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L'etiquetage des jets beaux 6.1 Introduction

6.4 Resultats en simulation complete

6.4.5 Ecacite et rejections

Les rejections des jets de gluons en fonction de l'ecacite d'etiquetage des jets

b

sont illustrees pour les deux methodes en gure 6.18.

Dans les deux cas, l'ecacite maximale est limitee par la fraction de jets pour lesquels aucune trace n'est exploitable. A tres basse ecacite, les rejections sont ent^achees d'une importante incertitude qui correspond a la statistique utilisee: pour



b 0

:

1%, un seul jet de gluon sur les 2129 utilises a ete pris pour un jet

b

. Avec deux jets mal-identi es, la rejection aurait ete divisee par deux. Aussi la region

R

g

>

200 n'est pas tres signi cative avec la statistique actuelle.

L'ETIQUETAGE DES JETS BEAUX Resultats en simulation complete H uu H bb H gg H bb H ss H bb H cc H bb

Figure 6.17: Probabilite de compatibilite avec le vertex primaire pour les divers types de jets.

Pour



b = 50%, la rejection est de l'ordre de 40. Les deux methodes donnent des resultats similaires apres reconstruction alors qu'avant simulation complete la methode par comptage semblait legerement superieure dans cette region d'ecacite. Ceci s'explique par la prise en compte des e ets non-gaussiens dans la fonction de resolution pour la methode par probabilite. La rejection est relativement uniforme en fonction de la pseudo-rapidite ( g. 6.19): la purete varie entre 97% et 98% avec une baisse a 95% dans la region



1

:

75. Les faiblesses de cette zone ont deja ete mentionnees plusieurs fois lors des etudes sur les traces isolees (x 5.4.1). La matiere plus importante dans cette region favorise la production de particules secondaires et degrade les resolutions principalement par di usion multiple.

Les jets de gluons representent vraiment le bruit de fond typique au lhc. Outre les dicultes experimentales, leur rejection est limitee par la probabilite qu'a le gluon d'emettre une paire de quarks lourds. Pour une masse

m

H = 100 GeV

=c

2, les fractions produites par le Monte-Carlo JetSetsont

Br

(

g

!

b



b

)2% et

Br

(

g

!

cc

)4%. L'e et limitatif n'est pas direct en ce sens que les caracteristiques de ces jets ne sont pas aussi typiques que celles des jets

b

ou

c

du fait des mecanismes de leur production.

Lors de la fragmentation d'un quark leger, la production d'une paire de quarks lourds est negligeable. La rejection des jets de quark

u

est donc superieure ( g. 6.20).

L'ETIQUETAGE DES JETS BEAUX Resultats en simulation complete Probabilité 150 µm < a0< 1 mm 3σ< a0< 1 mm εb Rg

Figure 6.18: Rejection des jets

g

en fonc-tion de l'ecacite d'etiquetage des jets

b

. Les deux methodes d'etiquetage sont utilisees.

150 µm < a0< 1 mm

ηjet

Rg

Figure6.19: Rejection des jets

g

en fonction de la pseudo-rapidite



jet du jet pour une ecacite d'etiqueter un jet

b

de 50%.

Probabilité

150 µm < a0< 1 mm

3σ< a0< 1 mm

εb

Ru

Figure 6.20: Rejection des jets

u

en fonc-tion de l'ecacite d'etiquetage des jets

b

. Les deux methodes d'etiquetage sont utilisees.

150 µm < a0< 1 mm

ηjet

Ru

Figure6.21: Rejection des jets

u

en fonction de la pseudo-rapidite



jet du jet pour une ecacite d'etiqueter un jet

b

de 50%.

L'ETIQUETAGE DES JETS BEAUX Resultats en simulation complete jets g jets u jets s jets c εb R

Figure 6.22: Rejection des jets de diverses saveurs en fonction de l'ecacite d'etiqueter les jets

b

obtenues avec la methode de probabilite.

Les rejections obtenues par la methode de probabilite pour les di erents types de jets con-sideres sont presentees en gure 6.22. Les rejections obtenues pour une ecacite d'etiquetage des jets

b

de 50% sont resumees dans le tableau 6.2 ou les resultats obtenus par les autres algorithmes [51] de reconstruction des traces sont egalement mentionnes. Pour Pixlrec, les valeurs indiquees correspondent a la rejection obtenue avec la methode par probabilite.

Reconstruction avec

R

g

R

u

R

s

R

c

Pixlrec 395 609 385 91

Xkalman 414 806 - 7

:

50

:

3

Ipatrec 502 945 - 8

:

00

:

1

Tableau 6.2: Comparaison des rejections des jets de gluon, de quark

u

,

s

et

c

atteintes par les trois algorithmes de reconstruction pour une ecacite



b = 50%. Les lots d'evenements sont identiques mais le nombre d'evenements utilise di ere.

L'ETIQUETAGE DES JETS BEAUX Resultats en simulation complete L'accord avec les resultats des autres algorithmes de reconstruction des traces est bon, alors que les approches de reconstruction et les methodes d'etiquetage suivies sont di erentes. La di erence observee pour les jets

u

, ou les limitations de rejection par des contaminations en temps de vie sont plus faibles que dans les autres types de jets, montre qu'il existe toutefois encore de petits gains possibles en rejection avec Pixlrec, d^us probablement au probleme evoque precedemment d'ajustement des erreurs de certaines traces. Notons cependant que cette di erence est faible puisqu'elle correspond a une mauvaise identi cation additionnelle d'environ cinq jets pour mille.

6.4.5.1 E ets des particules secondaires

L'e et de la production de particules secondaires par interaction avec la matiere (con-versions

!

e

+

e

, interactions nucleaires) sur la rejection a ete etudie en desactivant ces mecanismes de production dansGeant.

La production de secondaires reduit la rejection des jets de gluons de 6015 a 4510. Par consequent la proportion de traces d^ues aux particules secondaires limitant la rejection est d'environ 25%. Notons que l'etude a ete realisee avec une version anterieure de la geometrie du detecteur interne ce qui explique les resultats legerement di erents de ceux de la table 6.2. La version actuelle modelise de facon un peu plus precise la matiere dans le detecteur, ce qui peut augmenter legerement cette proportion.