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DÉCLARATIONS DE DÉPUTÉS

Dans le document Débats de la Chambre des communes (Page 43-47)

[Traduction]

L'INDUSTRIE AUTOMOBILE

M. Irek Kusmierczyk (Windsor—Tecumseh, Lib.): Monsieur le Président, il est incroyable de penser qu'une annonce puisse transformer toute une collectivité, mais c'est précisément ce qui est arrivé la semaine dernière dans ma circonscription, Windsor—Te‐

cumseh.

Le gouvernement fédéral a obtenu un investissement de 5 mil‐

liards de dollars qui permettra d'établir la première usine de piles du Canada dans ma ville, Windsor. Ce partenariat avec Stellantis et LG créera 2 500 emplois dans l'industrie automobile au sein de notre collectivité. C'est le plus important investissement dans l'industrie automobile de l'histoire du pays, et l'investissement le plus impor‐

tant jamais effectué dans l'histoire de Windsor—Tecumseh. Les ré‐

sidants de la région ont dit que c'est un investissement porteur de changement. Grâce à cet investissement, une collectivité qui a eu son lot de périodes creuses pourra assurer sa prospérité pour des gé‐

nérations.

Windsor-Essex est la capitale canadienne de l'industrie automo‐

bile. Nous sommes les meilleurs fabricants du monde, et grâce au leadership du gouvernement fédéral dans la lutte aux changements climatiques, nous sommes prêts à guider le pays dans sa transition vers un avenir sans émissions.

* * *

LES COLLECTIVITÉS RURALES DE LA SASKATCHEWAN

M. Robert Kitchen (Souris—Moose Mountain, PCC): Mon‐

sieur le Président, la semaine dernière, des membres du partenariat South Saskatchewan Ready sont venus à Ottawa pour parler de l'élimination progressive des centrales électriques au charbon et de ses effets négatifs sur les collectivités rurales.

Seulement 3,5 % des fonds réservés à la transition équitable ont été affectés au développement économique nécessaire pour que les collectivités représentées par South Saskatchewan Ready de‐

meurent viables après 2030. Selon une étude récente, l'abandon progressif des centrales électriques au charbon pourrait entraîner

une baisse de population de 67 % et une baisse du revenu des mé‐

nages de 89 % dans la ville de Coronach seulement.

Le gouvernement laisse entendre que les emplois verts seront créés dans les régions touchées par les pertes d'emplois dans le sec‐

teur de l'énergie, mais ce n'est pas le cas. Les emplois dans la construction des infrastructures écologiques ne sont pas créés dans les circonscriptions rurales. Les fonds de transition investis dans les infrastructures communautaires ne serviront à rien du tout s'il n'y a plus personne pour se servir de ces infrastructures. Les villes comme Coronach, Bienfait et Estevan méritent mieux de la part du gouvernement.

Je remercie les membres de South Saskatchewan Ready de se vouer à promouvoir un avenir durable pour ces collectivités.

* * *

LES PRIORITÉS DU GOUVERNEMENT

Mme Iqra Khalid (Mississauga—Erin Mills, Lib.): Monsieur le Président, cette semaine a été palpitante.

Dans le budget de 2021, nous avons présenté notre plan pour of‐

frir des services de garde abordables pour seulement 10 $ par jour.

Lundi, l’Ontario a finalement signé un accord, ce qui signifie que nous avons une entente pour que des services de garde d’enfants abordables soient offerts dans chaque province et territoire. Cela était une grande priorité pour ma circonscription, Mississauga—

Erin Mills, et nous avons réalisé cet objectif. C’était en 2021.

La semaine prochaine, la vice-première ministre et ministre des Finances déposera le budget 2022, et j’aimerais parler de certaines de mes priorités. J'estime que nous devrions, entre autres, construire plus de logements abordables, lutter contre la violence fondée sur le sexe, remédier à la pénurie de main-d’œuvre et créer de nouveaux emplois partout au Canada, soutenir les petites entre‐

prises, les aînés et les jeunes et bâtir une économie verte et propre.

Nous avons beaucoup de pain sur la planche et j’ai hâte que le budget soit dévoilé pour que nous puissions nous atteler à la tâche.

* * * [Français]

LA PÊCHE À LA FASCINE

Mme Marilène Gill (Manicouagan, BQ): Monsieur le Pré‐

sident, depuis la naissance de la nation québécoise, dans Charle‐

voix, des pêcheurs pratiquent la pêche à la fascine du capelan.

C'est une tradition, et non une industrie. On parle de même pas 1 % du total des pêcheries. Cependant, cette pêche ancestrale, en plus de fournir nos restaurateurs, fait partie de notre histoire et est en voie d'être reconnue par l'UNESCO.

Or, Pêches et Océans Canada, situé à Ottawa, très loin de la mer, met nos pêcheurs à la fascine dans le même bateau que les pêcheurs commerciaux de Terre‑Neuve. Il les force à commencer leur saison seulement en juin, comme à Terre‑Neuve.

Toutefois, ce que Pêches et Océans Canada, très loin de la mer, ignore, c'est que, chez nous, dans le fleuve Saint‑Laurent, le cape‐

lan roule en avril. Il n'y a plus de poisson en juin.

Cette tradition nationale va disparaître si la ministre ne lance pas la saison du capelan le 1er avril dans le fleuve. Le 1er avril, c'est de‐

main.

Déclarations de députés

Le Bloc québécois demande à la ministre d'intervenir. L'heure est venue de sauver la pêche à la fascine.

* * *

LES FERMES BRYLEE ET GUAYCLAIR

M. Stéphane Lauzon (Argenteuil—La Petite-Nation, Lib.):

Monsieur le Président, c’est avec plaisir que je tiens à souligner le travail exceptionnel de deux producteurs de bovins de ma circons‐

cription: la ferme Brylee de Lochaber et la ferme Guayclair de Brownsburg‑Chatham.

Elles ont toutes deux mérité les honneurs de recevoir le Prix de la gérance de l’environnement, section Québec, en 2021 et 2022.

Ce prix est décerné chaque année pour récompenser le leadership des producteurs de bovins en matière de gestion agroenvironne‐

mentale. Les fermes Guayclair et Brylee ont toutes deux reçu une reconnaissance provinciale de leur contribution exceptionnelle.

Comme pour la ferme Brylee l’an dernier, la ferme Guayclair est cette année en nomination pour une reconnaissance nationale de l’Association canadienne des éleveurs de bovins. Le gagnant natio‐

nal sera annoncé plus tard à la Conférence de l’industrie canadienne du bœuf.

Je dis bravo à la ferme Guayclair et à la ferme Brylee. Elles sont des exemples concrets d’innovation et d’excellence de la gestion de l’environnement dans leurs exploitations agricoles.

* * *

● (1405)

[Traduction]

LE FONDS D’ASSAINISSEMENT DU LAC SIMCOE M. Scot Davidson (York—Simcoe, PCC): Monsieur le Pré‐

sident, cela fait maintenant cinq ans, jour pour jour, que les libéraux ont supprimé le Fonds d’assainissement du lac Simcoe. La ministre des Finances s’est rendue sur les berges du lac en 2019 et a promis qu’elle réinstaurerait ce fonds, mais cela fait maintenant 1 826 jours et il n’y a toujours aucun financement pour assainir et restaurer le lac. C’est incroyable.

Enfin, les municipalités et les organismes situés autour du lac se joignent à moi et à mes collègues conservateurs pour réclamer le retour du fonds d’assainissement. Dans le budget, la semaine pro‐

chaine, plutôt que de proposer de nouvelles taxes, le gouvernement doit appuyer des projets communautaires populaires visant à proté‐

ger le bassin hydrographique et l’écosystème précieux du lac Sim‐

coe.

On patauge quand on tente de s'y retrouver dans toutes les pro‐

messes rompues et les cas d’inaction du gouvernement libéral ac‐

tuel en matière d’environnement. C’est pour cette raison que je porte encore une fois mes pantalons-bottes à la Chambre pour de‐

mander que le fonds d’assainissement du lac Simcoe soit inclus dans le budget de 2022. Il est temps de passer à l’action.

Le vice-président: Je rappelle aux députés qu'ils ne doivent pas se servir d'accessoires.

La députée de Kanata—Carleton a la parole.

EUGENE MELNYK

Mme Jenna Sudds (Kanata—Carleton, Lib.): Monsieur le Président, en 2003, Eugene Melnyk a fait l'acquisition de la fran‐

chise de nos bien‑aimés Sénateurs d'Ottawa. En l'acquérant, il l'a peut‑être sauvée de la faillite. Il a favorisé la croissance écono‐

mique de ma circonscription, Kanata—Carleton. Il y a aussi créé des emplois et il s'est battu pour que ces emplois restent à Kanata, rejetant toutes les propositions de déménagement de la franchise.

Surtout, il a fait des Sénateurs un incontournable de notre ville, aimé de tous. Il a contribué à cultiver l'amour du hockey chez les jeunes et les vieux. Le désir d'Eugene et son engagement d'amener la coupe Stanley dans la capitale nationale ne se sont jamais estom‐

pés.

Malheureusement, Eugene s'est éteint, paisiblement, lundi. Ses amis, notre collectivité et tous les partisans des Sénateurs se sou‐

viendront affectueusement de lui. Il laisse derrière lui un héritage, un héritage d'amour pour nos Sénateurs d'Ottawa, que notre collec‐

tivité continuera d'appuyer et de chérir pendant des années encore.

Sa passion et son dévouement au sport manqueront aux habitants d'Ottawa.

Je sais que les Sénateurs d'Ottawa remporteront un jour la coupe Stanley et je suis certaine qu'Eugene les regardera avec fierté de là‑haut.

* * * LE LOGEMENT

M. Terry Beech (Burnaby-Nord—Seymour, Lib.): Monsieur le Président, avant que nous arrivions au pouvoir en 2015, le gou‐

vernement fédéral ne s’était pas occupé du dossier du logement de‐

puis plus de 30 ans. Depuis six ans, une des plus grandes priorités du gouvernement libéral est de s’assurer que les Canadiens ont un logement sûr, abordable et accessible. Notre stratégie sur le loge‐

ment de 72 milliards de dollars nous permet de collaborer avec les provinces et les municipalités pour régler la question de l’abordabi‐

lité du logement.

Nous avons commencé à constater les effets de ces investisse‐

ments à Burnaby et à North Vancouver, où nous avons aidé 3 900 personnes à construire, à conserver ou à trouver un logement grâce à des programmes comme l’Initiative fédérale de logement communautaire, l’Initiative pour la création rapide de logements ou le Fonds national de co-investissement pour le logement. Nous avons aussi promis d’en faire plus. Nous comptons notamment ac‐

croître l’offre, changer la perception sur le logement pour qu’il soit considéré comme un espace de vie et non comme un produit d’in‐

vestissement, et favoriser l'accès à la propriété pour les acheteurs d’une première habitation.

J’ai très hâte de travailler avec l’ensemble des députés pour trou‐

ver d’autres solutions à la crise du logement. Je suis également im‐

patient que la ministre des Finances dépose le budget 2022, le 7 avril, pour que nous puissions offrir aux Canadiens un plus grand nombre de logements abordables.

LE SOUTIEN À L'UKRAINE

M. Larry Brock (Brantford—Brant, PCC): Monsieur le Pré‐

sident, c'est avec une immense fierté que j'annonce un jumelage entre la ville de Brantford et celle de Kamianets-Podilskyi, en Ukraine, un geste symbolique qui générera pour cette dernière une aide concrète dont elle a vraiment besoin. Depuis que la Russie a envahi l'Ukraine, la ville a accueilli des milliers de réfugiés et a ai‐

dé des mères seules, leurs enfants et des aînés déplacés qui ont été forcés de quitter leur domicile. De plus, elle organise les efforts en vue de soutenir l'armée ukrainienne.

L'idée merveilleuse de ce jumelage a été proposée par Andy Straisfeld, un citoyen de ma circonscription, et a reçu l'appui una‐

nime du maire Kevin Davis et du conseil municipal. J'aimerais re‐

mercier les députés ukrainiens Georgiy Mazurashu et Ihor Mar‐

chuk, ainsi que le maire de Kamianets-Podilskyi, Mykhailo Posit‐

ko. Je suis également fier du rôle qu'a joué mon équipe pour faire de cet accord une réalité.

J'encourage mes collègues de la Chambre à travailler auprès des municipalités qu'ils représentent et à trouver leur ville-sœur en Ukraine. Il y a tant de façons dont le Canada peut aider les Ukrai‐

niens.

Gloire au Canada. Slava Ukraini.

* * *

● (1410)

L'INFRASTRUCTURE

M. Wayne Long (Saint John—Rothesay, Lib.): Monsieur le Président, en 2015, les gens de Saint John—Rothesay m'ont envoyé dans cette auguste Chambre non seulement pour m'y exprimer, sié‐

ger aux comités et voter sur les projets de loi, mais également pour réclamer et obtenir des investissements fédéraux dans ma circons‐

cription.

Saint John compte l'un des plus beaux littoraux du Canada. Tou‐

tefois, ce littoral n'est pas aménagé comme il le devrait. Toutefois, grâce à l'investissement fédéral, cette réalité est en voie de changer.

Nous investissons des millions de dollars pour réparer la digue, des millions pour réaménager le quai de Fundy, des millions pour re‐

mettre à neuf la promenade de la Loyalist Plaza ainsi que plus de 1 million de dollars pour établir un village de conteneurs.

Ces projets transformeront non seulement ma ville, mais l'en‐

semble de ma région en favorisant le tourisme et la prospérité éco‐

nomique.

Le gouvernement libéral répond aux attentes des résidants de Saint John—Rothesay.

* * * LES AÎNÉS

M. Gerald Soroka (Yellowhead, PCC): Monsieur le Président, Morgen m'a écrit au sujet de sa mère qui vient de fêter ses 86 ans.

Elle est encore capable de vivre dans sa maison, ne touchant que des prestations du Régime de pensions du Canada, de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti. Il m'a écrit: « Je sais qu'il lui est difficile de joindre les deux bouts en raison des fac‐

tures élevées d'électricité et de gaz... mais elle est trop fière pour demander l'aide financière de sa famille. » Elle se trouve donc contrainte à baisser considérablement le chauffage de sa résidence pour pouvoir payer ses factures de chauffage.

J'ai reçu de nombreux autres courriels, appels téléphoniques, messages sur Facebook et commentaires de personnes âgées qui m'ont dit ne plus avoir les moyens de maintenir ce gouvernement néo-démocrate—libéral au pouvoir. Demain, la taxe sur le carbone augmentera de nouveau, ce qui signifie qu'il en coûtera plus cher aux aînés pour chauffer leur maison ou qu'ils baisseront de nouveau leur thermostat, si tant est que cela leur soit encore possible.

Le gouvernement néo-démocrate—libéral mettra-t-il fin à l'aug‐

mentation de la taxe sur le carbone le 1er avril pour que les aînés n'aient pas à vivre dans une maison froide, ou va-t-il nous répondre de ne pas nous inquiéter car l'été arrive et qu'ils seront bientôt au chaud?

* * * LA FISCALITÉ

M. Pat Kelly (Calgary Rocky Ridge, PCC): Monsieur le Pré‐

sident, demain, la taxe sur la bière, le vin et les spiritueux augmen‐

tera automatiquement, en raison de l'indexation de la taxe d'accise instaurée par le gouvernement. Aujourd'hui, j'ai présenté le projet de loi C‑266, visant à annuler l'indexation automatique de la taxe d'accise. Cette taxe punitive nuit à la capacité des brasseurs, des vi‐

ticulteurs et des distillateurs canadiens, chefs de file mondiaux, de rivaliser avec leurs concurrents étrangers et pénalise les consomma‐

teurs canadiens.

Demain, le coût d'une bière entre amis après le travail augmente‐

ra, tout comme le coût d'une bouteille de vin pour les parents qui travaillent durement et qui veulent profiter d'une rare soirée en amoureux bien méritée. L'inflation rend déjà ces plaisirs simples de plus en plus inabordables pour les travailleurs canadiens.

Les déficits et la taxe sur le carbone de ce gouvernement ali‐

mentent l'inflation, ce qui entraîne une augmentation automatique de la taxe sur l'alcool, ce qui fait encore plus grimper l'inflation. Il est temps de mettre fin à cette indexation annuelle automatique de la taxe, de permettre à nos industries de continuer à être concurren‐

tielles sur la scène internationale, de donner un répit aux consom‐

mateurs et d'appuyer le projet de loi C‑266.

* * *

LA JOURNÉE NATIONALE DES LANGUES AUTOCHTONES

M. Jaime Battiste (Sydney—Victoria, Lib.): Monsieur le Pré‐

sident, nous célébrons aujourd'hui au Canada la Journée nationale des langues autochtones. À cette occasion, nous reconnaissons les centaines de langues autochtones qui sont parlées d'un bout à l'autre du Canada.

Je suis fier de faire partie d'un gouvernement qui s'est engagé à préserver et à rétablir les langues autochtones et qui a nommé le tout premier commissaire aux langues autochtones. Je félicite Ron Ignace de sa nomination.

Cet engagement se fait déjà sentir sur le terrain dans ma commu‐

nauté. Des investissements sans précédent ont été faits pour la revi‐

talisation de la langue micmaque par l'entremise de divers orga‐

nismes dont le Mi'kmaw Kina'matnewey.

[Le député s'exprime en micmac et fournit le texte suivant:]

Ketu Kaqamasi Kiskuk Aq ketu teluewey, tan telji welalusik Msit wen apoqnmatmitij, tan teli lnusltik Nike aq Elmiknek. Wela‐

liek.

Déclarations de députés

[Le député fournit un texte en anglais dont voici la traduction:]

J'interviens aujourd'hui pour remercier vivement toutes les per‐

sonnes qui aident à revitaliser les langues autochtones aujourd'hui et pour l'avenir.

* * *

LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE VISIBILITÉ TRANSGENRE

M. Blake Desjarlais (Edmonton Griesbach, NPD): Uqaqtittiji, je suis fier d'intervenir à la Chambre aujourd'hui à l'occasion de la Journée internationale de visibilité transgenre.

Les femmes trans, particulièrement les Noires, ont été des cheffes de file du mouvement 2SLGBTQ dans certaines de ses pé‐

riodes les plus difficiles. Elles sont descendues dans la rue pour ré‐

clamer justice et c'est grâce à elles qu'ont été reconnus les droits dont jouit actuellement la communauté 2SLGBTQ. Certaines mili‐

tantes ont perdu la vie dans cette lutte. On considère ces battantes comme n'importe quelles personnes trans dans la vie de tous les jours, mais quand je regarde dans cette enceinte, je constate qu'au‐

cune personne trans n'occupe l'un des 338 sièges. Les choses doivent changer.

En tant que toute première personne bispirituelle élue à la Chambre des communes, voici le message que je transmets aux gens de la communauté trans: « Nous avons besoin de vous ici.

Vous serez confrontés à de nombreux défis à titre de député, comme moi, mais je sais que vous les surmonterez. Rappelez-vous toujours que vous avez votre place dans cette assemblée comme n'importe où au Canada, et n'oubliez jamais que vous êtes aimés et que vous êtes beaux. Ne laissez jamais qui que ce soit vous dire le contraire. »

Kinanaskomtinawaw.

* * *

● (1415)

[Français]

LE BUREAU DE LA VÉRIFICATRICE GÉNÉRALE DU CANADA

Mme Nathalie Sinclair-Desgagné (Terrebonne, BQ): Mon‐

sieur le Président, le travail du Bureau de la vérificatrice générale du Canada est essentiel en démocratie. C'est par l'entremise de ses employés que le Parlement a l'heure juste sur les dépenses gouver‐

nementales, leur probité et leur efficacité.

Or, les employés de son service d'audits, dont les trois quarts sont des femmes, sont sans contrat de travail depuis 2018, en grève du zèle depuis la fin novembre, et maintenant en grève générale.

Si la vérificatrice générale est indépendante, c'est quand même le Conseil du Trésor qui décide des budgets et mandats de négocia‐

tions. Visiblement, la présidente du Conseil du Trésor s'accommode fort bien d'un Bureau de la vérificatrice générale du Canada qui n'arrive plus à produire les rapports qui embarrassent le gouverne‐

ment.

Les femmes et les hommes du service d'audits ne demandent pas la lune. Ils veulent une échelle salariale comparable à celle de la fonction publique. Le différend s'élève à 215 000 $ divisés entre 165 employés, pratiquement rien. La présidente du Conseil du Tré‐

sor doit bouger. Des négociations sont en cours en ce moment et il faut que cela se règle. Cela presse.

[Traduction]

LA PLAGE JUNO

M. Michael Kram (Regina—Wascana, PCC): Monsieur le Président, le matin du 6 juin 1944, 14 000 soldats canadiens ont dé‐

barqué sur la plage Juno en Normandie, en France, lors de l'inva‐

sion du jour J par les forces alliées pour libérer l'Europe des nazis.

Cette journée a été marquée par la perte de 340 soldats.

Aujourd'hui, en 2022, un groupe de promoteurs immobiliers français veut construire des immeubles d'habitation en copropriété sur la plage Juno. C'est totalement inacceptable. J'ai moi-même vi‐

sité la plage Juno il y a plusieurs années. Les gens là-bas ont fait un travail admirable pour préserver la région à titre commémoratif, à

sité la plage Juno il y a plusieurs années. Les gens là-bas ont fait un travail admirable pour préserver la région à titre commémoratif, à

Dans le document Débats de la Chambre des communes (Page 43-47)