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Selon les promoteurs, 48% des projets auraient permis une augmentation de leurs revenus monétaires.

Tableau 86 : Part des projets qui ont permis d’ augmenter les revenus selon les catégories

Les résultats de la répartition par catégorie de projet apparaissent assez étonnants avec la faible part pour les projets de type Entreprise, en particulier pour la dernière période : seulement un tiers des projets génère une augmentation du revenu pour le promoteur, autant que les microprojets de la première période.

Globalement, entre les deux périodes, les orientations données pour une plus grande intégration économique se traduisent positivement pour les projets 4Traditionnel et 5Insertion qui sont proportionnellement plus nombreux à enregistrer une augmentation des revenus. Pour les projets 6Entreprise, la part (33%) est au contraire en baisse par rapport à la première période (56%). Ceci peut s’expliquer par la durée des projets. Ceux de la deuxième période démarrent, or souvent l’augmentation du revenu pour le promoteur de ce type de projet ne se manifeste pas les premières années, qui sont consacrées à la réalisation des investissements, à la constitution d’un fonds de roulement et au remboursement des emprunts.

Aucun des projets forestiers n’aurait entraîné d’augmentation de revenu. Pour les autres secteurs, le taux est proche de la moyenne : légèrement inférieur pour l’agriculture (seulement 46%) ; légèrement meilleur pour les services (53%) et l’aquaculture et la pêche (57%).

3.5.1 L’augmentation de revenu générée par les projets enquêtés

Il a été demandé aux promoteurs qui ont déclaré avoir eu une augmentation de revenu d’évaluer très sommairement cette augmentation (en XPF de 2010), soit en donnant un montant, soit en se positionnant dans des classes de revenu. Cette évaluation, malgré ses limites évidentes en termes de précision, permet de donner des ordres de grandeur intéressants, ca au moins conformes aux représentations des promoteurs.

Sur les 174 projets ayant entraîné une augmentation de revenu, cinq ne sont pas renseignés en ce qui concerne le chiffrage de l’augmentation. Ce sont essentiellement des projets d’entreprise pour lesquels l’information n’est pas disponible.

Les résultats présentés ci-dessous portent donc sur 169 projets, regroupés en 160 projets groupés et 142 promoteurs. Les statistiques sont calculées pour les projets groupés.

Catégories de projets Nbre total

Augmentation Revenu 1Micro Autoconso 57 33% 2Micro Marché 86 49% 3Entreprise 95 56% ST Période 1989-2003 238 48% 4Traditionnel 78 45% 5Insertion 28 64% 6Entreprise 21 33% ST Période 2004-2008 127 47% Total général 365 48%

Tableau 87 : Revenus moyens annuels supplémentaires générés par les projets CODEV

* Les moyennes ont été arrondies.

Les revenus moyens annuels supplémentaires dégagés par les projets CODEV varient fortement selon la catégorie du projet mais aussi au sein des différentes catégories.

Globalement, l’augmentation moyenne de revenu est d’un peu plus de 800 000 XPF annuels pour une période de près de huit années. Comparé à un salaire mensuel brut, cela ne fait que 50 à 60% d’un SMG ou d’un SMAG48 dégagé par un projet CODEV.

Il existe une progressivité dans les revenus monétaires moyens dégagés selon les catégories et par période avec une prime à l’ancienneté : les revenus sont plus élevés pour les projets d’entreprises et pour la première période. Seule exception, les projets d’insertion dans la seconde période dont l’augmentation de revenu est presque équivalente à celle de la catégorie Entreprise, et supérieure à la catégorie 2Micromarché de la première période.

Le gain de revenu moyen annuel est particulièrement élevé pour les projets de la catégorie 3Entreprise, avec une moyenne calculée sur un échantillon conséquent (46 projets globaux).

Encadré étude de cas 15

Les revenus de M. C8 dépendent des activités subventionnées par le CODEV (pépinière, verger) et d’autres activités rémunératrices (culture de tubercules, emploi de chauffeur de bus scolaire). La pépinière et le verger sont cependant les activités qui participent le plus aux revenus du ménage ; elles permettent de dégager un revenu d’environ 100 000 à 200 000 XPF par mois.

Encadré étude de cas 16

De par ces nombreuses activités, issues de projets CODEV et OGAF (café, aviculture), M. C14 gagne un revenu d’environ 660 000 XPF par an, soit 55 000 XPF par mois en moyenne. A ceci s’ajoute d’autres sources de revenu : contrats courts (240 000 XPF/an), tubercules (60 000 XPF/an).

48 Le Salaire Minimum Garanti (SMG) et le Salaire Minimum Agricole Garanti (SMAG) sont desrémunérations planchers qui s'imposent à tous les employeurs ; en 2010 les montants étaient respectivement pour 169 heures de travail mensuel de 132.000 XPF et 112.200 XPF bruts par mois.

Catégories de projets Nombre de projets

Nombre projets groupés

Revenu annuel supplémentaire Durée des projets (années) Moyenne* XPF C.V. Moyenne C.V. 1Micro Autoconso 19 16 274 000 94% 9,5 59% 2Micro Marché 42 41 542 000 124% 10,1 53% 3Entreprise 49 46 1 611 000 95% 11,2 54% 4Traditionnel 35 33 195 000 117% 3,2 57% 5Insertion 18 18 891 000 129% 3,3 49% 6Entreprise 6 6 998 000 77% 4,7 66% Total général 169 160 807 000 139% 8,1 74%

3.5.2 Les raisons avancées par les promoteurs de non génération de

revenus supplémentaires

Les promoteurs qui ont déclaré que leur projet n’avait pas généré d’augmentation de revenu ont été interrogés sur les raisons de cette situation. Sur les 191 projets sans impact sur le revenu, 27 n’ont pas été renseignés.

Tableau 88 : Raisons de non augmentation de revenu

Les raisons évoquées par les promoteurs sont nombreuses et diverses. Il y a tout d’abord, les projets pour lesquels l’activité n’a jamais réellement démarré. Ce sont des projets, déjà évoqués, qui se sont arrêtés très tôt pour des raisons elles-aussi diverses et liées à des problèmes « originels » : situation foncière imprécise, projets pas véritablement finalisés (comme par exemple les projets « anguille ») ou aussi quelques cas très particuliers avec transferts des investissements à une tierce personne (reproducteur ou matériel laissé à un membre de la famille, hors du ménage par exemple). Ces cas représentent 10% de l’ensemble des projets sans impact positif sur le revenu et le quart des projets pour lesquels l’activité est arrêtée.

Il y a également les projets trop récents pour dégager des revenus (24% des projets en cours). Ce sont des plantations de fruitiers et d’arbres forestiers qui ne sont pas entrées en production, des projets d’élevage en phase de capitalisation et quelques projets liés au tourisme avec une clientèle en cours de constitution. Ces projets ont vocation à dégager des revenus et leurs promoteurs sont en attente.

La raison la plus souvent évoquée porte sur le caractère non marchand des projets financés (23% de l’ensemble et 30% des projets en cours), avec trois explications majeures :

• Les projets destinés à l’autoconsommation (12% des projets encore en cours et 8% de l’ensemble) ; ce sont essentiellement des projets agricoles (mais aussi pêche et élevage) avec une production limitée à la consommation familiale et aux échanges Raisons de non augmentation de revenu

Projets En cours en 2010 % Arrêtés en 2010 % Total général %

Projets qui n'ont jamais réellement commencé 0 0% 20 25% 20 10%

Projets trop récents 27 24% 1 1% 28 15%

Projet avec des objectifs non marchands 34 30% 9 11% 43 23%

Production limitée à l'autoconsommation 13 12% 3 4% 16 8%

Projets sans finalité de revenu 14 13% 4 5% 18 9%

Revenu réinvesti ou redistribué 7 6% 2 3% 9 5%

Problème de mise en œuvre 1 1% 10 13% 11 6%

Projet arrêté 0 0% 8 10% 8 4%

Accident ou attaque de prédateurs 1 1% 2 3% 3 2%

Marchés limités 11 10% 8 10% 19 10%

Problèmes de débouchés 9 8% 5 6% 14 7%

Problèmes de clientèle 2 2% 3 4% 5 3%

Production insuffisante 5 4% 10 13% 15 8%

Augmentation de charges 11 10% 4 5% 15 8%

Revenu antérieur supérieur 8 7% 5 6% 13 7%

Non renseigné 15 13% 12 15% 27 14%

non monétaires. Le promoteur ne cherche pas à vendre une part de sa production ou s’il le fait, cela reste très limité ;

• Les projets qui n’avaient pas pour objet le financement d’une activité productive. On trouve dans ce cas : un appui pour la réalisation d’une étude de faisabilité, quelques projets forestiers avec des promoteurs considérant que cet investissement à long terme n’a pas vocation à leur apporter un revenu, des aides pour le renouvellement d’un matériel ou équipement sans que celui-ci au final n’améliore la productivité, des cas particuliers d’investissements réduisant la pénibilité du travail ou améliorant la qualité de la vie sans objectif d’augmentation de productivité ;

• Les projets avec redistribution ou réinvestissement des revenus. Ce sont essentiellement des projets collectifs : les « bénéfices » des activités ne sont pas distribués mais restent dans l’organisation (« l'argent reste dans la caisse de

l'association ») soit pour réinvestir, soit pour financer des activités collectives. Il

s’agit également de situations où les revenus dégagés sont redistribués hors du ménage (« ma mère vend la production pour elle-même »).

Des projets ont aussi rencontré des problèmes dans leur mise en œuvre (1% de l’ensemble et 6% des projets en cours) :

• Ces problèmes sont suffisamment graves pour avoir provoqué l’arrêt de l’activité, sans que l’on puisse réellement déterminer si l’arrêt est lié à l’absence de revenu, ou si l’absence de revenu est liée à un arrêt de l’activité pour d’autres raisons (y compris comme dans certains cas un désintérêt du promoteur pour l’activité, une fois que celle-ci a commencé) ;

• Les accidents qui provoquent des dégâts importants sans complètement faire disparaître l’activité et en particulier le feu sur des cultures pérennes.

Les problèmes de marché sont en final assez peu évoqués (10% des projets) avec :

• Une part plus importante qui concerne le manque de débouchés pour des projets agricoles (fruits, légumes, élevage) mais aussi des projets en lien avec le tourisme • Quelques projets pour lesquels le promoteur a dû faire face à des problèmes de

créances ou de non respect par des clients des engagements pris sur les prix ou sur les débouchés.

Des problèmes sont par ailleurs rencontrés dans la gestion technico économique des projets avec d’une part des productions plus faibles qu’espérées (8% des projets) et d’autre part une augmentation de charges qui a « mangé » les revenus attendus (8% également des projets). Enfin certains promoteurs avaient, avant de s’engager dans l’activité financée par le CODEV, des revenus supérieurs ; le plus souvent ces promoteurs sont passés d’une activité salariée à une activité d’entrepreneur indépendant avec le souhait de changer de mode de vie. Le maintien, voire la baisse du revenu par rapport à l’activité antérieure ne pose généralement pas un véritable problème ; c’est le changement d’activité qui est le plus important.

En termes de catégories de projet, c’est dans la première période que l’on rencontre plutôt celles qui n’ont pas permis d’augmenter les revenus. Il s’agit principalement de projets n’ayant jamais commencé, ou alors avec des objectifs non marchands, voire de projets ayant eu des problèmes dans leur mise en œuvre (45% des 1Micro Autoconso). Par ailleurs, les projets 1Micro Autoconso et 2Micro Marché ont été confrontés à une production inférieure aux espérances. Les projets 2Micro Marché et 3Entreprise ont quant à eux subi une augmentation de charges limitant la hausse du revenu, ou proposé des revenus inférieurs aux

antérieurs. Il semble donc que, sur la première période, les objectifs d’insertion au marché visés par les catégories de projet, et leurs conséquences sur le revenu, soient difficilement atteints.

Sur la deuxième période, ce sont surtout, logiquement, les projets 4Traditionnel qui n’ont pas permis d’augmenter les revenus, soit parce qu’ils sont trop récents pour produire (arbres fruitiers), soit parce qu’ils sont confrontés à des problèmes de marché et de production, soit parce qu’ils n’avaient pas des objectifs marchands. Il s’agit de projets à vocation sociale, dont les objectifs économiques sont a priori secondaires.

Il convient de noter la très grande diversité des raisons pour lesquelles les 164 projets renseignés n’ont pas généré de revenu supplémentaire.

Outre les 30% de projets n’ayant pas réellement commencé ou étant trop récents pour qu’un revenu soit mesuré, 27% n’avaient pas d’objectifs marchands au départ et 8% correspondent à un changement d’activité voulu par le promoteur malgré le risque d’une baisse de revenu. Au final, l’absence de revenu supplémentaire ne peut pas être considérée comme un échec pour près des deux tiers des projets concernés.

Ces résultats, rapprochés de ceux des 174 projets ayant effectivement dégagé des revenus, invitent à relativiser les limites supposées du CODEV à créer des activités rémunératrices. Les enquêtes tendraient à montrer que les difficultés en termes de génération de revenu se concentrent sur le dimensionnement des projets en rapport avec les marchés ciblés. Une attention particulière devrait donc être portée à cette dimension dans le montage et le suivi des promoteurs.

3.5.3 L’extrapolation de l’augmentation de revenu obtenue grâce au

CODEV à l’ensemble des projets

L’extrapolation des résultats de l’échantillon à l’ensemble des projets CODEV obéit à la même démarche que pour l’emploi (cf supra) en effectuant les calculs au niveau des catégories de projets. Deux estimations sont proposées : la première est une extrapolation pour les projets en cours en 2010 ; la deuxième est faite sur tous les projets et pour toute la période d’exécution du CODEV.

3.5.3.1 L’extrapolation de l’augmentation de revenu pour l’année 2010

L’extrapolation a été faite à partir des projets, et non des projets globaux, après avoir réparti les augmentations de revenus entre les projets qui constituent les projets globaux. Des 3 362 projets inventoriés dans la base de données de la province et classés par catégorie, n’ont été conservés que les projets effectifs, soit un total de 3 265. En appliquant le pourcentage observé sur l’échantillon des projets en cours en 2010, on obtient 1 801 projets en cours en 2010. Parmi ces projets en cours, seulement 52 % génèrent des revenus supplémentaires, soit 936 projets. Pour chaque catégorie, on multiplie le nombre de projets par l’augmentation de revenu. L’augmentation moyenne de revenu pour les projets en cours en 2010 (841 000 XPF) est légèrement supérieure à la moyenne globale calculée pour tous les projets ayant permis une augmentation de revenu (807 000 XPF). En extrapolant, les revenus supplémentaires générés par les projets CODEV en cours en 2010 sont de 787 millions XPF.

Tableau 89 : Estimation des augmentations de revenus pour les promoteurs générées par les projets CODEV en 2010

* On écarte les indemnités sécheresse et autres projets qui n’en sont pas (voir point 3.1).

3.5.3.2 L’extrapolation de l’augmentation de revenu à toute la période du CODEV Par rapport à l’estimation précédente, il s’agit ici de prendre en compte tous les projets qui ont généré une augmentation de revenu, même ceux qui sont arrêtés en 2010, d’estimer le montant moyen (valeur 2010) des augmentations de revenu et de les appliquer à la durée de vie du projet.

Cette estimation reste approximative car basée sur des déclarations en 2010 d’augmentations de revenu moyennes pour plusieurs années et sous l’hypothèse que ces augmentations peuvent être appliquées pour toute la durée du projet, ce qui n’est certainement pas le cas.

Tableau 90 : Estimation des augmentations de revenus pour les promoteurs générées par tous les projets CODEV pour toute la période étudiée

On notera que la moyenne de l’augmentation du revenu des promoteurs par projet et par an est approximativement de 835 000 XPF, soit une valeur supérieure à la moyenne initialement

1Micro Autoconso 2Micro Marché 3Entre-prise 4Tradi-tionnel 5Inser-tion 6Entre-prise Total général

Projets nombre total Base CODEV 673 712 847 690 249 191 3 362

Dont en cours ou arrêtés* 90% 98% 99% 99% 99% 100% 97%

Projets pour extrapolation (nbre) 608 700 835 685 246 190 3 265

Projets en cours en 2010 (%) 30% 47% 60% 60% 87% 83% 54%

Projets en cours en 2010 (Nbre) 184 330 504 412 213 157 1 801

% Projets générateurs de revenus

supplémentaires 27% 67% 52% 48% 69% 37% 52%

Soit nombre de projets générateurs

de revenus supplémentaires 49 220 263 198 148 58 936

Revenu supplémentaire moyen en

2010 (en 1000 XPF) 361 541 1 604 236 891 856 841

Revenu supplémentaire total en 2010

(en 1000 XPF) 17 879 118 899 422 507 46 650 131 527 49 596 787 057 1Micro Autoconso 2Micro Marché 3Entre-prise 4Tradi-tionnel 5Inser-tion 6Entre-prise Total général

Projets nombre total Base CODEV 673 712 847 690 249 191 3 362

Dont en cours ou arrêtés* 90% 98% 99% 99% 99% 100% 97%

Projets pour extrapolation (nbre) 608 700 835 685 246 190 3 265

% Projets générateurs de revenus

supplémentaires 33% 50% 55% 45% 64% 33% 47%

Soit nombre projets générateurs 203 350 457 307 158 63 1 539

Durée moyenne des projets

générateurs d’emploi (ans) 8,88 8,35 9,25 2,49 2,50 3,48 6,72

Revenu supplémentaire moyen

valeur 2010 (en 1000 XPF) 231 524 1 419 184 891 856 835

Revenu supplémentaire total cumulé sur les vingt années (valeur 2010 en millions XPF)

416 1 533 6 002 141 353 189 8 633

Subventions versées totales (en

millions XPF) 96 381 2 243 154 200 351 3 424

calculée. L’écart enregistré est lié à la pondération par catégorie de projets et surtout par la durée de vie des projets. Cette pondération tend à augmenter la moyenne.

Globalement, les 1 539 projets qui ont généré une augmentation de revenu moyenne de 835 000 XPF (valeur 2010) ont une durée de vie moyenne de 6,72 années. Ils génèrent donc une augmentation globale de revenu pour les vingt années d’existence du CODEV de 8,6 milliards XPF, soit 2,5 fois la totalité de la subvention versée aux 3 362 projets financés par le CODEV de 1989 à 2008.

On note l’importance des projets « 3Entreprises » dans la formation totale de la valeur ajoutée (70%). Mais on note aussi la valeur très élevée du rapport entre la valeur ajoutée dégagée à travers l’augmentation des revenus des promoteurs pour les « petits » projets de la première période, sur la subvention versée. A l’inverse, ce rapport est relativement faible pour les 3Entreprise. Ceci s’explique par la faiblesse des subventions versées aux petits projets.

L’extrapolation des données de l’échantillon permet d’estimer la valeur ajoutée supplémentaire générée à travers l’augmentation des revenus des promoteurs pour l’année 2010. Celle-ci est estimée à un peu moins de 800 millions XPF pour l’ensemble des projets en cours en 2010.

L’extrapolation pour l’ensemble des projets et pour toute la durée de fonctionnement du CODEV aboutit à la création d’une valeur ajoutée (valeur 2010) de l’ordre de 8,6 milliards XPF, soit 2,5 fois le montant total des subventions versées.