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3 RESULTATS ET DISCUSSIONS

3.3 CONCLUSION

1.1.1 Définition

La transfusion sanguine est l’administration par voie intraveineuse d’un concentré érythrocytaire ou d’un dérivé sanguin comme le plasma ou les plaquettes d’un ou de plusieurs donneurs sains à un patient [5].

La Transfusion sanguine est un acte thérapeutique complexe qui consiste à apporter à un patient, appelé receveur, les éléments du sang par perfusion intraveineuse qui lui font provisoirement défaut, soit à la suite d’une perte de sang (hémorragie), soit à la suite d’une maladie du sang ou enfin à la suite d’un traitement (chimiothérapie aplasiante). Les différents éléments du sang qui seront utilisés pour la transfusion proviennent de donneurs de sang.

L’élaboration de produits cellulaires dits labiles, nécessaires au traitement des malades, n’est possible que par la mise en œuvre d’une chaîne de solidarité dont le premier maillon est constitué par les donneurs de sang bénévoles. La mise à disposition des produits doit obligatoirement répondre à des règles de bonnes pratiques transfusionnelles : prélèvement, préparation, qualification biologique, distribution et indications cliniques. Le respect de ces règles est une nécessité absolue. Le plasma contient diverses protéines, dont l’albumine, les facteurs de coagulation et les immunoglobulines [1,6].

Il existe aussi la transfusion autologue dont les produits sanguins labiles transfusés proviennent de la personne qui est transfusée [1]. Les produits sanguins proviennent donc de son propre sang, prélevé plusieurs semaines auparavant. Ce type de transfusion est réalisé en cas de chirurgie programmée et lorsque le patient possède un phénotype exceptionnel, ne permettant pas de trouver de donneur de sang compatible [1].

1.1.2 Les différentes étapes de la Transfusion sanguine

La Transfusion sanguine passe par différentes étapes. Entre autres nous pouvons avoir : La sélection médicale au don du sang est une étape primordiale qui permet d’éliminer un certain nombre de donneurs avant la période des examens sérologiques. Cette sélection repose sur une information des donneurs pour favoriser une démarche d’auto-exclusion du don de sang et un entretien médical visant à déceler les symptômes ou les facteurs de risque

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d’infections conduisant, selon les cas, à une exclusion temporaire ou définitive du don de sang [7].

Figure 1 : Don de sang pour une personne (Verra et al., 2018)

Une seconde étape est de connaître les principales contre-indications au don de sang.

Un âge supérieur à 65 ans pour le sang total, 60 ans pour les plaquettes et le plasma d’aphérèse (plasma filtré à l’aide d’un appareil), 50 ans pour les granulocytes (GB), le poids inférieur à 38 kg, un taux d’hémoglobine inférieur à 11 g/dl, des prises médicamenteuses récentes pouvant nuire au receveur, un antécédent de maladie auto-immune (Sclérose, lupus...), une vaccination datant de moins de 10 jours, une infection récente, une chirurgie dentaire datant de moins d’un mois un antécédent de greffe de cornée ou de maladie neurodégénérative comme la maladie de Creutzfeldt-Jakob une chirurgie viscérale ou examens endoscopiques datant de moins de 6 mois de crainte d’une infection un antécédent de transfusion sanguine tout comme un antécédent de toxicomanie intraveineuse ou de pratiques sexuelles à risque datant dans les six derniers mois.

La quantité de sang prélevée est à 7 ml/kg pour ne pas induire de l’anémie [2].

Il est nécessaire de passer par l’étape de contrôle biologique du sang.

La sélection des donneurs de sang et des composants sanguins subiront une sélection de dépistage pour vérifier si le don est indiqué ou non.

On acceptera uniquement des personnes en bonne santé ayant des antécédents médicaux satisfaisant pour des dons de sang à des fins thérapeutiques [8].

Il s’en suivra le recueil et conservation de sang.

Le sang total est recueilli dans une poche renfermant une solution anticoagulante, qui contient du citrate et des nutriments cellulaires tels que le glucose et l’adénine. Les premières phases de centrifugation privent les globules rouges résiduels de plus de la moitié de ces nutriments. Aussi paraît-il plus logique de fournir les nutriments appropriés aux cellules par le biais d’un milieu de remise en suspension plutôt que de les incorporer dans la solution anticoagulante initiale. Le sang est prélevé dans des poches, on prend ensuite deux tubes [9].

Un tube dit "pilote" avec anticoagulant qui sert à la détermination du groupage sanguin et aux épreuves de compatibilité et l’autre tube sans anticoagulant sert aux examens sérologiques.

Le sang prélevé est stocké au réfrigérateur à +4℃. La durée de validité est de 21 jours à partir du prélèvement.

Le sang recueilli sera fractionné : la préparation de dérivée sanguine est l’opération la plus importante des fractionnements. Elle est coûteuse et les gammaglobulines constituent le produit sanguin stable dont la valorisation et la plus profitable.

Et enfin la transfusion proprement dite : elle est réglementée par l’Arrêté du 24 avril 2002.

Elle est sous la responsabilité de l’établissement de santé. Le transport peut être assuré par le personnel dépendant de l’établissement de santé, ou bien par du personnel de l’établissement de transfusion sanguine (ETS). Il doit respecter des conditions permettant une bonne conservation des PSL, notamment de température (2℃et 10℃pour les concentrés globulaires et le plasma frais congelé, entre 18℃et 24℃ pour les plaquettes [10].

1.1.3 Principes

La transfusion sanguine obéit à des principes qui cherchent à intégrer deux dimensions : développer la collecte de sang ; répondre aux besoins médicaux transfusionnels. Ces principes sont : le volontariat, le bénévolat et l’anonymat du donneur de sang ainsi que le non-profit des organisations chargées de la collecte, de la préparation, du contrôle et de la distribution des produits sanguins [2].

La transfusion sanguine devient une thérapeutique substitutive spécifique. « Le but de la transfusion est d’apporter au receveur les constituants du sang qui lui font défaut. », enseignait alors le professeur Salmon, et il ajoutait « Il faut transfuser le malade avec le produit sanguin dont il a besoin et rien d’autre. »

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1.1.4 Causes

Une transfusion sanguine est proposée en cas d’anémie, c’est-à-dire un manque de globules rouges. Beaucoup de situations peuvent entraîner une anémie : hémorragies aiguës, hémolysines, saignements de faible quantité, mais régulière, leucémies, certains traitements lourds (chimiothérapies), alimentation ne contenant pas assez de fer…. D’autres cancers comme les cancers des tubes digestifs, peuvent causer des saignements susceptibles de provoquer l’anémie. Les cancers qui affectent les organes qui participent au maintien des taux sanguins, comme le rein et la rate, peuvent aussi modifier le nombre de cellules sanguines [11].

Les globules rouges assurent le transport de l’oxygène : les cellules du corps meurent si elles manquent d’oxygène. Dans les anémies les plus graves, la transfusion sanguine est indispensable et il n’y a pas d’alternative, son absence peut conduire à la mort ou à des séquelles graves (infarctus, lésions cérébrales irréversibles…).

Les traitements de cancer, dont de nombreux agents chimiothérapeutes, peuvent affecter les cellules sanguines de la moelle osseuse et faire baisser leur nombre. Une radiothérapie administrée à une grande partie du squelette ou aux os du bassin peut affecter la moelle osseuse et engendrer une baisse du nombre de cellules sanguines. Une personne qui a une greffe de cellules souches reçoit de fortes doses de chimiothérapie ou de radiothérapie ou bien des deux.

Ces traitements détruisent les cellules qui fabriquent le sang dans la moelle osseuse. Le nombre de cellules sanguines de ses personnes est souvent très bas pendant 10 à 20 jours à la suite de la greffe et elles peuvent avoir besoin de transfusions de produits sanguins [11].

Dans les cas où cela peut être programmé, une autotransfusion avec les propres globules rouges de la personne peut être proposée. Au cours de certaines interventions chirurgicales, le sang peut être récupéré, filtré et retransfusé. Dans certains cas également, le patient peut déposer à l’avance une certaine quantité de sang qui est conservée 2 à 3 semaines et peut lui être transfusée. Dans les cas où l’anémie est moins importante, il existe un certain nombre de traitements qui permettent de limiter, voire d’éviter le recours à une transfusion sanguine. Le don de sang autologue pourrait aussi être une option quand : La chirurgie est élective, c’est-à-dire non nécessaire immédiatement ou de toute urgence ou vous êtes en assez bonne santé pour donner du sang [1].

On peut aussi avoir recours à la transfusion sanguine pour traiter :

Une perte de sang soudaine pendant ou après la chirurgie, lorsque le taux d’hémoglobine est peu élevé avant, pendant ou après la chirurgie, en présence d’une maladie cardiaque ou pulmonaire grave ou une maladie qui affecte la production de cellules sanguines, comme la drépanocytose ou l’anémie aplasique.

On peut faire une transfusion de plasma frais congelé aux personnes atteintes de troubles de saignements, de certains types de cancer ou de maladie du foie. On peut aussi faire une transfusion de plasma frais après une greffe de moelle osseuse ou de cellules souches ou certaines opérations qui engendrent une perte de sang importante. Il existe deux types de transfusion de plasma : la transfusion de cryoprécipités (pour remplacer plusieurs facteurs de coagulation sanguine, l’hémophilie par exemple ou lorsque le taux de fibrinogène est réduit) et la transfusion de gammaglobulines (pour compenser le taux de gammaglobulines) [12].

Les globules blancs aident à combattre les infections et les maladies. On fait rarement des transfusions de globules blancs. On les réserve habituellement pour les personnes dont le nombre de globules blancs est bas (leucopénies, ou neutropénies) et qui sont atteintes d’une infection grave qui ne réagit pas à l’antibiotique.

Les plaquettes aident le sang à coaguler. Si le nombre de plaquettes est bas, on parle de thrombopénie. Une transfusion de plaquettes peut être nécessaire si la moelle osseuse ne fabrique pas suffisamment de plaquettes à cause du cancer ou de son traitement. On y a recours pour corriger le taux des plaquettes ou s’il y a un risque de saignement provoqué par une chirurgie ou d’autres interventions. Ils arrivent parfois que les transfusions de plaquettes ne soient pas nécessaires si le nombre de plaquettes est bas mais qu’il n’y a pas signe de saignement [13].

La décision de transfusion sanguine n’est prise, que dans les cas de nécessité absolue (risque de décès, de séquelles graves, de limitation importante des activités). Il n’existe, dans ces cas-là aucun substitut thérapeutique. Les autres traitements de l’anémie cités plus haut sont largement utilisés en France où le recours à la transfusion sanguine est nettement moins fréquent que dans d’autres pays européens de même niveau médical. Les risques mortels liés à un retard de transfusion sont nettement supérieurs à ceux liés aux produits sanguins eux-mêmes [11].

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1.1.5 Risques liés à la transfusion sanguine

La transfusion est un traitement qui peut être nécessaire en cas de manque de globules rouges, de plaquettes, de facteurs de coagulation. Comme tout traitement, la transfusion comporte des avantages et des inconvénients. Les inconvénients sont rares et le plus souvent sans gravité : urticaire, réaction fébrile. Entre autres, il existe des inconvénients ou risques assez graves.

Nous allons juste nous intéresser à l’allo immunisation et au paludisme transfusionnel.

➢ Allo-Immunisation

C’est l’apparition d’anticorps anti-érythrocytaires : après introduction d’un antigène inexistant chez le receveur par transfusions, greffes, grossesses, fausses couches. Ce sont des AC immuns, irréguliers [14].

Anticorps les plus importants : Rhésus, Kell, Duffy et Kidd.

L’allo immunisation transfusionnelle se détermine en six points [15].

Elle est plus fréquente chez la femme et s’immunise deux fois plus souvent que chez l’homme, Elle est aussi plus fréquente dans certaines maladies et peut exploser et aboutir à un blocage : plus un sujet possède d’anticorps, plus il a des risques d’en fabriquer d’autres. Les anticorps apparaissent et disparaissent au rythme des stimulations (la concentration d’anticorps varie avec le temps) et la RAI et le test de compatibilité ont une durée de validité limitée dans le temps : 3 jours. L’allo immunisation est globale lorsqu’elle concerne le système HLA et les autres systèmes de groupes sanguins.

➢ Le paludisme transfusionnel

La transfusion est une voie potentielle de transmission du Plasmodium, ainsi que par partage d’une seringue souillée. La contamination peut être faite par un très faible nombre de parasites [16,17]. La transmission peut avoir lieu, non seulement par transfusion de culot globulaire mais également des autres produits sanguins labiles tels le plasma les concentrés leuco plaquettaires et les concentrés de leucocytes. Le risque de transmission par la transfusion de plasma est quasiment impossible en raison des diverses transformations subies par le plasma. La viabilité des parasites dans les poches de sang est directement dépendante de la viabilité des hématies.

Les solutions de conservation de type SAG (Saline Adénine Glucose) et Mannitol permettent une conservation des poches de sang de 3 à 6 semaines et donc de parasites, puisque ces derniers peuvent survivre à une température de 4℃ pendant plusieurs jours voire des semaines [18,19].

Les principales particularités du paludisme chez les receveurs sont un retard au diagnostic et une létalité élevée (10–12 %), vingt fois supérieure à la létalité du paludisme du voyageur, notamment chez le sujet âgé [16].

Face à toutes ces menaces, aucune méthode n’est mise en œuvre pour détecter les parasites dans les poches de sang avant toute transfusion sanguine.

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2 CADRE, MATERIEL ET METHODOLOGIE DE TRAVAIL

2.1 Cadre de travail

Cette étude a été rendue possible grâce à deux cadres : l'un institutionnel et l'autre technique.

2.1.1 Cadre institutionnel

L'Ecole Polytechnique d'Abomey-Calavi (EPAC) ex CPU (Collège Polytechnique Universitaire) avait ouvert ses portes aux premiers étudiants en février 1977. Situé dans l'enceinte de l’Université d’Abomey-Calavi, il était un établissement public de formation scientifique et technique supérieure orientée vers la professionnalisation. Le 25 février 2005, le Président de la République signe un Décret (N⁰ 2005-078) portant création, attribution, organisation et fonctionnement de l'Ecole Polytechnique d'Abomey-Calavi (EPAC), « une Ecole Supérieure à caractère de Grande Ecole » en lieu et place du CPU et dépendant directement de l'Université d'Abomey-Calavi. Elle est actuellement dirigée par le Professeur Guy ALITONOU.

Cette institution comprend deux principaux secteurs à savoir : le secteur industriel et le secteur biologique au sein duquel se trouve le département du Génie de Biologie Humaine où nous avons suivi notre formation.

2.1.2 Cadre technique

➢ Présentation

Notre étude s'est déroulée dans les sections d'immuno- hématologie et de parasitologie du laboratoire du CSVH. Ce centre est situé dans le 10ème arrondissement au quartier Missèkplé dans la rue de la pharmacie Fifadji, à environ deux cents mètres de la voie pavée Kouhounou-Sainte Rita.

Le CSVH est un centre à but non lucratif et fait partie des œuvres sociales de l'Archidiocèse de Cotonou. Ce centre fourni des soins de santé aux patients de Cotonou dans des domaines très variés : Médecine générale, Gynéco-obstétrique, chirurgie, pédiatrie, cardiologie, ophtalmologie, etc.

Le laboratoire d'analyses biomédicales comporte une salle d'accueil des malades, deux postes de prélèvement, une section de bactériologie, une section d'immuno- hématologie, une section de sérologie, une section de biochimie et une section de parasitologie. Il est ouvert tous les jours 24heures sur 24. Les examens du jour sont effectués de 08heures à 16heures.

Les résultats sont prêts à partir de 18 heures, sauf ceux de certaines analyses (telles que les cultures bactériologiques et les électrophorèses d’hémoglobines) et les examens spéciaux.

Les nuits, les week-ends et les jours fériés un service minimum est assuré par la garde et la permanence.

➢ Activité

Au laboratoire, l’accueil est le premier contact avec les malades. Il se fait à la salle d’accueil dont le guichet est la porte d’entrée des bons d’analyse et de sortie des résultats. On y reçoit divers échantillons biologiques (sang, urine, ponction lombaire, pleurale ou ascitique, crachats…). Les malades sont ensuite enregistrés et affectés d’un numéro qui accompagne les échantillons et les bulletins jusqu’à la délivrance des résultats. L’accueil est une étape obligatoire avant d’accéder aux postes de prélèvement.

A 11 heures, les échantillons sont envoyés dans les différentes sections pour les diverses manipulations.

2.2 Matériel

2.2.1 Matériel biologique

Pour notre étude le matériel biologique est constitué de soixante-huit (68) poches de sang de la BS du CSVH St Luc. Ce sont des poches stockées à la BS et destinées à être cédées aux patients du centre qui sont dans le besoin. Notre étude a couvert la période allant du lundi 02 septembre 2019 au 22 septembre 2019. Nous avons eu à réaliser les tests de diagnostics rapides sur chaque poche de sang ainsi que la méthode conventionnelle qu'est la goutte épaisse.

2.2.2 Réactif

Nous avons utilisé de la Pissette d'alcool à 70℃ du Méthanol, la Solution de Giemsa dilué à 10 % et de l'Eau physiologique.

2.2.3 Consommables

Comme consommables nous avons les Gants en latex, le Coton hydrophile, les Aiguilles, le Marqueur, les Lames porte-objets propres bien dégraissées, les Lamelles propres à bord réguliers, le Crayon, le Support de coloration, Kit de TDR (cassette de TDR, anse de prélèvement, dessiccateur) en cours de validité et non ouvert au préalable, Gants à usage unique, Tampons imbibés d'alcool, Lancettes stériles à usage unique, Solution tampon, Conteneur à aiguilles, Poubelle à pédales, Crayons/marqueurs indélébiles, Minuteur, Registre.

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2.2.4 Matériel lourd

La Centrifugeuse, le microscope photonique de marque Olympus et le Blood Bank Réfrigérateur sont les matériaux lourds à utiliser.

2.3 Méthodes

2.3.1 Tests de Diagnostics Rapides du paludisme (TDR) [20]

➢ Principe

De nombreux tests sont disponibles sur le marché et les comparer les uns aux autres est délicat. Le principe des TDR est basé sur la reconnaissance des antigènes (Histidine-Riche Protéine II (HRP2)) par un anticorps monoclonal spécifique contenu dans la cassette ou la bandelette du TDR ; cette reconnaissance se fait par immuno- chromatographie, la réaction antigène-anticorps se révélant par l'apparition d'une bande de couleur mauve. Paracheck test : c'est un test manuel sur bandelettes. La sensibilité est estimée entre 77 et 98 %, soit plus de 100 parasites par microlitre de sang, avec une spécificité au Pf de 83 à 98 % [21]. Un résultat positif se traduit par l'apparition des bandes tests et contrôle. Un résultat négatif se traduit par l'apparition de la bande contrôle seul. Un résultat est invalide en l'absence de bande contrôle ; dans ce cas, il faut rependre l'examen avec un nouveau test. L'apparition des bandes est rapide 15 mn en moyenne (en fonction du type de TDR).

➢ Technique

Vérifier la date de péremption de la cassette de TDR, utiliser une surface propre et plane, porter des gants, mettre le test à la température ambiante, ouvrir le test juste au moment de l'emploi, mentionner le code ou le nom de la poche, le numéro et la date.

Piquer d'un coup sec et rapide avec une lancette/vaccinostyle stérile sur le bord du saucisson de la poche de sang et prélever 5 microlitres de sang à l'aide de l'anse de prélèvement.

NB : Pour le TDR, il n'est pas nécessaire d'essuyer la première goutte de sang.

Déposer les 5 microlitres de sang dans la fenêtre carrée puis déposer quatre gouttes (selon type de TDR disponible) de la solution tampon dans la fenêtre ronde verticalement.

Laisser reposer le test sur la surface plane, attendre au plus 15 minutes pour la lecture des résultats.

NB : Il est nécessaire d'attendre 15 minutes pour déclarer que le test est négatif.

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