• Aucun résultat trouvé

Une croyance toujours vivace en l’existence de l’opinion publique

Partie 3 – Entre continuités et discontinuités théoriques avec les notions de « communication

3. La communication de l’État aux prises avec des questionnements critiques

3.2 Une croyance toujours vivace en l’existence de l’opinion publique

les membres de l’exécutif. Cette conception nous semble réductrice car elle soumet la participation des citoyens à la mesure fournie par le travail des sondeurs. C’est aussi pour cette raison que les membres de l’exécutif sont particulièrement intéressés par cette notion, elle permet de donner l’apparence d’une participation et d’une prise en compte de l’avis des citoyens. Ceci témoignerait d’une volonté de contrôle des flux d’information de la part de l’État.

3.2.1 L’importance de la mesure de l’opinion publique

Au milieu des années 1960, les sondages commencèrent à être présents dans les préoccupations des hommes politiques. Cinquante ans plus tard, le SIG possède un département d’Étude et sondage dont la mission est d’ « Informer le Premier ministre sur l’état de l’opinion à l’égard de l’actualité,

de l’action et de la communication gouvernementales et des sujets de société. »265. Nous voyons ici que les méthodes de mesure de l’opinion font appel à une professionnalisation dans le processus communicationnel de l’État. Ces méthodes professionnelles sont directement tirées des sciences sociales, ce qui leur confie une légitimité et prétendue efficacité.

Les acteurs prenant part au processus sont donc persuadés de l’existence de l’opinion publique. Il faut reconnaître que les sondages d’opinion ont l’avantage de fournir aux membres de l’exécutif une preuve objective quantifiée servant leur argumentation mais aussi à confirmer, d’une manière apparaissant comme la plus scientifique possible (donc quasiment péremptoire), une pensée instinctive. C’est-à-dire qu’ils peuvent, grâce à ces sondages, affirmer dans leurs discours mais surtout dans les débats les opposant à d’autres politiques ou aux journalistes, « les Français pensent que… ». Cette phrase donne du poids à leurs arguments tout comme elle le légitime.

La mesure de l’opinion publique, en se professionnalisant et prenant part une rationalisation des rapports entre gouvernants et gouvernés266, témoigne de l’importance qu’elle revêt aux yeux de l’État. Par ailleurs, le SIG ne se contente pas de mener ses propres sondages, il effectue également une veille sur les opinions qui peuvent être recueillies. L’opinion publique fait de ce fait partie intégrante des stratégies de communication de l’État, car elle constitue, en quelque sorte, une anticipation de la réception des communications.

De plus, P. Champagne267, montre que ces outils de mesure définissent une opinion qui est le fruit de visions politiques, plus qu’elle ne représente réellement ce que peuvent penser les citoyens. Il existe aussi des effets de croyance sur ces sondages, dont P. Champagne estime qu’ils sont entretenus par les journalistes et les spécialistes en communication. Ceux-ci consistent en la vision de la qualité d’un homme politique à faire son métier selon sa place dans les sondages plutôt que dans ses actions effectives.

3.2.2 L’opinion publique à la place de la participation citoyenne

Nous l’avons évoqué vis-à-vis de l’ « intérêt général », la population française ne peut pas être

265http://www.gouvernement.fr/gouvernement/departement-etudes-et-sondages

266OLLIVIER-YANIV Caroline, L’État communiquant. Paris : Presses universitaires de France, 2000, 323 p. (La Politique éclatée)

consultée dans son ensemble sur les sujets politiques ou de société. De surcroît, il existerait un détachement de cette population concernant la politique, on parlerait d’une « crise » de l’engagement du citoyen. Les sondages seraient alors presque aussi importants que les élections. À travers eux, la population peut s’exprimer et prendre part au processus politique.

Cette forme particulière de participation correspond selon C. Ollivier-Yaniv à « projet normatif de

rapprochement entre gouvernants et gouvernés »268, qui laisse apparaître paradoxalement l’instauration d’une distance entre les deux. Effectivement en réduisant leurs rapports aux seuls sondages, surgit le risque de ne prendre en compte que ces avis formalisés par les méthodes scientifiques d’analyses de l’opinion, malgré toutes les critiques (dont celles de P. Bourdieu) qu’elles attirent. La vision, très souvent propagée par les médias269, des sondages comme étant la voix des Français démontre une rationalisation visée dans les échanges entre les citoyens et l’État. Il devient plus facile et surtout plus rapide de chercher l’opinion par les sondages que par les référendums ou les élections.

L’élection, dans son mode de fonctionnement, appelle à une participation voulue ainsi qu’une conscience politique active de la part du citoyen. À l’inverse, comme le souligne C. Ollivier-Yaniv, les sondages sont à l’origine, voire ils simulent, la réflexion du citoyen ; il s’agirait d’une participation forcée qui démontrerait de manière pas si précise une opinion émanant de la population française. Alors les sondages sont un « moyen rationnel pour accéder à la réalité

sociale »270 ; réalité, aussi peu fiable soit-elle, qui servira d’instrument de légitimation des membres de l’exécutif. Nous pouvons imaginer que les sondages271 annonçant la satisfaction des Français en ce qui concernait la gestion de la crise furent très bien accueillis par les membres de l’exécutif. Nous pensons également ajouter que les sondages forment un outil de mesure très utile et apprécié dans la mesure où ils sont une manière scientifique de faire ressortir une synthèse des avis éparpillés dans la population française ; ils sont un outil d’actualisation d’une masse virtuelle en perpétuel mouvement, dont on ne sait exactement, même dans les sciences sociales, comment elle fonctionne, quelles sont ses sources, ses influences, etc. Autrement dit, la participation citoyenne serait remplacée par une méthode scientifique, légitime tant par son fonctionnement que par sa fonction, servant aux membres de l’exécutif dans la conception de leurs stratégies communicationnelles mais aussi pour vérifier l’efficacité de celles-ci ainsi que la réception de leurs politiques.

268Ibid page 291

269Par exemple ; http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/sondage-82-des-francais-sont-mecontents-de-francois- hollande-ia0b0n2065326 ? xtor=RSS-2

270Ibid page 301

271Par exemple ; http://www.lesechos.fr/21/10/2008/LesEchos/20283-011-ECH_satisfaits-de-la-gestion-de-la-crise-- les-francais-restent-tres-inquiets-pour-l-avenir.htm ? texte=plan%20de%20sauvetage

3.2.3 Le contrôle des flux d’information

Ce point prend appui sur la pensée de C. Ollivier-Yaniv272, que nous avons précédemment citée dans la partie 1. Cette chercheuse en sciences de l’information et de la communication considère qu’il existe deux flux d’information dans la communication gouvernementale ; le flux descendant, composé principalement des campagnes de communication publique et des discours, et le flux ascendant, dont les sondages en sont l’essentielle expression.

Nous venons de le voir, les sondages sont conçus comme une forme de participation des citoyens. Dès lors, nous pouvons nous demander quels sont les autres moyens pour ceux-ci de faire remonter un flux d’information à l’État ? Les élections représentent la manière la plus opérante et décisive puisqu’elle permet de changer les élus. Les manifestations, au contraire, ne semblent pas efficientes. Un bon exemple est celui du mouvement de la manif' pour tous, opposé au mariage des personnes du même sexe, qui continue à se mobiliser malgré l’adoption de la loi autorisant le mariage homosexuel273.

De la sorte, les sondages, dont l’opinion qui en ressort est bien prise en compte car sa formalisation est désirée par l’État, permettent le contrôle d’un des flux d’information. Métaphoriquement, nous pourrions dire que la communication instaurerait comme un dialogue entre l’État et les citoyens. Le premier, avec l’outil de mesure qui forment les seconds, possède un contrôle sur le processus d’échange. Selon C. Ollivier-Yaniv274, les flux d’information serait une « ultime tentative de

conciliation entre la démocratie et sa forme représentative »275.

Ainsi, il existe une importance et des méthodes légitimantes du pouvoir politique dans la mesure de l’opinion publique. Tout comme la propagande amènerait à s’interroger sur la démocratie, l’opinion publique et la croyance toujours vivace en elle de la part des acteurs du processus communicationnel de l’État amène la même interrogation. De plus, l’opinion publique se ferait la remplaçante de la participation des citoyens, qui ont du mal à faire remonter un flux d’information par eux-mêmes, car elle offre la possibilité de formaliser l’opinion de ceux-ci concernant les politiques adoptées par les membres de l’exécutif. Si la communication de l’État a encore autant recours à l’opinion publique et ses outils de mesure, celle-ci mériterait d’être déconstruite pour peut-être faire ressortir des éléments nouveaux que les textes critiquant l’opinion publique, comme

272Ibid

273http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/05/05/manifestations-a-paris-et-en-province-contre-le-mariage- gay_3171237_3224.html

274Ibid

celui de P. Bourdieu en 1972, ne permettent pas de mettre en lumière à l’heure actuelle. Nous pensons, par exemple, au point soulevé par C. Ollivier-Yaniv ; est-ce que les sondages d’opinion, étant conçus par les membres de l’exécutif comme la « voie » de la population, ne se présenteraient pas comme le principal moyen de participation citoyenne ?

Ces questionnements critiques, dont nous ne prétendons pas qu’ils soient les seuls, mettent la communication de l’État face à des enjeux d’importance. Dans les deux cas, ils résonnent en écho avec une nécessaire redéfinition de la démocratie, dont l’étymologie et l’histoire athénienne notamment ne correspondent plus du tout avec le régime représentatif276. Il serait vain et dommage, d’un point de vue scientifique, de nier l’éventualité de l’existence de la propagande. Son étude pourrait faire surgir des sujets sociétaux destinés à constituer des points de dispute (P. Breton évoque le nationalisme) et aussi une actualisation des méthodes communicationnelles. Quant à l’opinion publique, il semblerait que ses effets de croyance soient toujours opérants, indiquant un intérêt à les analyser de nouveau. Ces questionnements critiques ouvrent dès lors des perspectives en matière de recherche.

Conclusion

Il existe donc bien des continuités et des discontinuités entre les notions de « communication publique » et de « communication politique » et la communication de l’État en contexte de crise financière. Nous avons pu le voir, dans un premier temps, en nous attardant sur les dimensions symbolique, pragmatique et structurelle. Celles-ci présentèrent des points communs, tels qu’un rapport de force autour du pouvoir politique ou une dominance des médias. Elles présentèrent aussi des différences dans une mise en scène limitée ou une inutilisation d’internet. Dans un deuxième temps, nous nous sommes penchés sur les registres communicationnels étatiques, tirées de notre travail de terrain. Ces registres attestent de ressemblance entre la communication de l’État et la communication publique dans la mesure où elles partagent le registre de l’information et la visibilité d’institutions. Néanmoins, les institutions mises en avant sont internationales et il existe un registre de promotion dans la communication étatique. Dans le troisième temps, nous avons développé des interrogations critiques concernant la communication de l’État, dont il nous est apparu qu’elles offraient de nouvelles perspectives de recherche.

Tout au long de ce mémoire nous avons pu voir que la communication de l’État présentait des caractéristiques générales et, surtout dans notre démonstration, propres au contexte de crise financière. Celles-ci concernent une construction de la crise financière par l’État et les médias, qui reprennent ou critiquent la « réalité » telle quelle apparaît dans la communication étatique. Ensuite, la communication de l’État en contexte de crise financière manifeste la nécessité de réaffirmer la confiance dans le système financier et économique. Les membres de l’exécutif utilisent aussi la communication pour affirmer les capacités de gestion de l’État et, par la même occasion, rassurer tous les citoyens sur celles-ci. Enfin, comme la crise financière occupe une grande place dans les préoccupations des citoyens et possède une couverture médiatique importante, la visibilité des membres de l’exécutif se trouve accrue. Ils sont dans l’obligation de réagir et de prendre de décisions politiques pour régler la situation, la communication de l’État leur servant alors à se mettre en avant et à promouvoir leurs actions.

Dès lors, il nous semble qu’au fil de la lecture de ce mémoire ressurgit la justesse de notre problématique. La situation de crise financière constitue bien une opportunité et une obligation pour les membres de l’exécutif dans les stratégies de communication qu’ils développent.

À travers notre travail de terrain nous avons tenté d’en savoir plus sur ces stratégies et les acteurs prenant part à la communication étatique. Notre première hypothèse portait sur la domination de l’appareil exécutif dans la communication de l’État. Une domination qui, selon nous, se démontre par une présence plus affirmée dans les médias. L’analyse de notre second corpus confirme la validité de cette hypothèse ; rappelons à titre d’exemple que sur les quarante articles écrits sur le plan de sauvetage des banques dans neuf titres de presse, les membres de l’exécutif sont présents plus de vingt-cinq fois. Par ailleurs, durant la conférence de presse, destinée à présenter pour la première fois le plan de sauvetage, ce fut Christine Lagarde et Éric Woerth, deux ministres, précédés par un discours du président de la République, Nicolas Sarkozy, qui intervinrent.

En revanche, au regard de nos résultats, nous en venons à la conclusion qu’il n’y a pas eu de désinformation de la part des membres de l’exécutif. En formulant cette hypothèse, nous avons sans aucun doute commis l’erreur de fonder notre supposition sur la non-révélation de la situation financière aggravée et inquiétante avant la faillite de Lehman Brothers, alors que Christine Lagarde en était informée. Il faut toutefois reconnaître que la communication étatique sur le plan de

sauvetage possède une dimension persuasive voire déceptive. Les membres de l’exécutif eurent recours à des arguments reposant sur des prédictions optimistes et des déclarations fausses. C’est-à- dire qu’ils affirmèrent que le plan n’aurait aucun coût pour le contribuable et qu’il n’augmenterait pas la dette publique. Ces attestations, bien entendu destinées à maintenir la confiance, renvoient tout de même à une impossibilité de certitude mais permettent de promouvoir le plan de sauvetage. Quant à l’affirmation d’une absence de risque et d’un contrôle de la banque de France de la SFEF, il s’agit d’arguments qui ne correspondent ni à la situation de crise, ni aux faits ; nous pourrions ainsi considérer qu’ils ont un aspect trompeur.

Dès lors, plusieurs pistes de poursuite de travail se dessinent. Nous présentons ici les pistes d’ordre général, consistant à étudier la communication étatique avec des interrogations plus larges que le contexte de crise financière. Premièrement, dans notre mémoire apparaît la possibilité de questionner la communication étatique et la négociation de la place de l’État dans l’UE voire dans des instances politiques mondiales (G20, G8, etc.). Aussi, deuxièmement, il semblerait que la communication de l’État pourrait être le témoin d’un changement d’instance de pouvoir politique sur certains domaines (politique économique notamment), à savoir passant de la nation à une association supranationale. Troisièmement, il semblerait également intéressant de déterminer à quoi correspond la communication de l’État sur des sujets où l’État n’a pas assez de pouvoir pour intervenir seul ; typiquement il s’agit bien de la crise des Subprimes comme nous l’avons indiqué dans la partie sur notre travail de terrain. Quatrièmement, dans ce mémoire nous nous sommes arrêtés le temps d’une sous-partie sur la notion de propagande et l’intérêt qu’elle pourrait avoir à être retravaillée en ce qui concerne la communication de l’État. Il serait de ce fait tout aussi intéressant de chercher à savoir si la communication de l’État, en procédant à une analyse sur une longue période, ne témoigne pas d’une défense d’une quelconque idéologie ou système économique (le libéralisme et l’économie de marché semblant les plus probables), en faisant appel à des méthodes propagandistes, de la part des membres de l’exécutif.

Par la suite, le présent mémoire dévoile deux pistes plus spécifiques au contexte de crise financière, pouvant convenir à une éventuelle poursuite en thèse de doctorat. Premièrement, il nous vient l’interrogation suivante ; en quoi une crise financière internationale, telle que la crise des Subprimes, démontre dans la communication étatique une nécessité de présenter l’État en tant que réponse à cette situation ? Ces prémices de problématique nous font réfléchir sur la place de l’État dans la politique concernant des sujets mondiaux et la manière dont la communication étatique est, à la fois, un instrument de négociation du pouvoir politique et de monstration des décisions politiques.

Secondement, la crise des Subprimes laisse apparaître une volonté d’informer au-delà des frontières du territoire français. Autrement dit, ce ne fut pas que les citoyens français qui étaient la cible de la communication étatique. Ainsi, est-ce que celle-ci, lors d’une crise financière internationale, servirait à faire de l’État un émetteur d’envergure internationale, à même de remplacer les instances supranationales de pouvoir politique (sommets du G, FMI, Banque mondiale…) dans un rôle de surveillance des acteurs financiers et de maintien de la confiance dans le système financier ? Ici aussi, nous nous interrogeons sur la communication en tant qu’instrument pour donner à l’État français un rôle d’importance à l’échelle mondiale et, également, sur la communication en tant qu’action politique à part entière, destinée à replacer l’État dans une économie dérégulée.

De la sorte, en nous fondant sur ces deux pistes réflexives, nous pourrions commencer par nous diriger vers des auteurs qui traitent de la communication de l’État, qu’elle soit publique ou politique. Dans ce sens, nous pourrions alors approfondir nos lectures des travaux de J. Gerstlé et C. Ollivier-Yaniv. En outre, celle-ci nous semble dénoter le lien entre communication et action politique, où la première n’est pas seulement la part visible de la seconde, mais une politique à part entière277. Les travaux du sociologue N. Elias pourraient nous être utiles, en particulier sur la partie qui touche aux instances de pouvoir politique s’agrandissant (le « nous » devenant européen par exemple). Nous comptons également approfondir notre raisonnement sur la conception stratégique des acteurs de la communication par l’usage de moyens persuasifs voire déceptifs. De ce fait, les travaux portant sur l’argumentation et l’analyse des discours comme tentative d’influence, comme ceux (dans une perspective critique) de P. Breton ou de P. Charaudeau278 (fournissant une grille de lecture des discours à l’aide de trois instances) pourraient nous aider.

Par la suite, en ce qui concerne la méthodologie et compte tenu de notre objet de recherche, nous le répétons, il semble difficile de réaliser des entretiens avec des acteurs politique tels que des ministres. Toutefois, nous pourrions garder en tête la possibilité de nous entretenir avec des acteurs ayant pris part à la communication étatique durant la période souhaitée. Nous pensons que cette dernière doit s’étaler sur un temps relativement long afin de nous permettre de saisir au mieux la complexité du processus communicationnel à l’œuvre. Néanmoins, la crise des Subprimes s’étend seulement sur deux années. Il faudrait alors certainement inclure sa « suite », soit la « crise des dettes souveraines » (mais il serait nécessaire de déterminer le lien entre les deux). Ainsi, l’étude de

277Se reporter à l’article de C. Ollivier-Yaniv dans la revue Quaderni ; « De l’opposition entre “propagande” et « communication publique » à la définition de la politique du discours : proposition d’une catégorie analytique », 2010. Disponible sur : http://www.cairn.info/revue-quaderni-2010-2-page-87.htm

278Se reporter à l’article de P. Charaudeau dans l’ouvrage dirigé par C. Ollivier-Yaniv et M. Rinn ; « Il n’y a pas de société sans discours propagandistes » in Communication de l’État et gouvernement du social : pour une société

la période d’août 2007, où le marché étatsunien des produits financiers dérivés présenta ses