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Structure d’accueil

Aquil@bs : laboratoire des usages numériques en Aquitaine

En octobre 2008, le projet RAUDIN (Recherches Aquitaines sur les Usages pour le Développement des dIspositifs Numériques) voit le jour sous l’impulsion de Didier Paquelin, professeur des universités au Laboratoire MICA (Médiation, Information, Communication et Art) à l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3. Ce programme de recherche européen, réunissant 35 chercheurs et 11 ingénieurs d’études issus des sciences humaines et sociales, s’inscrit dans l’axe 2 du programme FEDER "Développer les TIC au service de la société de l’information". En prolongement du projet RAUDIN, un accord partenarial est par la suite passé en octobre 2012 entre l’université Michel de Montaigne Bordeaux 3, le groupement de coopération sanitaire GCS TSA (Télésanté Aquitaine) spécialisé en e-santé et i-solutio, la société d’ingénierie en infrastructures et services numériques. Avec le soutien financier de la région Aquitaine, cet accord a ainsi permis la création d’Aquil@bs, un laboratoire d’expertise situé à Pessac dans les bâtiments de l’université de Bordeaux 3 (cf. Figure 1). Ce laboratoire constitue essentiellement un pôle de compétences pluridisciplinaires (géographie, sciences de l’information, droit, etc.) dont le cœur de réflexion est dédié à la conception, à l’analyse et à l’évaluation des usages du numérique dans la région Aquitaine.

La structure est dirigée par le professeur Didier Paquelin et compte, en son sein, six ingénieurs d’étude à temps plein répartis sur différents projets (cf. Figure 1). A chaque fois, l’objectif est de comprendre un écosystème donné dans son ensemble (technique, social, économique, etc.) afin d’intégrer au mieux ces usages dans le cycle de vie d’un projet, d’un outil ou d’un service numérique qui peut être en amont, en cours ou en fin de conception. Pour y parvenir, Aquil@bs s’appuie sur plusieurs points essentiels. En premier lieu, chacun des projets est réalisé en collaboration avec des partenaires institutionnels qui peuvent être soit des partenaires scientifiques régionaux (Inria, ENSC, etc.) ou extérieurs à la région (l’observatoire breton M@rsouin) soit des acteurs spécialisés dans le numérique (AEC, CATIE, etc.). Ensuite, le laboratoire propose une analyse interactionniste basée sur trois niveaux hiérarchiques que sont le sujet acteur (micro), les collectifs d’acteurs (méso) et l’institutionnel (macro). Un ensemble d’outils et de méthodes peuvent alors être déployés tels que les analyses heuristiques, les tests d’utilisabilité sur des prototypes, les études de satisfaction, les analyses d’activité, les tests en situation naturelle, les groupes de créativité, les enregistrements ou encore les entretiens, questionnaires et autres enquêtes en ligne. A la fin, les résultats obtenus permettent de réaliser différents types de livrables comme les rapports d’expertise, les retours d’expérience, les veilles ou encore les analyses de bonnes pratiques. Ainsi, Aquil@bs assure

8 Quentin Gautier – Rapport de stage

l’observation et le diagnostic, l’appui aux acteurs de décision et d’action de même que l’amélioration de la qualité et de l’efficience du projet ou du service.

Parallèlement à ces projets, il est également bon de souligner que certains ingénieurs d’Aquil@bs collaborent aux missions de l’Observatoire Agriculture et TIC (OAT) dans le cadre du projet RAUDIN (cf. Figure 1). Ces travaux ont pour objectif principal d’analyser et d’observer les rapports entre agriculture et TIC puisque aujourd’hui les dispositifs numériques proposés aux exploitants agricoles participent à l’évolution des métiers et des pratiques professionnelles.

De manière synthétique, le champ d’action du laboratoire Aquil@bs peut se traduire par quatre axes principaux :

- Accompagner le développement des usages en situation réelle par la mise à disposition de compétences en recherche ;

- Intervenir de manières plurielles et complémentaires ;

- Mutualiser les données, les outils et les méthodes comme enjeu principal ;

- Réaliser des diagnostics et constituer une aide à la décision via une démarche partenariale innovante.

Travaux réalisés

Actuellement, six projets sont en cours de réalisation au sein du laboratoire Aquil@bs. Pour chacun de ces projets, un ou deux référents sont assignés parmi les ingénieurs d’études de la structure (cf.

Figure 1).

1. Près de chez moi : services géolocalisés

Ce projet est à destination des aménageurs du territoire avec l’intégration d’un outil de mesure d’accessibilité aux services de proximité (relais d’assistance maternelle, équipement sportif, etc.). Le public est aussi ciblé puisque chaque citoyen est en mesure de signaler une erreur, de modifier une information ainsi que d’enrichir le catalogue de données sur la base d’un annuaire participatif. Il sera également possible pour une collectivité ou tout autre acteur public d’intégrer cette cartographie dans son propre site web à l’aide d’une API (Interface de Programmation).

2. Alliage : les nouvelles technologies au service des Seniors

L’accroissement de la population des seniors et les problématiques de vieillissement qui accompagnent cette évolution interrogent de nombreux acteurs quant aux usages possibles du numérique. Deux questionnements complémentaires se posent sur l’accompagnent des seniors dans l’usage du numérique et sur le maintien dans une situation d’indépendance de ces populations grâce au numérique. Le projet Alliage s’inscrit dans cette démarche en étant à destination des aidés, de leur entourage familial, des aidants et des aidants naturels. La collaboration entre le laboratoire Aquinétic (association aquitaine) et Aquil@bs a pour objectif de prendre en compte dès l’amont les usagers potentiels et leurs contextes. Ainsi, le but est d’identifier les relations que le numérique peut contribuer à initier entre le sénior et son environnement et entre les acteurs de son environnement mais également de définir les services qui peuvent être potentiellement proposés à une population seniors et à leur environnement dans une perspective d’acculturation de ces populations et d’aide à leur maintien dans une situation d’indépendance.

Laboratoire Aquil@bs - 2013 9 3. Numérique et lien social

La rénovation du quartier de la Cité des Pins à Mérignac est l’occasion de questionner les usages potentiels du numérique comme vecteur de lien social. Ce quartier, situé en zone urbaine, est actuellement en voie de rénovation/réhabilitation et vise à accueillir à terme 900 foyers. La première tranche vise l’installation de 200 foyers. La collaboration entre le Conseil Général de Gironde et Aquil@bs a pour objectif d’analyser les processus qui contribuent à la construction/consolidation du lien social en zone urbaine dans un contexte de mixité sociale via des dispositifs numériques.

4. Tableaux blancs interactifs

La communauté de commune a initié en collaboration avec l’Education Nationale une démarche de déploiement d’équipements numériques au sein des écoles primaires où près de 100 classes ont été équipés d’un tableau blanc interactif à la rentrée 2012. Ce projet d’équipement et de formation des professeurs des écoles contribue à développer des pratiques et compétences chez les enseignants et les enfants qui visent l’appropriation de contenus selon de nouvelles modalités pédagogiques appuyées sur l’utilisation du numérique. La collaboration entre la Communauté de communes MACS (Maremne-Adour-Côte-Sud) et Aquil@bs a pour objectif de formaliser des scénarios d’usages de tableaux blancs interactifs au sein des classes et en dehors des temps scolaires. Pour chaque scénario, il faut spécifier les dimensions organisationnelles notamment d’un point de vue ergonomique, les compétences à mobiliser, la valeur ajoutée de ces pratiques et leur degré de complexité dans leur mise en œuvre tout en initiant une dynamique d’échanges de pratiques entre les acteurs engagés dans ce projet.

5. Technologies et facteur humain

Le facteur humain est ici abordé du point de vue de l’entreprise. Le volet interne aussi bien que le volet externe (client/fournisseur) est considéré, avec pour facteur commun "la confrontation aux technologies". Les différentes thématiques sont définies par les besoins exprimés des industriels et abondées/complétées par le monde de la recherche. A terme, Aquil@bs participera à la création, début 2014, d’un événement de type "manifestation industrielle et scientifique" soulignant la nécessaire prise en compte du facteur humain pour un usage efficient des technologies actuelles et à venir. Les deux questions de fonds seront pourquoi et comment placer l’humain au centre de la conception des systèmes ?

6. Numérique et culture chez les 15-25 ans

Cap Sciences, centre de culture scientifique technique et industrielle (CCSTI), participe à un projet national de recherche, intitulé Inmédiats (Innovation - Médiation - Territoires). Au sein de ce programme, Cap Sciences est appelé à proposer des initiatives de recherche en matière d’usage du numérique par de jeunes publics, avec pour finalité de produire des éléments d’aide à la décision pour développer de nouveaux dispositifs dans un contexte d’exposition muséale qui articulent des espaces-temps physiques et numériques. Ce projet de collaboration s’inscrit, via Aquil@bs, dans la dynamique des Humanités Digitales en cours de structuration dans la communauté d’enseignants chercheurs en sciences humaines et sociales.

Ce dernier projet est le cadre structurant de mon stage. Avant de définir concrètement les objectifs précis de la mission qui m’a été confiée, il est nécessaire de bien comprendre la nature de la

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collaboration entre Aquil@bs et Cap Sciences ainsi que le programme Inmédiats qui est la matrice originelle du projet "Numérique et culture chez les 15-25 ans".

Figure 1 : Schéma du fonctionnement de la structure Aquil@bs

Observatoire Agriculture et TIC

Projet RAUDIN

Partenariat

Université Michel de Montaigne Bordeaux 3 GCS TSA, groupement de coopération sanitaire

i-solutio, société d’ingénierie

Région Aquitaine Soutien financier Didier Paquelin

Laboratoire Aquil@bs

Ingénieurs d’étude Projets en cours

Karine Breton

Clément Dussarps Emilie Canton-Poublet

Julien Gelly

Andres Sandoval

Jonathan Labranche

Technologies et facteur humain

Numérique et culture chez les 15-25 ans Alliage : nouvelles technologies au service des Seniors

Tableaux blancs interactifs

Près de chez moi : services géolocalisés

Numérique et lien social

Stage Master 2

Quentin Gautier Cap Sciences

Laboratoire Aquil@bs - 2013 11

Projet Inmédiats

La volonté d’élargissement et de maillage des territoires au sein d’un consortium d'acteurs français de la CSTI (Culture Scientifique Technique et Industrielle) s’est traduite par l’élaboration d’une stratégie partagée. Elle a permis d’identifier des secteurs à investiguer et des offres associées à développer afin de trouver de nouveaux usages aux actions des centres de sciences. De cette collaboration est né le projet Inmédiats.

Objectif

Officiellement lancé le 2 février 2012, le projet Inmédiats est porté par un consortium de six centres de sciences régionaux : Cap Sciences (Bordeaux, Aquitaine), l'Espace des Sciences (Rennes, Bretagne), La Casemate (Grenoble Agglomération), Relais d'sciences (Caen, Basse-Normandie), Science Animation (Toulouse, Midi-Pyrénées) et Universcience (Paris, Île-de-France). Ce projet est le plus important programme dédié au développement de la culture scientifique et à l’égalité des chances. Il est financé à hauteur de trente millions d’euros sur cinq ans, notamment grâce aux quinze millions d'euros obtenus au titre du Programme des Investissements d’Avenir en complément des financements issus des territoires.

L’objectif principal du projet Inmédiats est de renforcer l'accès aux sciences et techniques tout en proposant une meilleure diffusion des savoir-faire et outils au sein des réseaux territoriaux et nationaux. Le consortium a proposé, pour cela, de développer et d'expérimenter de nouveaux outils de médiation culturelle et scientifique exploitant le potentiel des nouvelles technologies numériques.

Les outils développés vont être progressivement généralisés et intégrés au fonctionnement des centres, de leurs partenaires et de leurs réseaux. Ils serviront à mettre les médiateurs en contact avec les publics peu concernés par la fréquentation des centres culturels. Ces dispositifs ont été privilégiés car ils correspondent aux pratiques culturelles actuelles et permettent aussi d’explorer d’autres formes de rencontres avec le public. Pour concrétiser cette ambition, les membres du programme Inmédiats souhaitent que la culture scientifique dépasse les secteurs auxquels elle est généralement dédiée et participe de la vie sociale et économique.

Publics visés

Le consortium Inmédiats a choisi de privilégier les publics habituellement éloignés, et notamment le public des 15-25 ans cité précédemment. Les nouvelles approches de la culture scientifique, technique et industrielle, via la mise au point et le déploiement de nouveaux outils numériques, doivent permettre de sensibiliser une tranche d’âge spontanément peu enclin à fréquenter et à explorer ce type de thématiques. Grâce à l’utilisation de techniques et méthodes innovantes, les 15-25 ans pourront appréhender par l’expérience et l’immersion dans un environnement réel la diversité des métiers, l’accessibilité des sciences et techniques. Les publics éloignés et empêchés auront accès, sans distinction de genre et de catégorie sociale, aux connaissances et expérimentations.

Au-delà de l’approche classique de typologie des publics par classes d’âge, niveau de formation et catégorie socioprofessionnelle, le programme Inmédiats s’intéresse aux motivations premières des utilisateurs : un angle utile pour mieux concevoir, distribuer, communiquer les offres culturelles, jusqu’à l’idée de co-concevoir ces offres avec les publics. Ce projet a été conçu comme une

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multiplateforme permettant à des individus de répondre à leur besoin d’accès à la connaissance et d’échanger des contenus, des pratiques en fonction de leurs affinités, et de leurs motivations.

Le programme Inmédiats vise, par ses actions, à réduire une quadruple distance : - distance géographique

Les technologies numériques établissent une égalité d’accès à la culture scientifique, quel que soit le point d’accès sur les territoires.

- distance culturelle

Les médias numériques proposés sont totalement en phase avec les usages et les pratiques des 15-25 ans qui constituent la principale cible visée en termes d’éclairages et d’informations sur les techniques, l’industrie, les formations et métiers technologiques.

- distance sociale

Les médias proposés changent la réalité concrète et l’environnement des centres de science traditionnels, en offrant aux 15-25 ans une relation à la connaissance plus directe, plus autonome et plus responsable.

- distance de genre

Les contextes et scénarios utilisés par les médias numériques veillent à mettre en avant et à valoriser la présence des filles dans les expériences de visite et les métiers.

Gestion du projet

Le programme Inmédiats s’inspire des modes de conception, de réalisation et de diffusion mise en œuvre par les communautés open source dans le domaine du logiciel et des réseaux collaboratifs.

L’ambition d'Inmédiats est de porter ces méthodes et manières de voir dans le monde des objets physiques et tout particulièrement dans celui de la culture scientifique et de l’innovation. Pour y parvenir, le programme s’articule autour de trois axes structurants.

- Nouveaux espaces de médiation

La création de nouveaux lieux de rencontre (fixes ou itinérants) avec les publics est basée sur l’élaboration de nouveaux types de ressources numériques et de nouvelles interfaces numériques (réalité virtuelle et augmentée, holographie 3D, motion capture, immersion, etc.). Le consortium veut ainsi développer les outils nécessaires à la création, la production, la diffusion et l’évaluation de la médiation numérique pour les territoires. Afin de valider l’utilisation des outils et d’éprouver les équipements à grande échelle, des phases de test sont nécessaires. Plusieurs formes d’aménagement ou d’usages seront également testées en parallèle avant la généralisation et la mise en réseau.

- Outils numériques innovants

L’un des enjeux du programme est la création d’outils numériques adaptés aux nouvelles pratiques sociales engendrées par l’évolution des TIC en vue de favoriser une meilleure approche culturelle et éducative de la science. Il s’agit en premier lieu de mettre au point des services numériques collaboratifs offrant des ressources et des retours d’expériences professionnelles et permettant la co-construction avec les différentes communautés d’utilisateurs (professionnels, partenaires et les publics). D’autre part, la création de contenus numériques ou de process de médiation innovants est déterminante pour toucher de nouveaux publics et pour le suivi des utilisateurs (lien entre lieux

Laboratoire Aquil@bs - 2013 13 physiques et virtuels, avatars, applications et comportements liés à la mobilité, intégration aux réseaux sociaux, etc.).

- Expérimentations évaluées et partagées

Toutes les innovations et expérimentations mises en œuvre sur tous les territoires couverts par Inmédiats vont être évaluées, analysées, formalisées afin d'être transférées à l'échelle nationale et internationale. Parallèlement, une coordination des protocoles et des méthodes choisis va permettre d’évaluer les impacts et les retombées des actions menées via une veille culturelle et technologique (France et étranger) et par la publication d’études d’usage (par des laboratoires de recherche) et d’études de public (par des laboratoires ou des centres). L’originalité et la qualité développées dans les méthodes, les outils pédagogiques et techniques, les publics visés, les mesures de l’impact social et environnemental ainsi que les mises en place et la consolidation de partenariats, de réseaux, en accord avec les besoins et les demandes des territoires devront assurer au projet Inmédiats une garantie de transférabilité vers d’autres acteurs de la culture scientifique technique et industrielle.

Concepts autour des dispositifs numériques

Inmédiats met particulièrement l’accent sur la production d’outils et de services numériques capables de déployer des contenus à la fois dans des espaces physiques et dans des espaces virtuels.

C’est la raison pour laquelle les deux premiers axes du programme regroupent pas moins de huit concepts principaux, chacun d’entre eux étant coordonné et référé par l’un des six CCSTI du consortium (cf. Tableau 1).

Tableau 1 : Axes et projets du programme Inmédiats (© Inmédiats)

1. Living Lab : un espace d’expérimentation des usages

C’est un espace où l’on teste "grandeur nature" de nouvelles technologies et leurs usages ou de nouvelles approches en intégrant directement les publics dans le processus de recherche et développement. Cette démarche vise à créer un nouveau rapport à l’innovation en impliquant les utilisateurs dès le début de la conception de produits ou méthodes, et de rendre le public acteur dans l’amélioration et même dans l’innovation des produits et des services. Les CCSTI offrent ainsi un terrain propice pour l’expérimentation de la réalité augmentée, des interfaces tactiles, des dispositifs 3D ou encore des maquettes virtuelles évolutive en impliquant de nombreux partenaires (PME, chercheurs, enseignants, étudiants, artistes, designers, etc.). Plusieurs formes d’utilisation de Living Labs sont testées : espace dédié, intégration dans un espace social et convivial ou même à l’intérieur d’une action de médiation, l’idée étant de développer des démarches d’innovation ouverte. Ils s’inscrivent dans la démarche de labellisation du réseau européen ENoLL (European Network of

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Living Labs) afin d'intégrer une dynamique d’échange, de dissémination et de mutualisation internationale forte.

2. Fab Lab : un atelier de création

Cet atelier de création et de prototypage ouverts à tous, permet de participer à la création d’objets sur une logique de partage, d’interdisciplinarité et de démocratisation du savoir et du geste technique. Pour cela, le Fab Lab met à disposition des machines à commande numérique telles que des imprimantes 3D, des découpeuses laser, des graveuses ou encore des machines à coudre. Dans ce lieu, le public, quel que soit son niveau de connaissances, vient expérimenter, apprendre ou fabriquer par lui-même tous types d'objets à l’unité (prototype technique, meuble, objet artistique ou design, objet interactif, etc.). D’une manière générale, les Fab Labs renouvellent le regard porté sur la pratique de la technique et de la technologie. Ils améliorent le partage des connaissances, des compétences et des moyens de fabrication, et privilégient l’expérimentation et la créativité. Ceux mis au point par le consortium Inmédiats s’inscrivent dans la démarche de labellisation du réseau mondial des Fab Labs initié par le MIT (Massachusetts Institute of Technology), impliquant une mise en réseau de ces Fab Labs, à la fois en terme de diffusion des productions et des procédés de fabrication élaborés et en termes d’organisation par visioconférence.

3. Médiamobile : des dispositifs itinérants

Le Médiamobile est un outil itinérant innovant, une "semi-remorque" polyvalente constituée d’un plateau entièrement modulable. Il est équipé des technologies numériques nécessaires à la présentation de dispositifs de médiation et intègre tous les moyens de production et de diffusion participatifs pour permettre la réalisation de contenus avec le public. Ce dispositif mobile met la connaissance à la portée de tous les territoires, en levant les obstacles à l’itinérance (coûts d’installation, besoin de salles, etc.). Ainsi, il est susceptible d’aller au plus près des populations et dans des espaces faiblement ou pas aménagés. En fonction des publics cibles, le Médiamobile va pouvoir être installé dans un établissement d’enseignement ou de formation, sur une place de village, dans un quartier mais aussi dans les internats d’excellence où il pourrait être intégré à des

Le Médiamobile est un outil itinérant innovant, une "semi-remorque" polyvalente constituée d’un plateau entièrement modulable. Il est équipé des technologies numériques nécessaires à la présentation de dispositifs de médiation et intègre tous les moyens de production et de diffusion participatifs pour permettre la réalisation de contenus avec le public. Ce dispositif mobile met la connaissance à la portée de tous les territoires, en levant les obstacles à l’itinérance (coûts d’installation, besoin de salles, etc.). Ainsi, il est susceptible d’aller au plus près des populations et dans des espaces faiblement ou pas aménagés. En fonction des publics cibles, le Médiamobile va pouvoir être installé dans un établissement d’enseignement ou de formation, sur une place de village, dans un quartier mais aussi dans les internats d’excellence où il pourrait être intégré à des

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