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Définition de la religion locale Ndjobi

1. Terminologie

Le mot « Ndzobi ou Ndjobi » pour dire « Maison dangereuse » a été choisi conventionnellement par les deux frères Okwèlè, fondateurs de ce rite, pour répondre à la situation socioreligieuse liée aux attaques nocturnes conduisant à la mort subite de certains villageois. En fait, le pays89 Mbede connaissait une flambée de sorcellerie. Disons que ce rite peut aussi être appréhendé comme une machine visant à réparer le pays face à la situation de désespoir communautaire liée la sorcellerie.

Le terme Ndjobi avait été donné en rapport avec le contexte symbolique90 et bouleversant dans l’imaginaire Mbede vers 1930. En fait, le Ndjobi apparaît comme la solution à l’atmosphère qui ne cessait de s’obscurcir avec les accusations de sorcellerie, de tueries mystiques et même de « jeter le sort » que l’on qualifie aujourd’hui de « CPT » pour dire « C’est Pour Toi ». Etymologiquement, le terme « Ndjobi » devrait être assimilé à « la maison dangereuse du fait du sacré ». Il désigne une sorte d’assurance multi- mystique pour tout Mbede vivant au Village Ossèlè, actuel village Otala dans la province du Haut-Ogooué, au Sud-Est du Gabon où est née cette religion locale comme nous l’avons située géographiquement sur la carte.

Rappelons que ce sont les deux Okwèlè qui ont donné au village Ossèlè le nom d’Otala91

qui, ici signifie littéralement le « miroir »; c’est-à-dire un village qui voit tout ce qui se dessine dans le monde transcendantal. D’où sa célébrité traditionnelle liée à cette religion mais aussi aux bienfaits que ce rite apportait à l’ensemble des habitants des villages et villes de la région du Haut-Ogooué et de ses environs, jusqu’au Congo voisin.

Après l'examen de notre littérature documentaire et de quelques données de terrains, il ressort que le rite Ndjobi a été créé vers 1940 à Otala par les deux Okwèlè92 qui ont mélangé leurs reliques respectives. Son rôle principal était la protection de la société et la guérison divine des maladies mystiques (sorts, malédictions, maladie liée à la sorcellerie,

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Le terme pays est lié ici à celui de l’univers, de l’environnement immédiat, du monde imaginaire, de l’habitation.

90 Augmentation des décès occasionnée par la pratique de la sorcellerie ou par l’utilisation du fétichisme dans

la plupart des villages Mbede vers 1930.

91 Otala vient du verbe yotala (compter) en langue Obamba (Mbede). Ce nom signifie aussi l’étagère et l’autel

pour l’accomplissement des pratiques religieuses.

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empoisonnement, etc.) chez les Mbede, pour former un seul fétiche très dangereux, le Ndjobi. Ce fétiche va permettre aux deux Okwèlè d’être considérés vers les années 1965 comme des «Super-Nkani » (grands chefs) dont l’autorité est connue et reconnue par les autres grands chefs de villages et même jusqu’au Congo où ils règlent les problèmes de maison en maison, de village en village, de région en région.

Cette dénomination fait suite aux différents faits sociaux observés dans cette localité d’Okondja, notamment sur les faits de sorcellerie, de mort subite et de disparition d’hommes en forêt. Selon nos informateurs, le tempérament du chef Ongnio ongnia dit Okwèlè à Kwa était vraiment à l’image de ce que cette nouvelle forme de protection prônait comme norme de socialisation culturelle alors que l’autre dit Okwèlè à Ntsana avait une grande domination sur la prise des décisions collectives à cause de sa mauvaise langue « mbali lébi » et de son comportement asocial et surtout impulsif. Le corpus suivant nous livre une autre version sur l’origine de ce rite après celle bien connue de Georges Dupré93 et d’autres chercheurs.

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Corpus N°1 : Récit en Lembaâma94 de Monsieur Fulbert Ntori, le 22 Août 2008 à 16h54’ à Okondja. Initié au Ndjobi et célibataire, il a 64 ans.

Cet informateur nous fait concevoir que la naissance du Ndjobi provient d’une représentation typiquement Mbede. Loin d’être un fait social réel, vécu par les Mbede pour

94 Récit collecté en Lembaâma et traduit en Français par Guy Donald Adjoï Obengui, Août 2008 à Franceville.

1. Nkuono é mè a duyi na mè, ekiyi ankula vuru ayayi mina ngala é Ndjobi mosa Ndjobi. Ngala apiyi yo na Ognio-Ongnia. Nténé ndè na moni osubu a nyama à ndè a tuyi o yolo ayia à ndè, ndè a tiyi ntsa aswaya mo saha o kwara vuru yo.

1. Selon mes parents, ce sont les pygmées qui ont amené la corbeille qui est à la base du Ndjobi. Ce panier a été remis à un grand chasseur au nom d’Ognio-Ongnia. Il avait remarqué à plusieurs fois la disparition des animaux capturés par ses pièges et il décide un jour de dormir en forêt pour attraper le voleur.

2. Obima ékukolo omo, nténè ndè akiyi ntolo o ntina oti, ntsa ntolo ndè yoyi mvua mbaré akiyi a yombo mina ndè. Mondè, mbaré yua akiyi ankula, mbaré ma kiéla swaya mina akaha m’ambama.

2. Mais ce soir-là, alors qu’il somnolait sous un arbre, il entendait et voyait finement les gens lui parler avec des gestes. Pour lui, ces gens-là étaient des pygmées, propriétaires de la forêt, qui vivent en harmonie avec leurs ancêtres Mbede à l’actuel village Otala.

3. Mbaré yua akiyi a nduya mbéré « o yolo moyéri à wè mina eyusigi akaha wè misa, mono ngala

yo». Mbo mba losi

monduya « mombana lobo, mvuru ka mbona mo ntéla mbibi éwè kala emana ndè ka mbona mosa wè mami é mbaré à ndoki. Ekiyi vua osubu Ndjobi Ambama m’Okondja ayihi.

3. Ces derniers lui disaient que « c’est à cause de ta sagesse et pour le respect des ancêtres dont tu fais preuve, voici ce paquet ». Ce chasseur ajoute même qu’« à partir de maintenant, personne ne touchera à une chose qui t’appartient et ne te fera la sorcellerie ». C’était comme çà qu’est né le Ndjobi des Mbede d’Okondja.

se protéger de la sorcellerie, ce récit porte sur l’appréhension du Ndjobi comme une puissance locale, et non pas comme un mythe ou un récit semblable à celui exprimé par Georges Dupré et d’autres chercheurs spécialistes de l’Afrique noire. D’après Fulbert Ntori, le Ndjobi est une protection anti-sorcier donnée à Ognio-Ongnia par les négrilles dans la dense forêt équatoriale d’Afrique centrale, plus précisément chez les Mbede dit Obamba dans la localité d’Okondja. Certainement, ce fut une tentation de refondation des bases de la maison, donc de la société Mbede toute entière.

2. Origine et Naissance du Ndjobi

Le Ndjobi est le premier degré de connaissance dans la société Mbede. Il représente un ensemble très complexe de leur culture. Disons qu’entre sa création, son essor, sa distribution et son apport dans le pouvoir politique Mbede et même gabonais, s’est écrit l’histoire du rite Ndjobi, tant au niveau de l’organisation institutionnelle qu’au niveau de l’identité culturelle avec le secret initiatique.

Origine

L’histoire de la naissance du Ndjobi chez les Mbede est un récit très controversé chez certains chercheurs, malgré le fait que les « Nkani Mbede » ou « sages Mbede » considèrent ce rite comme une combinaison de leur croyance, de leur pratique magico- religieuse, de leur confrérie, de leur société initiatique et secrète : de leur système politique, juridique et de socialisation ; de leurs pratiques thérapeutiques, voire divinatoires et principalement de leur mode de protection contre les différentes sortes d’attaque en sorcellerie.

Si nous nous en tenons au fait que l’historique du Ndjobi est plus subtile, il demeure complexe à retracer par rapport à celui du groupe ethnique Mbede en raison de la rareté des documents écrits, de son statut de société initiatique qui prône le secret sur l’organisation de ses rituels importants et des écueils liés à l’oralité comme mode de transmission de connaissance au sein des sociétés traditionnelles d’Afrique noire.

C’est en tenant justement compte de tous ces aspects, afin de mieux cerner les principales caractéristiques du rapport de ce rite avec le pouvoir politique que nous avons procédé par témoignage des données recueillies sur le terrain de certains événements de l’histoire des Mbede et de l’analyse de quelques rares documents écrits sur ce groupe

ethnique et leur rite . Nous constatons que ce rite est une force diffuse pour cette population.

C’est d’ailleurs en cela qu’il est pris par les initiés au Ndjobi pour l’ultime création de grande envergure au milieu du XXème siècle dans le domaine religieux Mbede qui, par ses caractéristiques, ses diverses versions et surtout son importance dans la dynamique sociale de ce groupe ethnique donne une image contrastée, tant dans sa philosophie et son objectif principal que dans son déroulement initiatique, ses méthodes ayant constamment été changées, inventées, syncretisées. Elles ont pu s’adapter au fil des décennies par des jeux et des enjeux sociopolitiques, culturels et religieux au point de servir de pylône au pouvoir politique local, se mettant ainsi à l’abri du regard critique de nombreux gabonais. Mais quand et comment le Ndjobi a-t-il été créé? Par qui et dans quel but ? Comment pouvait-il servir le pouvoir politique local?

Notons de prime abord qu’à la différence de l’Onkani qui est une société secrète des chefs de village, l’Onkéra, culte réservé aux jumeaux et le culte des ancêtres ont une origine mythique et une symbolique liée à la sacralité dans la société initiatique Ndjobi qui est une création dont les mécanismes de fonctionnement, la philosophie et les objectifs se réfèrent souvent aux fondements de l’organisation sociale et à l’éthique traditionnelle, voire culturelle et moderne. Elle repose sur une profonde connaissance des hommes, des choses et du pouvoir magique attribué à certains objets cultuels manipulés par l’homme dont l’adhésion volontaire ou par contrainte est connue par toute la communauté ethnique et initiatique.

D’après trois de nos informateurs anonymes, dans le village Mbede ou Obamba d’Okondja existait le rite Ngo qui est une confrérie de la « Panthère » auquel le rite Ndjobi a succédé95. Le Ngo est une société initiatique à vocation politique dont les membres sont exclusivement des chefs de clans, de lignages et de villages. Il fait paraître une sorte de stratification politico-religieuse de la société Mbede. Pour nos informateurs, la finalité du Ngo consiste à donner une force magique aux chefferies locales ou au système institutionnel Mbede, en général, afin qu’elles assument leurs fonctions essentielles et qu’elles soient incontestables en matière de respect des droits et des obligations de chacun, de respect des normes établies, de respect de l’autorité villageoise et publique, de l’acceptation et de l’application des décisions et surtout des sanctions. C’est pourquoi la

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direction de ce rite initiatique avait une forme pyramidale dont les principaux décideurs seraient les Anga-Ngo, suivis des Amvandi et les Atara-Ngo96 comme le souligne le schéma pyramidal ci-dessous.

Les Anga-Ngo (Propriétaires du rite Ngo) constituent la première catégorie d’initiés dotés d’une expérience sociale et maîtrisant certains aspects du système magico-religieux. Ils manifestent la pérennité d’un savoir ancestral et mythique sur plusieurs domaines de la vie animale, végétale et humaine. Leur âge très révolu, 65 ans comme moyenne d’âge, est un indicateur non seulement de mémoire traditionnelle mais aussi de sagesse avec une habileté à surmonter les échecs et à organiser la vie en communauté. Leur nombre variait selon la taille démographique des villages d’une zone géographique qui peut englober trois à cinq villages regroupés en Canton, voire en District. Ce collège de doyens formalisait l’idéologie et la praxis de la société initiatique Ndjobi faisant d’eux le cœur de la vie collective et socioculturelle, tant dans les sanctuaires qu’à l’extérieur. Il doit être assimilé comme la classe des philosophes dans « une cité idéale » décrite de manière théorique par Platon.

Plus nombreux que les deux autres catégories d’initiés, les Amvandi, surnommés lieutenants ou chiens de garde, sont chargés de l’organisation matérielle de tous les rituels. Il leur revient aussi les rôles de thérapeutes, de pédagogues et d’initiateurs auprès des nouveaux adhérents dit « Mwana a Ngo ». C’est pourquoi, il était nécessaire de les répartir en départements spécialisés. Cette spécialisation leur permettait de jouer un rôle déterminant dans les rapports avec les non-initiés, dans la mesure où ils devaient les rassurer, les protéger d’éventuels abus de pouvoir des initiés, en vulgarisant et en légitimant l’esprit de la société initiatique.

96 Martin Alihanga (1976), Structures communautaires traditionnelles coopératives dans la société altogovéenne

Les Atara-Ngo ou parrains des néophytes s’apparentent aux agences de recrutement des meilleurs cadres dans les sociétés occidentales. Par leur connaissance des habitudes et des habitants des villages d’une contrée, ils doivent repérer les hommes charismatiques ou ceux ayant une connaissance dans un domaine précis afin de les intégrer dans le rite Ngo. Leur qualité fondamentale serait la capacité d’observation et de discernement qui excluait une faute d’appréciation préjudiciable au rite Ngo. Ils ont recours, souvent, au service des chefs lignagers et villageois pour détecter les potentiels initiés pour faire partie de ladite association. Et, ils effectuaient constamment des déplacements dans les villages Mbede pour cette mission.

Selon nos informateurs, cette organisation rigoureuse est fondée sur une sorte de rigidité statutaire entre les différentes catégories des membres ; d’où l’interdiction d’initier les adolescents et les individus issus de couches sociales inférieures, à savoir les esclaves et les prisonniers de batailles intercommunautaires. La promotion d’un initié à un statut supérieur nécessite une véritable expérience et une cooptation générale des Anga-Ngo d’une contrée. L’effet redouté étant la désacralisation de la fonction de chef lignager, clanique et villageois. C’est pourquoi l’adhésion au rite Ngo se faisait par la cooptation d’un homme selon ses compétences dans un domaine donné et la succession d’un initié décédé par un membre de son lignage.

Cette manière de faire ou de faire faire se perpétue aujourd’hui dans les obédiences religieuses occidentales et même dans la gestion des Etats-nations africains comme l’illustre si bien le film de Patrick Benquet sur La France Afrique paru en 2010. Elle sert à former une chaîne de reconnaissance basée sur ce qui convient de qualifier par « le parrainage », qui est un moyen de maîtriser les nouveaux initiés à travers un système de « Réseau » bien élaboré. Les chefs religieux partent de l’idée selon laquelle, pour bien se protéger, il suffit de protéger l’autre qui est de la même famille que soi.

En fait, c’est l’application du postulat de base du courant fonctionnaliste en anthropologie qui prône l’interdépendance des éléments afin d’éviter tout dysfonctionnement au sein du système social. Dans le cas précis du rite Ngo chez les Mbede, il faut ajouter à ces caractéristiques, l’âge, la probité morale, le charisme et l’expérience sociale qui sont ici des indicateurs de valeur importants pour la notoriété d’un futur Mwana-Ngo (Nouvel initié au Ngo). Ces critères mettent en évidence son caractère sélectif qui avait un double avantage : éviter une lutte fratricide pour la succession et une

vacance de pouvoir en cas de décès d’un initié. C’est pourquoi le successeur désigné assume officieusement le pouvoir du vivant du titulaire ou même pendant ses derniers jours. Il pouvait arriver que le successeur soit le commanditaire comme on le soupçonne d’ailleurs sur les morts sans cause fondamentale des différents chefs d’Etats africains initiés à leurs rites locaux.

Ces accusations renferment le côté sacré des sociétés secrètes traditionnelles et modernes, car chercher à découvrir la vérité sur ces problématiques, serait transgresser un tabou et surfer sur l’imaginaire religieux et politique qui sera plus tard réel à travers les témoignages historiques marquant toujours la fin de règne des grands chefs traditionnels et étatiques dans le monde. Tel fut le cas par exemple de Patrice Lumumba et de Joseph Désiré Kabila au Congo démocratique, de Thomas Sankara au Burkina Faso, de Gnassingbé Eyadema au Togo, de Jean Bedel Bokassa en Centrafrique, de Mouammar Kadhafi en Lybie et peut-être plus tard, celui de Laurent Gbagbo, d’Hosni Moubarak, de Robert Mugabe, de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, de Faure Essozimna Gnasingbé, de Blaise Compaoré, de Dénis Sassou Nguesso ou de Paul Mbiya pour ne citer que des politiques africains.

Selon nos informateurs, d’autres sociétés secrètes Mbede ont existées. Par exemple, le rite Nkula connu sous l’appellation de « Mpali é Nkula » dit la « Gifle du chimpanzé » qui est un fétiche à base d’eau dont le rôle était de punir les transgresseurs en leur infligeant « une gifle invisible avec vigueur ». Le Mbele (plateau) qui est un fétiche à base de miroir. Il était utilisé pourvoir ce qui s’est passé dans le monde imperceptible en cas de problème dans un village Mbede. C’est ainsi que les Mbede ont inventéquelques années plus tard les hameçons et la flèche dans le Mbele pour former la société secrète Ongala ou Mongala dit la « corbeille » dont le rôle était de porter et/ou supporter tous les problèmes rencontrés dans ladite société traditionnelle.

Toutes ces sociétés n’ont pas vraiment connu de succès comme le Ndjobi. Elles peuvent être appréhendées comme des étapes évolutives ou de dynamisation d’un gage anti-sorcellerie et de la stratification de la société Mbede afin de contrôler les comportements dans leurs villages comme le souligne l’entretien ci-dessous. Le contenu de ce récit a été confirmé par l’un des fils d’Okwèlè Damas lors de notre passage à Franceville en Juillet 2010.

Corpus N°2 : Récit en Français de Joseph Oyobo-Okassa, Congolais et enseignant à

l’Université des Sciences et Techniques de Masuku à Franceville. Agé de 50 ans, il est initié au Ndjobi, célibataire et père de trois enfants. Récit collecté le 19 avril 2007 à 17heures à Franceville.

1. Ndzobi élié ya obila ndè éli vwa pèlè mbaré ayi na ya mami asi ambédé na agali ébo ndè éli kà vwa lebudu o ntéré é kala. Ovwé léya mbéré ntéré é kala ékiyi nampini mandza (ngula) pélé ambédé, émana ayi Ampini é Mbede motala akiyi ongala mina Mwiri ésayi nakwi é mba.

1. Le Ndjobi fait partie de la connaissance traditionnelle car il est comme une école d’initiation ou encore comme un centre de renseignements ésotériques, mais pas comme une religion au sens grec de « religio». Il faut savoir qu’avant il y avait un fétiche à base du miroir qui attrapait le malfaiteur par le coup, après ce fut le fétiche à base du panier et le Mwiri, pratiqué avec les bois de feu (bois du chauffage ou de brousse).

2. Obali ndzobi éli osumba ogniyani éyihi ho mbisa é Ngo maganéséyé lèka mina aboya. Esima ésiyi atangani ayi na biyésa atibi é ndzobi mina nténé épéré ayi émana mina léka na adjoyi akima.

2. Donc, le Ndjobi est la nouvelle forme d’initiation qui a précédé le Ngo, dont le but est l’amélioration du comportement social. Mais le modernisme va faire douter cette éducation par le Ndjobi avec l’implantation des missionnaires et le contact avec d’autres groupes ethniques locaux et d’autres cultures gabonaises.

3. Me yala mbéré ndzobi ayosa vwa ntéré é kala obali lobo ayo otasa pésé é ndzobi pélé anzabi okima pélé apuwé ma lékongo osumbu mukuyu. Ndzobi

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