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Définir le niveau de soutien aux chercheurs

5. Axes stratégiques

5.3 Définir le niveau de soutien aux chercheurs

Le dernier axe stratégique sera le positionnement du soutien aux chercheurs. Deux options sont proposées et argumentées dans cette partie.

57 Gestion électronique des documents

58 Espace de stockage proposé par Switch aux membres des communautés universitaires suisses : https://drive.switch.ch

59 http://wp.unil.ch/infoserval/contact, http://www.unil.ch/openscience/home/menuinst/who-are-we.html, https://www.unil.ch/researcher/fr/home/menuinst/finalisation-et-suite-1.html

Open Science : stratégie du soutien aux chercheurs de l’Université de Lausanne

5.3.1 Soutien spécifique à l’Open Science

L’Open Science comprend un grand nombre de thèmes (voir chapitre 2.1). Pour ce travail, ce sont seulement la gestion des données de la recherche et l’Open Access qui sont concernés, même si la possibilité est laissée d’ouvrir par la suite à d’autres thèmes, notamment la science citoyenne, déjà existante à l’UNIL.

Le soutien spécifique pour l’Open Science pourrait être représenté ainsi :

Figure 7 : Soutien spécifique Open Science

CR = Consultant Recherche / CS = Correspondant SERVAL / Bib = Bibliothèques / OA = Adjointe OA / DR = personne UNIRIS chargée des données de recherche Dans cette solution, les personnes concernées par la GDR et l’OA sont regroupées autour du chercheur, tout en ayant des contacts avec les autres services spécialisés. L’analyse de l’existant (chapitre 3.2) de même que les entretiens ont permis de se rendre compte que la situation est très diversifiée quant au nombre de personnes, qualification de poste et temps dédié à ces tâches.

Un comité spécifique pilote ce soutien, en établissant notamment une politique ou des directives à destination des chercheurs.

Les personnes du Dicastère recherche et relations internationales, du Centre informatique et des entités externes sont à côté ; ils répondent aux besoins spécifiques sans y être raccrochés.

5.3.2 Soutien à la recherche, y compris l’Open Science

Au sein du Dicastère recherche et relations internationales, un réseau de soutien à la recherche60 réunissant les adjoints du Dicastère recherche et relations internationales et le PACTT existe, de même que des réunions informelles rassemblant le vice-recteur de la recherche et les vice-doyens de la recherche, rejoints par les consultants recherche depuis 2017. Lors de l’auto-évaluation de ce réseau effectuée en 2015-2016 (Université de Lausanne. Direction, 2016, p. 2‑ 3), les experts s’étaient penchés sur 3 grands domaines :

 L’organisation en « réseau de compétences plutôt qu’en structure

pyramidale » était appréciée. L’invitation à déposer des projets devait continuer de se faire par motivation et incitation.

 La nécessité d’avoir « une base de données et un outil de pilotage intégrant

toutes les informations liées à la recherche, idéalement dès la soumission des projets et avant même de connaître la décision des bailleurs de fonds ».

Open Science : stratégie du soutien aux chercheurs de l’Université de Lausanne

 L’amélioration et la remise au goût du jour des outils de visibilisation des publications SERVAL et Unisciences, difficilement trouvables sans les connaître au préalable.

Ce rapport rejoint les entretiens menés durant ce travail, et servira de base pour cette deuxième proposition de soutien.

Ce réseau doit servir de soutien aux chercheurs, qui doivent figurer au centre :

Figure 8 : Soutien aux chercheurs par cercles de proximité

Le soutien se fait ensuite par cercle concentrique en privilégiant la proximité : le premier niveau est assuré par les consultants recherche (CR) et les correspondants Serval (CS) qui se trouvent dans toutes les facultés, ainsi que par les bibliothécaires intéressés61, les personnes en charge de l’éthique et de l’intégrité académique62. Ces personnes sont à disposition pour répondre aux questions de leurs chercheurs ou proposent leurs compétences spécifiques aux chercheurs d’autres facultés en ayant besoin. En cas de question nouvelle, ou nécessitant d’autres compétences, ces personnes contactent les personnes du deuxième niveau.

Celui-ci rassemble les spécialistes des bailleurs de fonds, l’adjointe spécialisée en Open Access ainsi que la collaboratrice des données de recherche. Ils peuvent venir en appui des consultants recherche et des correspondants Serval, ou répondre directement aux questions que les chercheurs leur adresseraient. Pour des besoins plus spécifiques, ils peuvent faire appel au troisième niveau.

Ce troisième niveau rassemble les institutions externes sur le campus, ainsi que le Centre informatique et le PACTT. Leur expertise peut être utilisée sur appel des premiers niveaux ou directement par les chercheurs si besoin.

Le cadre est fixé par le Dicastère recherche, en s’appuyant sur les facultés (représentées par leurs couleurs dans le cadre) et leurs vice-doyens à la recherche pour piloter le système.

61 Dans les bibliothèques IDHEAP, ESC, Géosciences, uDDSP notamment.

62 Ces deux dernières catégories de personnes n’ayant pas été contactées dans le cadre de ce travail, il sera nécessaire de le faire lors de la mise en place du système de soutien.

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Les niveaux doivent être perméables et inter-facultaires, afin de faciliter la communication. Les appuis technologiques abordés précédemment (voir chapitre 5.2) facilitent ces échanges. Le fonctionnement par palier renforce le rôle des consultants recherche - correspondants Serval et permet aux personnes plus spécialisées de n’intervenir qu’après que la demande ait été traitée par une personne ayant potentiellement déjà la réponse – tout en laissant un accès ouvert et non-hiérarchique au système.

5.3.3 Choix du niveau de soutien

Le mandat à l’origine de ce travail était de créer un centre de soutien Open Science, en débutant par la GDR et l’OA. Cependant, les entretiens ont permis d’identifier que la problématique et les besoins sont plus larges que ces domaines et que les personnes concernées sont souvent les mêmes (voir Tableau 1, p. 18). L’Open Science n’est effectivement qu’un point du soutien aux chercheurs, et il sera difficile de segmenter les soutiens, au risque de les fragmenter. L’organisation des données, le soutien à la publication doivent se faire indépendamment de la perspective du mouvement Open Science. Celle-ci doit être un moyen, pas un but en soi.

Proposer un Centre de Soutien Open Science n’avait donc pas de sens dans le contexte de l’UNIL. Il fallait trouver comment intégrer ce support au soutien général aux chercheurs, en s’appuyant sur les modèles vus dans les entretiens. Deux ont été retenus : celui de la HEP pour l’intégration des services dans une seule entité et celui du RISET pour le travail en réseau, plus souple dans sa structure, mais nécessitant une coordination forte.

Avec l‘accord de Gérard Bagnoud, directeur d’UNIRIS, c’est ce scénario qui va être poursuivi. Les autres personnes en soutien à la recherche au sein du dicastère n'ont cependant pas été contactées.

5.4 Synthèse

Trois axes stratégiques ont été définis pour renforcer les connaissances des chercheurs, consultants recherche ou membres de la direction, en s’appuyant sur les ressources existantes, personnes ou services. Des ressources futures, comme la mise en place d’une communauté de pratique, renforcera la communication et l’identité de l’Open Science en créant un sentiment d’appartenance. Des moyens techniques et outils existants pourront être repris et améliorés afin de gagner en efficacité, rejoints par de nouveaux systèmes pour suivre et quantifier les soutiens. Et finalement, la manière la plus efficace de soutenir les chercheurs a été déterminée, en tenant compte du contexte spécifique à l’Université de Lausanne : un soutien par cercles concentriques autour du chercheur, pilotée par le Dicastère recherche et relations internationales.

Les propositions concrètes pour développer ces axes seront reprises dans le chapitre suivant, concernant l’organisation du soutien.

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