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Contexte actuel du pouvoir politique local

Plus que d’autres disciplines scientifiques, l’Anthropologie, comme la Sociologie, dépend à plus d’un titre, des changements subits par son objet générique qui est la société. Elle a constaté ces mutations, les a consignées et les a interprétées. Sa transition vers la société postmoderne a peu à peu modifié l’agenda thématique des recherches socio- anthropologiques, les angles d’approche, les méthodologies, voire les visions globales sur la société et les religions dites traditionnelles.

L’image du monde actuel, à travers la dynamique des sociétés gabonaises par exemple, est en effet résumée par une formule très expressive « la géopolitique du chaos » qui nous conduit à nous demander vers quoi les sociétés traditionnelles africaines se dirigent-elles ? Pour ce qui est de la société gabonaise, personne n’ose avancer un principe organisateur.

La dispersion du pouvoir politique et son impossibilité à contrôler les processus opérationnels actuels, le manque d’autorité des décideurs sont visibles dans les débats récents face à la montée en puissance des religions dites locales (le Bwiti des Mitsogo, le Ndjobi des Mbede, le Mwiri et le Nzegho des Nzèbi, le Byéri des Fang au Gabon) qui s’infiltrent dans le cœur même du pouvoir politique moderne.

Sur ce phénomène situé aux limites de la science et de l’aventure irresponsable, il n’y a pour le moment ni accord ni règlement internationaux pour essayer de le dissocier. Il échappe à toute forme de contrôle social, juridique, politique ou déontologique. Actuellement, le défi majeur pour le politique africain relève de la mondialisation dont les forces déterminent la réalité de la vie et les nouvelles formes de pouvoir. C’est dans ce cadre d’idée que Joseph Tonda221

dépeint l’univers traditionnel gabonais d’aujourd’hui, depuis le décès en juin 2009 du Président Bongo Ondimba. Les rivalités entre successeurs, l’éclatement des divisions au sein du parti au pouvoir, les accusations politiques d’empoisonnement222

et les critiques croissantes de l’héritage du « Bongoïsme » ont fait naître l’espoir d’une première alternance au Gabon dans une atmosphère de fin de règne.

221 Joseph Tonda (2009), Les 5 S du Système in Politique africaine, Paris, Karthala, N°115 Octobre, pp.7-26. 222 Cf. Le journal gabonais Gabaon : Santé d’André Mba Obame et de Mike Jocktane : Et s’ils avaient été avalés

Normalement, la place accordée à l’«Arbre à palabre » et au « Corps de garde » (instances de décision englobant le lignage, le clan, le village, et même la nation toute entière) dans la société locale gabonaise pouvait gérer cette situation de crise. Ces institutions de contrôle et surtout de règlements de conflits peuvent et doivent être prises au même titre que les institutions judiciaires telles que le tribunal, la Cour des comptes, la Cour constitutionnelle, l’Assemblée nationale, etc.

Rappelons que cet apport de la justice traditionnelle pour le règlement des conflits au sein des sociétés traditionnelles continue de faire école au Nord-Est de Kinshasa en République Démocratie du Congo, plus précisément au sein de la société Bandundu. D’après l’Agence de presse Syfia Grands Lacs223

, de nombreux conflits intercommunautaires sont résolus par les « tribunaux des paires » constitués des chefs coutumiers, là où les tribunaux classiques aux procédures lourdes, coûteuses et rigides échouent souvent. Ainsi, le dilemme socioéconomique qu’avaient connus les regroupements de Bonga Banza et Kolokoso au Congo, a été réglé par le tribunal traditionnel dit « tribunal des paires » avec à la clé une solution pacifique qui arrange, depuis fin Novembre 2010 les deux camps.

Ce mode traditionnel de résolution des conflits a toujours été respecté par les villageois à l’égard des décisions prises par les chefs coutumiers, conventionnellement choisis qui sont très écoutés. Ces derniers parvenaient toujours à ramener la paix, le calme et surtout l’entente entre les communautés, les villages, les lignages et mêmes les cellules familiales. Les sociétés étatiques d’Afrique se devraient d’instaurer le système de « tribunal traditionnel » afin de ne plus montrer aux yeux du monde des crises de succession de pouvoir comme on a pu l’observer en Guinée Conakry, au Gabon, en Côte d’Ivoire, en Tunisie, en Egypte, au Soudan, en R.D Congo et en Centrafrique.

Dans son article, Joseph Tonda démontre que « quand les discours et pratiques des agents imposent des représentations paradoxales associant tour à tour une vision du primitif moderne et archaïque, salvateur et mortifère, univers et relativiste, communautaire et individualiste, intérieur et extérieur, quand l’ambivalence et l’ambigüité instruisent l’expérience des pouvoirs qui gouvernent la réalité, alors le sociologue- anthropologue indigène, submergé par une telle situation, peut tenter un mode

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d’objectivation qui emprunte les voies de l’imaginaires et de la mise en abyme, comme une petite image intégrée dans une grande ».

Le pouvoir du souverain moderne doit être compris ici comme un pouvoir où « la maudite soif de l’Or 224

» infiltre les relations sociales, commande l’amour et la haine, peut rendre fou et traduire le joug de la bête comme ce fut le cas pendant les campagnes électorales de 2009 au Gabon. Cette dimension négative du pouvoir politique a amené Joseph Tonda à faire une déconstruction de la situation sociopolitique où religion locale rime avec modernité à travers le système qualifié de 5S 225. Selon notre analyse, ce système colore, en partie, la réalité socioculturelle gabonaise.

En tant que spécialiste du pouvoir, du corps-sexe et du monde des imaginaires politiques et de la violence ethno politique en Afrique noire, Joseph Tonda désigne par le « Système 5S » un système qui est en lien avec les Sectes226, le Sang227, le Sexe228, le Sous229 et le Succès230. Ce concept populaire serait le résultat d’une observation participante sur la violence du fétichisme dans la société gabonaise actuelle ainsi que dans l’exercice même du pouvoir politique local ou moderne. En fait, l’appartenance à une secte est une réalité sociale où la consommation du sang et/ou la pratique du sexe réduit en pièces détachées sont des moyens pour être riches afin de réussir dans la vie.

Selon Zygmunt Bauman, cité par Gheorghe Fulga231, « Les sociétés actuelles sont caractérisées par la désintégration du réseau social, le démembrement des agences efficaces d’action collective, la fluidisation de la famille, des partis, de l’éducation, des classes, des liens sociaux, de la dépendance du sol, de la tradition, de tout ce qui est supra-individuel, la libération de l’individu de toutes formes de chaînes, dépendances, loyautés et par la liberté laissée à l’individu pour qu’il gère sa vie selon des options dont il reste le seul responsable ». Cette affirmation nous donne quelques lignes directrices pour

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La recherche de la possession matérielle par tout moyen.

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5S : Sectes, Sang, Sexe, Sous et Succès.

226 Un groupe organisé de personnes ayant la même doctrine au sein d’une religion. 227

Liquide organique symbolisant la source de vie, le courage dans la prise des grandes décisions, la purification et le rajeunissement de l’être humain.

228 Symbolise le pouvoir, la puissance masculine, la séduction, le respect et surtout la terreur. 229

Symbolise la richesse financière, le bien être, la domination.

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Symbolise la possession matérielle, la suprématie, la puissance.

231 Gheorghe Fulga (2005), Connaissance sociale et pouvoir politique : Etudes de sociologie politique,

comprendre le fonctionnement du système politique traditionnel gabonais à travers la religion Ndjobi.

Comme nous l’avons fait avec le mythe Olendé, nous allons dans la troisième partie, chercher à comprendre ce rite à travers son serment qui est une sorte de principe d’adhésion ferme sans recourir aux preuves ou aux arguments rationnels. Le serment du Ndjobi doit être considéré comme un pacte d’allégeance passé entre l’initié et le chef du village, le chef politique qui peut, de temps à autre, officier comme parrain ou chef du Ndjobi pendant certains rituels.

La créolisation des sociétés traditionnelles due à l’évolution de l’univers avec les obédiences religieuses occidentales nous fait admettre que tout individu à la recherche du bienêtre social est en mesure de choisir sa famille socioreligieuse. L’anthropologue ou le sociologue averti, que nous souhaitons devenir, ne peut avoir recours qu’à ce qui lui est donné à observer au travers de la culture même de la société qu’il étudie, et c’est plus délicat encore quand il s’agit de sociétés initiatiques où les actes liés au secret et au pouvoir politique forment le maillon fort d’une longue chaine de codage.

Pour certains nouveaux cultes ou phénomènes sectaires souvent très décriés, l’homme doit être en communication ou en communion avec son corps afin d’avoir le pouvoir sur tout son être. Mais dans l’imaginaire africain, cette conception est liée à l’idée de culture religieuse avec la multiplication depuis le siècle dernier des religions traditionnelles locales. Cette multiplication n’a-t-elle pas conduit à l’absence de l’Etat coercitif en Afrique? Actuellement, c’est peut-être cela aussi l’autre drame de l’Afrique traditionnelle et en particulier du Gabon, et on se souvient du discours du Président Nicolas Sarkozy, du 26 juillet 2007 à Dakar qui caricature l’homme africain comme un être ancré dans ses valeurs traditionnelles.

Pour ce dernier, « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez rentré dans l’histoire. Le paysan africain qui, depuis les millénaires, vit avec les saisons dans l’idéal de vie et d’être en harmonie avec la nature, ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès. Dans cet univers où la nature commande tout, l’homme échappe à l’angoisse de l’histoire qui tenaille l’homme

moderne ; mais l’homme reste immobile au milieu d’un ordre immuable où tout semble être écrit d’avance. Jamais, l’homme ne se lance dans l’avenir, jamais il lui vient à l’idée de sortir de la répétition pour s’inventer un destin ».

2. Contexte socioculturel

Hérité de la longue histoire occidentale du monothéisme et de la sécularisation, le concept de religion est une catégorie souvent mal taillée pour étudier des cultes et des sociétés aux histoires fortes et différentes. La religion locale gabonaise repose sur une acceptation délibérément forte et large de l’anthropologie religieuse contemporaine afin d’inclure l’ensemble diffus des faits sociaux concernant de près ou de loin les rites initiatiques, les institutions traditionnelles qui, au Gabon comme dans les pays d’Afrique centrale, forment le noyau traditionnel.

La bibliographie proposée par Julien Bonhomme232 sur la religion locale gabonaise actuelle comprend les travaux sur des multiples rites initiatiques à visée clairement religieux. Tel est le cas du Bwiti qui est souvent qualifié de « Religion locale nationale ». Cet auteur a inclus et cherché à comprendre les rites portant sur la sorcellerie, la thérapeutique, la médecine traditionnelle, la circoncision dans la mesure où ces récits élaborés font souvent partie de méthodologies ou de systèmes initiatiques dont le rite Ndjobi participe. En s’appuyant sur les monographies de Julien Bonhomme, nous pouvons citer par catégorie, les rites ci-après : l’Ombwiri, le Mbiri, l’Abandji, l’Elombo, l’Ombudi, le Mbumba-Iyano, l’Ologo, le Mugulu, l’Abambo comme rites initiatiques thérapeutiques grâce à la médecine traditionnelle. Ceux liés aux rites de passage à l’âge adulte et comme instrument de contrôle social sont entre autres : le Mwiri, l’Okukwe, le Mongala, le Kono, le Mukuyi, le Yasi, le Mbete-Nguba.

Nous ajoutons le Body, le Ngo, l’Onkira, l’Agombenero, le Gaulle, le Beyrie, le Minkuk, le Midimu des pygmées avec le Nziengi des Baka. A cela, indiquons aussi les rites féminins tels que le Lissumbu des Mbede, le Ndjembè des Myènè et le Milombo des Punu et/ou Eshira. Ces nombreux rituels, qui se complètent, s’opposent et s’empruntent, manifestent une grande diversité formelle. Ainsi, ces rites sont religieux ou thérapeutiques, initiatiquement masculins, visionnaires ou possessionnels, collectifs ou individuels, obligatoires ou volontaires.

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Pour bon nombre d’études, il existe des transformations qui sont prises dans des dynamiques sociales plus larges malgré le fait que certaines d’entre elles sont en voie de disparition. C’est pour cela, on voit bien que cette bibliographie de Julien Bonhomme n’a pas d’autre ambition que de faciliter et orienter les recherches futures en indexant les références existantes et en pointant quelques nouvelles pistes d’investigations. Elle témoigne, dans une certaine mesure, que la société traditionnelle gabonaise constitue certainement un terrain ethnographie d’une remarquable richesse pour les chercheurs locaux en particulier, plus précisément en Sciences Humaines et Sociales, notamment en Linguistique, en Sociologie, en Anthropologie, en Droit traditionnel et en Sciences politiques.

Ces recherches sur la modernité religieuse au Gabon laissent un vide sur tout ce qui concerne les travaux liés aux religions modernes, notamment l’Islam, le Christianisme, le protestantisme et aujourd’hui les rites liés à la Franc-maçonnerie qui ne cessent de troubler l’environnement socioculturel actuel. Ceci peut se justifier par la place accordée aux églises protestantes dites de réveil et aux rituels maçonniques, en conflit ouvert avec les religions traditionnelles locales.

3. Convention sociale et politique

Le rôle de la connaissance sociale, de la vie politique et surtout de la relation entre Tradition et Modernité peut être unanimement reconnu comme une époque de l’émergence du pouvoir politique local, dans le cadre de cette étude sur le Gabon. L’accélération des changements sociaux, sous l’impact des conséquences spectaculaires de la connaissance des religions locales en Afrique et des analyses du dernier quart de siècle, a donné naissance à un phénomène spécifique, aux implications inattendues, qui est nommé par certains sociologues, psychologues et même anthropologues comme « le décalage humain ». Comme le pense Gheorghe Fulga233, l’idée est que l’humanité se transforme frénétiquement en instaurant de nouvelles formes d’organisation du politico-religieux, de coexistence sociale et d’exercice du pouvoir public, alors que les valeurs culturelles, les mentalités et les comportements des humains restent ancrés dans les pratiques et les attitudes traditionalistes, de type moderne ou prémoderne, en fonction du niveau de développement de la société.

233Gheorghe Fulga (2000), Connaissance sociale et pouvoir politique : Etude de sociologie politique,

Pour Gheorghe Fulga, ce décalage humain exprime le fait que les individus ne sont pas préparés pour les changements qui sont en train de se produire en avalanche, et les idées de certains chercheurs sur le monde ne correspondent souvent plus au monde dans lequel ils vivent. Pour lui, le savoir social et politique est nécessaire non seulement à ceux qui sont au pouvoir, mais aussi aux individus et groupes sociaux qui pourront ainsi soutenir ou rejeter en parfaite connaissance de cause certaines politiques publiques, en proposant des alternatives ou en initiant des réformes qui, pour notre étude, correspondent au fait qu’une religion locale soit prise comme un élément du contrat social.

Il arrive alors que la religion locale passe avant la morale, la justice, la politique quand le chef de village, comme tout chef politique, se met au « feu orange234 » sur des problèmes sensibles du village, et même de la communauté nationale. Cette façon de faire, de faire faire et surtout de laisser faire, a été analysée par Ekori Mathieu qui estime que « le premier chef de village gabonais avait partagé les ressources naturelles du pays au profit de ses alliés en signant des accords bilatéraux afin de se maintenir au pouvoir. Cette façon de faire lui a solidement permis, en partie, de rester longtemps au pouvoir 235». On voit bien que poser la question du rapport entre la religion locale et le pouvoir politique en Afrique noire, c’est déjà répondre, en partie, à cette interrogation socio anthropologique.

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Expression imagée de l’un de nos informateurs anonymes : « Faites ce que vous voulez, si vous vous échouez,

je ne suis pas avec vous ».

235 Corpus oral recueilli par Guy Donald Adjoï Obengui en Juillet 2012 à Franceville lors d’un entretien semi-

Conclusion de la deuxième partie

A travers les éléments constitutifs de la religion locale au Gabon, le rite Ndjobi reste avant tout une sorte d’organisation secrète à tendance gouvernementale dans les domaines religieux et culturels Mbede. L’une des difficultés, dans cette partie, a été de distinguer l’imaginaire et le symbolique d’une part et de l’autre de comprendre cet imaginaire en le référant au réel. Cette difficulté a été aussi évoquée par Joseph Tonda et Sophia Mappa lorsqu’il s’agissait, pour le premier, de chercher à comprendre la violence du Souverain moderne à travers le corps scripturaire du Général de Gaulle et pour la seconde d’analyser les pouvoirs traditionnels en Afrique et leur transfert dans le pouvoir d’Etat avec le cas précis du Congo Brazzaville où la religion locale soutient le pouvoir politique local. Pour eux comme pour nous, le pouvoir politique local, à travers les religions locales dites traditionnelles et les sectes initiatiques, a toujours été au-dessus du pouvoir étatique dans les sociétés étatiques d’Afrique noire, particulièrement dans la zone du bassin du Congo.

Malgré les différentes analyses portées sur ce rite ajoutées aux études liées aux mythes, aux ethnies et aux pays qui le pratiquent, les chercheurs s’accordent à l’idée que cette religion locale est le propre des Mbede dits Obamba d’Okondja. Son origine exacte avec la composition de ses cultes est constamment soumise à interprétation selon les mouvances même si, l’initiation au Ndjobi peut être indispensable pour la promotion sociale, économique et politique à l’intérieur du clan, du village, de la ville et de la région, voire de la nation gabonaise. A travers notre deuxième chapitre intitulé Sacrifice et Sacralité du lien social, nous avons pu expliciter plusieurs faits qui sont en lien direct avec le troisième chapitre de la première partie236.

En premier lieu, il y a, par exemple, une certaine similarité de l’initiation au Ndjobi avec les étapes d’adhésion à la franc-maçonnerie. Nous supposons que le résultat final est le même, c’est-à-dire la recherche du mystère de l’Au-delà lié à la protection divine et ancestrale pour une maîtrise de la gestion du politique au sens large soutenu par les jeux et enjeux de secret à travers les parrainages des filleules, des guerres nocturnes et symboliques. Cette ressemblance ne serait-elle pas la source d’assurance relationnelle entre religion locale et pouvoir politique comme on l’observe dans toutes les sociétés dites traditionnelles ?

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Aux dires de certains de nos informateurs, le défunt chef d’Etat du Gabon fut lui-même un Nga-Ndjobi connu au-delà des frontières continentales comme en témoigne, en partie, le Journal Gabaon237. Pour ce journal, la puissance du Ndjobi a encore de beaux jours dans la conscience collective. Concernant l’état de santé de l’opposant, au régime actuel, André Mba Obame (AMO) et de Mike Jocktane, le journal révèle que « En profanant238 de la sorte la chambre mortuaire de l’illustre239

occupant avec qui, ils n’avaient ni lien de parenté, ni lien de sang, qu’est-ce qui ne nous dit pas que 5 ans après, la nature, Allah et/ou le Ndjobi n’avaient pas décidé de faire payer à André Mba Obame et Mike Jocktane

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