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Les résultats coproscopiques ne montrent pas d’élevages avec des degrés importants d’infestation. On retrouve principalement les mêmes parasites d’un élevage à l’autre. Majoritairement les strongles digestifs et du ténia (moniézia). Pour la filière caprine, les adultes comme les jeunes peuvent être parasités par les strongles digestifs, d’ailleurs les adultes y sont très réceptifs. Ils entraînent une baisse des performances zootechniques et une diminution de l’état général. L’espèce caprine voit sa réponse immunitaire quasi inexistante. Chez les ovins on observe des pics saisonniers pour l’infestation aux strongles digestifs, que l’on ne retrouve pas chez les caprins, ces pics sont souvent en corrélation avec la période de

mise à l’herbe (Mai/Juin). Le ténia est un parasite face auquel les ovins et caprins ne développe pas d’immunité. Ce vers à différents types d’action, une action spoliatrice (carence en vitamine B12 et calcium), mécanique (obstruction du tube digestif) et irritante (inflammation de la muqueuse digestive). Il est assez difficile de se débarrasser de ces deux parasites car lors du traitement il va y avoir une expulsion importante des cestodes et des œufs et si les animaux sont en extérieur ils vont à nouveau contaminer les pâtures. La présence de ces deux parasites pénalisent zootechniquement les élevages corses, c’est-à-dire qu’on va pouvoir observer une diminution de production mais aussi une dégradation de l’hygiène des animaux et des parcelles.

Le parasitisme peut être influencé par les pratiques, on a pu remarquer que les parcelles tournantes avec une conduite en lots des animaux, limitait fortement la charge parasitaire (éleveur L). Les changements de parcelles vont permettre de rompre le cycle parasitaire et réduire la fréquence d’infestation. Pour les chèvres il est fortement conseillé de ne pas dépasser plus de deux passages par année sur la même parcelle (les élevages caprins sélectionnés n’ont pas de conduite spécifique, les animaux sont libres). La conduite en lot est elle aussi très importante, les brebis ou chèvres laitières n’ont pas les mêmes besoins nutritionnelles que les brebis ou chèvres en gestation, ou les agnelles de renouvellement par exemple. Les animaux en gestation ainsi que les jeunes de renouvellement sont plus sensibles et méritent des soins plus particuliers, avec des quantités de nourriture plus importante ainsi qu’une zone de pâturage totalement ou partiellement saine. Les élevages les plus touchés par le parasitisme sont les élevages de plaine, soumis à des périodes importantes d’inondations, mais aussi certaines zones de montagnes à proximité de cours dans lesquelles on va retrouver de la douve par exemple. Le facteur humidité et température impacte fortement sur le développement des parasites.

Nous pensions trouver que les animaux les plus « maigres » étaient les plus parasités, que les animaux les plus maigres seraient chez les jeunes et qu’en tenant compte de la production les faibles productrices seraient plus « grasses » que les fortes productrices. Cependant ce n’est pas ce que l’on retrouve pour chaque élevage. L’utilisation de complément joue un rôle important dans les NEC, par exemple l’emploi de maïs va impacter de façon plus importante l’état de l’animal que l’emploi d’un aliment équilibré. Le sevrage peut aussi avoir un rôle dans l’état corporel des animaux, un sevrage précoce va engendrer des animaux de petite taille et plus affaiblie. Le faible parasitisme retrouvé en montagne peut s’expliquer par la présence de plantes à tanin dans le maquis (telle que la bruyère), ces dernière ont un rôle de purge sur

les animaux. Le parasitisme élevé chez certain éleveur peut être dû à la présence d’une autre maladie qui va fragiliser les animaux (comme pour l’éleveur K avec le piétin*).

En tenant compte de la figure n°16, on peut observer qu’il y a une corrélation entre les résultats des NEC pour les jeunes et la pousse de l’herbe surtout en élevage caprin qui est sûrement le modèle le plus représentatif du pastoralisme. La majorité des jeunes ne sont pas traites, elles ne montent donc pas sur le quai de traite et ne bénéficie pas de la ration distribuée à ce moment-là. Notre premier passage chez les éleveurs était fin Avril début Mai, c’est la période où la pousse de l’herbe est maximale mais aussi la période à laquelle les éleveurs stoppent la complémentation en bergerie. Lors de notre second passage, au mois de Juin, la quantité d’herbe commence à diminuer. De fait, n’étant plus complémentées et ne disposant pas de la ration lors de la traite, les jeunes vont maigrir comme on a pu l’observer lors de notre second passage de prélèvement. Les jeunes sont donc un indicateur concernant les ressources vue que ce sont les seules qui ne sont plus alimentées.

Nous étions donc en présence d’éleveurs qui complétaient (aliments/maïs/fourrage), entraînant un impact sur les résultats des notes d’état corporel. Cette étude nous a aussi permis de nous poser la question de la « valeur seuil », c’est-à-dire qu’il doit peut-être avoir une valeur (en opg) à laquelle le parasitisme va impacter sur l’état physique de l’animal. Afin de bien comprendre la relation entre note d’état corporel et parasitisme il pourrait y avoir mise en place d’un plan de surveillance au sein d’une exploitation témoin, avec des animaux « sentinelles ». Ces animaux pourraient être repérés, évalués, et pourront par la suite être surveillés afin de prédire la charge parasitaire globale du troupeau, et de pouvoir ainsi déterminer à partir de quelle valeur la charge parasitaire impact sur l’état physique des animaux.

Ce qui pourrait expliquer l’incohérence des résultats serait peut-être le protocole, c’est-à-dire qu’au lieu d’effectuer des lots d’animaux il aurait été plus intéressant de faire des analyses coproscopiques individuelles. Il y a aussi le cycle des parasites qui peut intervenir, c’est-à-dire que lors de nos prélèvements, l’excrétion des œufs n’étaient peut-être pas maximale.

Conclusion

L’analyse des résultats m’a permis d’observer des tendances, comme par exemple l’influence de la localisation géographique sur le parasitisme ou l’influence de certaines pratiques qui permettent de diminuer ou stabiliser la charge parasitaire d’un troupeau (transhumance, parcelles tournantes, conduite en lot). Cette étude est exploratoire, qui s’intéresse à un système complexe, les résultats préliminaires sont donc incomplets. Les objectifs de l’étude sont peut-être trop ambitieux par rapport aux moyens mis à disposition, cela pouvant entraînant la mise en place d’une étude future. Le protocole était expérimental, il nécessiterait sûrement des modifications pour avoir des résultats plus parlants et plus cohérents, en utilisant des analyses coproscopiques individuelles par exemple. Cependant, ce travail d’approche ouvre de nouvelles perspectives et des réflexions supplémentaires concernant l’élevage et ses techniques ; les éleveurs étaient très intéressés par ces travaux car le parasitisme est un problème majeur qu’ils rencontrent au quotidien et ne disposent pas des références techniques qui leur permettraient une gestion de ce problème.

Ce stage au sein du LRDE m’a permis tout d’abord d’élargir mes connaissances au domaine de l’élevage ainsi que du parasitisme. Il m’a offert une professionnalisation avec des contraintes importantes aux niveaux des horaires calés au travail des éleveurs. Il m’a aussi donné l’occasion de découvrir différents métiers (éleveurs, techniciens de la chambre d’agriculture, ingénieurs…) et prendre connaissance de réalisations techniques (prélèvements

Lexique

- AE : apophyses épineuses

- Anémie : diminution de l’hémoglobine entraînant un mauvais transport de l’oxygène dans le sang.

- Ascite : accumulation de liquide dans l’abdomen.

- Cachexie : affaiblissement profond de l’organisme. Ce n’est pas une maladie, elle est le symptôme résultant d’une autre maladie.

- Caillette : estomac des ruminants. Il sécrète un acide fort et de nombreuses enzymes. - CIRAD :centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le

développement

- Cysticercoïde : c’est un terme attribué au Ténia lorsqu’ils n’ont pas de vésicule définitive à l’état larvaire.

- Epizootie : terme utilisé pour définir une maladie touchant une zone plus ou moins définie, une espèce animale en particulier, ou un groupe d’espèce.

- Fièvre catarrhale : c’est une maladie virale qui n’est pas contagieuse, transmise par des moucherons, touchant les ruminants et principalement les ovins.

- Foin de Crau : c’est un foin produit dans la plaine de la Crau, bénéficiant d’une AOC. - Foin de Luzerne : foin riche en minéraux, en vitamines et en protéines.

- Forme cercaire : forme ultime de l’évolution larvaire

- Forme métacercaire : enkystement de la forme cercaire sortie de l’hôte intermédiaire et qui est fixé sur un végétal.

- Gamètes : cellules reproductrices arrivées à maturités - Hématophage : animal se nourrissant de sang

- Hypobiose : réduction du métabolisme du parasite lui permettant de survivre en vie ralentie.

- Ookystes : c’est un œuf encapsulé des protozoaires sporozoaires

- Paratuberculose : c’est une entérite affectant les ruminants, provoquée par une mycobactérie.

- Péritonite : inflammation d’une membrane tapissant l’abdomen, le pelvis, et les viscères. C’est une infection assez grave qui peut entraîner la mort.

- Rédies : Troisième stade larvaire

- Schizozoïtes : stade évolutif de la reproduction asexuée des Protozoaires

- Spéculum : c’est un outil médical (métal ou plastique) utilisé pour explorer une cavité corporelle par l’intermédiaire d’un écartement.

- Sporocyste : c’est une structure qui contient et peut produire un certains nombres formes de multiplications asexuée.

- Sporozoïtes : sont des cellules qui infectent de nouveaux hôtes. - Sporulés : formation et libération de spores.

- Virus de Schmallenberg : provoque des maladies congénitales fœtales ainsi que la mortinatalité.

- Vivrière : autoconsommation, autosuffisance. - Zygotes : premier stade de la vie d’un individu

Bibliographie

Articles et ouvrages :

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DEMBLON D., « Le parasitisme en élevage ovin », Filière ovine et caprine, n°16, p.13-14. FEDERATION INTERPROFESSIONNELLE CAPRINE ET OVINE WALLONE., 2010, « Strongles digestifs et pulmonaires chez les caprins », Filière ovine et caprine, n°31, p5. I.L.O.C.C, STATION EXPERIMENTALE D’ALTIANI., 2010, La production de lait de

chèvre en Corse, repères techniques et technico-économiques, p7.

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Documents électroniques :

[8] ASSOCIATION DE DEVELOPPEMENT DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE DE LOT ET GARONNE., « SANTE ANIMALE EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE - Immunité et parasitisme chez les ruminants (ovins, bovins et caprins) », Agrobio47 [en ligne], consulté le 26/05/2015 <http://www.agrobio47.fr/images/stories/fruit/immunite.pdf>

[2] CORAM – Collectif des races des massifs., Ovin corse [en ligne], consulté le 20/04/2015 < http://www.races-montagnes.com/fr/races/corse.php>

[5] ECOLE NATIONALE VETERINAIRE DE LYON., Diagnose par espèce parasitée [en ligne], consulté le 26/05/15, <http://www2.vetagro-sup.fr/etu/copro/sommaire/diagnostic_par_especes/page_deuxa.htm>

[6] GDS., « La petite douve », gds03, [en ligne] 26/05/2015, <http://www.gds03.fr/pages/PetiteDouve.pdf>

[7] LEBOEUF A., « Contrôle des parasites internes chez les ovins en agriculture biologique »,

<http://www.agrireseau.qc.ca/agriculturebiologique/documents/Contr%C3%B4le%20parasite s%20internes%20agri%20bio%20A%20Leboeuf.pdf>

[1] LRDE., Laboratoire de recherche sur le développement de l’élevage [en ligne], consulté le 20/04/2015 < http://www.corte.inra.fr/lrde2/index.php/56-main/home/64-accueil>

[3] RECONQUETE OVINE., IA et synchronisation [en ligne], consulté le 29/04/2015 <http://www.reconquete-ovine.fr/spip.php?rubrique150>

[4] UNIVERSITE DE LIEGE., « Les maladies parasitaires des petits ruminants »,

ulg.ac.be [en ligne], consulté le 22/04/2015

Sommaire annexes

ANNEXE I : Laboratoire de Recherche sur le Développement de l’Elevage, CORTE ... ANNEXE II : Chèvres Corses, élevage de Calcatoggio Corse du Sud ... ANNEXE III : Traite manuelle de chèvres Corse, Vaccaja Haute-Corse ... ANNEXE IV : Troupeau de chèvres Corses ... ANNEXE V : Bouc corse ... ANNEXE VI : Troupeau de Brebis Corse, Afa Corse du Sud ... ANNEXE VII: Brebis corses, centre d’inséminations artificielles, pénitencier de Casabianda Haute-Corse ... ANNEXE VIII : Béliers corses, centre d’inséminations artificielles, pénitencier de Casabianda Haute-Corse ... ANNEXE IX : Machine à traire pour brebis, double quai, Aleria Haute-Corse ... ANNEXE X : Modèle d’éponge utilisé pour les inséminations artificielles (IA) ... ANNEXE XI : Paillettes contenant la semence de chacun des béliers ... ANNEXE XII: Exemple de strongles digestifs : Haemonchus contortus, observé au microscope ... ANNEXE XIII : Exemple de strongles pulmonaires, Mullerius capillaris, observé au microscope ... ANNEXE XIV : Exemple de Moniéziose avec Moniezia expansa ... ANNEXE XV : Ookystes de Coccidies ... ANNEXE XVI : Grande douve, Fasciola hepatica, observée au microscope ... ANNEXE XVII : Petite douve, Dicrocoelium dendriticum, observé au microscope ... ANNEXE XVIII : Localisation des parasites chez les caprins ... ANNEXE XIX : Localisation des parasites chez les ovins ... ANNEXE XXI : Note d’état corporel des chèvres laitières en fonction de l’aspect physique de l’animal au niveau lombaire et sternale ... ANNEXE XXII: Coproscopie effectuée directement au rectum (Aléria) ...

ANNEXE XXIII : Explication fonctionnement des sorties terrains en liant tableaux et prélèvements ... ANNEXE XXIV : Exemple de saisie de données pour l’éleveur X, avec courbes associées permettant la formation des lots ... ANNEXE XXV : Pesée pour la préparation des lots (brebis) qui seront transmis au LDA ... ANNEXE XXVI : Décantation dans un verre gradué pendant 10h ... ANNEXE XXVII : ... ANNEXE XXVIII : Cartographie des élevages sélectionnés ... ANNEXE XXIX : Tableau récapitulatif de tous les élevages avec leur NEC moyenne et charge parasitaire en fonction des catégories d’animaux ... ANNEXE XXX : Charge parasitaire globale de tous les élevages en fonction des catégories d’animaux ... ANNEXE XXXI : Charge parasitaire (en opg) comparative de deux élevages caprins sélectionnés en fonction du type de parasites et de la catégorie d’animaux ... ANNEXE XXXII : Charge parasitaire (en opg) comparative de deux élevages ovins sélectionnés en fonction du type de parasites et de la catégorie d’animaux ...

ANNEXE III : Traite manuelle de chèvres Corse, Vaccaja Haute-Corse

ANNEXE V : Bouc corse

ANNEXE VII: Brebis corses, centre d’inséminations artificielles, pénitencier de Casabianda Haute-Corse

ANNEXE VIII : Béliers corses, centre d’inséminations artificielles, pénitencier de Casabianda Haute-Corse

ANNEXE IX : Machine à traire pour brebis, double quai, Aleria Haute-Corse

ANNEXE X : Modèle d’éponge utilisé pour les inséminations artificielles (IA)

ANNEXE XI : Paillettes contenant la semence de chacun des béliers

Ration de nourriture distribuée lors de la traite

ANNEXE XII: Exemple de strongles digestifs : Haemonchus contortus, observé au microscope

ANNEXE XIII : Exemple de strongles pulmonaires, Mullerius capillaris, observé au microscope

ANNEXE XV : Ookystes de Coccidies

ANNEXE XVI : Grande douve, Fasciola hepatica, observée au microscope

ANNEXE XVIII : Localisation des parasites chez les caprins

ANNEXE XXI : Note d’état corporel des chèvres laitières en fonction de l’aspect physique de l’animal au niveau lombaire et sternale

ANNEXE XXII: Coproscopie effectuée directement au rectum (Aléria)

ANNEXE XXIII : Explication fonctionnement des sorties terrains en liant tableaux et prélèvements

Chèvres

Brebis

Légende :

N° : Numéro attribué à l’animal EA : Lettre attribuée à l’éleveur

N° animal : Numéro de la boucle de l’animal NEC : Note d’état corporel

Fo : Fortes productrices

Mo : Moyennes productrices Fa : Faibles productrices

ANNEXE XXIV : Exemple de saisie de données pour l’éleveur X, avec courbes associées permettant la formation des lots

NEC Jeunes

Stade n

N° EA N° animal Couleur Nom Pro Impro NEC Remarques

31 X 40011 blanche Oui Non 3 RAS

32 X 40035 grise O N 3 RAS 33 X 40008 blanche O N 2,5 RAS 34 X 40061 noire O N 2,5 RAS 35 X 40065 noire O N 3 RAS 36 X 40059 noire O N 2,5 RAS 37 X 40069 blanche O N 3 RAS 38 X 40027 blanche O N 2 RAS 39 X 40046 noire O N 2 RAS 40 X 40044 grise O N 1,5 RAS 41 X 40025 blanche O N 2 RAS 42 X 40070 blanche O N 1,5 RAS 43 X 40007 blanche O N 2 RAS 44 X 40015 grise O N 2 RAS

Graphique permettant la formation des lots, avec les numéros attribués aux animaux prélevés en fonction de leur NEC

30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 0 1 2 3 4 X1 X2

Lot 1 : Jeunes « maigres »

ADULTES

Production

EA N° animal Couleur Nom Fo Mo Fa NEC Remarques

0 X 1322 noire Non Non Oui 2 RAS

F AIBLE 1 X 70009 noire N O N 2 RAS 2 X 80069 grise N N O 3,5 RAS 3 X 60009 blanche N N O 2,5 RAS 4 X 20308 noire N N O 4 RAS 5 X 80003 blanche N N O 4 RAS 6 X 20057 blanche N N O 3,5 RAS 7 X 90006 noire N O N 2 RAS 8 X 20038 noire N N O 3 RAS 9 X 20054 blanche N N O 4 RAS 10 X 10038 blanche N N O 3,5 RAS 11 X 1348 noire N N O 3 RAS 12 X 1336 blanche N N O 3 RAS 13 X 70080 blanche N N O 2,5 RAS 14 X 10070 noire N N O 4 RAS 15 X 80040 blanche N N O 4,5 RAS F ORTE 16 X 20038 blanche O N N 4 RAS 17 X 20003 blanche O N N 3 RAS 18 X 10013 noire O N N 3 RAS 19 X 10064 noire O N N 2,5 RAS 20 X 30072 blanche O N N 3 RAS 21 X 10060 noire O N N 3 RAS 22 X 20016 blanche O N N 3 RAS 23 X 80073 blanche O N N 3 RAS 24 X 90015 blanche O N N 3 RAS 25 X 30022 blanche O N N 2 RAS 26 X 10063 blanche O N N 3 RAS 27 X 30046 grise O N N 3 RAS 28 X 20001 blanche O N N 2,5 RAS 29 X 90029 blanche O N N 3,5 RAS 30 X 20304 blanche O N N 3,5 RAS

Graphique permettant la formation des lots, avec les numéros attribués aux animaux prélevés en fonction de leur NEC

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 0 1 2 3 4 5

NEC faibles

NEC faibles X3 X4

Lot 3 : Adultes faibles productrices « maigres »

Lot 4 : Adultes faibles productrices « grasses »

Graphique permettant la formation des lots, avec les numéros attribués aux animaux prélevés en fonction de leur NEC

Dans le cas où, comme ici, beaucoup d’animaux se situe à une NEC égale (ici 3), et sachant qu’il nous faut minimum 5 animaux par lot on va répartir de manière arbitraire les animaux ayant une NEC de 3 :

Arbitrairement X5 17, 18, 20, 21 X6 23, 24, 26, 27

Tableau récapitulatif nécessaire à la formation des lots

Code labo X1 X2 X3 X4 X5 X6 XT

date lot 1 lot 2 lot 3 lot 4 lot 5 lot 6 lot 7

23/04/2015 40027 (38) 40011 (31) 1322 (0) 80040 (15) 10064 (19) 20038 (16) Bergerie matin 40046 (39) 40035 (32) 70009 (1) 20308 (4) 30022 (25) 90029 (29) 40044 (40) 40008 (33) 60009 (3) 80003 (5) 20001 (28) 20304 (30) 40025 (41) 40061 (34) 90006 (7) 20057 (6) 20003 (17) 10063 (26) 40070 (42) 40065 (35) 20038 (8) 20054 (9) 10013 (18) 30046 (27) 40007 (43) 40059 (36) 1348 (11) 10038 (10) 30072 (20) 90015 (24) 40015 (44) 40069 (37) 1336 12) 10070 (14) 10060 (21) 80073 (23) 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 0 1 2 3 4 5

NEC fortes

NEC fortes X5 X6

Lot 5 : Adultes fortes productrices « maigres »

Lot 6 : Adultes fortes productrices « grasses »

ANNEXE XXV : Pesée pour la préparation des lots (brebis) qui seront transmis au LDA

ANNEXE XXVI : Décantation dans un verre gradué pendant 10h

Balance (2g par prélèvement) Boîte de pétri codée

ANNEXE XXVII :

La méthode Mc Master

C’est une méthode quantitative qui est basé sur le principe de flottation. Elle permet de compter le nombre d’éléments parasitaires contenu dans 0.30 mL d’une suspension de matière fécale diluée au 15ème. Pour réaliser ce comptage il est nécessaire d’utiliser une lame de Mac Master.

 La lame de Mac Master :

C’est une lame composée de deux compartiments, séparés tout deux par une cloison, chacun d’entre eux ayant une capacité de volume de 0.15 mL. Le plafond de ces deux compartiments est divisé en cellules, au nombre de 6, chacune mesurant environ 1.7 mm de largeur.

 Comptage des œufs par gramme de fèces :

Sachant qu’un compartiment a un volume de 0.15 mL, la solution est diluée au quinzième. Le nombre d’œufs comptés est donc celui contenu dans 1/100ème de gramme de fèces. Pour

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