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SYNTHÈSE

2.1 SYNTHÈSE

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est « la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société ».

Cette défi nition, adoptée par la Commission européenne, s’harmonise avec les grands principes de responsabilité déjà reconnus internationalement et récemment renforcés par les principes directeurs de l’OCDE et l’ISO 26000. Pour la Commission, la RSE fait partie des engagements nécessaires pour stimuler la croissance en Europe. Une entreprise ne peut réussir durablement que dans le cadre d’une société, qui elle-même réussit : « se préoccuper de la RSE est dans l’intérêt des entreprises et de la société dans son ensemble ».

Bull, société des technologies de l’information, a pour mission d’être le partenaire privilégié de ses clients, entreprises et administrations, en optimisant l’architecture informatique, en opérant et rentabilisant leur système d’information, pour soutenir leur activité et les processus critiques liés à leur métier. Les principaux enjeux RSE de Bull sont liés à son secteur d’activité et à l’informatique. Pour les entreprises du secteur, la traduction la plus immédiate de la RSE est l’exigence croissante pour une informatique éco-effi ciente : sobre en énergie, économe en matières premières et facilement recyclable. Une informatique également capable d’accompagner les autres secteurs d’activité pour les aider à progresser sur leurs propres enjeux RSE.

2.1.1 LA DÉMARCHE RSE DE BULL EST PRAGMATIQUE ET AUTHENTIQUE

Chez Bull, la mise en œuvre d’une démarche RSE globale vise à déployer des initiatives dans les domaines où ses responsabilités et ses impacts se révèlent les plus importants. Cette démarche RSE se veut à la fois pragmatique et authentique, centrée sur les enjeux réels, valorisant les réalisations concrètes au sein des métiers et porteuse d’une véritable valeur ajoutée là où l’entreprise est légitime. Dès les années 1980, le lancement de projets environnementaux pionniers autour de programmes comme « l’Esprit d’équipe » ou « l’Institut Fredrik R. Bull » a témoigné de ces préoccupations.

La démarche RSE de Bull se structure aujourd’hui autour de deux grands axes :

■ l’a xe Corporate Responsabilities qui recouvre le s responsabilités en tant qu’entreprise sur les grands domaines de la RSE « People, Planet, Profit ». Cet axe vise à faire progresser la mise en œuvre des bonnes pratiques de responsabilité sociétale d’entreprise et de développement durable au sein de l’entreprise et dans le s relations avec se s parties prenantes ;

■ l’a xe Business Responsabilities qui recouvre les responsabilités associées au secteur d’activité et aux métiers de Bull. Cet axe se décline en deux grandes dynamiques : green IT et IT for green.

Philippe Vannier, Président-directeur général du groupe Bull : « Par la façon dont il conduit ses activités et les solutions qu’il fournit à ses clients, le groupe Bull entend bâtir une croissance durable, respectueuse des grands équilibres sociaux, sociétaux et environnementaux. » […] « Si les prochaines années sont celles du numérique, elles seront également marquées par des défis sociétaux et environnementaux majeurs qu’il nous appartiendra de relever collectivement. La technologie constitue pour ce faire un formidable espoir. Par le développement de l’open source, du green IT et par une politique soutenue de recrutement, Bull entend prendre toute sa part dans cet effort vers un développement durable et responsable » (source : Bull Today - avril 2011).

2.1.2 LES RÉSULTATS DE CETTE DÉMARCHE RSE

Au sein du Groupe, les progrès réalisés se concrétisent au travers des innovations technologiques dans les serveurs et les centres informatiques et dans la mise en œuvre de pratiques innovantes au cœur des métiers du Groupe et de se s propres installations.

En 2011, Bull s’est vu décerner le premier prix européen pour ses pratiques énergétiques au sein d’un centre informatique. Les dernières innovations en matière de refroidissement liquide permettent de se rapprocher de ce qui se fait aujourd’hui de mieux en termes d’effi cacité énergétique des serveurs. Au « Grand Prix de la Transparence 2011 », Bull a été classé deuxième ex aequo au « TOP 20 des 130+ » pour la qualité de son document de référence 2010. L’audit interne prend désormais en compte les principaux risques RSE et Bull a choisi des 2011 de procéder à la vérifi cation d’une sélection d’indicateurs RSE par un vérifi cateur indépendant.

L’intégration de la RSE se renforce progressivement dans les processus opérationnels du Groupe. Dans les faits, la diffusion des bonnes pratiques engendre des bénéfi ces concrets, monétarisés sous forme de gains directs, de surcroît de compétitivité ou encore de coûts évités. Les efforts engagés par l’entreprise, comme ceux réalisés pour optimiser la consommation énergétique des produits et services ont un impact fort qui se prolonge chez les clients. La RSE est à la fois un engagement pour l’avenir, mais aussi un levier de performance globale.

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LA RSE, UNE DYNAMIQUE EN MARCHE

2.2 LA RSE, UNE DYNAMIQUE EN MARCHE

2.2.1 LA RSE FAIT L’OBJET D’UNE FORTE MOBILISATION INTERNATIONALE

Entreprises et administrations sont étroitement liées au monde qui les entoure. La notion de RSE est liée à l’application des principes du développement durable au monde de l’entreprise. Chacune de leurs actions a un impact sur leurs salariés, leurs clients ou leurs actionnaires, sur la ville ou la région où elles sont implantées, sur les écosystèmes auxquels elles participent. L’entreprise respectueuse et à l’écoute de ses « parties prenantes » doit se soucier de sa croissance et de sa rentabilité, mais aussi des impacts économiques, environnementaux, sociaux et sociétaux de ses activités.

Depuis 2011, la Commission européenne défi nit la RSE comme « la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société ». Cette défi nition s’harmonise avec les grands principes de responsabilité déjà reconnus internationalement.

Adoptés en mai 2011, les Principes directeurs de l’OCDE sont des recommandations adressées aux entreprises par les gouvernements qui y ont souscrit. Leur objectif est d’aider les multinationales à agir en conformité avec les politiques gouvernementales et les attentes de la société. Ces principes demandent aux entreprises de « respecter les droits de l’homme dans tous les pays avec lesquels elles travaillent », mais aussi, les « normes environnementales et les normes de travail », et de « disposer des processus de contrôle appropriés pour s’en assurer ».

En juin 2011, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté pour la première fois une nouvelle série de principes à respecter dans le monde des affaires. Un ensemble de règles propose des mesures concrètes pour répondre à l’impact des entreprises sur les droits individuels et pour se conformer aux principes : « protéger, respecter et réparer ».

Depuis novembre  2010, l’ISO26000 est le cadre de référence international de la RSE. Adopté par 93 % des pays membres de l’ISO, il précise 7 questions centrales impactant la vie de l’entreprise : la gouvernance, la bonne pratique des affaires, les contributions au développement local, la protection des consommateurs, les relations et les conditions de travail, les droits de l’homme et l’environnement.

En France, la loi Grenelle II, adoptée en juin 2010, renforce également les attentes en matière de RSE. Le rapport annuel des entreprises devra progressivement réunir les informations fi nancières et extra-fi nancières dites ESG au sein d’un seul document.

2.2.2 LA RSE, LEVIER DE PERFORMANCE GLOBALE

Pour les entreprises, la RSE nécessite des investissements, mais son déploiement peut se faire de manière graduelle et à un coût adapté à leurs capacités fi nancières. Concrètement, les démarches RSE sont de plus en plus souvent intégrées à la stratégie et les indicateurs RSE permettent de regarder au-delà du compte d’exploitation pour appréhender l’entreprise dans toutes ses dimensions comme par exemple son éco-effi cience.

Pour les actionnaires et les investisseurs, les entreprises qui conduisent des politiques RSE dynamiques renforcent leur performance globale et confortent leur robustesse à long terme : l’image et la réputation sont des avantages compétitifs  ; la confiance est un facteur de développement ; la mobilisation des collaborateurs est une garantie d’adaptabilité supérieure  ; les dépendances énergétiques sont maîtrisées ; des innovations environnementales valorisent les offres ; les progrès réalisés sont répercutés chez les clients…

Pour les clients, eux-mêmes engagés dans des démarches de progrès, la mesure de la performance RSE de leurs fournisseurs devient une exigence incontournable. Cette mesure permet d’évaluer le degré de maturité des fournisseurs et de rester en éveil sur des risques importants pouvant « remonter » les chaînes d’approvisionnement.

Ce qui importe n’est plus seulement « ce qu’ils font », mais « comment ils le font  ». Concrètement, la performance RSE des fournisseurs est évaluée au moyen des questionnaires RSE qui accompagnent de plus en plus fréquemment les appels d’offres ou au moyen d’audits RSE réalisés directement chez les fournisseurs.

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LA RSE, UNE DYNAMIQUE EN MARCHE

2.2.3 L’INFORMATIQUE DOIT RÉPONDRE À PLUSIEURS ENJEUX STRATÉGIQUES

Entre l’origine de l’humanité et 2003, cinq exabytes d’informations ont été créés. En 2012, une quantité d’information équivalente est produite en deux jours. D’ici 2013, 1 000 milliards d’objets devraient être connectés à Internet, et le trafi c, pourtant déjà considérable, sera encore multiplié par neuf .

Au-delà de ces chiffres, la révolution numérique touche les infrastructures, invisibles, mais indispensables, qui pour traiter de tels volumes de données doivent offrir une puissance colossale, se montrer d’une fiabilité à toute épreuve, et offrir une efficacité énergétique optimale, car les systèmes sont de plus en plus critiques et les enjeux économiques et écologiques de plus en plus importants.

Chaque catastrophe, chaque accident climatique, chaque renchérissement du coût des matières premières vient rappeler que la question d’un modèle durable de développement reste inéluctablement posée. Dans leurs politiques d’avenir, les responsables publics tout comme les responsables d’entreprises doivent concilier plusieurs responsabilités vis-à-vis des générations futures : développement

économique et maîtrise budgétaire d’une part, préservation de l’environnement d’autre part. Ces exigences ne sont pas forcément incompatibles.

La mise en œuvre des meilleures pratiques associées à l’informatique

« verte » et la mutualisation des ressources contribuent directement aux objectifs de maîtrise des dépenses et des consommations énergétiques des organisations. La simulation numérique, la diffusion de solutions intelligentes ou la dématérialisation constituent des leviers puissants pour moderniser les métiers, réduire leur empreinte écologique et accélérer la transition vers l’économie « bas carbone » de demain.

Toutes ces approches ont en outre le mérite de stimuler le dynamisme économique de fi lières innovantes, créatrices de valeur et d’emploi, et de contribuer à l’indépendance énergétique et technologique des états. Ainsi, en renforçant et en optimisant l’usage des nouvelles technologies, les organisations publiques et privées ont le moyen de contribuer rapidement, signifi cativement et conjointement à leurs objectifs économiques et écologiques.

2.2.4 LES PRINCIPALES INITIATIVES RSE MISES EN ŒUVRE CHEZ BULL

Le plan général du chapitre se poursuit en distinguant les deux grands axes de la démarche RSE de Bull, les responsabilités d’entreprise

«  Corporate Responsabilities  » d’abord, puis les responsabilités métier « Business Responsabilities ». En fi n de chapitre, un tableau de synthèse accompagné d’une note méthodologique regroupe les principaux indicateurs RSE 2011. Le tableau fait également le lien avec les indicateurs GRI. Les termes spécifi ques employés et les acronymes utilisés sont explicités au lexique général accompagnant ce document.