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L'évolution des soutiens à l’agriculture en termes réels par produit

Cette partie fournit des éléments sur l’évolution des soutiens et des prix en termes réels par grands groupes de produits. Pour certains de ces produits, le poids de pays, grands producteurs, est prépondérant sur cette évolution, ce qui sera souligné. Les tableaux 6 et 7 et les graphiques 8 et 9 synthétisent les principales données.

Tableau 6. Évolution en termes réels de l’ESP, du SPM et des paiements directs entre 1986-88 et 2000-02 selon les produits.

Part de l’ESP dans les recettes agricoles et part du soutien des prix du marché dans l’ESP 2000-02 : indice 100 en 1986-88 % ESP % SPM/ESP

ESP SPM Paiements 1986-88 2000-02 1986-88 2000-02

Céréales 56 9 120 43 32 58 10

Riz 77 76 83 80 80 90 89

Oléagineux 88 34 101 27 26 18 7

Sucre 72 74 59 48 47 85 88

Viande bovine 89 63 177 31 34 77 55

Viande ovine 51 15 110 50 30 62 19

Produits communs 69 56 106 40 34 74 60

Total 73 61 110 35 30 76 64

Graphique 8. Évolution en % de l’ESP unitaire en termes réels selon les produits entre 1986-88 et 2000-02 (tri selon la valeur décroissante)

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Tableau 7. Évolution du volume de la production, de l’ESP unitaire, des prix à la frontière, des prix à la production, de la valeur unitaire des recettes en termes réels selon les produits

(2000-02 : indice 100 en 1986-88)

Oléagineux 147 60 63 60 62

Sucre 106 68 73 71 70

Viande bovine 104 86 73 71 78

Viande ovine 95 54 134 85 91

Porc 126 72 62 61 60

Volailles 173 54 72 63 63

Lait 106 58 100 73 72

Œufs 117 40 76 67 65

Laine 65 49 60 60 60

Produits communs 118 59 77 65 67

Total 126 58 72 65 67

Graphique 9. Pourcentage de l’ESP dans les recettes selon les produits en 1986-88 et 2000-02 (tri selon la valeur croissante en 2000-02

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L’ESP pour les céréales (sans riz), en termes réels, a baissé de 44 % entre 1986-88 et 2000-02 (tableau 6), compte tenu d’une hausse de la production de 16 % (tableau 7) et d’une diminution de l’ESP unitaire de 52 %. En 2000-02, elle correspond à 32 % de la valeur totale de la production, contre 43 % en 1986-88. Le soutien des prix du marché a diminué de 90 % et ne représente plus que 10 % de l’ESP en 2000-02 (contre 58 % en 1986-88) alors que les paiements directs ont augmenté de 20%. Les céréales sont produites par tous les pays mais les États-Unis, l’Union Européenne et le Canada représentent respectivement 44 %, 30 % et 6 % de la production des pays de l’OCDE en 2000-02, soit ensemble 80 %. L’ESP unitaire en termes réels a baissé de 52 % aux États-Unis, de 42 % dans l’Union Européenne et de 70 % au Canada. La baisse relative du soutien des prix du marché par rapport aux paiements directs reflète surtout la politique de l’Union Européenne (réforme de 1992). Celle-ci maintient un

soutien relativement élevé par rapport aux autres pays grands producteurs : en base 100 OCDE, l’ESP unitaire en PPA a, en 2000-02, un niveau de 171 dans l’Union Européenne (contre 141 en 1986-88), 38 au Canada et 69 aux États-Unis. Sur l’ensemble de la zone de l’OCDE, les valeurs unitaires des recettes ont baissé en valeur réelle de 35 % (tableau 7).

L’ESP pour le riz a diminué en valeur réelle d’un peu plus de 20 % entre 1986-88 et 2000-02 (tableau 6) et représente toujours en 2000-02 80% de la valeur totale de la production. Dans la zone de l’OCDE, la production de riz est assurée en 2000-02 pour 33 % par le Japon, 19 % par la Corée et 34 % par les États-Unis. L’ESP unitaire en valeur réelle a diminué de 25 % au Japon, de 50 % aux États-Unis (où l’ESP représente 50 % en 2000-02 des recettes) et a augmenté de 5 % en Corée.

L’ESP pour les oléagineux a baissé en valeur réelle de 12 %, compte tenu d’une hausse de la production de 50 % et d’une baisse de l’ESP unitaire de 40 % (tableau 7). En 2000-02, elle représente 26 % de la valeur totale de la production. En 2000-02, 72 % de la production est effectuée aux États-Unis, 15 % dans l’Union Européenne et 7 % au Canada. L’ESP unitaire en valeur réelle entre 1986-88 et 2000-02 a doublé aux États-Unis, baissé de 60 % dans l’Union Européenne et de 45 % au Canada. La hausse aux États-Unis tient au « découplage » des aides instauré par le Fair Act de 1996 , les oléagineux étant auparavant très peu soutenus.

Dans l’Union Européenne, l’ESP unitaire reste en 2000-02 trois fois supérieure à celui des États-Unis, et la valeur unitaire des recettes une fois et demi supérieure.

L’ESP pour le sucre a baissé en valeur réelle d’un peu plus de 28 % entre 1986-88 et 2000-02, sa part dans la valeur totale de la production restant aux environs de moitié (tableau 6). Le volume de la production a augmenté de 6 % et l’ESP unitaire a baissé de 30 %. Les grands pays producteurs sont l’Union Européenne (37 % du volume de la production en 2000-02), les États-Unis (16 %), le Mexique (11 %) et l’Australie (10 %). Dans ces quatre pays, la part de l’ESP dans la valeur totale de la production s’établit respectivement à 48 %, 55 %, 52 % et 12 %. Les soutiens s’effectuent essentiellement par les prix.

L’ESP et l’ESP unitaire pour la viande bovine ont baissé en valeur réelle d’un peu plus de 10 % entre 1986-88 et 2000-02, le volume de la production restant quasiment stable. La part de l’ESP dans les recettes agricoles est aussi restée quasiment stable (autour de 30 %) mais sa structure s’est modifiée compte tenu d’une baisse du soutien des prix du marché et d’une hausse des paiements directs. Ces évolutions reflètent surtout la politique de l’Union Européenne dont le poids est important (28 % de la production de la zone de l’OCDE en 2000-02 mais 72 % de l’ESP global dans la zone de l’OCDE). L’ESP unitaire en valeur réelle a ainsi augmenté de 17 % dans l’Union Européenne alors qu’elle a baissé dans les autres pays grands producteurs (Australie, Canada, États-Unis) dont les soutiens en début de période étaient déjà peu importants.

Le volume de la viande ovine est produit, en 2000-02, pour 38 % par l’Union Européenne, 28 % par l’Australie et 20 % par la Nouvelle-Zélande et a régressé globalement de 5 %. En valeur réelle, l’ESP a diminué de 50 % et sa part dans les recettes est passée de 50 à 30 %.

Des paiements directs se sont presque totalement substitués à des soutiens par le marché dont la part dans l’ESP est tombée à 20 % en fin de période. Les soutiens déjà faibles en début de période en Australie et en Nouvelle Zélande ont complètement disparu en 2000-02. Dans l’Union Européenne, l’ESP en valeur réelle a baissé de 43 %, sa part dans les recettes passant de 70 à 50 %, malgré une forte revalorisation des paiements directs.

L’ESP pour le porc a baissé en valeur réelle de 9 % entre 1986-88 et 2000-02 (tableau 6), compte tenu d’une augmentation du volume de la production de 26 % et d’une diminution de l’ESP unitaire de près de 30 %. La part de l’ESP dans les recettes agricoles se maintient autour de 20 %. Elle est, en fin de période, presque nulle en Australie et aux États–Unis, proche de la moyenne de la zone de l’OCDE dans l’Union Européenne et avoisine ou dépasse 50 % en Islande, au Japon, en Norvège, en Pologne et en Suisse.

L’ESP unitaire pour les volailles a baissé de 46% en valeur réelle entre 1986-88 et 2000-02 mais, compte tenu d’une augmentation du volume de la production de 73 %, l’ESP globale n’a diminué que de 7 %. Comme pour le porc, la part de l’ESP dans les recettes avoisine 20 % mais varie beaucoup selon les pays. Nulle en Australie et aux États-Unis, elle atteint en fin de période 36 % dans l’Union Européenne et 80 % en Suisse et en Islande.

L’ESP en valeur réelle a diminué de 40 % entre 1986-88 et 2000-02 pour le lait, la production restant quasiment stable (+6 %). La part de l’ESP dans les recettes est passée de 55 à 44 %, près de 90 % du soutien se faisant par le marché. La part de l’Union européenne dans le volume de la production est de 43 %, celle des États-Unis de 25 %, de la Nouvelle-Zélande de 5 %, de l’Australie de 4 % et du Canada de 3 %. Dans l’Union Européenne, l’ESP a diminué de 45 % et la part de l’ESP est passée de 58 à 44 %. En dehors de la Nouvelle Zélande et de l’Australie, le lait reste un produit très soutenu, avec des parts de l’ESP dans les recettes, en 2000-02, de 48 % aux États-Unis, 54 % au Canada, et 77 % en Suisse et au Japon.

Les œufs sont l’un des produits les moins soutenus, la part de l’ESP dans les recettes étant de 10 % en 2000-02. L’ESP unitaire a pourtant baissé de 60 %, le volume de la production augmentant de 17 %. En valeur réelle, le prix des œufs a baissé de 35 % entre 1986-88 et 2000-02 (tableau 7).

Annexe 1.

COMPARAISON DE LA VALEUR DES SOUTIENS A L'AGRICULTURE EN TERMES NOMINAUX, EN TERMES RÉELS, EN DOLLAR ET EN EURO

ENTRE 1986-88 ET 2000-02

Dans les rapports annuels de l’OCDE sur le suivi et l’évaluation des politiques agricoles, les indicateurs de soutien à l’agriculture sont exprimés en monnaie nationale, en dollar et en euro. Cette annexe vise à comparer l’évolution de ces indicateurs selon qu’ils sont chiffrés et agrégés au niveau de la zone de l’OCDE en monnaie nationale, en dollar, en euro ou en termes réels. La comparaison se limite à l’EST (estimation du soutien total ) et à l’ESP (estimation du soutien aux producteurs) pour la période comprise entre 1986-88 et 2000-02.

La mesure des soutiens en monnaie nationale et en termes réels

Exprimée en monnaie nationale, les soutiens à l’agriculture dépendent évidemment, dans chaque pays, des taux d’inflation. Cette expression des soutiens en monnaie nationale a peu de signification parce que les taux d’inflation varient dans le temps à l’intérieur de chaque pays et entre pays. L’EST et l’ESP augmentent ainsi fortement dans des pays tels que la Turquie qui ont une forte inflation (tableaux A1, A4 et A3).

Dans la mesure où l’EST et l’ESP sont définies comme des transferts entre agriculteurs, consommateurs et contribuables, il est légitime d’exprimer ces soutiens en termes réels. Pour chaque pays, cette procédure consiste à déflater leurs valeurs par un taux d’inflation, en utilisant, par exemple, l’indice du prix du PIB. L’EST et l’ESP diminuent dans la plupart des pays en valeur réelle alors qu’elles augmentent en valeur courante dans la plupart des pays (tableau A4).

Pour l’agrégation des soutiens au niveau de la zone de l’OCDE en termes réels, une solution cohérente est de prendre des indices qui ont la même signification dans l’espace et dans le temps. Si on déflate dans le temps par l’indice du prix du PIB, il faut prendre dans l’espace un indice qui lui correspond, c’est-à-dire les Parités de Pouvoir d’Achat (PPA), calculées par l’OCDE et Eurostat, sur le PIB des différents pays. En évolution, les résultats sont identiques quels que soient l’année et le pays de base choisis, les PPA entre pays évoluant selon leur taux d’inflation respectif (d’où dans les tableaux, le terme générique de « PPA »). La procédure consiste donc à déflater les données nationales et à les convertir au taux de PPA d’une année donnée.

Ce calcul conduit à estimer, au niveau de la zone de l’OCDE, une baisse en valeur réelle de 24 % pour l'EST (tableau A4) et de 27 % pour l'ESP (tableau A5) entre 1986-88 et 2000-02. En dollar, l’EST augmente de 4 % et en euro de 25 %. L’agrégation des soutiens à l’agriculture au niveau de la zone de l’OCDE, en utilisant le taux de change d’un pays est ainsi sensible au choix de ce pays et conduit à des résultats très différents de ceux qui sont calculés en termes réels.

Variations des taux de change et formation des soutiens à l’agriculture dans le cadre de politiques agricoles « couplées » à la production

Les problèmes relatifs aux taux de change concernant les indicateurs de soutien à l’agriculture sont doubles :

• Les taux de change interviennent sur la formation des soutiens dans le cadre de politiques agricoles couplées.

• La mesure des soutiens et de leur évolution n’est pas indépendante du taux de change utilisé pour les exprimer et les agréger au niveau de la zone de l’OCDE.

La variation des taux de change a une incidence sur la formation de l’ESP, dans le cas où la politique agricole consiste soit en un soutien des prix, soit en un paiement complètement couplé à la production et lié au prix mondial dans la mesure où il est calculé par rapport au niveau des prix à la frontière, une fois convertis en monnaie nationale. Les prix à la frontière augmentent ainsi dans les pays qui dévaluent leur monnaie et baissent dans les pays qui réévaluent. Si les pays maintiennent un même niveau de prix de soutien, pour un produit agricole considéré, le soutien baisse dans le premier pays et augmente dans le second. Cet effet du taux de change, dans le cadre d'une politique couplée n’a rien d’artificiel : toutes choses étant égales par ailleurs, les restitutions à l’exportation de l’Union Européenne baissent, par exemple, quand l’euro se déprécie et augmentent quand l’euro s’apprécie.

L’agrégation des soutiens par le taux de change d’un pays

Les problèmes de mesure des soutiens à l’agriculture, relatifs aux taux de change, sont d’un autre ordre. Si on agrège les soutiens au niveau de la zone de l’OCDE par le taux de change d’un pays particulier, on ne prend pas en compte, pour le pays considéré, son taux d’inflation propre. Si les taux de change évoluaient en fonction des taux d’inflation respectifs des différents pays, cette agrégation ne prendrait pas alors en compte l’inflation de ce pays de base. En outre, les taux de change n’évoluent pas totalement en fonction de ces taux d’inflation respectifs : une monnaie tend à se sous-évaluer si sa dépréciation sur le marché des changes est plus forte que son différentiel d’inflation avec les autres pays.

Dans le cas contraire, elle tend à se surévaluer.

La dépréciation (ou l’appréciation) d’une monnaie dont le taux de change est choisi comme numéraire pour agréger les soutiens sur la zone de l’OCDE affecte la mesure de ces soutiens : si la valeur du dollar passe de 1 à 0.9 euro, situation qui correspond à une dépréciation du dollar, un même montant de soutien en euro, dans l’Union Européenne, s’exprimera par un montant plus important en dollar. Ainsi, l’évolution des soutiens est forte lorsqu’ils sont convertis dans la monnaie d’un pays qui se déprécie (et tend à se sous-évaluer) et faible dans le cas contraire. Alors que certains effets des variations des taux de change sur la formation des soutiens peuvent être réels (en cas de politique couplée), ces effets de mesure sont eux tout à fait artificiels.

Agrégée au niveau de la zone de l’OCDE en livre turque, monnaie qui se déprécie fortement (tableau A1), l’EST est ainsi multipliée par plus de 1000 entre 1986-88 et 2000-02 : exprimée en yen (monnaie qui s’apprécie par rapport au dollar), elle baisse de 16 % (tableau A3). L’évolution de l’EST est aussi très différente selon qu’elle est chiffrée en dollar ou en euro (tableau A3 et graphique A2). Jusqu’en 1996, le dollar se déprécie plutôt par rapport à l’euro (tableau A2 et graphique A1) : l’EST augmente fortement exprimée en dollar et modérément en euro. Le dollar s’apprécie par la suite et l’EST baisse en dollar et augmente en euro.

L’agrégation des soutiens, au niveau de la zone de l’OCDE, en utilisant une monnaie de référence, donne donc des résultats dont l'évolution est difficilement interprétable. L’expression des soutiens en termes réels a le mérite de la cohérence et rend possible leur interprétation. Par contre, le classement des pays selon la variation de la valeur des indicateur des soutiens (par exemple l’EST) en dollar ou en valeur réelle (par exemple) peut changer mais modérément. L’ordre se modifie toutefois nécessairement, même si ce n’est que légèrement, compte tenu de l’évolution respective des différentes monnaies.

La stabilité des indicateurs relatifs

Les indicateurs tels que la part de l’EST dans le PIB ou la part de l’ESP dans la valeur totale de la production sont identiques dans chaque pays quelle que soit l’unité de mesure choisie. Ils peuvent varier, au niveau de la zone de l’OCDE, selon la méthode d’agrégation, dans la mesure où les poids des différents pays diffèrent au numérateur et au dénominateur. Ces variations sont toutefois peu importantes (tableaux A4 et A5) : par exemple, la part de l’ESP dans les recettes agricoles passe de 37.5 % à 31.5 % entre 1986-88 et 2000-02, lorsque l’ESP est agrégée au taux de change courant et de 35.2 % à 30.4 % en valeurs réelles (PPA). A défaut de vouloir évaluer au sens strict l’évolution de la valeur des soutiens, l’emploi de ces indicateurs est donc à privilégier. Empiriquement l’ordre de classement des pays est relativement proche (mais nécessairement différent) selon que l’on prenne, par exemple, comme critère, la variation du pourcentage de l’ESP dans les recettes agricoles et la variation de l’ESP en termes réels (graphique 7).

L’évolution des soutiens en termes réels apporte toutefois d’autres informations que ces indicateurs. La part de l’ESP dans les recettes agricoles peut, par exemple, rester stable entre deux dates alors que l’ESP en valeur baisse, soit parce que les prix à la frontière et les prix agricoles baissent en valeur réelle d’un même taux, soit parce que le volume de la production baisse.

Tableau A1. Taux de change (1 USD =…MN), taux de PPA (1 USD =…MN) entre 1986-88 et 2000-02

Indice du prix du PIB en 2000-02 (100 = 1986-88) Taux de change Taux de PPA Taux

1986-88 2000-02 1986-88 2000-02 d'inflation

Australie 1.40 1.83 1.26 1.33 148

Canada 1.32 1.53 1.24 1.19 135

Rép. tchèque 13.52 36.46 4.60 13.98 427

UE-15 0.91 1.09 0.87 0.93 149

Hongrie 41.46 275.41 24.37 114.12 657

Islande 40.94 89.37 47.87 87.75 257

Japon 0.15 0.12 0.20 0.15 105

Corée 0.81 1.22 0.43 0.62 202

Mexique 1.45 9.49 0.55 6.27 1 586

Nouvelle-Zélande 1.71 2.25 1.47 1.49 142

Norvège 6.88 8.59 9.10 10.73 165

Pologne 0.03 4.17 0.01 2.02 30 115

Suisse 1.58 1.64 2.00 1.88 132

Turquie 0.98 1 121.65 0.40 433.34 152 603

États-Unis 1.00 1.00 1.00 1.00 140

Rép. slovaque 13.52 46.62 4.88 14.91 428

Tableau A2. Taux de change et parité de pouvoir d’achat de l’euro par rapport au dollar (1 USD =…euro) entre 1986-88 et 2000-02

Taux de change (TX) 0.91 0.87 0.85 0.84 0.79 0.81 0.82 0.82 0.80 0.81 0.85 0.91 0.97 1.05 1.09 PPA 0.87 0.88 0.88 0.89 0.90 0.91 0.92 0.93 0.93 0.93 0.94 0.93 0.93 0.93 0.93 PPA/TX 0.96 1.00 1.04 1.06 1.14 1.12 1.12 1.13 1.17 1.15 1.09 1.03 0.96 0.89 0.86

Tableau A3. Estimation du soutien total (EST) et Estimation du soutien aux producteurs (ESP) agrégées au niveau de la zone de l’OCDE selon différents taux de change

entre 1986-88 et 2000-02)

USD 100 100 104 111 120 123 123 123 122 117 114 114 113 108 104

Euro 100 96 96 102 104 110 112 111 107 104 107 114 121 124 125

Tableau A4. Estimation du soutien total (EST) en pourcentage du PIB en 1986-88 et 2000-02.

Indice d’évolution entre 1986-88 et 2000-02 en monnaie nationale, en dollar en euro et en valeur constante (PPA)

EST en % du PIB 2000-02 : indice 100 en 1986-88

1986-88 2000-02 MN USD Euro

Valeur constante (PPA)

Australie 0.8 0.4 108 83 98 72

Canada 1.7 0.8 91 78 93 67

Mexique 0.9 1.4 5 514 600 683 215

Nouvelle-Zélande 1.6 0.3 35 28 32 23

Norvège 3.4 1.5 103 83 99 62

Pologne 10.3 1.4 5 698 43 51 19

Suisse 3.9 2.0 84 80 97 64

Turquie 3.7 4.4 272 327 248 296 180

États-Unis 1.4 0.9 136 136 162 97

Rép. slovaque 17.6 1.7 46 13 16 11

OCDE USD 2.3 1.2 104 125 76

OCDE PPA 2.5 1.3

Tableau A5. Estimation du soutien aux producteurs (ESP) en pourcentage des recettes agricoles en 1986-88 et 2000-02

Indice d’évolution entre 1986-88 et 2000-2002 en monnaie nationale, en dollar en euro et en valeur constante (PPA)

% ESP 2000-02 : indice 100 en 1986-88

1986-88 2000-02 MN USD Euro

Valeur constante (PPA)

Australie 8.4 4.4 93 71 84 62

Canada 33.4 18.7 87 75 89 64

Rép. tchèque 56.3 23.0 49 18 22 11

UE-15 40.8 34.8 104 87 104 69

Hongrie 38.2 23.7 271 41 49 41

Islande 74.9 62.7 138 64 77 54

Japon 61.0 59.5 79 98 117 75

Corée 70.8 65.7 228 149 181 113

Mexique n.d. 22.2 n.d. n.d. n.d. n.d.

Nouvelle-Zélande 10.7 1.0 17 14 16 12

Norvège 69.5 68.5 106 85 102 64

Pologne 25.1 14.8 8 930 63 73 27

Suisse 76.0 73.1 92 88 106 70

Turquie 14.9 18.4 198 286 175 208 125

États-Unis 25.2 20.8 112 112 133 80

Rép. slovaque 50.2 20.5 50 15 17 12

OCDE USD 37.5 31.5 97 116 73

OCDE PPA 35.2 30.4

n.d. : non disponible.

Graphique A1. Taux de change courant et de PPA de l'euro par rapport au dollar entre 1986-88 et 2000-02 (1 USD=…euro

Taux de change et PPA de l'euro en USD et PPA : 1 USD =...euro

Graphique A2. Estimation du soutien total (EST) entre 1986-88 et 2000-02 agrégée au niveau de l'OCDE en dollar, en euro et en termes réels (PPA

EST 1986-88 - 2000-02 : indice 100 en 1986-88

6 0 8 0 10 0 12 0

1986-88

1987-89

1988-90

1989-91

1990-92

1991-93

1992-94

1993-95

1994-96

1995-97

1996-98

1997-99

1998-00

1999-01

2000-02

USD Euro PPA

Annexe 2.

DEFINITIONS DES INDICATEURS DE SOUTIEN DE L’OCDE*

Estimation du soutien aux producteurs (ESP) : valeur monétaire annuelle des transferts bruts des consommateurs et des contribuables aux producteurs agricoles, au départ de l'exploitation, découlant des mesures de soutien à l'agriculture, indépendamment de leur nature, de leurs objectifs ou de leurs incidences sur la production ou le revenu agricoles. Il comprend le soutien des prix du marché et des paiements budgétaires, c’est-à-dire les transferts bruts des contribuables aux producteurs agricoles découlant de mesures gouvernementales au titre de : la production courante, la superficie cultivée/le nombre d’animaux, les droits antérieurs, l’utilisation d’intrants, le revenu global de l’exploitation, et avec contraintes sur les intrants. L’ESP en pourcentage mesure les transferts en pourcentage des recettes agricoles brutes.

Le soutien des prix du marché (MPS) : valeur monétaire annuelle des transferts bruts des consommateurs et des contribuables aux producteurs agricoles, au départ de l'exploitation, découlant des mesures gouvernementales qui créent un écart entre les prix du marché intérieur et les prix à la frontière d’un produit agricole particulier.

Coefficient nominal de protection des producteurs (CNPp) : rapport entre le prix moyen perçu par les producteurs (départ exploitation), y compris les paiements par tonne effectivement produite, et le prix à la frontière (mesuré au départ de l'exploitation) .

Coefficient nominal de soutien aux producteurs (CNSp) : rapport entre la valeur des recettes agricoles brutes, soutien inclus, et les recettes agricoles brutes évaluées aux prix à la frontière.

Estimation du soutien aux consommateurs (ESC) : valeur monétaire annuelle des transferts bruts, au départ de l'exploitation, aux (des) consommateurs de produits agricoles, découlant des mesures de soutien à l'agriculture, indépendamment de leur nature, de leurs objectifs ou de leurs incidences sur la consommation de produits agricoles. Si elle est négative, l'ESC mesure la taxe implicite à la consommation découlant des politiques agricoles, des prix plus élevés et des charges ou subventions des consommateurs

Estimation du soutien aux consommateurs (ESC) : valeur monétaire annuelle des transferts bruts, au départ de l'exploitation, aux (des) consommateurs de produits agricoles, découlant des mesures de soutien à l'agriculture, indépendamment de leur nature, de leurs objectifs ou de leurs incidences sur la consommation de produits agricoles. Si elle est négative, l'ESC mesure la taxe implicite à la consommation découlant des politiques agricoles, des prix plus élevés et des charges ou subventions des consommateurs

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