour les PNA graves, l’adjonction à l’antibiothérapie probabiliste ( la ceftriaxone

généralement) d’un aminoside est systématique, la prescription se fait par les internes dans 60% avec un taux de non-conformité de 68% et dans 40% des cas par un senior avec un taux de non-conformité de 56%.Cette inadéquation de l’antibiothérapie initiale notamment pour les IU graves, source de retard thérapeutique, peut conduire à une surmortalité.

Ces erreurs concourent à l’émergence de résistances bactériennes. Le classique « principe de précaution » conduit à des prescriptions par excès, que ce soit en fréquence ou en durée de prescription.

On constate que le statut du praticien n’influençait pas la conformité. Le choix de la molécule était un facteur principal de la non-conformité ainsi que probablement les praticiens prescrivaient en excès de peur de ne pas suffisamment traiter, avec par exemple une bithérapie à tord ou une durée plus longue, ce qui concorde avec les la littérature.

Le turn over des patients aux urgences peut aussi être une cause de non-conformité. En une étude réalisée par EB. Kulstad et al. montrait que la surcharge des services d’urgence est un facteur prédictif indépendant d’erreur dans les médications distribuées aux patients

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L’infection urinaire demeure partout dans le monde une pathologie très fréquente, c’est l’un des principaux motifs de consultation, d’explorations microbiologiques et de prescription des antibiotiques avec pour cette dernière, les conséquences sur le coût des soins et du développement de résistances bactériennes.

L’écologie bactérienne n'a pas beaucoup changée ces dernières années avec E. coli qui continue d’occuper le premier rang des uropathogènes. En revanche la connaissance des bactéries responsables constitue un outil précieux pour le choix de l’antibiothérapie de première intention qui nécessite d’être adaptée au site de l’infection et au terrain sous-jacent.

L'antibiorésistance qui en perpétuelle évolution, menace les grandes familles d’antibiotiques.

Ainsi la réalisation de l’antibiogramme est nécessaire pour choisir au mieux l’antibiothérapie.

Le reflet d'une politique générale d'hygiène, allant des soins infirmiers lors de la pose de la sonde jusqu'à la gestion rigoureuse de l'écologie du service, est aussi un paramètre fondamental à prendre en compte pour éviter l’éclosion d’épidémies hospitalières.

En définitive l'infection urinaire n'est donc qu'un symptôme dont il faut retrouver la cause, afin de combattre le germe responsable par les antibiotiques et corriger parfois une éventuelle cause chirurgicale qu'il serait grave d'ignorer.

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RESUME

Titre : Les infections urinaires de l’adulte au service des urgences médicochirurgicales de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V à Rabat : Etude descriptive à propos de 527 cas. Auteur : MCHICHOU Sofia

Rapporteur : Pr. BELYAMANI Lahcen

Mots clés : Infection urinaire– Examen cytobactériologique des urines– Antibiothérapie probabiliste-Résistance aux antibiotiques.

Objectifs : Etude prospective et analytique sur le profil épidémiologique et bactériologique des infections urinaires au service des urgences.

Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective mono centrique concernant 527 patients ayant consulté au service des urgences de l’HMIMV entre le 30 mai 2016 et le 30 octobre 2018 pour symptomatologie urinaire.

Résultats : Pour notre série L’âge moyen était de 57,18 +/- 19,18 ans. Le diabète était le facteur favorisant le plus fréquent avec un pourcentage de 28,84%. L’Escherichia Coli était la bactérie la plus fréquemment mise en évidence (58%). On a noté une grande résistance à l’amoxicilline+l’Acide clavulanique (64% des cas). En outre, on a constaté que la non-conformité des prescriptions d’antibiothérapie probabiliste n’a pas de rapport avec le profil du prescripteur ex : pour les cystites compliquées le taux de non-conformité était de 70% pour les prescriptions faites par les internes contre un taux de 65% pour celles faites par un senior. Discussion : Les résultats de notre étude concordaient avec ceux de la littérature, notamment en ce qui concerne la fréquence de l’Escherichia Coli par rapport aux autres germes, le diabète comme facteur favorisant ainsi que les infections urinaires nosocomiales dues au sondage vésical.

Cependant on a constaté que les recommandations de la SPILF 2015 étaient malheureusement insuffisamment appliquées aux urgences.

Conclusion : Les infections urinaires constituent un motif fréquent de consultation au service des urgences.

112 SUMMARY:

Title: The epidemiological profile of urinary tract infections in the Emergencies of the Military Instruction Hospital Mohamed V Rabat: About a series of 527 patients. Author: MCHICHOU Sofia

Reporter: Pr. BELYAMANI Lahcen

Keywords: urinary infection- Cytobacteriological examination of urine-Probabilistic antibiotherapy - Resistance to antibiotics.

Objectives: Prospective and analytical study of the epidemiological and bacteriological profile of urinary tract infections in the emergency department.

MATERIALS AND METHODS: This is a prospective, mono-centric study of 527 patients consulting in HMIMV’s emergencies between 30 May 2016 and 30 October 2018 for urinary symptoms with positive cytobacteriological examination of urine.

Results: In our study, an average age of 57,18 +/- 19,18 years. 28.84% of patient with urinary tract infection were diabetics. Escherichia Coli was the most frequently reported bacterium (58%). We noted a high resistance to amoxicillin + clavulanic acid (64% of cases).We have noticed that the non-compliance of prescriptions were not link to the profile of the prescriber (for example: For complicated cystitis we have been found that 70% of non-conform intern’s prescriptions versus 65% for senior’s prescriptions)

Discussion: the results of our work were similar to literature. In particular with regard to the frequency of Escherichia Coli (%), the resistance to the antibiotics and the non-conformance of therapeutic prescriptions;It is noted that the recommendations of the SPILF 2015 are insufficiently applied to emergencies, hence the need for a better knowledge of these recommendations and better handling.

Conclusion: Urinary tract infections are a common reason for consultation in the emergency department, the mishandling of antibiotics to treat them is a major factor in the development of resistances of germs to antibiotics and this requires a better knowledge of the new therapeutic recommendations.

113 ﺺﺨﻠﻤﻟا ناﻮﻨﻌﻟا : ﺔﯿﺣاﺮﺠﻟا ﺔﯿﺒﻄﻟا ئراﻮﻄﻟا ﻢﺴﻗ ﻲﻓ ﻦﯿﻐﻟﺎﺒﻟا ﺪﻨﻋ ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ﻚﻟﺎﺴﻤﻟا تﺎﺑﺎﮭﺘﻟا . ﻦﻣ ﺔﻧﻮﻜﻣ ﺔﻠﺴﻠﺴﻟ طﺎﺑﺮﻟﺎﺑ يﺮﻜﺴﻌﻟا ﺐﯾرﺪﺘﻠﻟ ﺲﻣﺎﺨﻟا ﺪﻤﺤﻣ ﻰﻔﺸﺘﺴﻤﺑ 527 ﺔﻟﺎﺣ ﻮﺸﯿﺸﻣا ﺎﯿﻓﻮﺻ :ﺐﺗﺎﻜﻟا ذﺎﺘﺳأ ﻲﻨﻤﯿﻠﺑ ﻦﺴﺤﻟ :فﺮﺸﻤﻟا ا تﺎﻤﻠﻜﻟا ﺔﯿﺣﺎﺘﻔﻤﻟ : ﺔﯾﻮﯿﺤﻟا تادﺎﻀﻤﻟﺎﺑ جﻼﻌﻟا لﻮﺒﻠﻟ يﻮﻠﺨﻟا ﺺﺤﻔﻟا ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ىوﺪﻌﻟا . ﺔﯾﻮﯿﺤﻟا تادﺎﻀﻤﻠﻟ ﺔﻣوﺎﻘﻤﻟا ﺔﯿﻟﺎﻤﺘﺣﻻا فاﺪھﻷا : ﻓ ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ﻚﻟﺎﺴﻤﻟا تﺎﺑﺎﮭﺘﻟﻼﻟ.ء ﻲﺟﻮﻟﻮﯾﺮﺘﻜﺒﻟاو ﻲﺋﺎﺑﻮﻟا ﻒﻠﻤﻟا ﻰﻠﻋ ﺔﯿﻠﯿﻠﺤﺗو ﺔﯿﻠﺒﻘﺘﺴﻣ ﺔﺳارد راﻮﻄﻟا ﻢﺴﻗ ﻲ قﺮﻄﻟاو داﻮﻤﻟا : ﻞﻤﺸﺗ ةﺪﺣاو ﺔﯾﺰﻛﺮﻣ ﺔﯿﻋﻼﻄﺘﺳا ﺔﺳارد هﺬھ 527 ﻦﯿﺑ ئراﻮﻄﻟا ﻢﺴﻗ اوراز ﻦﯾﺬﻟا ﺎﻀﯾﺮﻣ 30 ﻮﯾﺎﻣ 2016 و 30 ﺮﺑﻮﺘﻛأ 2018 ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ﻚﻟﺎﺴﻤﻟا ضاﺮﻋﻷ ﺞﺋﺎﺘﻨﻟا : ﺮﻤﻌﻟا ﻂﺳﻮﺘﻣ نﺎﻛ ﺎﻨﯾﺪﻟ ﺔﻠﺴﻠﺴﻟ ﺔﺒﺴﻨﻟﺎﺑ 57.18 + / ء 19.18 ﺔﻨﺳ . ﺮﺜﻛﻷا ﻢھﺎﺴﻤﻟا يﺮﻜﺴﻟا ضﺮﻣ نﺎﻛ ا ً راﺮﻜﺗ ﺔﺒﺴﻨﺑ 28.84 ٪ . ﺔﻔﺸﺘﻜﻤﻟا ﺎﯾﺮﯿﺘﻜﺒﻟا عاﻮﻧأ ﺮﺜﻛأ ﻲھ ﺔﯿﻧﻮﻟﻮﻘﻟا ﺔﯿﻜﯾﺮﺷﻹا ﺖﻧﺎﻛ (58 ٪ ). ﻦﯿﻠﯿﺴﯿﺴﻛﻮﻣﻷا ﺔﻣوﺎﻘﻣ عﺎﻔﺗرا ﻆﺣﻮﻟو + ﭻﯿﻧﻻﻮ ﻼﭼ ﺾﻤﺣ (64 تﻻﺎﺤﻟا ﻦﻣ ٪ ). ﺔﯾﻮﯿﺤﻟا تادﺎﻀﻤﻟﺎﺑ جﻼﻌﻟا تﺎﺒﻠﻄﺘﻤﻟ لﺎﺜﺘﻣﻻا مﺪﻋ نأ ﻦﯿﺒﺗ ، ﻚﻟذ ﻰﻟإ ﺔﻓﺎﺿﻹﺎﺑ ﺑ ﮫﻟ ﺔﻗﻼﻋ ﻻ ﺔﯿﻟﺎﻤﺘﺣﻻا لﺎﺜﺘﻣﻻا مﺪﻋ لﺪﻌﻣ نﺎﻛ ، ﺪﻘﻌﻤﻟا ﺔﻧﺎﺜﻤﻟا بﺎﮭﺘﻟﻻ ﺔﺒﺴﻨﻟﺎﺑ لﺎﺜﻤﻟا ﻞﯿﺒﺳ ﻰﻠﻋ ، ﻒﺻاﻮﻟا ﻒﻠﻤ 70 ٪ ﻰﺿﺮﻤﻟا ﻞﺒﻗ ﻦﻣ ﺔﻣﺪﻘﻤﻟا ﺔﯿﺒﻄﻟا تﺎﻔﺻﻮﻠﻟ . . لﺪﻌﻣ ﻞﺑﺎﻘﻣ 65 رﺎﺒﻛ ﺪﺣأ ﺎﮭﺑ ﻰﻟدأ ﻲﺘﻟا ﻚﻠﺘﻟ ٪ ﺔﺸﻗﺎﻨﻤﻟا : ﻹا راﺮﻜﺘﺑ ﻖﻠﻌﺘﯾ ﺎﻤﯿﻓ ﺔﺻﺎﺧ ، بدﻷﺎﺑ ﺔﺻﺎﺨﻟا ﻚﻠﺗ ﻊﻣ ﺔﻘﺴﺘﻣ ﺎﻨﺘﺳارد ﺞﺋﺎﺘﻧ ﺖﻧﺎﻛ ﺔﻧرﺎﻘﻣ ﺔﯿﻧﻮﻟﻮﻘﻟا ﺔﯿﻜﯾﺮﺷ ﺔﻧﺎﺜﻤﻟا ةﺮﻄﺴﻗ ﺐﺒﺴﺑ ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ﺔﯿﺴﻔﻨﺘﻟا تﺎﯿﻔﺸﺘﺴﻤﻟا تﺎﺑﺎﮭﺘﻟاو ﺪﻋﺎﺴﻣ ﻞﻣﺎﻌﻛ يﺮﻜﺴﻟا ضﺮﻣو ، ىﺮﺧﻷا ﻢﯿﺛاﺮﺠﻟﺎﺑ . ، ﻚﻟذ ﻊﻣو تﺎﯿﺻﻮﺗ نأ ﺪﺟو ﺪﻘﻓ SPILF مﺎﻌﻟ 2015 ئراﻮﻄﻟا تﻻﺎﺣ ﻲﻓ ٍ فﺎﻛ ﻞﻜﺸﺑ ﻒﺳﻸﻟ ﺎﮭﻘﯿﺒﻄﺗ ﻢﺘﯾ ﻢﻟ . ﺔﺻﻼﺨﻟا : تﺎﺑﺎﮭﺘﻟا ﺪﻌﺗ ﺒﺳ ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ﻚﻟﺎﺴﻤﻟا ، ﺔﻣوﺎﻘﻤﻟا رﻮﻄﺗ ﻲﻓ ﻲﺴﯿﺋر ﻞﻣﺎﻋ ﺔﯾﻮﯿﺤﻟا تادﺎﻀﻤﻟا ةرادإ ءﻮﺳو ، ئراﻮﻄﻟا ﻢﺴﻗ ﻲﻓ روﺎﺸﺘﻠﻟ ا ً رﺮﻜﺘﻣ ﺎًﺒ تﺎﯿﺻﻮﺘﻟﺎﺑ ﻞﻀﻓأ ﺔﻓﺮﻌﻣ ﺐﻠﻄﺘﯾ يﺬﻟا ﺮﻣﻷا . ةﺪﯾﺪﺠﻟا ﺔﯿﺟﻼﻌﻟا

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HYPERLINK \l "_Toc10346746" Tableau 1 Facteurs associés à l'IU ... PAGEREF _Toc10346746 \h 9

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bactériurie à l’ECBU ... PAGEREF _Toc10346748 \h 13

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leucocyturie ... PAGEREF _Toc10346749 \h 13

HYPERLINK \l "_Toc10346750" Tableau 5 Répartition selon l’élévation du taux des

globules blancs... PAGEREF _Toc10346750 \h 14

HYPERLINK \l "_Toc10346751" Tableau 6 Répartition des germes responsables de

l’infection urinaire selon le sexe ... PAGEREF _Toc10346751 \h 19

HYPERLINK \l "_Toc10346752" Tableau 7 Répartition des germes responsables de

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HYPERLINK \l "_Toc10346753" Tableau 8 Facteurs de risque rapportés dans les différents

GPC (14) ... PAGEREF _Toc10346753 \h 44

HYPERLINK "file:///C:\\Users\\Lenovo\\Desktop\\thése%201%20(Réparé).docx" \l "_Toc10346754" Tableau 9 Bandelette urinaire : VPP, VPN et causes des faux positifs et

faux négatifs* ... PAGEREF _Toc10346754 \h 51

HYPERLINK \l "_Toc10346755" Tableau 10 Seuils de bactériurie significative PAGEREF _Toc10346755 \h 53

HYPERLINK \l "_Toc10346756" Tableau 11 Interprétation d’une bactériurie et

leucocyturie lors d’un examen (30)... PAGEREF _Toc10346756 \h 54

HYPERLINK \l "_Toc10346757" Tableau 12 Traitement des infections urinaires

masculines documentées. ... PAGEREF _Toc10346757 \h 84

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