PARTIE IV ACTIVITE DE DELTA HOLDING SA
IV. A CTIVITE
IV.1. LES SECTEURS D’ACTIVITE MAJEURS DE DELTA HOLDING SA IV.1.1. Le marché marocain du Bâtiment et des Travaux Publics
IV.1.1.1 Un secteur en forte évolution
Sur la période 2003-2006, le PIB du BTP marocain (base 1998 prix courant) a connu l’évolution suivante :
Source : rapport BAM 2006
En 2006, le PIB du secteur du BTP a atteint 31,7 milliards de dirhams (prix courant) enregistrant une évolution de 3,7% par rapport à l’exercice antérieur. Cette évolution s’explique en partie par la poursuite des grands chantiers initiés par les pouvoirs publics et les opérateurs privés.
Ainsi, l’évolution enregistrée par le PIB du secteur du BTP, fait apparaître de manière évidente le rôle majeur que joue le secteur dans l’économie nationale, et ce notamment à travers sa contribution au PIB national.
La contribution du PIB du secteur du BTP au PIB national (base 1998) se présente comme suit :
Source : rapport BAM 2006
Le marché du BTP a contribué à hauteur de 5,6% du PIB national sur les quatre dernières années.
Entre 2002 et 2006, la Formation Brute du Capital Fixe (FBCF) du secteur BTP a enregistré une croissance de 45,4%. Le montant des investissements dans le BTP a atteint 55,8 milliards de
dirhams, soit une augmentation de 9,9% par rapport à l’exercice précédent. La croissance enregistrée a concerné aussi bien les investissements dans le bâtiment (9,8%) que les investissements dans les travaux publics (9,9%). Le montant des investissements dans la branche bâtiment a atteint 35,9 milliards de dirhams en 2006, soit plus de 28% de la FBCF.
L’évolution des investissements opérés au sein du secteur du BTP s’est traduite par une progression significative de l’emploi dans le secteur. L’évolution de l’emploi dans le secteur du BTP sur la période 2001-2006 se présente comme suit :
Source : Direction de la Statistique, Activité, Emploi et chômage
Comme l’illustre le graphique ci-dessus, le secteur du BTP a employé 812 715 personnes en 2006, soit 8,2% de la population active occupée âgée de 15 ans et plus. Ce secteur procure du travail à 10% de la population active occupée en milieu urbain (soit 496 755 citadins) et à 6% de la population en milieu rural (soit 315 960 ruraux).
Le secteur du BTP a ainsi contribué à la création nette de 107 300 emplois en 2006, soit une augmentation de 15% par rapport à l’année 2005. Cette progression place le secteur du BTP au second rang national en termes d’évolution des emplois entre 2005 et 2006.
Cette tendance semble se poursuivre puisqu’il apparaît qu’au terme du premier trimestre de l’année 2007, la création nette d’emploi dans le secteur BTP s’est établit à 20 000 nouveaux postes d’emplois soit une augmentation de 2,5% par rapport à la même période de l’année 2006.
Conclusion
Secteur clé de l’activité économique du royaume, le secteur du BTP affiche des indicateurs forts en termes de création de valeur et d’emploi :
▪ le secteur du BTP contribue à hauteur de 5,5% au Produit Intérieur But en 2006. Entre 2003 et 2006, la valeur ajoutée du secteur BTP a enregistré une croissance annuelle moyenne de 9,1% ;
▪ le secteur du BTP contribue pour près de la moitié dans la FBCF (Formation Brute du Capital Fixe) avec une part de 44% en 2006 ;
▪ le BTP a employé en 2006 plus de 812 000 personnes, soit 8,2% de la population active.
Outres ces indicateurs, il est également important de souligner la tendance haussière que connaît le secteur du BTP à travers notamment l’évolution de son PIB.
IV.1.1.2 Le marché marocain de l’immobilier
Le marché marocain de l’immobilier repose sur trois éléments importants, à savoir la
Restructuration du marché de l’habitat
La situation du secteur de l’habitat demeure caractérisée par une forte croissance de la population urbaine, par un lourd déficit d’habitations et des besoins additionnels excédant le rythme actuel de production de logements.
Selon la Direction de la Promotion Immobilière, le nombre de ménages dans le milieu urbain passerait de 3 440 000 en 2004 à 3 989 000 en 2010 et à 4 355 000 en 2014. Cette évolution devrait pouvoir répondre à un besoin important causé aussi bien par la croissance interne des grandes agglomérations et que par l’exode rural.
Ainsi selon le Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, les besoins globaux en matière de logement se composent des éléments suivants :
▪ besoins cumulés pour la résorption du déficit physique existant (estimés à 670 000 logements) ;
▪ besoins en équipements dus à l’habitat non réglementaire (estimés à 431 000 unités) ;
▪ besoins courants ou futurs en nouveaux logements, induits par l’accroissement du nombre de ménages en milieu urbain et par le renouvellement du parc ;
▪ besoins annuels découlant de l’accroissement démographique en milieu urbain et estimés à 91 500 logements entre 2005 et 2014.
La situation de restructuration de l’habitat au Maroc a été entamée depuis 1995 avec le lancement d’un programme national de construction de plus de 200 000 logements destinés aux couches les moins favorisées.
Actuellement, les principaux objectifs sont d’accélérer le rythme de la production annuelle en vue de résorber le déficit total prévisionnel à 900 000 unités à l’horizon 2007 et 570 000 en 2012. Il s’agira à moyen terme de porter la production annuelle du logement social à 100 000 unités sous forme de lots équipés, ou semi équipés pour l’habitat individuel, de logements finis ou semi-finis et à travers la restructuration des quartiers non structurés.
Face au déficit estimé à plus d’un million de logements en milieu urbain, la politique de relance de l’habitat social par les pouvoirs publics constitue une priorité.
En effet, pour la prise en compte des besoins en logements sociaux, pour la période 2003-2007, l’objectif du Gouvernement projetait le doublement de la production annuelle des unités d’habitat social, pour atteindre le rythme de 100.000 unités par an. En 2006, l’objectif fixé a été dépassé avec la construction de 115 000 unités par an. De plus, le programme du nouveau Gouvernement prévoit d’accélérer la cadence des constructions pour atteindre 150 000 logements par an, et de lancer un programme national pour la construction de 50 000 villas économiques.
Afin d’assurer la mise à niveau du secteur de l’habitat et d’accroître ses capacités à répondre aux exigences d’une urbanisation accélérée, les pouvoirs publics ont mis en œuvre une vision stratégique qui s’articule autour des principaux axes suivants :
Au niveau de l’offre, l’objectif principal de l’Etat est de mettre à la disposition des ménages des logements sociaux à travers :
▪ la signature de 212 conventions de partenariat public privé pour la réalisation de 131 000 logements et de 68 conventions pour la réalisation de 175 000 logements sociaux ;
▪ la création de villes nouvelles : Avance des chantiers des villes de Tamansourt et Tamesna.
Lancement d’études de faisabilité d’autres villes nouvelles : Tagadirt, Lakhyayta, Melloussa.
▪ le renforcement du rôle de l’Etat dans l’encadrement et l’orientation du secteur et le développement d’un nouveau partenariat avec le secteur privé : passage de l’Etat du rôle de producteur à celui d’encadreur et de facilitateur ;
▪ la simplification des procédures d’urbanisme et la réduction des délais d’autorisation à travers la mise en place de guichet unique ;
▪ la maîtrise du coût de l’habitat social à travers la révision des normes d’urbanisme et de construction et des grilles d’équipement ;
▪ la réorientation du rôle des agences urbaines devant passer de la gestion des autorisations de construire à la gestion de la ville et du développement urbain ;
▪ l’établissement de contrats programmes entre le Département de tutelle et les associations professionnelles du secteur ;
▪ l’adoption d’une nouvelle approche pour la lutte contre l’habitat insalubre avec une forte implication des collectivités locales et du secteur privé. En 2006, les crédits mandatés au titre de la lutte contre l’habitat insalubre s’élève à 1 639 millions de dirhams.
Démocratisation des crédits immobiliers
L’évolution des crédits immobiliers par rapport aux concours à l’économie sur la période 2004-2006 se présente comme suit :
Source : rapport BAM 2006
Comme l’illustre le graphique ci-dessus, l’encours des crédits immobiliers s’établit à 73 milliards de dirhams à fin 2006 (soit 21% de l’ensemble des crédits bancaires) contre 57 milliards de dirhams à fin 2002.
Le taux de croissance de l’encours des crédits immobiliers s’élève à 18% annuellement durant la période 2001-2006. Cette évolution a été favorisée par la baisse des taux d’intérêt et les actions entreprises par l’Etat pour l’encouragement du secteur de la construction et de l’habitat social.
Il est à souligner qu’à fin avril 2007, l’encours de crédits à l’immobilier a enregistré un accroissement de 32% par rapport à fin avril 2006. Le montant du crédit à l’immobilier a donc représenté 80 milliards de dirhams et celui du concours à l’économie a avoisiné les 361 milliards de dirhams, soit un taux de 22%.
Par rapport aux normes internationales, la proportion des crédits immobiliers dans l’ensemble des crédits à l’économie demeure modeste et n’excède pas 21%, contre plus de 35% dans les pays industrialisés.
La contribution du système bancaire au financement de la production de logement demeure très faible. L’autofinancement de la production de logement demeure le moyen dominant avec des proportions dépassant les 80% selon les catégories de construction.
32 045 35 155 39 475 45 571 56 902 72 963
208 647 226 221 245 974 262 618 292 029
340 295
Crédits immobiliers Concours à l'économie Crédits immobiliers/ Concours à l'économie En millions de dirhams
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208 647 226 221 245 974 262 618 292 029
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Crédits immobiliers Concours à l'économie Crédits immobiliers/ Concours à l'économie En millions de dirhams
Les Investissements Directs Etrangers (IDE)
L’évolution des investissements directs étrangers sur la période 2004-2006 se présente de la manière suivante :
Source : Office des changes
Comme l’illustre le graphique ci-dessus, les investissements directs étrangers (IDE) à l’immobilier s’élèvent à 3,98 milliards de dirhams en 2006 contre 2,42 milliards de dirhams au titre de l’exercice précédent, soit un accroissement de 64,4%.
En 2006, la région de Tanger représente la principale bénéficiaire des investissements directs étrangers avec notamment des investissements opérés par des groupes espagnols (Urbas, Fadesa, Renta, Salamanca…) concernant différentes gammes de produits immobiliers.
Selon le Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, le secteur de l’immobilier se positionne au 3ème rang en termes d’attraction des Investissements étrangers après les secteurs des télécommunications et de l’industrie.
IV.1.1.3 Le développement des infrastructures touristiques
En 2001, le Maroc s’est lancé dans une grande politique touristique dénommée « Vision 2010 ».
Dans le cadre de cette démarche, le gouvernement a fixé les principaux objectifs suivants :
▪ atteindre 10 millions de touristes, dont 70% de touristes internationaux hébergés en hôtels classés ;
▪ créer plus de 600 000 emplois ;
▪ atteindre un objectif de 48 milliards de dirhams de recettes en devises ;
▪ amener la contribution du tourisme à hauteur de 20% du PIB ;
▪ faire du tourisme un élément moteur de l’économie nationale et atteindre un niveau de croissance annuel moyen du PIB de l’ordre de 8,5%.
Afin d’atteindre les objectifs fixés, les importants moyens mis en œuvre reposent essentiellement sur les éléments suivants :
▪ la libéralisation du transport aérien en février 2004 avec pour objectif une amélioration du rapport qualité / prix ;
▪ le développement de la politique de promotion de la destination Maroc avec une enveloppe atteignant près de 40 millions d’euros en 2004 ainsi qu’une focalisation des efforts sur un nombre restreint de marchés ;
▪ la prise en charge partielle par l’Etat de la formation du personnel hôtelier avec un objectif de 70 000 professionnels supplémentaires ;
2 040 2 422
▪ l’implication directe de l’Etat dans le but de créer un climat propice à tout investissement entrant dans le cadre de ce projet : exonérations fiscales totales ou partielles, harmonisation du dispositif fiscal, subventions, prêts subventionnés, prise en charge d’investissements…
L’intégralité de cette mission repose avant tout sur un renforcement des capacités d’hébergement et des infrastructures. Ainsi, dans le cadre de la « vision 2010 », le gouvernement a pour objectif de porter la capacité d’hébergement à 230 000 lits (soit 160 000 lits supplémentaires) et de financer 8 à 9 millions d’euros d’investissement d’infrastructures.
Aussi, dans le cadre de la politique touristique adoptée par le Maroc, un cadre de partenariat public/privé a été instauré pour l’aménagement des nouvelles stations balnéaires et zones touristiques ainsi que pour la réalisation d’unités hôtelières à travers le territoire national.
Plan Azur
Le Plan azur prévoit la réalisation de six stations pour une capacité d’hébergement de 110 000 lits (dont 80 000 hôteliers), sur 3 000 ha de terrain et des investissements globaux de l’ordre de 46 milliards de dirhams. Les six nouvelles stations touristiques intégrées sur six sites prioritaires sont notamment Mogador, Lixus, Mazagan, Saidia, Taghazout et Plage Blanche (Guélmim).
La présentation chiffrée des stations prévues dans le cadre du Plan Azur se décline comme suit :
Station Aménageur Superficie Capacité
d’hébergement Investissement
Saïdia Fadesa 713 ha 17 000 lits 12,0 milliards DH
Taghazout Taghazout Resort 620 ha 18 000 lits 20 milliards DH
Mazagan Kerzner 504 ha 3 700 lits 6,3 milliards DH
Mogador Saemog 580 ha 10 500 lits 6,8 milliards DH
Lixus Salixus 461 ha 12 000 lits 6,0 milliards DH
Plage Blanche En cours d’attribution - -
-Source : Ministère du tourisme
Par ailleurs, le plan Azur initial devrait être complété par deux autres stations, Tamuda Bay à proximité de Tétouan et Oued Chbika, à 55 km de Tan Tan.
Plan Mada’In
Parallèlement à la création de nouvelles zones/stations touristiques, le Ministère du Tourisme a entamé également le chantier pour l'amélioration des destinations existantes telles que : Fès, Casablanca, Agadir, Tanger, Tétouan...
Ce chantier passe par l'établissement de Programmes de Développement Régionaux (PDR) portant sur une décennie et visant la définition des :
▪ objectifs assignés à chaque destination touristique (nuitées, arrivées, capacité, clientèle à cibler etc.) ;
▪ besoins en matière d'investissements stratégiques publics et privés, nécessaires pour atteindre les objectifs susvisés ;
▪ ressources humaines nécessaires à la mise en oeuvre de ces programmes.
Les PDR sont élaborés sur la base d'études, pour le compte du Ministère du Tourisme et se rapportent aux volets suivants :
▪ positionnement marketing ;
▪ montage technico-financier de l'aménagement des zones devant recevoir les capacités additionnelles ;
▪ montage technico-juridico-financier des mesures d'accompagnement nécessaires pour le développement de la destination considérée (d'ordre urbanistique, patrimonial, promotion, etc).
La présentation des stations prévues dans le cadre du plan Mada’In se décline comme suit :
Station Aménageur Superficie Capacité
d’hébergement Investissement
Oued Fès CGI 171 ha Na 750 millions dh
Mansour Lake City Palmeraie de Marrakech/
Thomas & Piron 200 ha 3 500 lits 5,4 milliards DH
Casablanca Marina Al Manar (CGI) 26 ha 1 000 lits 5,4 milliards DH
Smir et Laguna Smir En cours de sélection 221 ha Na Na
Z104 CGI 104 ha Na Na
Source : Ministère du tourisme
Autres projets
D’autres projets, dont le détail se présente comme suit, viennent consolider l’offre sur le résidentiel touristique :
Station Aménageur Superficie Capacité
d’hébergement Investissement
Amwaj Sama Dubaï / CGI 100 ha Na 20 milliards DH
Salam Resort Sama Dubaï / CGI 450 ha Na 6,6 milliards DH
Source : Attijari Finances Corp.
IV.1.1.4 Les autres grands projets d’infrastructures
Dans un contexte de libéralisation croissante des échanges internationaux et l’inscription du Maroc dans cette dynamique et dans le cadre de la politique nationale de développement économique et social, le gouvernement marocain a mis en route d’importants projets de réalisation et de modernisation des infrastructures.
Actuellement, les principaux projets prévus ou en cours de réalisation se présentent de la manière suivante :
Projets Investissements
en dhs
Echéance
Infrastructures hydrauliques 3,6 milliards
▪ Barrage Moulay Bouchta pour approvisionner la ville de Chefchaouen en eau potable
210 millions Lancement en 2008
▪ Barrage Tamalout dans la province de Khénifra 350 millions Lancement en 2008
▪ Barrage Zerrar dans la province d'Essaouira 600 millions Lancement en 2008
▪ Barrage de Timikt dans la province d'Errachidia 255 millions Lancement en 2008
▪ Barrage Mazer et le complexe hydraulique Koidiat El Garn et Tamdroust dans la région de la ville de Berrchid
700 millions Achèvement prévu en 2010
▪ Barrage Martil dans la région de Tétouan 900 millions Achèvement prévu en 2012
▪ Barrage Taskourt dans la province de Chichaoua 500 millions Achèvement prévu en 2011
▪ Barrage Sehb El Merga dans la province de Boulemane 115 millions Achèvement prévu en 2008 Infrastructures routières et autoroutières 35 milliards
dont routières 10 milliards
▪ Nouveaux Programme National de Construction des Routes Rurales (PNRR2) visant à réaliser un total de 15 000km à horizon 2015, à renforcer la sécurité routière et à établir la signalisation horizontale et verticale.
10 milliards Achèvement prévu en 2015
dont autoroutières 22 milliards
▪ Tétouan - Fnideq sur 28 km ; 1,2 milliard Achèvement prévu en
2007
▪ Desserte du Port Tanger Méditerranée sur 54 km ; 3,93 milliards Achèvement prévu en 2007
▪ Marrakech - Agadir sur 233 km dont les travaux ont été lancés le 3 janvier 2006 ;
7,887 milliards Achèvement prévu en 2009
▪ Fès - Oujda sur 320 km dont les travaux ont été lancés le 16 janvier 2007.
9,125 milliards Achèvement prévu en 2010
dont rocades 3,02 milliards
▪ Jebha – Ajdir (Al Hoceima) (103 km); 1,32 milliards Achèvement prévu en 2007
▪ Extension du port de M'diq ; 180 millions Achèvement prévu fin
2008
▪ Construction du port Tanger Méditerranée. 12 milliards Achèvement prévu en 2012
Infrastructures ferroviaires 24,7 milliards
▪ Construction d’une ligne ferroviaire Taourirt - Nador (117 km) ;
1,860 milliards Achèvement prévu 2008
▪ Construction d’une ligne ferroviaire Reliant Tanger au Port méditerranéen (92 km) ;
2,862 milliards Achèvement prévu 2008
▪ Construction de nouvelles gares dans le cadre du plan de modernisation de la structure d’accueil des clients de l’office ;
N.D. N.D.
▪ Réalisation d'une ligne grande vitesse reliant Tanger à Casablanca ;
20 milliards Achèvement prévu en 2013
▪ Réalisation d'une ligne grande vitesse reliant Marrakech à Casablanca.
Infrastructures aéroportuaires 3 milliards
▪ Aéroport Casablanca Mohamed V
Construction d’un nouveau terminal portant la capacité de 4 à 10 millions de passagers par an;
Réaménagement de l’aérogare existante ; Construction d’un terminal de fret.
1,350 milliard Achèvement prévu en 2007
▪ Aéroport de Marrakech-Menara
Construction d’un nouveau terminal offrant une capacité additionnelle de 4 millions de passagers par an;
Construction d’une gare de fret ; Construction d’une voie de circulation ; Extension des parkings avions ;
900 millions Achèvement prévu en 2008
▪ Aéroport Tanger Ibn Battouta
Construction d’une nouvelle aérogare ; Extension des parkings avions ; Renforcement de la piste d’envol.
200 millions Achèvement prévu en 2007
▪ Aéroport d’Oujda
Réalisation d’une aérogare pour traiter un trafic de 1,2 million de passagers attendus à l’horizon 2010;
Réalisation d’un Taxiway parallèle;
Aménagement de bretelles de liaison avec la nouvelle zone terminale;
Extension du parking avions;
Balisage lumineux et éclairage parkings avions.
450 millions Achèvement prévu en 2009
Projet d’aménagement de la vallée de Bouregreg 910 millions
▪ Le projet porte sur l'aménagement des deux rives du fleuve Bouregreg. Il a été segmenté en 6 séquences qui, géographiquement, partent de l'estuaire et remontent progressivement le cours du fleuve.
Sources : Ministère de l’Equipement et du Transport + ONCF + Projet de loi de finance 2008
Dans les dix prochaines années, plus de 75 milliards de dirhams seront investis pour la mise à niveau des infrastructures. Cela contribuera à améliorer la compétitivité et la productivité des opérateurs économiques marocains tout en leur permettant de soutenir la concurrence sur les marchés internationaux.
IV.1.2. Le marché marocain de l’industrie de transformation
Sur la période 2002-2006, la contribution du PIB du secteur de l’industrie de transformation au PIB national se présente comme suit :
0
PIB National % Industrie de transformation (PIB) 446 044 476 987 500 081 522 649
575 271
PIB National % Industrie de transformation (PIB)
Source : rapport BAM 2006
La composition de l’industrie de transformation demeure relativement homogène entre ses différentes composantes.
Le secteur repose essentiellement sur les branches suivantes :
▪ les industries alimentaires, de boissons et de tabacs ;
▪ l’industrie du textile et de l’habillement ;
▪ l’industrie chimique et parachimique ;
▪ les industries métallurgiques, mécaniques, électriques et électroniques ;
▪ l’industrie des matériaux de construction.
Le graphique ci-dessous représente les différentes activités composant l’industrie de transformation :
Source : rapport BAM 2006
L’évolution détaillée de l’indice de production de l’industrie de transformation au cours des trois dernières années se présente de la manière suivante :
En base 100 en 1992 2004 2005 2006 Var
05/04
Var 06/05 Industries alimentaires, boissons et tabacs 150,8 154,4 158,0 2,4% 2,3%
Industries du textile, de l'habillement et du
cuir 110,0 107,7 108,9 -2,1% 1,2%
Industries chimiques et parachimiques 157,0 161,7 165,5 3,0% 2,4%
Industries métallurgiques, mécaniques,
électriques et électroniques 144,0 148,9 160,8 3,4% 8,0%
Bois et matériaux de construction 149,6 160,2 169,0 7,0% 5,5%
Total industries de transformation 141,6 145,2 150,5 2,5% 3,7%
Source : rapport BAM 2006
L’industrie de transformation est caractérisée par une évolution de l’ensemble de ses composantes La progression la plus importante est enregistrée par la branche « industries mécaniques, électriques et électroniques».
delta holding n’intervenant pas dans les branches des industries alimentaires, boissons et tabacs et les industries du textile, de l’habillement et du cuir, ces deux activités ne seront pas détaillés.
Bois et
IV.1.2.1 L’industrie chimique et parachimique
Dans son ensemble, l’activité de l’industrie chimique et parachimique occupe une place importante dans l’économie marocaine et constitue un des vecteurs privilégiés de la croissance de l’activité nationale en tant que catalyseur des secteurs industriels.
L’évolution de l’indice de production des industries chimiques et parachimiques sur la période 2004-2006 se présente comme suit :
En base 100 en 1992 2004 2005 2006 Var
05/04
Var 06/05 Produits de la chimie et de la parachimie 154,6 159,1 160,3 2,9% 0,8%
Var 06/05 Produits de la chimie et de la parachimie 154,6 159,1 160,3 2,9% 0,8%