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Département MIC

Dans le document LIRMM RAPPORT D’ACTIVITÉS 2005-2008 (Page 93-97)

LIRMM en 1992, regroupe à ce jour :

• 16 Enseignants-Chercheurs (dont 9 MdC et 7 Pr) sur les sections CNU 61 et 63,

• 1 Chercheur associé

• 10 Chercheurs CNRS sur les CN 07 et 08 (dont 7 CR, 3 DR) et 1 Chercheur DR INRIA (50% département ROB, 50% département MIC),

• 3 ITA/IATOS au support à la recherche,

• 32 Doctorants

Il est à noter que la particularité du département Microélectronique du LIRMM est d’être naturellement interdisciplinaire en couvrant des disciplines de la section CNU 61 et 63 et de la section 07 et 08 pour le CNRS.

Dans la période considérée, le département s’est renforcé de deux CR CNRS (section 07 et 08) et de trois Maîtres de Conférences ; à noter deux départs à la retraite (Pr G. Cambon, Dr C. Landrault).

Aux membres permanents et doctorants viennent s’ajouter des professeurs invités ou post-doc, qui passent de quelques semaines à une année dans le

département. Enfin, des ingénieurs contractuels supportent les activités de recherche dans le cadre de contrats (Europe, industrie) ou d’actions nationales.

Enfi n, le département accueille chaque année environ 15 à 20 étudiants de Master 2 recherche, ainsi qu’une dizaine de stagiaires de formations locales ou extérieures. Au plus fort de l’année, pendant les stages, c’est donc près de 80 personnes que gère le département.

Structuration

A l’heure actuelle, les membres du département Microélectronique du LIRMM sont impliqués dans les équipes-projets SysMIC et DEMAR (équipe-projet commune avec le département Robotique du LIRMM). Ces deux projets, décrits brièvement ci-après, accueillent aujourd’hui respectivement 25 et 4 permanents du département Microélectronique.

Il est noter que lors de l’évaluation précédente le département Microélectronique se présentait en 3 EPs : Conception de Circuits et Système Intégrés – EP CCSI, Test de Circuits et Systèmes Intégrés – EP TCSI et EP DEMAR. Les tâches de conception et de test ayant toujours été liées (conception pour une meilleure testabilité) et devenant aujourd’hui indissociables, il nous est apparu plus opportun de fusionner les deux EPs CCSI et TCSI pour ne former qu’une seule EP centrée sur les Systèmes Microélectroniques. Comme on pourra le constater par la suite et dans la fi che bilan, les thèmes scientifi ques mis en exergue montrent comment l’EP

SysMIC se fédère autour des défi s actuels et futurs de la conception et du test des Systèmes Microélectroniques.

Si la conception et le test de systèmes microélectroniques étaient historiquement centrés sur les aspects de l’électronique intégrée, de l’architecture, de l’algorithmique, les défi s actuels nous amènent à étendre notre spectre de compétences vers les aspects mathématiques, physiques, informatiques, santé. Cette EP SysMIC, effectivement conséquente en nombre de permanents, propose une force quasi unique au niveau national permettant ainsi une lisibilité internationale importante.

Le département est clairement une structure d’animation scientifique et administrative. Cette animation se traduit par un ensemble d’activités tout au long de l’année, comme par exemple des séminaires scientifi ques (notamment de personnalités extérieures, en moyenne un séminaire par mois), des journées scientifi ques internes au département (deux par an) qui permettent au travers notamment des exposés des doctorants d’avoir des échanges scientifi ques.

Une réunion hebdomadaire a lieu avec l’ensemble des permanents (enseignants, chercheurs, ingénieurs) et des responsables doctorants du département pour, d’une part faire le lien avec la direction du laboratoire et, d’autre part, animer quotidiennement les activités scientifi ques.

Au-delà du responsable et du responsable adjoint du département, plusieurs personnes sont directement impliquées dans la vie du département avec des responsabilités diverses : budget, lien avec les doctorants, relations internationales, etc.

Département MIC

Microélectronique

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94 Il est clair que le département est aussi une structure

permettant d’organiser la gestion administrative, budgétaire, de communication et de promotion aux niveaux national et international du département en lien avec la direction du laboratoire, les tutelles, et l’école doctorale.

En ce qui concerne plus particulièrement la gestion budgétaire du département, le choix que nous avons privilégié est une solidarité fi nancière globale.

Il nous apparait en effet important pour pouvoir développer de nouvelles activités scientifi ques, de disposer de financements propres permettant de lancer ces nouvelles activités. C’est un pari qui s’est toujours révélé effi cace et a permis d’atteindre une reconnaissance internationale rapide dans ces nouvelles activités. C’est ainsi que tout au long de ces années, le département a privilégié, soutenu et favorisé la mise en place de nouvelles activités scientifi ques, comme par exemple depuis 2003 les activités autour de la sécurité numérique, plus récemment autour du domaine de la santé, et de nouveaux partenariats avec d’autres équipes projets du LIRMM ou d’autres laboratoires (comme l’IES et l’I3M).

Pour donner un ordre d’idée, le budget du département est de l’ordre de 700K€ par an, avec une répartition équilibrée des différentes sources de fi nancement : 25% provenant de l’ANR, 20% de l’Europe, 15% de la Région et/ou Université sur des appels d’offre internes, 15% provenant du Ministère de l’industrie, 25% en provenance de contrats industriels.

Thématiques de recherche

Les préoccupations du département Microélectronique du LIRMM concernent donc la conception et le test de circuits et systèmes intégrés. Les avancés des techniques de conception et de fabrication des circuits intégrés ont permis la conception de systèmes extrêmement complexes tant du point vue du nombre d’éléments

à considérer que de leur hétérogénéité puisque les systèmes actuels et surtout à venir intégreront d’avantage de blocs fonctionnels numériques, analogiques, RF, capteurs et microsystèmes.

L’approche considérée, que cela soit dans le cadre de l’EP DEMAR ou de l’EP SysMIC est donc d’insister plus particulièrement sur les aspects modélisation, méthode et intégration pour les systèmes microélectroniques en traitant aussi bien des aspects algorithmiques, que sur des aspects applicatifs.

L’EP DEMAR s’intéresse à la restauration du mouvement de membres paralysés et la stimulation électrique fonctionnelle (SEF) en prenant en compte des aspects de modélisation, commande, synthèse et analyse du mouvement, interface patient, stimulateurs implantés, capteurs. Pour résoudre ces problèmes, l’approche de la robotique, de l’automatique et de la microélectronique a été choisie afi n d’utiliser les outils et développements théoriques de ces disciplines.

En ce qui concerne l’EP SysMIC, quatre thèmes fédérateurs concernant le Test de circuits et systèmes intégrés la Conception et test de Microsystèmes, les Architectures Adaptatives et les Modèles et méthodes pour la conception de circuits permettent de développer de nouvelles méthodes et de nouveaux outils pour les systèmes microélectroniques. Spécifi cation, modélisation, réutilisation, partitionnement logiciel et matériel, optimisation de performances, vérifi cation/validation, test après fabrication et in-situ, consommation etc., sont autant de défi s à relever pour accompagner la course à l’intégration. Ces thèmes sont fédérateurs au sein de l’EP SysMIC, en effet les défi s scientifi ques sont souvent communs et les interactions entre ces thèmes permettent d’adresser des problématiques scientifiques et des classes d’applications nécessitant des compétences variées.

Rayonnement

Les complémentarités de nos activités s’expriment par des projets nationaux ou internationaux et démontrent le dynamisme de l’ensemble du département de Microélectronique et la volonté des chercheurs et enseignants-chercheurs à travailler conjointement sur des domaines applicatifs communs, et ce quels que soient le ou les projets/axes dans lesquels ils interviennent.

Même si l’aspect rayonnement sera abordé dans les descriptions des équipes projets, le département Microélectronique a renforcé sa place privilégiée dans la communauté scientifi que Régionale, Nationale et Internationale et a créé de nouveaux contacts industriels au meilleur niveau. Au plan régional des liens étroits se sont tissés avec les laboratoires IES et I3M, dans le cadre de projets communs et de co-encadrement de thèse, avec notamment un support fort et clair de la Région LR notamment sur le fi nancement de plateformes technologiques et le co-fi nancement de sujets de thèses. Au plan national, le nombre important de projets collaboratifs (projets ANR, Ministère de l’industrie, Pôle de compétitivité) atteste du dynamisme des enseignants-chercheurs et chercheurs à travailler en partenariat avec d’autres organismes de recherche ou avec des industriels. Cette implication, a permis à 2006 de mettre en place un laboratoire commun avec la société NXP Semiconductors dans le domaine du test de SoC/SiP (Laboratoire ISyTest (http://www.cnrs.fr/

inst2i/recherche/isytest.htm, http://www.lirmm.fr/

ISyTest/contact.htm).

Le département est également fortement impliqué et actif dans la vie et l’animation de la communauté scientifi que nationale en occupant ou ayant occupé des postes tels que Vice-président et direction du pôle et services nationaux du CNFM, membre du CNU, responsable de GDR (notamment SoC/SiP, mais aussi GDR MEMS), Chargé de mission au département ST2I du CNRS, aux comités d’évaluation et de pilotage de l’ANR ou de l’AERES.

95 Cette implication est aussi reconnue au niveau

international, d’une part par les projets Européens en cours, et le dépôt actuel de trois projets européens du type STREP lors du dernier appel d’offre européen FP7. Cette reconnaissance se traduit aussi par une participation extrêmement active à des comités éditoriaux de revues, des présidences de conférences ou de comités de programme. De ce fait, il en découle de nombreux échanges avec différentes universités par le monde. A titre d’exemple nous avons accueilli sur la période considérée près d’une douzaine de collègues pour des séjours de quelques semaines à quelques mois.

Bien entendu ce rayonnement se traduit aussi par la qualité de la dissémination de nos résultats dans les revues internationales, conférences internationales, conférences invitées etc, un bilan précis de cette activité est donné dans le bilan scientifi que des équipes projets.

L’ensemble de ces collaborations amène aussi des échanges scientifiques constants et riches entre différentes disciplines, par exemple avec des domaines comme ceux de la physique, de l’informatique, des mathématiques, de la santé. Cette interdisciplinarité permet un enrichissement scientifi que et la prise en compte de nouveaux défi s pour les systèmes microélectroniques.

Formation par et pour la recherche

La population doctorante au sein du département est importante et fait l’objet d’une attention particulière.

Tout d’abord nous avons inclus les doctorants dans l’animation scientifique du département, deux responsables doctorants participent aux réunions hebdomadaires. Nous organisons deux journées scientifi ques en fi n de première année et en fi n de deuxième année avec l’ensemble des doctorants. Ces journées permettent de faire un bilan scientifi que et un échange scientifi que avec l’ensemble des membres

du département. Les doctorants sont aussi impliqués dans l’animation scientifi que de l’école doctorale (journées doctiss, journée d’échange scientifi que interdisciplinaire). De plus, depuis plusieurs années une animation mensuelle est organisée par les doctorants du département pour les doctorants eux-mêmes, l’objectif étant de favoriser les échanges scientifi ques entre doctorants. Il faut aussi mentionner que chaque doctorant a une responsabilité collective leur permettant ainsi d’avoir un rôle actif dans la vie administrative ou scientifi que du département. Enfi n chaque doctorant fait l’objet d’un suivi dans le cadre du Comité de Suivi des Thèses.

Dans la période 2005-2008, 36 thèses ont été soutenues.

La fi gure 1 montre le devenir de ces étudiants une fois leur thèse soutenue, avec notamment une prédominance d’employabilité dans l’industrie 58% (exclusivement des CDI).

Fig 1 : Répartition (nombre et en %) des thèses soutenues et devenir des doctorants

A noter cependant que 39% continuent dans l’enseignement et la recherche (CR CNRS, MdC, IR, Post-doc). La fi gure 2 montre l’origine en termes de formation initiale de ces doctorants, avec notamment 33% des étudiants ayant réalisé leurs études initiales dans une ville autre que Montpellier.

Fig 2 : Origine des étudiants qui ont soutenu leur thèse entre 2005 et 2008

Comme indiqué précédemment 32 doctorants sont actuellement au sein du département (au 31/12/2008).

Sur ces 32 doctorants : 3 sont fi nancés par des bourses BDI/CNRS (co-fi nancés par la région LR), 10 sont sur des bourses du type MRT, 10 sur des bourses du type CIFRE, 8 sont sur contrat (ANR, Europe), 1 sur une bourse Axa.

La fi gure 3 présente la répartition (en pourcentage) des doctorants actuels en fonction de leur formation initiale.

Fig 3 : Origine actuelle (en pourcentage) des étudiants en thèse

96 Nous constatons que près de 50% de nos doctorants

actuels viennent d’une formation initiale extérieure à Montpellier, et près de 30% ont été formés dans des universités à l’étranger (Brésil, Allemagne, Inde, Chine, Maroc, etc).

Relations avec l’enseignement

Les membres du département ont une implication importante dans les enseignements de l’UM2, notamment au sein du département Electronique, Robotique et Informatique Industrielle (ERII) de Polytech’Montpellier et du département EEA de la Faculté de sciences.

Il est à noter que la responsabilité de la Faculté des Sciences (9 départements de recherche, environ 6500 étudiants) est assurée par un membre du département Microélectronique. Le département microélectronique est une équipe d’accueil du Master EEA (M2) - spécialité Systèmes Microélectroniques.

Il accueille chaque année une vingtaine d’étudiants de cette formation auxquels viennent s’ajouter des stagiaires de différentes universités ou écoles.

Une grande majorité des enseignants chercheurs du département microélectronique enseignent au sein de Polytech’Montpellier (6 départements d’enseignement, 850 étudiants). Plusieurs responsabilités sont assurées par des membres du département Microélectronique du LIRMM, notamment la direction du département ERII et la direction adjointe de Polytech’Montpellier.

Il est aussi important de mentionner que le département de Microélectronique est le principal support du pôle CNFM (Coordination Nationale de la Formation en Microélectronique) de Montpellier. En plus de sa mission d’aide à la formation au niveau local (Ecole d’ingénieurs Polytechnic’Montpellier-MEA, Formation doctorale SYAM, Master et Licence EEA...). Le pôle de Montpellier assure la gestion des services nationaux du CNFM et notamment autour de 2 plateformes technologiques d’intérêt national : Le Centre de Ressources en CAO

du CNFM (CRCC) et le Centre de Ressources en Test du CNFM (CRTC).

Le CRCC assure l’interface entre les fournisseurs de logiciels de CAO microélectronique et les pôles du CNFM. Il recense les besoins, évalue les outils disponibles, propose des choix, passe des accords avec les fournisseurs, met à disposition, moyennant une participation aux frais, logiciels de CAO et matériels de prototypage, apporte une aide à l’utilisation, organise la formation des formateurs.

Pour répondre à la demande industrielle d’ingénieurs test ou produit, le Centre de Ressources de Test du CNFM (CRTC) créé en 1997, fortement soutenu par la région LR, se propose d’assurer une formation au test fondamental et industriel des circuits intégrés : En partenariat avec VERIGY, un testeur industriel, le VERIGY V93000 PinScale 3600, a été installé dans les locaux du CNFM. Ce testeur permet de caractériser les performances des circuits intégrés mixtes à des fréquences pouvant aller jusqu’à 3600 MHz sur 32 entrées/sorties.

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Dans le document LIRMM RAPPORT D’ACTIVITÉS 2005-2008 (Page 93-97)