• Aucun résultat trouvé

CHAPITRE 5 – RESULTATS

5.2. Le contenu de la formation

a) Dans cette première étape il est possible de voir que les besoins sont assez variés en ce qui concerne la formation C : les médecins constatent qu’ils n’ont reçu aucune formation ou préparation au rôle de gestionnaire qu’ils doivent endosser à un moment de leur carrière. La plupart sont donc venus combler des lacunes en cherchant principalement à acquérir des outils de management (plus particulièrement dans la gestion de projet, la gestion des équipes et des conflits), des connaissances sur le système de santé et des institutions en général, un certain vocabulaire qui leur permette de communiquer, de négocier et de comprendre leurs interlocuteurs de l’administration ainsi que les divers enjeux de l’institution. Par ailleurs, ils commencent à prendre conscience qu’une formation en management sera de plus en plus requise lors des postulations et qu’elle constitue un atout par rapport à d’autres candidats. Il est à noter que six personnes sur huit se sont inscrites de leur plein gré à cette formation, les deux autres étant fortement conseillées par des collègues, mais pas d’obligation.

b) De l’autre côté, la formation H est obligatoire et cela se fait ressentir fortement dans les réponses des participants. Deux personnes sur cinq ont réellement désiré suivre cette formation. Ces deux personnes ressentaient le besoin d’être mieux préparées à leur nouvelle fonction et à faire face à leurs responsabilités de manière plus efficace, en cherchant notamment des outils à appliquer directement. Deux des trois autres n’ont pas eu de besoins particuliers, bien qu’ils aient trouvé les informations intéressantes. La dernière personne s’est montrée complètement révoltée par rapport à la pertinence de la formation, mentionnant que ses besoins propres n’ont pas été évalués.

La catégorie « Fonction au moment de l’entrée en formation » révèle que dans la formation C, tous les médecins étaient cadres supérieurs depuis quelques années (médecin adjoint au minimum) ou venaient de l’être. Quant à la formation H, trois sur cinq étaient chefs de clinique.

5.2. Le contenu de la formation

Afin de vérifier l’adéquation entre les besoins et la formation, nous avons observé les éléments liés au contenu de la formation. En ce sens, nous avons mis en lumière deux principaux points : les modules jugés pertinents ou non pertinents, ainsi que les éléments utilisés sur le terrain. A travers ces deux sous-catégories nous avons voulu voir comment les médecins perçoivent les différents modules proposés et surtout, si c’est le cas, comment font-ils usage des outils et des nouvelles connaissances dans leur pratique quotidienne.

La troisième sous-catégorie avait été appelée au départ «apprentissages/apports principaux ».

Cependant, nous avons vu que les effets de la formation dépassent les simples apprentissages au sens stricte, c’est pourquoi nous avons opté pour le terme plus général de « résultats » de la formation.

53 c'était la gestion de projet, parce que au même moment j'étais en train de lancer un projet et je discutais avec des gens que je ne comprenais pas.»

(C1.4.110)

« J'ai trouvé les thèmes très bien parce que je trouvais que ça balayait vraiment large, enfin ça répondait à souvent depuis, c'est celle qui m'a le plus servit. » (H3.7.197) conscient, l'utilité et la priorisation de toutes ces demandes qui nous viennent de toutes parts. Et concrètement c'est vrai que je suis un tout petit peu plus attentif à déléguer ce que je peux déléguer, à récuser ce qui peut l'être quand c'est pas indispensable, et puis que j'en ai besoin pour me maintenir dans mes autres activités. » (C4.3.75)

« Je n’ai pas eu l’occasion de les réutiliser parce qu’une fois que toute cette période difficile est passée, une fois que tout s’est calmé, je n’ai pas eu de problème. Donc j’en ai pas vraiment eu besoin, à part pour les évaluations, j’étais revenue en arrière, dans la théorie, juste pour savoir comment on fait les évaluations parce que j’en avais jamais fait non plus sur le nouveau schéma…» (H3.5.137) mais c'est marrant je faisais ça mais intuitivement je le faisais bien. » (C7.10.293)

« Il y avait des petites astuces, des choses que je pense qui sont restées après ces cours. Ces des petites

Alors que quand vous ne faites pas ce type de formation vous avez l'impression que vous êtes la seule à avoir des difficultés et là c'était vraiment très agréable…» (H4.3.76)

54 a) Pour ce qui est de la formation C, le module sur la gestion de projet ressort le plus fortement dans tous les entretiens. Il semble que c’est celui qui contient le plus d’outils concrets et applicables. De manière à résumer, les résultats de cette formation C sont :

- Un vocabulaire qui permet de communiquer avec la direction et la partie administrative en général. Les médecins parlent souvent de pouvoir « défendre » des projets à la direction et faire face aux « attaques ». Cela facilite aussi la communication, la compréhension et permet de créer des liens.

- Cela donne des outils, des connaissances pour les nouvelles tâches liées à la nouvelle fonction. Ce sont plutôt des pistes, des suggestions, que le médecin peut adapter en fonction de la situation. Il y a une augmentation des capacités (ex. monter des projets) tout comme une certaine autonomisation.

- Il y a une meilleure compréhension des situations et des divers enjeux. Le regard est

« aiguisé », le sens critique plus développé.

- Il y a aussi une capacité à prendre plus de recul. La formation a permis un temps de réflexion.

- La formation a donné des réponses à des questions dont les participants n’ont pas forcément conscience.

- Ce cours permet de prendre conscience de ce qui se faisait déjà.

- Il permet de se connaitre soi-même.

- C’est un temps d’arrêt par rapport au travail, une « soupape de sécurité », une sorte de prévention contre le burn-out. Il s’agit de prendre une pause, de « sortir la tête du guidon ».

- Le partage, la possibilité d’échanger, de se confier, de discuter avec d’autres médecins a aussi contribué à cela. Par ailleurs, ils ont pu sortir d’un certain isolement et créer un réseau

- Les participants sont rassurés en découvrant qu’il n’y a pas qu’une seule manière de faire, mais aussi qu’ils ne sont pas seuls dans leurs difficultés.

b) En résumé, les résultats de la formation H sont :

- Une prise de connaissance du système de santé suisse, des informations sur leur propre institution.

- Des informations sur les pratiques de gestion auxquelles ils ont affaire et quelques outils concrets qu’ils peuvent utiliser rapidement.

- Une prise de conscience de ce qu’est le management et ce qui est demandé à un cadre en terme de gestion.

- Certains sont rassurés de voir qu’ils ne sont pas isolés dans leurs difficultés.

- Un enrichissement et une ouverture d’esprit par rapport aux divers corps de métiers au sein de la même institution.

55 5.3. Le format de la formation

Le format de la formation se réfère à la durée, aux intervenants et au public auquel est destinée la formation. Nous avons pris ces éléments en compte car ce sont des paramètres essentiels au bon déroulement de la formation et qui peuvent avoir une influence non négligeable. Il faut rappeler ici que les deux formations diffèrent totalement, d’où l’intérêt de les comparer afin de déterminer ce qui serait le plus adéquat pour des médecins cadres. La formation C est une formation de 24 jours répartis sur une année et qui ne s’adresse qu’aux médecins cadres. La formation H, quant à elle, dure 5 jours répartis sur une année et s’adresse à l’ensemble des (nouveaux) cadres d’une même institution, tous domaines confondus.

FORMATION C FORMATION H

Durée « … il y a le fait que ça s’étale sur une année ça fait que on vit des choses entre chaque module au niveau professionnel qu’on peut après mettre en lien avec ce qu’on a ou qu’on a reçu ou ce qu’on est en qualifiés, qui s’exprimaient très bien... » (C2.7.197)

« …s’il y a trop de formateurs et puis qu’ils viennent juste pour une heure et puis qu’après c’est fini, il y a pas de continuité. Et là la continuité elle était importante dans un ou deux domaines et ça j’ai trouvé très bien. » (C5.11.319)

« Les gens qui donnent ces cours ce sont souvent des gens qui viennent de l’extérieur de l’institution, qui ont je trouve bien. Mais des fois c’est vrai qu’ils savaient peut-être pas exactement comment ça se passe à l’hôpital.» (H3.13.396)

Public « On était un peu plus libre aussi de parler de certains aspects, soit propre à la profession, soit des fois peut-être nos difficultés. Et puis je pense qu’on ne se serait pas dévoilé autant s’il y avait le physio chef de l’hôpital à côté. […] Enfin en tous

56 a) Globalement en ce qui concerne la durée, la formation C représente une charge assez importante pour les participants car il s’agit d’environ un mois sur une année. Cependant, tous ont été satisfaits et considèrent l’étalement sur une année comme bénéfique, car ils ont le temps de

« vivre des choses » entre deux cours, ce qui alimente la réflexion et les discussions, ainsi que de mettre en pratique ce qu’ils ont pu apprendre. La question de la continuité et du suivi semble aussi importante. Le fait d’avoir 4 jours environs de cours par module permet d’aller un peu plus en profondeur. Les cours ponctuels répartis sur une année permettent une certaine compatibilité avec la vie professionnelle des médecins.

Les formateurs de C sont considérés comme étant de grande qualité avec une expertise certaine.

Le fait qu’ils soient tous externes au domaine hospitalier amène plus de richesse et donne un point de vue extérieur nécessaire à la prise de recul et à l’esprit critique.

Les participants sont plus divisés sur la question du public. Certains sont pour qu’il y ait que des médecins, certains sont contre, d’autre encore sont pour un mélange des deux configurations. Voici les différentes raisons invoquées :

POUR (5 personnes) CONTRE (1 personne) LES DEUX (2 personnes) - Les médecins osent plus et on s’autorisait à parler de certains, même peut-être partager nos vulnérabilités.» (C2.8.219, 226)

« Après c’est vrai que si on va dans des choses comme la gestion d’unité ou des choses plus spécifiques médicales, c’est peut-être mieux d’être que des médecins, parce que les problèmes des uns ne correspondent pas forcément aux problèmes des autres. » (H4.8.227)

57 Une personne a abordé la taille du groupe. Le fait d’être en petit groupe (max. 12 personnes) favorise l’esprit de confiance et l’aspect intime. De plus, tout le monde a le temps de s’exprimer.

b) Dans la formation H, seules deux personnes se sont prononcées sur la durée et trois sur les intervenants. La durée semble représenter une charge assez importante, bien qu’il ne s’agisse que de 5 jours. En effet, la participation à la formation ne les décharge pas du travail. C’est donc au médecin de s’organiser et de planifier les jours de formation en fonction de ses disponibilités. La répartition sur une année allège la charge. Toutefois, une personne aurait préféré suivre la formation entière d’un coup, suite à ses besoins urgents.

De même que pour la formation C, les intervenants sont jugés qualifiés et viennent de l’extérieur, amenant ainsi une certaine richesse et une ouverture de la part des médecins, qui sortent du monde hospitalier.

A nouveau, les médecins sont divisés en ce qui concerne le public :

POUR (2 personnes) CONTRE (1 personne) LES DEUX (2 personnes) - Etre entre médecins permet connaissent pas, voire même qu’elles ne fassent pas partie de la même institution, car cela peut inhiber la parole, étant donné que ces cours peuvent devenir très personnels.

5.4. La modalité de la formation

Par modalité de la formation nous entendons la manière d’enseigner et d’évaluer. Nous avons donc choisi deux sous-catégories « approche théorique/pratique/participative » et

58

« évaluation ». A travers cela nous aimerions voir comment les contenus sont transmis dans les deux formations et ce qui semble être le plus pertinent pour des médecins cadres.

FORMATION C FORMATION H très théoriques, entrecoupées de séances avec des petits exemples et partager en fait les expériences, c'est précieux.» (C3.4.103)

« [ça m’a aidé à répondre à mes besoins] en me donnant des outils, en me mettant en situation, parce qu'on fait beaucoup de situations que je trouve très positif, déjà parce qu'on voit un petit peu comment d'autres gèrent certaines situations… » (H4.3.74)

Evaluation « Par contre j'ai beaucoup souffert cet été par rapport à la restitution, enfin le bilan d'apprentissage, ça pour moi ça a vraiment été l'enfer.» (C2.9.269)

« Je l’ai vraiment utilisé à fond, je l'ai travaillé, retravaillé, jusqu'à ce que j'aie vraiment quelque chose où je m'y retrouve assez vite et auquel je puisse me référer un peu à tout moment.»

(C4.5.140)

Pas d’évaluation des acquis.

a) Bien qu’ils soient habitués aux cours académiques, les médecins sont dans l’action et semblent avoir besoin de choses concrètes, à appliquer directement. Les participants C ont tous souligné l’importance des mises en scène et des jeux rôles lors des cours, dans l’idée de s’exercer, d’intégrer plus facilement la théorie, de renforcer les apprentissages, et de pouvoir anticiper les situations réelles à venir.

Deux personnes sur huit ne considèrent pas la partie discussions-réflexion en groupe comme essentielle, préférant à cela les moments de mise en pratique. Ceux-ci sont considérés comme une « plus-value ». Les autres soulignent l’importance et le plaisir à partager leurs expériences, à échanger dans une atmosphère empreinte de bienveillance. C’est un aspect très humain qui surgit. On remarque un besoin de s’exprimer. Un participant parlait « d’immersion » en faisant un parallèle avec le cinéma : la personne se mobilise dans son entier, elle vit des choses.

59 En ce qui concerne l’évaluation, la formation C a prévu la rédaction d’un bilan d’apprentissage qui retrace l’évolution du participant au cours de la formation, ainsi qu’un entretien d’intégration, qui est une discussion basée sur ce bilan. Le constat général est que le bilan présuppose un travail assez lourd en termes de temps pour les médecins. En effet, il est censé être rédigé au fur et à mesure, cependant tous le font en fin de formation. C’est un travail qui demande de la réflexion et apparemment une révision des cours. Deux personnes sur huit ont mentionné le fait que, malgré l’effort que cela demande, le bilan est important car il permet de verbaliser et de faire le point sur ce qui a été appris et vécu. Une personne en particulier a transformé son bilan en un réel outil de travail, à la manière d’un memento qui regroupe tous les éléments essentiels dont il a besoin dans sa pratique de tous les jours. Quant à l’entretien d’intégration, il n’a quasiment pas été abordé, si ce n’est pour souligner la source de stress (les médecins sont habitués à des examens académiques difficiles) et l’importance de l’évaluateur.

En effet, une personne a été très dérangée par le fait que l’évaluateur soit une personne qu’elle sera potentiellement amenée à rencontrer dans sa carrière professionnelle.

b) Les participants H ont aussi beaucoup apprécié l’aspect pratique : exercices, jeux de rôles, travail sur des cas pratiques. Cela leur semble primordial pour intégrer les nouvelles connaissances et pouvoir utiliser efficacement les nouveaux outils. Il y a aussi une dimension de connaissance de soi-même qui est évoquée, en plus de l’apprentissage par les pairs. Les personnes se découvrent lors des jeux de rôles. Ils apprennent aussi des réactions des autres.

Pourtant, il ne s’agit que d’une journée par module, en alternant partie théorique et partie pratique. Il n’y a donc pas beaucoup de place pour les exercices, qui demanderait plus de temps pour un réel développement de compétences.

Il n’y a pas d’évaluation des apprentissages dans la formation H.

5.5. Eléments considérés spécifiques/adaptés aux médecins

Cette cinquième catégorie a pour but de mettre en évidence ce que les apprenants ont considéré comme spécifique et adapté à leur profession et à leur culture. Nous avons fait l’hypothèse que des caractéristiques propres aux médecins et à leur profession présentes dans la formation faciliteraient l’apprentissage. Nous avons donc voulu voir comment ces deux formations en tiennent compte.

FORMATION C FORMATION H

« Elle est spécifique aux médecins parce que c'est des médecins qui participent, plus que finalement par le contenu du cours.

Finalement il y a peu de choses médicales. En

« Je pense qu'il y a des sujets qui devraient être faits qu’avec des médecins et d'autres sujets qui peuvent être plus larges. » (H3.13.401)

60 fait se sont des termes managériaux qu'on

traite dans un cadre médical. » (C1.13.367)

Grâce aux verbatims, nous avons pu constater que la spécificité et l’adaptation des formations à leur public ne joue que sur deux points, bien que nous nous attendions à déceler d’autres éléments :

- Premièrement, le contenu de formation. Les deux formations comportent des modules ou traitent de sujets plus ou moins propres à la profession. Certains sont très généraux, d’autres sont plus spécifiques aux médecins.

- Les participants eux-mêmes. La formation C s’adresse exclusivement à des médecins cadres, tandis que la formation H mise sur l’interprofessionnalité.

5.6. L’identité de cadre

Plusieurs questions sont à la base de cette catégorie.

- Premièrement, il s’agissait de savoir comment se révèle ou se construit l’identité des médecins cadres, notamment au travers « d’indicateurs » ou d’indices qui seraient par exemple, liés à la culture du médecin.

- Comment se définissent-ils ? Sont-ils d’abord médecins, sont-ils cadres ?

- Est-ce que la formation les aide à prendre ce rôle au travers d’un « équipement » ? Sont-ils plus à l’aise dans leur rôle ?

- Comment prennent-ils la position ou la posture du cadre ? Comment réagissent-ils par rapport à ce rôle qu’ils doivent prendre ?

Nous avons voulu voir ce qui en est de l’identité du médecin : - Comment réagit-il à son rôle de gestionnaire ?

- Peut-on déceler des « crises » d’identité ?

- Comment la formation l’aide à prendre et accepter son rôle ?

FORMATION C FORMATION H

Eléments liés aux valeurs, à la culture

« Dans notre domaine, je ne connais pas de médecins qui sont considérés comme des bons managers. Ça ne se dit pas. Lui il est un bon chercheur, lui c'est un très bon chirurgien, mais ça se dit pas dans notre milieu « lui c'est un bon manager ». » (C1.11.305)

« Peut-être que plus on monte dans la hiérarchie on est seul.

Théoriquement je vais avoir un bureau seule. Il y a plus ce côté de corporation. Oui cet esprit corporatiste qui est vraiment bien. » (H1.6.161)

« C'est très administratif, je trouve que c'est pas du tout humain. Ça ne

61

« J'ai dû aussi mieux accepter le fait qu'on ne doit pas être que bon puis je parts dans la jungle et puis je peux déjà faire un bout avec ça.

Alors qu'avant j'avais des bottes. Je suis mieux équipé, mais reste que la jungle est la jungle.» (C5.8.225) dans ce qui est vraiment de l'ordre de la fonction du cadre... par rapport au fait de peut-être mieux assumer ou

« On doit apprendre un jour qu'on a de l'autorité par rapport à des

« J’ai le droit d’être responsable. Il faut que je l’assume, parce que ce n’est pas évident. […] moi ça m’aidait un peu à me rassurer moi-même comme quoi j’avais le droit de devenir responsable et que ça ne tombe pas de nulle part. J’ai les outils qu’il faut pour le faire.»

« J’ai le droit d’être responsable. Il faut que je l’assume, parce que ce n’est pas évident. […] moi ça m’aidait un peu à me rassurer moi-même comme quoi j’avais le droit de devenir responsable et que ça ne tombe pas de nulle part. J’ai les outils qu’il faut pour le faire.»