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CHAPITRE 2. LE ĐINH DANS LE VIEUX QUARTIER DE HANOI

2.4. Description du Đình typique du vieux quartier de Hanoi

2.4.1 Le Đình de Dong Lac

2.4.1.1 Emplacement et typesde vestiges

Figure 2.17: Carte de localisation du Đình Đồng Lạc (Source: Bureau de Gestion du Vieux Quartier de Hanoi)

Le Đình de Dong Lac se situe au 38 rue Hàng Dào, quartier du même nom, arrondissement de Hoàn Kiêm, à Hanoi.

Autrefois, il appartenait au territoire des deux quartiers de Dông Lac (partie contiguë à la rue Hàng Ngang) et de Dai Loi (tout près du Lac de l’Epée), relevant du canton de Tien Tuc (plus tard canton de Tuyen My), district de Tho Xuong.

Actuellement, il est située sur le terrain numéroté 210, carré 7H-II-34, de la carte cadastrale de la ville de Hanoi.

La façade principale de la maison du 38 rue Hàng Dào s’oriente à l’Est du Vieux Quartier de Hanoi.

Par ses contenus et caractéristiques, selon la classification actuelle, le Đình appartient à la catégorie des vestiges historiques-culturels.

2.4.1.2 Date de construction et de restauration

En se basant sur l’historique de l’édifice, sur les traces existantes et, en particulier, sur les inscriptions dans une stèle qui s’y trouve, on arrive à définir la date de sa construction vers le règne des Lê (XVIIème siècle).

Dans la stèle, il est inscrit :

Thi Tu Khiêt. Elle a été détruite par la guerre. Plus tard, monsieur Hà Đình Nguyên Canh Thê a entrepris de faire

restaurer le lieu, tout en confiant à messieurs Trân Hop Tài et Nguyên Ba Lân la surveillance des travaux. Duong Nghia Hop, un homme de la corporation de Dông Lac, donateur et parrain, a offert cent ligatures de sapèques pour les activités communales. En tenant compte de cette générosité, nous au marché, nous sommes réunis et avons élu un de ses fils cadets, Luong Van Tin, nommé Doan Tai, et nom de lettre Nha Gian, comme successeur, traduisant ainsi notre reconnaissance ».

Ces inscriptions sont gravées pour mémoire à sadescendance.

Après la pleine lune du 8ème mois de l’année Binh Thin sous le règne de Tu Duc (1856)

Rédigées par le Chef du district de Khoai Châu, Pham Đình Viên

Les travaux de restauration : L’édifice fut construit sous le règne des Lê (XVIIème siècle. Il fut détruit pendant la guerre et restauré vers 1856 (année Binh Thin du règne de Tu Duc).

En 1941 (15ème année Bao Dai), l’édifice fut reconstruit pour avoir deux étages. Le rez-de-chaussée était utilisé par une famille, le premier étage renferma un grand autel. La maison garde encore une stèle datant de plus de 150 ans (chose rare dans les Đình d’Hanoi), de même que certains éléments décoratifs comme des têtes de tigre sur les poutrelles de portes.

De 1956 à 2000, cet édifice servait de magasin public.

En 2000, le Đình a été choisie comme objet de préservation dans le cadre d’un accord de coopération entre Hanoi et Toulouse sur la « Préservation – restauration du Vieux Quartier de Hanoi ».

Figure 2.18: Stéle en brick dans La maison communale Đồng Lạc

(Source: Bureau de Gestion du Vieux Quartier de Hanoi)

2.4.1.3. Événements et personnages historiques

Le Đình de Dong Lac a été notée au début du XVème siècle par Nguyen Trai dans son « Dư địa chí » (Géographie du pays): « La corporation de Hàng Dào teint les étoffes en rouge ». Cela a montré qu’à l’époque, les gens d’ici exercèrent la teinturerie de divers coloris... Au XVIIIème, ils firent d’autres couleurs, et aussi le blanchiment de la soie. Le livre paru du même siècle « Thuong kinh phong vat chi » (Des objets raffinés de la

capitale) écrit : « La corporation de Hàng Dào exerce la teinturerie, faisant le blanc

comme la neige, le rouge comme le sang, le noir comme l’encre, la couleur principale est le jaune, les autres couleurs sont très variées comme le noir de jais, le bleu ciel, le rose de fleur de pêche, le bleu brillant, le vert… ». Aussi, dans « Vu trung tuy but » (Au gré de

mon pinceau en temps de pluie), Pham Đình Ho remarqua : « La corporation de Dien

Hung (Hàng Ngang) et la corporation de Dong Lac (Hàng Dào) sont les rues où l’on vend beaucoup de vêtements, de soies, de gazes, de brocarts, de taffetas ».

A l’époque des Français, la rue Hàng Dào restait un lieu de vente de soie. Le long de la rue étaient présentes des boutiques où se vendaient toutes sortes de soies : soie naturelle, gaze, satinette, brocatelle, lampas,…

Chaque mois, il y avait six jours de marché, tous les 1er, 6e, 11e, 16e, 21e et 26e du mois lunaire, des marchés de fils de soie. Les villageois de La Khê, La Ca y vinrent avec leurs gazes, ceux de Mô avec leurs tussors et taffetas, ceux de Van Phuc et de Buoi avec leurs satinettes. A l’exception des brocarts et lampas qui furent teintés, les autres produits étant écrus, les gens de Hàng Dào les achetèrent pour les teinter de rouge, ou faire teinter de noir, de brun chez les teinturiers du marché Dâu (Đình Bang), du village de Tây Hô, ou les blanchir chez ceux à Câu Gỗ…

A la rue Hàng Dào, se trouvaient quelques boutiques de tissus, alors qu’il existait déjà une rue des tissus, Hàng Vai.

Au début du XXème siècle, certains Indiens y vinrent ouvrir des magasins de tissus, de laines importés de l’occident, de même s’installèrent des bazars, des bijouteries, des boutiques de chapeaux… Ainsi, les Français l’avaient appelé la « Rue de la soie ».

Plus tard, le nombre de magasins de soie diminuait peu à peu. Plusieurs commerçants de soie vendirent aussi des tissus de coton, comme la boutique des Noirs qui avait des vitrines, des enseignes en langue nationale latinisé (quoc ngu) et en français. La rue Hàng Dao n’était plus spécialisée pour les soies naturelles. Il s’y trouvait déjà des bazars à côté des boutiques de tissus. Les bazars à Hàng Dào ne vendirent que des nouveaux produits, en vogue, importés de Paris : chapeaux de cuir, foulards, cravates, mouchoirs, produits cosmétiques, parfums, bijoux. Il y avait des boutiques de chaussures, de tricots, de prêt-à-porter… Et aujourd’hui, dans cette rue existent toutes sortes de marchandises, mais le prêt-à-porter reste l’essentiel.

Pour l’histoire contemporaine de la révolution, une maisonau 10 rue Hàng Dào est digne d’une attention particulière. C’était une école ouverte par les élites patriotes et

progressistes pour former les personnes servant le pays – Ecole Dông Kinh Nghia Thuc – qui exista du mois de mars au mois de décembre 1907.

Les premiers jours de la résistance nationale, la rue Hàng Dào était une barrière, une zone de résistance.

Lors de la journée de la Libération de la Capitale (le 10 octobre 1954), une troupe armée vietnamienne est entrée, depuis Gia Lâm par le pont Long Biên (pont Doumer), dans la rue Hàng Dào, au milieu d’une foule agitant des fleurs.

Figure2.19: Le Đình Đồng Lạc avant sa restauration

(Source: Bureau de Gestion du Vieux Quartier de Hanoi)

Selon des archives populaires, le Đình de Dông Lac dans la rue Hàng Dào fut dédié au culte aux génies Cao Son, Linh Lang et Bach Ma (cheval blanc), et servit sous le règne des Lê de marché de couvre-seins en soie. Cependant, par les bouleversements de l’histoire, les guerres et sous les impacts du climat, et aussi des actes humains, celui-cia été gravement détérioré. En 1941, il fut reconstruit avec un second étage par une famille qui y habitait et faisait du commerce. En 1956, il devint un magasin. En 2000, grâce à la coopération entre la municipalité et la ville française de Toulouse, il a été choisi pour être restauré et préservé.

A l’heure actuelle, le Đình au 38 rue Hàng Dào est le siège du Comité de gestion du Vieux Quartier de Hanoi, et en même temps un site d’excursion pour les vacanciers vietnamiens et les touristes étrangers.

2.4.1.4. Architecture

Le Đìnhde Dông Lac a été détruit par la guerre. Par ailleurs, il a connu de nombreuses réparations, et son architecture n’est plus ce qu’ila été à l’époque de sa construction, mais conserve cependant quelques traces.

a. Plan général

Le Đình de Dông Lac (maison du commerce de couvre-seins), au 38 rue Hàng Dào, était parmi les Đìnhtypiques du système des édifices religieux du Vieux Quartier de Hanoi.

La parcelle a la forme d’une « queue de rat » car elle est longue et se rétrécit vers le fond ; la largeur au-devant étant de 6mètres et pour 1,1mètres de fond. La superficie de 188,9 m2 et la longueur de 51,65mètres.

Le plan fut dressé selon les principes traditionnels pour les maisons-tubes du Vieux Quartier de Hanoi : Triple portique – 1ère Cour – 1er Bâtiment – 2ème Cour – 2nd Bâtiment (Đình)- 3ème Cour – 3ème Bâtiment – 4ème Cour – 4ème Bâtiment (toilettes)

Ainsi, l’espace architectural de la maison est divisé en succession de bâtiments et de cours intérieures. Ces dernières servant à aérer la maison et à lui donner de la lumière. Il s’agit d’un des points forts dans la structure de l’espace des maisons traditionnelles du Vietnam en général, et du Vieux Quartier de Hanoi en particulier, pour s’adapter au climat local.

Figure 2.20: Le Đình Đồng Lạc après restauration, 2010 (Source: Bureau de Gestion du Vieux Quartier de Hanoi)

b. Architecture des parties

chinois (Đìnhde Dông Lac). Les piliers du porche ont des bords en relief et portent au sommet des motifs décoratifs de fleurs de lotus. Le toit du porche a été consolidé et réparé en tenant compte de son état actuel.

- Les 1ers et 3ème bâtiments à étages. Ils ont été reconstruits et restaurés, la façade portant une architecture harmonieuse avec l’espace ancien en ce qui concerne la hauteur et les éléments de décors ainsi que la couleur et les matériaux de construction. L’ossature de ces deux bâtiments est en béton armé, les planchers en bois. Ils gardent toujours le style des fermes en bois et des tuiles d’artisanat. Les portes principales et fenêtres en bois imitent le style ancien.

La hauteur des deux bâtiments reconstruits est inférieure à celle de la maison existante (Đình), cela pour créer l’image des couches de toits successifs, et aussi pour exprimer un respect à l’égard de cette dernière.

Le 2ème bâtiment : il s’agit de la partie principale du Đìnhdestiné au culte, lequel a été restituée selon le plan de sa dernière restauration en 1941. Il a une superficie de 27,6m2, avec étage. Avant sa restauration, le rez-de-chaussée était occupé par une famille, et sert actuellement de bureau du Comité de gestion du Vieux Quartier de Hanoi. Le premier étage est toujours un grand autel réservé au culte.

L’ossature du Đình est en brique, les piliers au rez-de-chaussée sont ornés dans le style colonial. Au 1er étage, les colonnes, poutres, plancher et charpentes du toit sont en bois.

Les piliers des murs en briques

au rez-de-chaussée et du 1er étage portentdes sentences parallèles en idéogrammes en enduit. En particulier, les poutres au 1er étage portent aux deux extrémités des motifs de têtes de tigre et des élémentsconservés de l’ancienne architecture du Đình.

Sur le pignon est gravée en chinois la date de restauration de celui-ci, « le 10ème jour du 7ème mois lunaire de l’année Tân Ty, 15ème année du règne de Bao Dai (1941) ».

Suivant le couloir depuis le 1er bâtiment, on observe sur le mur de droite une plaque en pierre gravée d’idéogrammes chinois datés de l’année Binh Thin sous le règne de Tu Duc (1956) notant les travaux de l’édifice sous le règne des Lê (XVIIe siècle).

Figure2.21: Le portique du Đình Đồng Lạc (Source: Bureau de Gestion du Vieux

C’est une des traces prouvant l’existence du Đình dans l’histoire du Vieux Quartier de Hanoi.

L’espace destiné au culte au 1er étage se divise en deux parties par une cloison en bois à trois portes avec des décors connus des anciens Đình, les planches ornées de barreaux en partie haute et les planches en partie basse. Plus haut, c’est une rangée de barreaux en bois tourné longeant toute la largeur de cette cloison. L’espace devant la cloison, appelé aussi coursive, sert de salon ou salle de thé, où est installé un canapé en bois. L’espace intérieur, de l’autre côté de la cloison, est la partie principale de l’autel. Au fond, adossée au mur, est présente une table de culte sur laquelle se trouve un service de culte avec un vase à encens, un plateau avec pied orné de fruits et des gobelets à eau.

Figure2.22: Les charpentes en bois

Figure2.23: L’espace avant servant de salon Figure2.24: La principale partie destinée au culte

Influencée par des facteurs historiques et sociaux, la structuredu Đìnhde Dông Lac n’est pas intacte, mais représente bien les caractéristiques du système des Đình et le système religieux dans le Vieux Quartier de Hanoi. Les objets et les éléments sculptés, bien qu’ils y soient peu nombreux, sont les produits caractéristiques des arts des Lê.

b. Structure et matériaux

Édifié depuis le règne des Lê, le Đình de Đồng Lạc a connu plusieurs phase de restauration, sa structure et les matériaux ne restent plus alors dans leurs étatsd’origine,

Au rez-de-chaussée des bâtiments 1 et 3, les colonnes de briques ont été remplacées par lebois, le plancher du premier étage a été bétonné et pavé de bois. Tandis que la charpente du toit reste en bois avec la toiture tuilée traditionnelle.

De même, la structure et l’usage des matériaux du bâtiment 2 ont aussi assez changé. C’est-à-dire que les colonnes de support du rez-de-chaussée sont de briques, la poutre, la charpente du toit et le plancher du premier étage sont en bois.

Cette structure et l’usage des matériaux cités ont montré une imitation de la technologie occidentale du moment après plusieurs phases de restauration. Cependant, en raison de la conservation de l’identité architecturale traditionnelle, les bâtisseurs ont choisi des solutions dès plus historiques en gardant la structure avec colonnes - entraits - supports pour le premier étage et la toiture dans tous les bâtiments.

c. Le système de couverture et la division de l’espace

Les murs de séparation entre Đồng Lạc et les maisons inviduelles sont essentiellement de briqueset sont installés des deuxcôtés (ainsi que pour limiter les architectures voisinières). Le système de couverture en façade (soit la façade donnant sur la rue de Hàng Đào) est appliqué de manière délicate par un pile de briques et les trois portails, en passant une cour extérieure pour se lancer dans la rue de Hàng Đào (c’est-à- dire la cour citée ci-dessus).

C’est une solution de séparation et de couverture aussi populaire que caractéristique du Đình dans les villages vietnamiens que les bâtisseurs de Đồng Lạc ne voulaient pas négliger, malgré sa superficie limitée.

La division spatiale du Đình de Đồng Lạc est représenté dans la manière de disposeret juxtaposeren alternance plusieurs séquences de bâtiments et cours (selon la caractéristique des maisons-tube que l’on retrouve couramment dans le vieux quartier de Hà Nội). Il n’existe presque pas de division de l’espace dans chacun des bâtiments, à l’exception du premier étage du deuxième bâtiment dans lequel est séparé l’espace en deux par une cloison de bois.

Ce système de séparation utilise des matériaux variés, soit des murs de briques, soit des portes de bois à plusieurs battants (ajouré en haut et plein en bas).

d. Arts décoratifs et sculpturaux

Chez Đồng Lạc, les arts décoratifs et sculpturaux ont été exprimés essentiellement sur les piles du porche, dans les panneaux transversaux, les panneaux et les écritures sino- vietnamiennes sur des panneaux parallèles, l’autel et sur les extrémités des entraits, etc.

Afin de réduire la dureté des piles de briques du porche de trois portails, sur les deux façades devant et derrière sont mis en relief le nom duĐìnhen chinois avec des corniches sur les deux autres façades et des trônes de lotus sur le chapiteau des piles. Le tracé est répétée dans les piles de briques au rez-de-chaussée et au premier étage du bâtiment. Notamment les corniches des piles au rez-de-chaussée sont importées des éléments de l’architecture coloniale française.

Cette décoration se retrouve aussi dans tous les panneaux transversaux dorés avec des écritures parallèles et le nom du Đình en chinois. Il est décoré par les quatres animaux mythiques, dont le Dragon, le Dragon, la Torture et le Phénix, entourés de fleurs d’abricotiers (hoa mai est une sorte de fleur, souvent trouvée en jaune ou blanc au Vietnam, symbolisant le printemps et la noblesse) qui sont sculptés sur les façades de l’autel doré et sur la stèle de pierre datée du règne du roi de Tự Đức, en année lunaire de Bính Thìn (soit l’année 1856) de la Dynastie des Lê.

Il ne reste pas beaucoup de gravures dans le Đình de Đồng Lạc à présent. On en trouve essentiellement sur les extrémités des entraits, des poutres, des supports et de la charpente du toit des bâtiments dans les trois séquences. Il existe deux bas-reliefs de tête de Dragon sur le poutre de la colonne au premier étage du deuxième bâtiment, comme une trace de l’architecture primitive.

e. Fêtes traditionnelles et activités culturelles

Le Đình de Dông Lac est conservé et restauré de façon digne de sa fonction de lieu de culte, et aussi pour accueillir des expositions sur l’architecture et la culture, ainsi que des colloques nationaux et internationaux de petite envergure.

Il est ouvert aux visiteurs vietnamiens comme étrangers.

Il n’y a pas que Dông Lac, il existe également d’autres Đình dans le vieux quartier de Hà Nội dont la plate-forme est en tube comme le ĐìnhLò Rèn (dans le quartier de Hàng Bồ) et le Đình Hà Vĩ (dans le quartier de Hàng Gai). Faute de place, à la fois étroit et profond, le bâtiment est souvent construit en deux étages en laissant un terrain non occupé à l’avant (par exemple le cas du ĐìnhHà Vĩ). La structure de ces deux Đình est simple, avec les murs de briques pour le support. Même la superficie de la chapelle est limitée.

Figure2.25: La présentation des métiers traditionnels et les spectacles traditionnels au Đình Đồng Lạc

B. Le Đình en forme de lettre Nhị 2.4.2. Le Đình Guandi (Quan Dê)

2.4.2.1. Localisation et type de vestige

Figure.2.26 : Carte de localisation du Đình Quan Đế (Source : Bureau de Gestion du Vieux Quartier de Hanoi)

Le Đình Guandi (également appelé le Đình Thanh Mâu) est situé au 28 rue Hàng Buôm, quartier du même nom, arrondissement de Hoan Kiêm, ville de Hanoi. Il est essentiellement dédié à Quan Thanh Dê (nommé Quan Công – Guan Gong), un général du royaume chinois de Shu durant la période des Trois Royaumes (IIIè siècle après J.-C).

Fondé sur le contenu et la qualité du bâtiment, basé sur la classification patrimoniale actuelle, ce Đình est identifié comme un patrimoine culturel historique.

2.4.2.2. Date de construction et de restauration

La date de la construction du Đình Guandi n’a pas encore été examinée sûrement par des documents. Pourtant, un examen de la fondation nề ngõa, incluant les murs et les piles de brique, a permi découvrir que la brique utilisée est issue du village de porcelaine de Bát Tràng, et datée de la Dynastie restaurée des Lê, soit au XVIIè siècle. Ceci veut dire possiblement que le Đình Guandi a été édifié environ dans la première moitié du XVIIè