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Sommaire du chapitre C

Partie 1 Matériel et méthodes

1.2 Méthodologie de l’inventaire

1.2.2 Démarche choisie pour effectuer les relevés floristiques

70%>teneur en eau>40%

Dépôts d’une dizaine de cm

cailloux Map Aria_LSE/ENSAL

Figure C-4 Détermination des hétérogénéités spatiales

1.2.2 Démarche choisie pour effectuer les relevés floristiques

Le nombre de zones échantillonnées dans le bassin varie spécifiquement en fonction du bassin et plus spécialement en fonction de sa surface mais également des hétérogénéités spatiales de la végétation dans l’ouvrage. Plus le bassin présente une surface élevée et plus la distribution spatiale de végétation est hétérogène, plus le nombre de quadrats est élevé.

La méthodologie et en particulier le nombre de quadrats sera ainsi spécifiée pour chacun des bassins.

1.2.2.1 Détermination de l’aire minimale

L’inventaire floristique, mené au printemps (mai 2008 jusqu’à début juin) a été réalisé à l’aide de quadrats (carrés en bois de 1m2 dans lesquels l’ensemble des espèces présentes sont répertoriées) puis la surface est doublée jusqu’au moment où plus aucune nouvelle espèce ne soit recensée. On obtient alors l’aire minimale [Figure C-5]. Le relevé floristique doit prendre en compte toutes les espèces présentes dans le quadrat.

Figure C-5 Détermination de l’aire minimale

M.Saulais M.Saulais M.Saulais M.Saulais M.Saulais M.Saulais

1.2.2.2 Attribution de l’indice d’abondance

Dans un deuxième temps, on attribue un indice d’abondance-dominance à chaque espèce présente dans l’aire minimale [Tableau C-2].

L’abondance-dominance repose sur la surface recouverte par une espèce par rapport à la surface occupée par le peuplement ainsi que sur le nombre d’individus de l’espèce par rapport au nombre total d’individus du peuplement. La méthode employée repose donc sur un couplage des indices d’abondance et de recouvrement et plus précisément sur l’utilisation de l’échelle de Braun-Blanquet, qui prévoit d’attribuer un indice de 1 à 5, défini ci-dessous.

Tableau C-2 Echelle utilisée des indices d’abondance-dominance de la flore Indice

d’abondance-dominance Caractérisation

5 Nombre quelconque d’individus – recouvrement entre 75% et 100% de la surface de référence

4 Nombre quelconque d’individus – recouvrement entre 50 et 75% de la surface de référence

3 Nombre quelconque d’individus – recouvrement entre 25% et 50% de la surface de référence

2 Individus très abondants – recouvrement entre 5% et 25% de la surface de référence

1 Individus assez abondants mais recouvrement faible de la surfe de référence

+ Individus rares (ou très rares) et recouvrement très faible de la surface de référence* *Surface de référence = surface recouverte par le peuplement végétal

Il est à noter que cette échelle est présentée avec un seul chiffre significatif. Il est délicat de transformer cette échelle en %, c'est-à-dire avec 2 chiffres significatifs, car il s’agit d’une estimation visuelle.

1.2.2.3 Méthodologie pour l’exploitation des résultats

Afin de répondre à ces objectifs, l’analyse des résultats s’est faite en deux temps :

Dans un premier temps, nous avons rassemblé les relevés floristiques et identifié l’ensemble des espèces présentes dans l’ouvrage. Ce tableau a permis de mettre en évidence la dominance de certaines espèces. Ces espèces dominantes sont obtenues en éliminant les espèces seulement représentées par quelques individus dans les différentes zones échantillonnées.

Une fois ce travail réalisé, le tableau a été analysé en suivant plusieurs étapes :

Estimation de la diversité végétale de l’ouvrage obtenue par la détermination du nombre d’espèces présentes dans le bassin.

Caractérisation biologique des espèces du bassin par détermination de leur type biologique [Figure C-6].

Caractérisation des habitats caractéristiques des espèces dominantes du bassin. Ces habitats sont définis après identification des alliances végétales dans lesquelles on retrouve couramment les espèces dominantes.

Caractérisation des exigences écologiques des espèces dominantes. Chaque type de végétation possède des attributs écologiques qui lui sont propres : sensibilité particulière à l’hydromorphie du substrat, au pH, à la texture du sol, à l’ensoleillement. Les termes employés pour qualifier la végétation sont définis dans la figure 5.

La caractérisation des habitats et des exigences écologiques des espèces dominantes a été menée à l’aide des avancées du projet national de botanique, mis en ligne par Tela-Botanica ainsi que des guides phytosociologiques réalisés par les Conservatoires Botaniques Nationaux7.

Caractérisation des exigences écologiques : vocabulaire spécifique Humidité édaphique

Hyperxérophiles Perxérophiles Xérophiles (velues, aiguillonnées,...)

Mésoxérophyles Mésohydriques Mésohygrophiles

Hygrophiles (courtement inondables, en semaines) Hydrophiles (longuement inondables, en mois)

Amphibies saisonnières (hélophytes exondés une partie minoritaire de l’année)

Amphibies permanentes (hélophytes semi-émergés à base toujours noyée) Aquatiques supperficielles (0-50cm) Aquatiques profondes (1-3m)

- -

+

+

eutrophisation

La trophie correspond à la richesse du sol en éléments nutritifs disponibles pour la plante.

Le gradient hydrique est généralement conditionné par la topographie.

Caractérisation du type biologique

Texture du sol Argile Limon sable fin sable grossier Graviers Galets blocs, fentes des parois

Dalle Nutriments du sol Hyperoligotrophiles Oligroptrophiles Mésooligotrophiles Mésotrophiles Mésoeutrophiles Eutrophiles Polytrophiles

Type biologique Caractérisation

Thérophytes Plantes qui germent après l’hiver et font leurs graines avec un cycle de moins de 12 mois

Géophytes Espèces pluri-annuelles herbacées avec organes souterrrains portant sur les bourgeons

Hémiocriptophytes Espèces herbacées pérennes dont les bourgeons sont au ras du sol

Chaméphytes Plantes ligneuses ou herbacées dont les bourgeons sont situés à moins de 50 cm au dessus du sol

Phanérophytes Plantes ligneuses dont les bourgeons sont situés à plus de 50 cm au dessus du sol

Hélophytes Plantes semi-aquatiques

Hydrophytes Plantes aquatiques

Figure C-6 Définition des termes employés pour la description de la végétation (projet Tela-Botanica)

7 Le réseau Tela-Botanica développe des projets autour de la botanique en collaboration directe avec des chercheurs, des professionnels et le grand public.

Le but du Projet National de Botanique est de mettre en ligne un tableau présentant les caractéristiques botaniques (type biologique,…), écologiques (valeurs d’Ellenberg, valence écologique7,…) et phytosociologiques (classe végétale) de 7000 espèces végétales recensées en France. On peut également citer les tableaux originaux descriptifs des associations végétales présentes en France qui ne sont autres que des relevés phytosociologiques listant les présences des espèces dans chaque association, en les affectant de coefficients semi-quantitatifs.

Les guides phytosociologiques apportent des informations sur l’écologie, la phytogéographie, la biodiversité des milieux naturels de régions délimitées.

1.2.3 Cas particulier du bassin Django Reinhardt: relations entre la