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DÉCLARATIONS/SCRUTIN AVIS ANNEXESégalement se retrouver, à travers la francophonie, dans le combat pour le développement

Associations, Environnement et nature, Organisations étudiantes et mouvements de jeunesse et CFDT

DÉCLARATIONS/SCRUTIN AVIS ANNEXESégalement se retrouver, à travers la francophonie, dans le combat pour le développement

économique, l’éducation et la diffusion de la culture.

Ainsi, notre groupe adhère particulièrement à la recommandation n°3 qui plaide pour un recentrage de la francophonie sur l’ODD n°4 dont l’objectif est «  Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ». Nous sommes convaincus qu’il ne peut y avoir de politique de développement sans démocratisation de l’éducation et cet objectif doit être le principal axe de nos choix en matière d’aide au développement.

Le groupe FO a voté favorablement cet avis

Coopération

La francophonie fait expressément partie des compétences dévolues à la section des affaires européennes et internationales, pour autant, ce thème n’a été que peu traité à ce jour au CESE. Le groupe de la coopération remercie Marie-Béatrice Levaux d’avoir porté ce sujet quelque peu en mal d’attrait en France et en Europe, avec autant de détermination et d’enthousiasme.

La porte est étroite entre les souvenirs de la colonisation, et l’intérêt réel pour un pays d’adopter la langue française avec son héritage culturel, artistique, littéraire et juridique, mais aussi ses valeurs démocratiques et de solidarité : notre langue est un “moyen d’accès à la modernité” selon la charte de la Francophonie, qui est un concept que la France n’aurait pas pu créer elle-même.

Le rayonnement de la France et celui de la francophonie sont liés mais obéissent à des logiques différentes. Le temps des impérialismes, de la «France, mère des arts, des armes et des lois» chère à Du Bellay, est révolu.

Alors, revoir le rôle de la France dans une francophonie dynamique, est une initiative qui intervient dans un contexte international favorable, et notre groupe soutient les seize recommandations ambitieuses de l’avis :

y le renforcement de la francophonie institutionnelle et la création d’un ministère de plein exercice sont essentiels pour notre diplomatie et pour notre économie ; n’oublions pas que la langue du commerce est d’abord celle du client !

y profiter du Brexit pour mieux affirmer le français comme langue de travail, la France est bien trop timide !

y De même, soutenir la relance des jeux de la francophonie et y envoyer nos meilleurs athlètes,

y Renforcer des actions en faveur du numérique francophone : il faut préparer le jour où nous disposerons de traducteurs instantanés,

y Enfin, l’avenir de la francophonie c’est aussi l’affirmation des femmes, trop souvent tenues à l’écart de la formation. Léopold Sédar Senghor affirmait qu’une meilleure connaissance du français entraînerait des progrès dans toutes les disciplines, tout en souhaitant le maintien de l’appui de la France.

Déclarations des groupes

y Dans le fil de l’ODD n°4, il faut donner mandat à l’OIF pour que son action soit plus orientée vers la formation et l’éducation.

y Pour toutes ces raisons, la France devra revoir sa politique de visas pour ne pas bloquer les échanges universitaires, professionnels, culturels et sportifs.

Pour conclure, la coopération est l’essence même de la Francophonie ; quand un pays rejoint la communauté francophone, il épouse naturellement les valeurs de solidarité et d’entraide qu’elle défend.

Abdou Diouf disait que «c’est précisément parce que l’avenir de la Francophonie n’est pas tracé d’avance, qu’il nous appartient de l’écrire «: c’est pourquoi, le groupe de la coopération a voté l’avis.

Entreprises

Parlé par 274 millions de locuteurs, le français est, dans le monde, la 2ème langue étrangère apprise après l’anglais, la 3ème langue des affaires et la 2ème langue sur Internet. Ces chiffres traduisent l’importance de la francophonie et du marché économique francophone potentiel qui y est attaché.

La francophonie ne se résume pas à une langue. Ce sont des personnes et des valeurs, des cultures mais également des entreprises et des savoir-faire qui sont ainsi véhiculés de par le monde, au travers de l’utilisation du français.

On peut déplorer le fait que la francophonie souffre d’un manque de visibilité, résultant peut-être d’un trop grand nombre de structures institutionnelles sans communication et sans synergies réelles. Là comme ailleurs, beaucoup de propositions sont faites, peu sont mises en œuvre…

Pourtant, il faut dépasser ce constat et tel est l’enjeu de ce projet d’avis de vouloir une francophonie forte et dynamique. Projet auquel les entreprises ne peuvent que souscrire, tant elles sont déjà investies et reconnues au travers, notamment, des réseaux de Business France et des CCI.

Les initiatives francophones en matière économique sont ainsi très nombreuses. Elles se traduisent notamment par :

– des orientations géographiques revendiquées : Afrique, Maghreb, Liban, Vietnam ; – des axes sectoriels clairement définis pour la promotion des « systèmes français ».

On peut citer par exemple l’industrie du futur (Chine, Allemagne), les partenariats industriels (Algérie), le tourisme et le développement durable (Indonésie), la santé (Singapour, Dubaï) ou le développement urbain (Maroc, Colombie) ;

– un axe de formation majeur et stratégique  : accueil d’étudiants étrangers, campus à l’étranger, développement du français des affaires au travers des Diplômes de français professionnel (DFP), qui attestent des compétences pour la communication en français, écrite et orale, en situation professionnelle ;

– un axe d’intelligence économique francophone ;

– une contribution forte au rayonnement des marques « France » à l’étranger ;

DÉCLARATIONS/SCRUTINAVISANNEXES – une présence institutionnelle et des partenariats (ICC France, ITC…). Doit être

également mentionné le rôle important de la CPCCAF (conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones) en tant que réseau vivant (130 membres directs dans 30 pays) au service de la francophonie économique.

La CPCCAF est ainsi un acteur incontournable du développement économique en Afrique francophone.

Il faut favoriser l’émergence d’une francophonie économique en concentrant nos actions sur ces axes. On le voit et on le vit, la francophonie participe de la diplomatie économique ; c’est donc plus que jamais une priorité à faire revivre et à restructurer, dans laquelle les entreprises veulent continuer à jouer un rôle actif.

Le groupe des entreprises a voté cet avis.

Mutualité

« La Francophonie, c›est cet Humanisme intégral, qui se tisse autour de la terre» Ainsi s’exprimait Léopold Sédar Senghor en 1962 dans « Le français, langue de culture ».

Comme le souligne l’avis, la France doit jouer un rôle majeur dans cette francophonie dynamique qui rassemble aujourd’hui plus de 274 millions de locuteurs répartis sur les 5 continents et représentant la 5ème langue parlée dans le monde.

Cette « langue de culture », comme la définissait LSS, est porteuse de valeurs universelles de coopération, de solidarité et de développement durable.

Aussi, l’attente est forte en matière de progrès sur les questions qui touchent les défis démocratiques, économiques et écologiques et en particulier sur les enjeux de développement humain tels que l’éducation, la santé, l’égalité entre les femmes et les hommes et la culture.

L’avis recommande la mobilisation des acteurs de la société civile pour leur engagement en faveur notamment de l’éducation et de la formation ainsi que le soutien aux réseaux professionnels et scientifiques.

Il souligne également la nécessaire valorisation des initiatives des acteurs privés ou publics en faveur du développement d’infrastructures sans lesquelles aucun développement n’est possible, notamment en matière d’éducation, de santé ou d’accès à l’eau potable.

Ainsi la Mutualité française et certaines de ses mutuelles ont mis en place un Programme d’appui au développement des stratégies mutualistes de santé (PASS) en relation avec des partenaires du monde de la protection sociale en Afrique francophone dont l’objectif est le développement et l’adaptation du modèle mutualiste dans un contexte de mise en place de couvertures santé obligatoires.

Ces relations, qui existent depuis de nombreuses années, permettent à la fois d’apporter une aide technique, d’accompagner des investissements dans l’offre mutualiste de soins,

Déclarations des groupes

mais aussi de former et de sensibiliser, au-delà des acteurs mutualistes, les journalistes, étudiant.e.s, juristes aux problématiques d’amélioration d’accès aux soins.

Enfin, la francophonie constitue pour la France et ses partenaires francophones une opportunité économique majeure ce que soulignait le rapport Attali sur « la francophonie économique » en 2014. Comme le soutient la « Stratégie économique de la francophonie » adoptée au sommet de la Francophonie de Dakar en 2014, c’est en luttant « contre les inégalités sociales, et à travers une promotion de la responsabilité sociale et environnementale des acteurs économiques  », qu’elle « contribuera à élaborer des régulations économiques, financières, commerciales et juridiques pour construire une société démocratique, juste, solidaire, ouverte et transparente ».

L’avis s’inscrit pleinement dans ces objectifs. Le groupe de la mutualité l’a voté.

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