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Dimensionnement de l’enrobage à fiabilité constante

Chapitre 4 : Applications probabilistes

D. Dimensionnement de l’enrobage à fiabilité constante

D.1. Caractéristiques de l’étude

Afin de dimensionner l’enrobage des armatures à fiabilité constante, nous utilisons la solution proposée dans la conclusion précédente, à savoir un indice cible à 50 ans égal à 1.

D.2. Calculs

Les figures 4.4 à 4.6 montrent l’évolution de l’indice de fiabilité β à 50 ans en fonction de la valeur moyenne de l’épaisseur d’enrobage, l’écart-type de l’enrobage étant maintenu à 5 mm.

Figure 4.4 Evolution l’indice de fiabilité β à 50 ans en fonction de la valeur moyenne de l’épaisseur d’enrobage (cnom) pour le béton traditionnel de l’usine A.

Figure 4.5: Evolution l’indice de fiabilité β à 50 ans en fonction de la valeur moyenne de l’épaisseur d’enrobage (cnom) pour le béton traditionnel de l’usine B.

-1 0 1 2 3 4 5 6 7 0 10 20 30 40 50 Epaisseur d'enrobage (mm) In d ic e d e f ia b il it é β -1 0 1 2 3 4 5 6 7 0 10 20 30 40 50 Epaisseur d'enrobage (mm) In d ic e d e f ia b il it é β

Figure 4.6: Evolution l’indice de fiabilité β à 50 ans en fonction de la valeur moyenne de l’épaisseur d’enrobage (cnom) pour le béton traditionnel de l’usine C.

Béton traditionnel provenant de : Dimensionnement de l’enrobage (cnom) (β(50 ans) = 1) (mm) Valeur de l’enrobage minimal

selon notre modèle (mm)

Valeur de cmin tenant

compte de l’équation (1.58 ) du chapitre 1 (mm) Usine A 13 8 10 Usine B 12 7 10 Usine C 15 10 10

Tableau 4.7 : Valeur des enrobages redimensionnés pour les bétons traditionnels des différentes usines en considérant βcible(50 ans) = 1.

Pour les bétons traditionnels des différentes usines, en considérant que la valeur de l’indice de fiabilité à 50 ans doit être au moins égale à la valeur cible proposée dans la partie précédente (β = 1), le gain d’enrobage apparaît comme non négligeable. En effet, dans les trois cas, le gain sur l’enrobage nominal (cnom) est de 5 mm (15 mm au lieu de 20), si l’on prend en compte la valeur seuil de 10 mm à

ne pas dépasser pour l’enrobage minimal.

Bien que ces enrobages soient inférieurs à celui préconisé par l’Eurocode 2, on peut noter qu’il conduit à un niveau de sécurité bien supérieur à celui obtenu avec l’Eurocode 2 pour un béton ordinaire (exemple de la partie A).

D.3. Conclusions

A partir des remarques des parties précédentes, de nouveaux calculs ont été réalisés pour redimensionner l’épaisseur d’enrobage des armatures. En utilisant un indice de fiabilité cible à 50 ans égal à 1, nos calculs permettent de proposer, pour les cas étudiés, un gain d’enrobage des armatures de l’ordre de 5 mm, ce qui n’est pas négligeable du point de vue industriel.

Ainsi, selon notre modèle, il apparaît que l’Eurocode 2 pourrait prendre en compte encore davantage les caractéristiques liés au matériau. Dans cette optique, il est désormais possible de substituer à la

-2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 0 10 20 30 40 50 Epaisseur d'enrobage (mm) In d ic e d e f ia b il it é β

procédure classique de l’Eurocode 2 une procédure de dimensionnement probabiliste telle que celle présentée ici. La conséquence serait une meilleure maîtrise du risque d’amorçage de corrosion des armatures en lien direct avec la formulation et le process de fabrication du béton.

E. Conclusions

Les différents exemples analysés dans ce chapitre démontrent à la fois les limites de l’approche normative actuelle et l’intérêt de l’approche probabiliste pour l’optimisation des bétons et de l’enrobage des armatures afin de mieux appréhender la durabilité des produits en béton.

Ils montrent en particulier que, si le matériau est de bonne qualité, une diminution substantielle de l’enrobage peut être envisagée sans nuire au niveau de sécurité.

Ce dernier point confirme la pertinence d’une évolution de la réglementation vers le dimensionnement probabiliste de l’enrobage, telle qu’initiée par le code modèle fib et le projet Duracrete. La disponibilité de modèles de dégradation aptes à recueillir rationnellement des données expérimentales obtenues aisément en laboratoire, tel que notre modèle simplifié, est à cet égard très favorable. La discussion sur la valeur de l’indice de fiabilité cible à considérer qui, bien qu’essentielle, sort du cadre de ce travail, demande encore à être éclairée par des investigations complémentaires.

Conclusions générales et perspectives

La corrosion des armatures est une des principales causes responsables de la dégradation à long terme des structures en béton. A l’air ambiant, au delà d’un certain temps, la carbonatation naturelle du béton peut conduire à l’amorçage et au développement de la corrosion des armatures. Cependant, les normes, les recommandations et les règles de l’art permettent d’assurer la qualité du béton et contribuent à sa durabilité.

L’objectif de ce travail était de proposer une modélisation probabiliste physico-chimique de la carbonatation, prenant en compte les spécificités des process industriels et susceptible d’être utilisée pour un dimensionnement probabiliste des ouvrages. Par ailleurs, ce modèle de carbonatation devait être pratique afin d’être utilisé dans un contexte industriel.

Pour cela, une étude phénoménologique a été réalisée sur des mortiers composés de trois ciments différents et quatre pressions partielles de CO2 ont été étudiés expérimentalement (0,03 %, 10 %, 25 %

et 50 % de Patm). Un préconditionnement des éprouvettes de cette étude a été réalisé en s’appuyant sur

des essais de désorption. Afin de confirmer le taux de saturation des éprouvettes et connaître le profil hydrique des échantillons au démarrage des essais de carbonatation accélérée, des essais de gamma densimétries ont été réalisés. Le suivi de la progression de la carbonatation, des mesures des propriétés de transfert (coefficient de migration des chlorures) et des techniques d’investigation de la microstructure (Analyse Thermo Différentielle et Thermo Gravimétrique, porosimétrie mercure, Diffraction de Rayons X) ont été réalisés. Ces différentes techniques ont permis de suivre l’évolution de la carbonatation dans les mortiers afin de comprendre les corrélations qui existent entre les transformations chimiques et les modifications microstructurales.

Afin d’intégrer les conditions liées à l’industrie de la préfabrication, une étude des process de l’industrie du béton a été effectuée. Ces essais expérimentaux réalisés sur un mortier à base de CEM I montrent en particulier qu’un traitement thermique a un effet bénéfique vis à vis de la carbonatation : il tend à diminuer l’épaisseur carbonatée du matériau étudié.

Enfin, les prélévements réalisés dans les différentes usines ont permis d’élaborer des histogrammes de répartition des résistances mécaniques en compression pour les différents bétons et donc d’obtenir la moyenne et l’écart type de cette résistance mécanique.

Le modèle a été développé dans le but de permettre un passage rationnel des profondeurs de carbonatation obtenues dans des conditions accélérées aux profondeurs susceptibles d’être observées dans des conditions in-situ. Trois ciments (CEM I, CEM II et CEM III) et quatre taux de CO2 (0,03 %,

10 %, 25 % et 50 % de Patm) ont été considérés expérimentalement. Les analyses de Diffraction de

Rayons X (DRX) ont montré que la portlandite, l’ettringite et les aluminates étaient totalement carbonatées dès les basses pressions partielles de CO2. L’analyse de porosimétrie au mercure a montré

que la porosité diminuait dans la zone carbonatée lorsque la pression de CO2 augmentait. Une analyse

Thermo Différentielle et Thermo Gravimétrique a montré que cette diminution de porosité était liée à un taux de carbonatation plus important à hautes pressions partielles de CO2 qu’à basses pressions

partielles de CO2. Cette constatation associée aux observations sur les analyses DRX nous conduit à

penser que la carbonatation des C-S-H est d’autant plus élevée que le niveau de pression partielle de CO2 est important.

Ces observations ont permis de proposer un modèle simplifié de carbonatation dans lequel la quantité de calcium carbonatable est constituée de deux parties :

- le calcium de la portlandite, de l’ettringite et des aluminates. Ce calcium est totalement carbonatable quelle que soit la pression partielle de CO2 ;

- le calcium des C-S-H dont la fraction carbonatable est donnée par la fonction

atm CO

P P

2 issue

d’un calage par méthode des moindres carrées sur les trois types de ciment et les quatre niveaux de pressions.

La dépendance à la pression de CO2 introduite dans le modèle a permis de limiter à trois le nombre de

paramètres permettant de reproduire la totalité des résultats expérimentaux : - le facteur α, appliqué à la quantité C2’ de C-S-H carbonatable ;

- l'exposant n appliqué au rapport entre la pression d'essai et la pression atmosphérique ; - le coefficient de diffusion du gaz carbonique en zone carbonatée D0CO2.

Les deux premiers sont indépendants du matériau d'étude et ont été calés à partir de nos résultats expérimentaux aux valeurs α = 23,5 l/mol, et n = 0,67. Le coefficient de diffusion est quant à lui une

donnée d'entrée du modèle : nous avons proposé de l'estimer différemment selon que l'on dispose ou non d'un résultat d'essai de carbonatation.

Enfin, nous avons intégré au modèle trois facteurs permettant de tenir compte des conditions de réalisation des bétons liés aux process industriels de la préfabrication (traitement thermique et cure) et des conditions environnementales des ouvrages exposés.

Le faible nombre de données d'entrée du modèle simplifié, soit dépendantes du matériau (les quantités de matériau carbonatable Q1 et C2’, et le coefficient de diffusion D0CO2), soit liées à l'exposition (la

pression d'essai P0, l'humidité relative et les temps d'exposition), et son expression à la fois simple et

proche de la physique modélisée, contribuent à en faire un outil d'ingénierie efficace.

L’application probabiliste de la méthodologie est réalisée dans la dernière partie de cette étude. Elle montre dans un premier temps qu’il est peut être abusif de vouloir atteindre un niveau de sécurité correspondant à un indice de 1,5 sur un seul critère de dépassivation des armatures, sachant que la corrosion des armatures s’effectue également lentement. Il a été confirmé que le niveau de fiabilité atteint par les recommandations de l’Eurocode 2, couplé aux exigences de la norme NF EN 206-1, n’est pas homogène. Il dépend en particulier du matériau utilisé. Une réflexion a été menée sur la pertinence de retenir comme valeur cible β(50 ans) = 1 pour l’état limite de service de dépassivation des armatures.

Cette application montre l’intérêt de l’approche probabiliste pour faire évoluer les textes normatifs actuels sur l’optimisation des bétons et de l’enrobage des armatures afin de mieux appréhender la durabilité des produits en béton.

Ce dernier point ouvre la voie à une possibilité d’évolution des normes vers le dimensionnement probabiliste de l’enrobage.

Une perspective immédiate à ce travail consistera à intégrer dans le modèle élaboré la corrosion liée à la pénétration des chlorures, dont l’état de l’art est réalisé dans le chapitre 1 de cette étude. Ainsi, en fonction des paramètres d’entrée introduits, le modèle proposerait une épaisseur carbonatée ou une épaisseur dégradée par les chlorures. A plus long terme, il serait intéressant d’intégrer les effets de la température dans le modèle de façon à simuler des vitesses de carbonatation en environnements thermiques différents de celui des essais (20 °C).

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