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Des dépenses qui resteront difficiles à tenir en 2004

Dans le document SÉNAT N° 73 (Page 37-47)

III. UN CAP AMBITIEUX EN MATIÈRE DE NORME DE DÉPENSES

2. Des dépenses qui resteront difficiles à tenir en 2004

Le « grain à moudre » du projet de loi de finances 2004

(en milliards d’euros)

4,1 Mds €

3 Mds €

LFI 2003 273,8 Mds €

Marge liée à l'inflation :

1,5 % PLF 2004 : 277,9 Mds €

Utilisation de la marge

Dépenses inéluctables

Priorités

- 0,9 Mds € 2 Mds €

Total budget

Source : dossier de presse de présentation du projet de loi de finances pour 2004

De plus, iards sont

« préemptés » pour financer des dépenses inéluctables. En 2

liés à la charge de la dette ne pourront bénéficier du mêm de des taux qu’en 2003 pour compenser l’effe de nco

prévisi ation de la charge de la det m ’euros

200 d le du r de remon

des

démographique de l tion p e entraîne

aill nte des charge in, dans une

con reste incertaine, les crédits consacrés aux

pre umis à de fortes ons.

Les dépenses inélucta

(en milliards d’eu ion 2004

sur ces 5 milliards d'euros, 3 mill

004, les crédits e contexte

la dette. E illions d

baisse re

t volume la

on d’augment te de 300 en

4 est-elle relativement optimiste et dépen ra-t-el ythme tée taux d’intérêt.

Le vieillissement a fonc ubliqu par

eurs une aggravation importa s de pension. Enf joncture économique qui

stations sociales resteront so tensi

bles

ros)

LFI 2003 Évolut

Charges de la dette 38,3 + 0,3

Pensions 36,0 + 1,6

Collectivités territoriales 11,9 + 0,5

Minima sociaux 10,1 + 0,5

Total 96,3 + 3,0

La rigidité des dépenses limite ainsi marges anœuvre gou ent. La charge de la dette et les ses d tion publiq représen ront en 2004 respectivement 15,1 % et 46,6 % des recettes fiscales nettes.

les de m du

vernem dépen e fonc ue

te

Montant des crédits initiaux

ros)

1997 1998 1999 2000 2002 04

(en millions d’eu

2001 2003 PLF

20 C

laharges brutes de 37.907 38.608 38.397 39 6 41. 40.992

dette 38.201 .360 39.55 278

R

chémunérations et 45 73.482 8 75.028

arges sociales10 67.135 69.096 72.0 74.186 77.54 78.604 dont civiles (55.286) (56.828) (59.361) (60.669) (61.279) (64.154) (64.624) (61.100) Pensions11 23.017 24.009 27.426 29.300 30.145 31.901 33.050 34.839 dont civiles (15.026) (15.846) (19.260) (20.932) (21.639) (23.147) (24.156) (25.676) Autres dépenses 112.821 112.980 119.036 115.244 120.030 120.062 123.869 135.204 Budget général 241.174 243.992 257.115 256.423 263.721 269.067 276.801 286.063

Le tableau précédent montre la place occupée dans le budget général, 52 % des dépenses, par la charge brute de la dette, les rémunérations et les pensions en 2004.

Répartition des dépenses du budget général

(en %)

26 % 14 %

48 %

12 %

Charges brutes de la dette Rémunérations et charges sociales Pensions Autres dépenses

10 Rémunérations et charges sociales : Titre III, première et troisième parties.

11 Pensions : Titre III, deuxième partie.

NB : La diminution en 2004 des rémunérations et charges sociales résulte principalement des transferts de crédits en parties 37 et 39 dans le cadre d'expérimentations relatives à la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances.

A c nificatif des dépenses sociales, qu’il s’agisse des ai a sociaux, qui dépendent pour beaucoup de la croissance économique.

Les aides à l’emploi depuis 1998

(en milliards d’euros)

es contraintes budgétaires s’ajoute le poids sig des à l’emploi ou des minim

1998 1999 2000 2001 2002 2003 PLF

2004

variation 1998-2004 Insertion des publics en difficulté (dont CES, CEC, CIE et

travailleurs handicapés)* 5,86 5,36 4,79 4,48 4,52 3,59 4,02 -1,84

Emplois jeunes** 1,23 2,12 3,25 3,36 3,22 2,78 1,61 0,38

Formation professionnelle 3,22 3,48 3,44 3,53 3,33 3,29 2,79 -0,43

Fonds national de chômage (ASS, AI) 1,45 1,39 1,40 1,26 1,12 1,30 1,42 -0,03

ANPE 0,79 0,88 0,97 1,05 1,17 1,19 1,18 0,39

Promotion de l'emploi et accompagnement des

restructurations (pré-retraites) 2,38 1,62 1,29 0,91 0,64 0,59 0,49 -1,89

Exonérations de cotisations sociales*** 0,44 7,99 1,59 0,61 0,73 0,87 18,20 17,76

Investissements 0,006 0,004 0,004 0,006 0,007 0,007 0,011 0,00

Interventions en faveur de l'emploi (hors FEDOM) 15,38 22,85 16,73 15,19 14,73 13,62 29,73 14,35

FEDOM et autres mesures 0,21 0,21 0,32 0,40 0,50 0,48 0,48 0,27

Interventions en faveur de l'emploi (y/c FEDOM) 15,59 23,06 17,05 15,59 15,23 14,09 30,21 14,62

* Et y compris CIVIS et exonérations RMA à compter de 2004

** Non compris 150,3 M€ transférés en 2004 au ministère de l'intérieur au titre de la rémunération des adjoints de sécurité

*** En 2004, le FOREC a été rebudgété au chapitre 44-77 pour un montant de 17,1 milliards d'euros

Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2004, les aides à l’emploi

os) F 04

regroupent les dépenses au titre du CIVIS, des exonérations liées au RMA ainsi que la budgétisation du FOREC.

L’approche budgétaire en ce qui concerne les minima sociaux est altérée par le changement de périmètre dû au transfert du RMI aux conseils généraux. A périmètre constant, la dépense liée aux minima sociaux ne sera pas réduite.

Les minima sociaux depuis 1998

(en milliards d’eur

1998 1999 2000 2001 2002 2003 PL

20

RMI 4,0 4,9 4,5 4,5 4,4 4,5 0,0

Allocation Adulte Handicapé 3,6 3,8 4,1 4,1 4,3 4,5 4,7 Allocation Parent Isolé 0,6 0,7 0,7 0,7 0,8 0,8 Couverture Maladie Universelle 0,8 1,1 0,9 1,0 0,9 Total min ma sociaux i 7,6 9,3 10,1 10,4 10,4 10,8 6,4

b) Des priorités budgétaires plus nombreuses

Dans le même temps, les priorités budgétaires du gouvernement,

qui correspondent aux min tront en 2004 une

augmentation supérieure à 1,5 %, ont tendance à s’ t, et donc à se diluer…

F nt une croissance nette de leurs créd volume

n %)

istères dont les crédits connaî

élargir fortemen

ascicules connaissa its en

(e

0,0 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0 7,0

Recherche

Aménagement du territoire Affa

eign ires étranres

Ens ement scolaire

Enseignement supérieur Outre-mer

Défense

SG an

Ju Culture

Inri Mer

Les quatre priorités du gouvernement - police, justice, défense, aide au développement - perdent en lisibilité sur le plan budgétaire : 13 départements ministériels connaissen e hausse de leurs crédits supérieure à 1,5 %, parmi lesquels la culture, la santé, l’enseignement scolaire et supérieur et la mer. Les « priorités budgétaires » du gouvernement représentent désormais 59 % des crédits du budget général 2004 à structure constante.

DN

S stice

eur

t un

L’évolution des crédits 2004 par rapport à la LFI 2003

(en milliards d’euros) LFI 2003 PLF 2004 à

périmètre Évolution constant en %

Affaires étrangères 4 117 4 221 2,5

Agriculture, alimentation, pêche et affaires rurales 5 180 5 135 -0,9

Anciens combattants 3 499 3 390 -3,1

Charges communes 53 891 53 850 -0,1

Culture et communication 2 497 2 631 5,4

Ecologie et développement durable 768 773 0,6 Economie, finances et industrie 14 921 14 954 0,2 Equipement (services communs) 4 271 4 274 0,1

Urbanisme et logement 7 323 6 681 -8,8

Transports et sécurité routière 8 031 7 732 -3,7

Mer 1 032 1094 6,0

Tourisme 75 70 -6,9

Intérieur, sécurité intérieure et libertés locales 19 659 20 817 5,9 Jeunesse et enseignement scolaire 54 007 55 512 2,8

Enseignement supérieur 8 827 9 086 2,9

Recherche et nouvelles technologies 6 131 6 242 1,8

Justice 5 037 5 283 4,9

Outre-mer 1 085 1 121 3,3

Services généraux du premier ministre 1 145 1 154 0,9 Secrétariat général de la défense nationale 48 50 3,8

Conseil économique et social 32 33 1,4

Plan 25 24 -5,0

Aménagement du territoire 268 273 1,9

Sports 404 396 -2,0

Travail 15 724 15 217 -3,2

Santé, famille, personnes handicapées et solidarité 15 478 16 125 4,2

Ville et rénovation urbaine 370 344 -7,0

Défense 39 964 41 436 3,7

c) Des économies réparties sur un petit nombre de ministères

De ces priorités budgétaires élargies découle en matière de dépenses une recherche soutenue d’économies concentrée sur un petit nombre de ministères.

Le montant des économies et redéploiements sur les dépenses ordinaires progresse de plus de 45 % entre 2003 et 2004. Il s’élève à 5,4 milli

de finances pour 2003. Le montant total des économies et redéploiements s’établit en 2004 à 7,5 milliards d’euros et se décompose de la manière suivante :

ards d’euros contre 3,7 milliards d’euros en 2003. Sur les dépenses en capital, le montant des économies et redéploiements représente, dans le projet de loi de finances pour 2004, 2,1 milliards d’euros contre 1,6 milliard d’euros dans le projet de loi

Les économies 2003-2004

d’euros) PLF 2003

(en millions

PLF 2004

Extensions en année pleine - 1 - 36

Dépenses non reconduct les ib - 210 - 197

Ajustements négatifs dépenses ordinaires - 2 157 - 3 235 Révision des services votés - 1 312 - 1 892 Ajustements négatifs crédits de paiement - 907 - 1 659 Révision des services votés crédits de paiemen t - 621 - 483 Économies et redéploiements - 5 208 - 7 501

es économies sont concentrées sur les huit fascicules budgétaires suivants

partition des services votés par fascicule budgétaire

L :

(en %)

Travail 26,3%

Autres sections 15,8%

Défense 14,5%

Urbanisme et logement Santé et solidarité 9,5%

9,0%

Économie, finances

7,3%

Transports 6,9%

Charges communes 5,0%

Enseignement scolaire

5,7%

L’effort de maîtrise des dépenses est donc réparti sur un petit nombre de ministères.

Les 14 ministères qui participent à la maîtrise de la dépense

) (en %

0,9 % 0,6 %

% 0,1 % 0,2

9 % ,0 %

- 3,2 % -- 3,7 %

- 8,8

Logement s

ravail

Ancien combatt

s

C

mm

E

(servi

ns)

Econo

es et i ustrie PM

e orts ogement e

registre ainsi une baisse sp la se its, d’autan ire qu’aucun ministère ne ît minution comparable

les b gétair conn ssent une baisse de leurs

ur, à comparer r budgétaires

ent une se éd rieure à 1,5 : l’équipem , nistère du tr

s d’euros d’ mier cas, les

s sont suscitées par u e éd aux zéro et des

ationale d ior d t (ANAH),

ogement e tion des subventions

transpor te de p

d cas, la suppression pro lois e et

on spéci ité ndre

sensible .

- 0,1 % - 0,

- 2 3,1 % - 5,0 %

- 7,0 % - 6,9 % %

Vill

urism Pla

nsport

e e n

To Tra T

s

ants Sport

Agri s co culture

harge

une m s

quipement

ce a

s com u

mie, finnc

nd Ecologi SG e

Le ministère de l’équipement, d s transp , du l t de la

mer en ectacu ire de s créd t plus

spectacula conna une di de ses

dépenses. Seuls dix fascicu ud es ai

crédits en vale aux 13 p iorités du

gouvernement qui enregistr haus de cr its supé %.

Deux ministères sont sou

lus de 900 millions de réductions de

rces nettes d’économies ent,

avec p crédits

es. Da et le m

ns le pre

i avail,

avec plus de 500 million économi

économie n baisse des cr its à t

subventions à l’agence n ’amél ation e l’habita une

réforme des allocations l t une diminu à la

RATP, à la SNCF et aux ts collectifs en si propre rovince. Dans

le secon gressive des emp jeun le changement

de régime de l’allocati fique de solidar enge nt une baisse du budget

Evolution des crédits par ministère

(en millions d’euros) Evolution

d'euros) Ministère LFI 2003 PLF 2004 des crédits

(en millions

Affaires étrangères 4.117 4.221 104

Agriculture 5.180 5.135 - 45

Aménagement du territoire 268 273 5

Anciens combattants 3.499 3.390 - 109

Charges communes 53.891 53.850 -41

Conseil économique et social 32 33 1

Culture 2.497 2.631 134

Défense 39.964 41.436 1.472

Ecologie 768 773 5

Economie, finances et industrie 14.921 14.954 33 Enseignement scolaire 54.007 55.512 1.505

Enseignement supérieur 8.827 9.086 259

Equipement (services communs) 4.271 4.274 3

Intérieur 19.659 20.817 1.158

Justice 5.037 5.283 246

Logement 7.323 6.681 - 642

Mer 1.032 1.094 62

Outre-mer 1.085 1.121 36

Plan 25 24 -1

Recherche 6.131 6.242 111

Santé 15.478 16.125 647

SGDN 48 50 2

SGPM 1.145 1.154 9

Sports 404 396 -8

Tourisme 75 70 -5

Transports 8.031 7.732 - 299

Travail 15.724 15.217 - 507

Ville 370 344 - 26

IV. UNE APPROCHE NOUVELLE EN MATIÈRE DE DÉPENSES

Dans le document SÉNAT N° 73 (Page 37-47)