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MATERIELS ET METHODES

L- CURAGE PEUT –IL PERTURBER LE SYSTEME IMMUNITAIRE ?

La relation, entre les antigènes tumoraux, à la surface des cellules carcinomateuses, et le système immunitaire visant à les reconnaître et à les détruire, développée en 1970 par la théorie de Burnet, est l’élément essentiel du système de défense antitumoral. Comme nous l’avons vu, le drainage lymphatique dans les cancers de l’ovaire se distingue par rapport à celui d’autres tumeurs solides où il est codifié de proche en proche. La réalisation d’un curage lymphatique supprime les interactions entre la tumeur et les mécanismes de défense ganglionnaire de l’hôte. En effet, les ganglions lymphatiques sont nécessaires à la mise en place de la réponse immunitaire adaptative en permettant la rencontre entre les lymphocytes « naïfs » et les antigènes de tumeur. Les lymphocytes B, producteurs d’anticorps, et les lymphocytes TCD8 cytotoxiques ainsi « éduqués » vont s’activer, subir une maturation et une

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amplification clonale. Les lymphocytes TCD8 matures peuvent alors reconnaître les antigènes tumoraux et exercer leur activité cytotoxique. De plus cette rencontre permet la génération de lymphocytes T mémoires qui pourront se réactiver en cas de nouveau conflit antigénique. On est donc en droit de se poser la question du méfait de l’ablation des ganglions non pathologiques même si, dans certains cas, les ganglions peuvent, au contraire, inhiber la réponse immunitaire et favoriser la réponse tumorale comme ceci a été démontré pour les tumeurs colorectales. Il n’en reste pas moins que la lymphadénectomie influence la réponse immunitaire de l’hôte. Même si cette influence reste encore mal appréhendée, elle ne doit pas être négligée dans les discussions futures[69].

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Bien qu’un effet thérapeutique direct n’ait pas encore été démontré, l’intérêt de la réalisation d’une lymphadénectomie rétropéritonéale est au moins de permettre l’adaptation du traitement complémentaire à une extension tumorale non évaluable par la clinique seule. En effet, pour les tumeurs apparemment limitées au pelvis, il est possible de distinguer des pronostics différents en fonction de l’envahissement ganglionnaire, ce qui est d’ailleurs le cas pour d’autres tumeurs. C’est donc, pour cet intérêt diagnostique, et donc indirectement thérapeutique, que la lymphadénectomie reste actuellement nécessaire dans les stades précoces.

Compte-tenu des morbidités qui lui sont rattachées, la lymphadénectomie rétropéritonéale impose une évaluation systématique des bénéfices et risques liés à ce geste et surtout impose de respecter les indications et les modalités de sa réalisation . Elle ne doit s’envisager que chez des patientes dont le résidu tumoral en fin d’intervention est nul : son intérêt est peu probable lorsque persistent des implants tumoraux car le pronostic de cette maladie est essentiellement lié à l’évolution péritonéale et viscérale.

L’état général et l’état hémodynamique de la patiente sont à évaluer à la fin de ces efforts de cytoréduction tumorale avant d’entreprendre la réalisation supplémentaire de l’exérèse des ganglions.

Lorsqu’elle peut être réalisée, elle doit comprendre une lymphadénectomie pelvienne et lombo-aortique bilatérale car l’envahissement ganglionnaire peut survenir précocement au cours de l’histoire naturelle de la maladie, que l’atteinte des deux territoires ganglionnaires (pelvien et lombo-aortique) est fréquente et que l’envahissement ganglionnaire peut-être uniquement controlatéral à la tumeur primitive. Plus l’exérèse ganglionnaire pourra être exhaustive et plus la probabilité de mettre en évidence un envahissement ganglionnaire sera grande.

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De même, cette exhaustivité du curage ganglionnaire permettra une cytoréduction tumorale maximale, puisque cette dernière nécessite la réalisation de l’exérèse de l’ensemble des implants tumoraux péritonéaux, viscéraux mais aussi ganglionnaires.

Les données actuelles de la littérature, ne permettent pas de montrer un bénéfice thérapeutique direct du curage rétropéritonéal et les résultats de notre étude montrent un certain nombre d’éléments qui peuvent expliquer les difficultés rencontrées pour travailler sur ce bénéfice. Ainsi, bien que toutes les patientes de l’étude aient été « catégorisées » selon le Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information (PMSI) comme ayant bénéficié d’un curage, la relecture des données peropératoires et anatomopathologiques montre que ce groupe est très inhomogène puisque les patientes peuvent avoir bénéficié d’un curage pelvien uni- ou bilatéral et/ou d’un curage lombo-aortique uni-ou bilatéral. Nous pouvons aisément imaginer que si le nombre de ganglions prélevés est très variable d’une patiente à une autre au sein d’un groupe considéré comme ayant bénéficié d’un curage ganglionnaire, l’effet thérapeutique de l’exérèse d’un grand nombre de ganglions puisse être amoindri par l’effet provoqué par le faible nombre de ganglions réséqués chez une proportion importante des patientes d’une étude donnée. Ceci montre surtout l’importance d’une standardisation du curage ganglionnaire rétropéritonéal, à la fois par une délimitation anatomique des zones ganglionnaires à opérer et par la détermination d’outils d’évaluation de la qualité du geste réalisé, comme par exemple le nombre de ganglions à réséquer. De même, l’inclusion dans certaines études de patientes prises en charge par des chirurgiens non expérimentés dans la chirurgie carcinologique oncologique, entraîne une disparité dans la qualité des curages ganglionnaires réalisés et ne permet pas d’apprécier l’effet propre de

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la lymphadénectomie. C’est seulement après élimination de tous ces biais qu’une évaluation correcte et objective de l’effet de la lymphadénectomie pourra être envisagée.

En attendant la démonstration de l’intérêt thérapeutique du curage ganglionnaire, le standard de la prise en charge chirurgicale des cancers de l’ovaire reste donc l’obtention d’un résidu tumoral macroscopique nul à la fin de l’intervention chirurgicale ce qui suppose au minimum l’exérèse du groupe anatomique où se situent des ganglions cliniquement suspects.

Les résultats de notre étude montrent que la fréquence de l’envahissement ganglionnaire apparaît sensiblement comparable que le curage soit réalisé avant ou après la chimiothérapie. Cette constatation pourrait être un argument pour la réalisation d’une lymphadénectomie systématique chez des patientes bénéficiant d’une chirurgie intra-abdominale complète ou optimale.

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Résumé

Titre : intérêt du curage lomboaortique et pelvien dans la prise la charge des

cancers épithéliaux de l’ovaire : à propos de 30 cas

L’auteur : MERYEM ELMOHAFID.

Mots clés :curage-lomboaortique-pelvien- cancers épithéliaux- ovaire.

Objectifs :présenter les indications chirurgicales du curage rétropéritonéal ,

ainsi que son intérêt diagnostique et pronostique, et les morbidités liées à sa réalisation.

Patientes et méthodes: étude rétrospective de 30 cas de cancers épithéliaux de

l’ovaire bénéficiés du curage rétropéritonéal au service de gynécologie de l’institut national d’oncologie de Rabat, entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2015.

Résultats: L’âge moyen était 53 ans.

11 patientes ont bénéficié du curage complet lomboaortique et pelvien. Toutes les patientes ont bénéficié de curage lomboaortique bilatéral. Le curage pelvien bilatéral est réalisé chez 60 % des cas.

L’envahissement ganglionnaire était trouvé chez 50% des cas, il est détecté soit à l’étage pelvien (13,3%), soit à l’étage lombo-aortique (10%), soit aux deux étages (26%), et il était controlatérale dans près de 44 % et 55% des cas selon la localisation du cancer.

Le type histologique séreux est le plus lymphophile.

En moyenne 9 -10 ganglions retropéritonéaux ont été prélevés.

Le curage lomboaortique et pelvien a intéressé les différents sites. L’envahissement ganglionnaire était plus fréquent aux niveaux : latéroaortique, interaortico-cave, et iliaque externe.

Notre travail prouve que ce geste chirurgical radical peut être réalisé avec une morbidité acceptable par des chirurgiens experts. De plus, la morbidité attribuable uniquement au curage n’est pas augmentée chez les patientes âgées de plus de 65ans.

Un argument en faveur du curage est l’ablation de sites de chimiorésistance : en effet, le taux d’envahissement ganglionnaire avant et après chimiothérapie restait identique dans notre série.

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Abstract

Title: The interest of para-aortic and pelvic dissection in the management of ovarian epithelial

cancers: about 30 cases

Author: ELMOHAFID MERYEM.

Keywords: lymphadenectomy - para-aortic - pelvic -ovary.

Objective: Present the surgical indications of retroperitoneal lymphadenectomy, and its

diagnostic and prognostic value, and morbidities related to its implementation.

Patients and Methods: Retrospective study of 30 cases of ovarian epithelial cancers

Benefited from retroperitoneal lymphadenectomy in the gynecology department of the National Institute of Oncology in Rabat between 1 January 2011 and 31 December 2015.

Results:The mean age of our patients is 53 years.

11 patients benefited from complete para-aortic and pelvic lymphadenectomy. All patients underwent bilateral para-aortic lymphadenectomy.

The bilateral pelvic lymphadenectomy was performed in 60% of cases.

Ganglionic invasion was found in 50% of cases,it is detected either at the pelvic stage (13.3%), the para-aortic stage (10%) or the two-stage (26%), and it was contralateral in nearly 44% and 55% of cases depending on the location of the cancer.

The serous histological type is the most lymphophilic. On average 9 -10 retroperitoneal nodes were removed.

The para-aortic lymphadenectomy and pelvic interested the various sites.Ganglionic invasion was more frequent at the levels: aortic lateral, inter aortico-cava, and external iliac. Our work shows that this radical surgery can be performed with acceptable morbidity by expert surgeons; In addition, morbidity attributable only to dissection is not increased in elderly patients over 65 years.

An argument in favor of lymphadenectomy is the removal of chemoresistance sites: Indeed, the rate of lymph node invasion before and after chemotherapy remained identical in our series.

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