'.
Au cours de la recente controverse concernant la nature du developpement Bcono-mique, une grande part a ete faite
a
Itimpossibilite de se servir du produit interieur brut par habitant comme indice acceptable du developpement. Bien entendu, cette con-troverse n'avait pas pour sujet essentiel la mesure du developpement, mais l'etude de ses caracteristiques et conditions fondamentales. La place de choix que Ie PIB par habitant occupe parmi les indicateurs du developpement stexplique en grande partiep~r Itimportance que l'on accordait jusques dans un passe recent
a
ltopinion - expri-IDee explicitement ou implicitement - selon laquelle la croissance economique et Ie developpement economique etaient si intimement lies que celle-la assurait automatique-ment (et spontaneautomatique-ment) celui-cio Les tenants de cette opinion mettaient manifestement beaucoup d ' espoir dans les effets "de di f'f'us i.on" que l' adoption,a
une eo he lLe res-treinte, de methodes "modernes17 de production dans une economie ou societe essentielle-ment traditionnelle peut avoir.Sur Ie plan statistique et sur celui des orientations fondamentales, la ferme croyance dans les vertus sociales de la croissance economique - jointe
a
une idee quelque peu simpliste du processus de croissance rneme - presentait des avantages considerableso Statistiquement parlant, cette attitude implique que pour affiner les indicateurs du developpement, il faut apporter des ameliorations au champ, au degre de detail eta
l'ex&ctitude des comptes de la nation et des informations sur la population. Nulle part ces ameliorations ne sont facilesa
realiser, mais elles constituent du moins un objectif bien defini et la marchea
suivre pour l'atteinare ne saurait faire de doute. De meme, pour ce qui est des orientations fondamentales, et malgre les problemes formidables qui se posaient et qui se posent en matiere d'application pratique, l'eventail des questions qui reclament l'attention (courants de capitaux, analyse critique des projets, assistance technique et questions relatives au commerce et aux paiements) s' en 1rouvait restreint dans une proportion non negli-geableoNornbreux sont ceux qui pensent aujourd'hui que la methode de la croissance econo-mique nta pas seulement echoue ~en ce sens que les pauvres dans leur grande majorite, ne sont nulle part plus
a
Itaise qu'auparavant), mais qu'elle a en fait contribuea
une deterioration de La situation (en ce sens que IiI'eli tel. a prosp er-e et que la posi-tion relative des masses a par consequent empire). Jusqu'a un certain degre on peut retorqucr que la methode de la croissance nta pas ete suffisamment mise
a
l'essai;a
cet egard, on ne releve pas seulement la modicite des ressources interieures et la tres courte experience en matiere de developpement plani1ie, mais on constate aussi qu'Gu regard des besoins, Ie courant de ressources des pays developpes aux pays en voie de developpement a ete d'une insuffisance criante et que les progres accomplis d2ns des oom~ines tels que l'acces des pays en voie de developpement au marche des pays developpes ont ete extremement lentso II nten importe pas mains de ne pas se re-fuser au fait que l~ croissance economique (l'accroissement soutenu du flux de biens et services par' habitant au cours de periodes de temps pr-oLongees ) revet une impor-te.nce d ecisive pour les perspect i ves de d eve Loppernent des Pd,yS pauvr-ea ,
Ce f3,iscmt on ne nie P&S quIil faut r econnaftr-e I'Lnsuf'fi.aance de la conception etroitement economique du developpement" Bien 2.U contraire la presente ~tu~ est dcms nne la.rge mesure f'ond ee sur 12, c cns't at ati on qu1au terme d 'une evolution, dont il f'aut se rejouir et qui commande un appui de plus en plus puissGnt, les questions interess~t
l~. p. uvr-etc , 1"empl oi et Lc, repartition du revenu en sont venues
a
occuper une placecentr~le p~rmi les objectifs de developpement, de sorte que pour ces raisons parmi d'autres, il ne paratt plus ni souhaitable, ni possible d'envisager Ie developpement comme un processus n'~yant qu'une seule dimensionQ Ainsi, tout en admettant Ie rOle du PIB et du PIB pGr habitant, cette conception plus large du developpement exige de toute evidence la collecte de renseignements complementaires aux donnees de comptabi-lite nationale et aux informations sur Ia population, si l'on veut appliquer, sous une surveillance const~nte, une politique de developpement bien congueQ Ceci etant, il convient de se poser les trois questions ci-apres : i) Quelle serait la composition d'un ensemble ideal d'indicateurs du developpement ? ii) Compte tenu de cet ideal, quelles sont les lacunes dans les donnees disponibles actuellement en Afrique ? iii) Quelles sont les mesures
a
prendre pour combler ces lacunes ?Ce qu'il y a de genant
a
propos de la premiere question, c'est qu'elle frise la theologie et peut recevoir toute une serie de reponses differenteso D'une maniere generale, on peut probablement avancer des arguments valables pour I'adoption des ca-tegories generales ci-apres qui permettraient d'analyser les resultats des mesures prises pour stimuler Ie d6veloppement11 :
a) Les resultats du processus de developpement doivent etre mesures
a
l'aide d 'indicateursi) de la production~asesessentiellement sur la comptabilite nationale);
ii) de l'emploi;
iii) du niveau de vie (consommation de produits essentiels, enseignement, sante, logement, etcQ);
iv) de l'investissement et de l'epargne~
v) du commerce exter-Leur et des courants de capitaux,
b) L~ politique de developpement doit etre evaluee
a
l'aide de renseignements port ant sur :i) les mesures visant
a
accroitre la production agricole eta
aIDeliorerIe rcp~rtitiondu revenu dans Ie secteur rural;
ii) Ies mesures visant
a
accelerer Itindustrialisation;iii) les mesures visant
a
augmenter Ie volume de l'emploi eta
assurer une meilleure repartition du revenu;iv) les mesures interessant l'enseignement, l'epargne interieure, la gestion du secteur ext erieur ,
IG
cooperation economique, la science et la tech-nique, la lutte contre I'infl~tion, l'efficacite de I'administration, etce Q,1/
Pour un examen plus detL'..ille, voir "r:ecanismes d ' eval.uat i.on des pr ogr-es rec,-lis8s pendc~t la deuxieme Decennie des Nations Unies pour Ie developpementYJ (E/ACQ54/L.31)0
L'&doption d'une liste de ce genre peut etre facilement preconisee p~r les per-sonnes qui continuent ~ considerer que l'element economique du developpement economi-que est d'une importance primordialeo Les personnes qui insistent surtout sur les f3cteurssociauxet celles qui sont particulierement portees
a
entreprendre l'etude des rapports existant entre les facteurs economiques et sociaux, preconiseront peut-etre 1 'adoption d'un autre ensemble d'indicateurso On trouvera aux tableaux 1 et 2 des exemples de listes davantage orientees vers les aspects sociaux du developpemento De leur cote ces listes pretenta
critique (independQIDIDent de l'usage auquel sont destines les renseignements qu'elles peuvent fournir) et ceci pour differentes raisons, y compris les chevauchements possibles et un certain manque de realisme dansl'eva1ua-tion des insuffisances entachant les mesures plausibleso
Tableau 1 : Liste des indicateurs essentiels du developpement so~io-economiqueetublie
~~-~p~~Ins~ide recherche des Nations Unies pour Ie developpement social 10 Esper~ce de vie
a
la naissance20 Proportion de lti population vivant dans les localites d'au moins 20 000 habitants
30
Consommation journ~liere ~e proteines d'origine animale, par habitant40
Effectif combine de l'enseignement primaire et secondaire 50 Taux de scolarisation dans l'enseignement professionnel 60 Nombre moyen d"habi tants par piece7.
Circulation de journaux par 1 000 habitants80
Pourcentage de lu population active occupee dans les secteurs de l'electricite, du g~z, de l'eau, etco90
Production ~icole pnr ouvrier agricole de sexe masculin100 Pourcentage de l~ population active adulte de sexe masculin ernployeedansl'agri-culture
110 Consommation d'electricite (~lh par habitant) 120 Consommation d'acier (kg pGr h~bitant)
130
Consommation d'energie par habitant (equivalence en kilogramme de charbon) 140 Contribution (en pourcentage) du secteur manuf&cturiera
la formation du PIB 150 Commerce exterieur par habit2nt, en do11~rs des Etats-Unis de 196016. Proportion des employes et des sa18~ies par rapport au chiffre totul de la popu-Lc.t i.on act Lve ,
Source: Contents and Measurement of Socia-economic Development, Institut de re-chBrch-e~o~;~ N2ti~n";-Unies po~·Ie~d~ppemeni social, Geneve, 19700
En ce qui concerne ce point-ci, les difficu1tes auxquel1es on doit faire face ne sont les memes que celles que lion eprouve pour r~pporter les indicateurs des tableaux 1 et 2 ~ux chiffres disponibleso Dans ce dom~ine aussi il se pose certains problemeso A cet eg~rd, il n'est pas Sens interet de mettre en evidence liecart qui existe entre les renseignements disponibles et les informations necessaires pour une etude socio-economi que ticomplete". A cet effet, Ls. situation en ce qui concerne 1rexistence d ans les pcys ~fric~ins de renseignements concern~nt les indic~teurs portes au t~bIeau 17 est presentee £.U t ...bl.ecu 3.
Bien entendu i l n1est guere besoin de t~bleaux complexes pour d8IDontrer un f~it
regrettable Luquel on s'est heurte ~ plusieurs reprises dans les chapitres precedents (le 1'~i:tude, ~ s~.voir L' Lnsuf'I'Laance tres marquee des statistiques exdat ant en Af'r-Lque, Ceci etant at compte tenu du domaine pour lequel on dispose des renseignements, une question est reel1ement importante
a
ce stade, celIe du rang de prioritea
attachera
1 'amelioration de statistiques et des priorites qui doivent elles-memes determinerImport~ce du secteur agricole traditionnel Ampleur de la dualite economique
Degre d'urbnnisation
Nature de l'organisation sociale de base Importance de l~ classe moyenne indigene Degre de mobilite sociale
Degre d'alph~betisation
Degre d'importance des communications de masse Degre d'homogeneite culturelle et ethnique Degre de tension sociale
T<1UX brut de nata'li te
Degre de modernisation de l'etat d'esprit
Degre d'integration nation<11e et de sens de l'unite nationale Degre de centralisation du pouvoir politique
Force des institutions democratiques
Degre de liberte de 1 'opposition et de la presse politiques Degre de riv~lite entre les pnrtis politiques
Assise essentielle du regime des partis politiques Force du mouvement ouvrier
Force politique de l'elite traditionnelle Force politique des militaires
Degre d'efficacite de l'administration
Mesure dans laquelle les dirigeants se sont engages
a
poursuivre Ie developpement economiqueDegre de stabi1ite politique
Produit national brut par habitant en 1961
Taux d'accroissement du produit national brut par habitant reel entre 1950/51 et
1963/64
Abondance de ressources nature lIes Taux brut d'investissement
Degre de modernisation de l'industrie
Evolution du degre d'industrialisation depuis
1954
Car2ctere de l'org~nis~tionagraire
Niveau de modernisation des techniques de culture
Degre d'amelioration de la productivite agricole depuis 1950 Degre d'adaptation de l'infrastructure materielle
Degre d'amelioration de l1infrastructure materielle depuis 1950
Nive~u d'efficacite du regime fiscal
Degre d'Qmelioration du regime fiscal depuis 1950 Niveau d'efficacite des institutions financi~res
Degre d'amelioration des ressources hum~ines
structure du commerce exterieur
13~U!.2e : I. AdeIman et C.. T. Morris, ~ociety, polttics c::nd economic dev~llt;
.~~~-q~~llt~~~'ltj._v:..~_aPRr~o~c¥~(Baltimore, Md., Johns Hopkins Press,
1961),
p ,16 a 17..
~'effort
a
dep10yer dans 1e domaine statistique. Ces questions sont plus vastes et p:'l1S complexes qu'e11es n'ont l'air et l'examen des reponses de fond qui pourraient :eur ~tre apportees necessiterait un autre numero de l'Etude des conditions economi-ques en Afrique.En
attendant un examen aussi approfondi, on peut presenter uncer-t~in nombre d'observations d'ordre general et de commentaires sur des points precise A d'~ucuns l~ proposition d'utiliser des ressources, qui pourraient servir
a
Lngrnenter
IG
cupGcite de production, pour developper et ameliorer les services de stC'..tistique doi t p2J'2,itre fri vole, voire absur-dc , Cependarrt , l' ignorance des ques-tions fondGffient~les constitue une bGse peu solide pour l'elaborQtion de IG politique [-, suivre , PL'-r c.iLleur-s , noncbat cnt la nat ur-e par-f'od s politiquement d el i.c a.te desrc-sult~ts proven~nt de recensements et des renseignements sur Ie revenu par hQbitant,
l'~m6liorGtiondes stGtistiques est neutre, cs que l'investissement eStranger, I'aide 6trancere et l'~ssi8tGnce technique ne sont pGs .. Ce domaine se prete done fort bien
~, Lr. cooper-at i.cn entre les P,-\ys d cvcLoppcs et les p2-YS en voie de d eveLoppemerrt ,
~ supposer que des ressources supplcment~ires (muis non illimitces) ser~ient
wises ~ l~ disposition des services de st~tistiques ~fricains, quel usage devr~it
en etre f~it ? Nombreuses sont les reponses qui peuvent etre donnees ~ cette ques-tion. Compte tenu toutefois de ce qui a ete dit d~s les p~rties anterieures de la presente Etude, il convient de faire diffcrentes observations pL'-rticulieres, en ce qui conce;~npremier lieu l'importwnce continue que revetent Ie developpement et l'r:.m61ioration de IG c ompt ab.iLf.t6 nati onr.Le en Afrique.
Pour ce qui est des questions fondamentales, la prcsente Etude a fait une l~ge
pGrt aux questions de demographie et de technologie. Cette orientation a permis, comme on I'a d8j~ indique, de relever avec regret
a
maintes reprises l'insuffisanoe des donnees disponibles. De toute evidence, il est done imperieux de rassembler des renseignements plus oomplets sur l'6t~t de la popul~tiont l'emploi, les migr~tions,et, d'une ID&niere generale, sur les oaracteristiques des menages et sur toutes ques-tions pouvarrt etre abor-d ce s d2"ns Le cadre de l' analyse m6ticuleuse d 'un pro jet.
Cependr.nt , il f~\ut se rendre compte que les indicateurs ;;sociV,UXi l et les indiccl..-teurs Goonomiques COUTdnts sont intimement lies. Or, il faudrait des pages entieres pour indiquer, avec preoision, tous les renseignements requis et l~ collecte de ces
Lnf'or-mr.ti ons consti tuerL',i t un pr-ogr-crnrne de t rr.vai.L enor-me , ffieme pour un service de stLtistique Qote des moyens necessaires ..
0n ce qui concerne les PQYs ~fric~ins en voie de d6veloppement, il faut donc s'interroger sur les mesures ~ adopter pour reunir sans tarder des renseignements
;; c.cc ep't abLes!' dcris des conditions qui exiGent, en t.heori,et beauc oup de temps et de
PL';'CLence , Eu ~gc.rd 2- l'Lmpor-tancc de plus en plus gr-ande de L .•. croissance economi-que et 2, l'interet porte ~ux questions relctives
a
l~ repartition des fruits de l~oroisscnce, on peut st~tt~chertout d'abord aux elements d'information rnentionnes ~
I:,. rubrique
r:.)
de 12. pL',ge 101 de la pr-eserrte Etude ainsi _qu' aux points sui vant s : re-venu des diff5rentes ccx5gories de personnel qu~lifie et de spociQlistes, des ffiQll-oeuvr-es ur-b..Lns dens les seoteurs ou l' on r.ppl i.quo un sc.Lad.r-e minimum legal, des man-oeuvres urb~ins dLns Ie secteur tr~~ditionnel (petit commerce, art iscmat, services domestiques), des mcnoeuvre s r-ur-aux et des petits cuLt Lvateur-s , Par r.i.Ll.eurc , il faut s'interesser ~ l'evolution du regime et du degre de concsntrQtion de la priorit6(rurale et urbaine, immobiliere et financiere) et
a
Itimportance relative du chomage urbain no. deguise. Pour menera
bien ces taches, 1 'organisation d'enquetesa
objetsmultiples sur les menages, urbains et ruraux, est bien entendu indispensable.
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Chiffres combineso...