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la construction déductive des complexes de sens et d’actions

Dans le document The DART-Europe E-theses Portal (Page 138-150)

1- La détermination de façons de jouer

Notre objectif est de repérer des complexes de sens et d’action sur le plan d’immanence, à savoir sur le plan ludique. Ceci ne peut se faire qu’à partir des éléments qui ont permis de créer le plan d’immanence par induction. C’est dire que nous voulons opérer un rabattement de ces éléments sur le plan ludique. Il s’agit pour nous de déduire les déterminations pertinentes de l’axiologie, mais à partir du plan d’immanence et à travers les données collectées. Il est d’autre part nécessaire de mettre en ordre ces données, mais il nous faut rejeter toute mise en ordre par plaquage d’une logique transcendante, celle du tableau, de l’arbre ou de la pyramide par exemple. Vigarello (02) signale bien l’importance du tableau dans l’imagerie du spectacle sportif, qui porte l’ordre le plus classique, à savoir une logique élaborée selon l’ordre spatial. De la même façon, l’arbre représente l’unicité du multiple. Ces logiques ont le défaut de n’en référer chaque fois qu’à un type d’ordre, ce qui ne convient aucunement à une étude sur l’efficience éthique. Celle-ci commande au contraire de maintenir la multiplicité, le devenir, l’hétérogénéité, partant de croiser les données. La seule chose que nous pouvons imposer dans cette mise en ordre, c’est d’aller du sens aux actions.

En restant fidèle à ces principes épistémiques de multiplicité et d’ordre sens/action, nous déduisons l’idée que « jouer le jeu » n’est pas une prédication unilatérale, qu’il n’y a pas une seule façon de « jouer le jeu », et que bien plutôt il y plusieurs façons de concevoir et d’actualiser la ludicité comme moralité. C’est d’ailleurs à ce niveau qu’intervient la conscience éthique efficiente, l’activité éthique : chaque façon de jouer trace activement la limite ludo-éthique. Les façons de jouer sont ainsi enregistrées comme des biens relatifs et désignent un commerce particulier avec l’espace, le temps, soi-même, la balle et l’adversaire, ainsi qu’un enregistrement éthique en termes finaux. Il s’agit dès lors d’identifier ces façons de jouer, à partir des données récoltées dans la fréquentation du terrain. Elles doivent nécessairement avoir été présentes à chaque distance de notre processus de construction du plan ludique. La multiplication des points de vue (un joueur, tous, moi) et la fixation de ces catégories à la distance qui consacre la connexion du sens et de l’action, du terrain et de la posture, assurent la conformité des déterminations aux principes épistémiques. Bien plus, nous verrons que la déduction de ces catégories efficientes est basée sur un principe généalogique multiple : une façon de jouer est élue comme bien par les acteurs parce qu’elle permet autant l’actualisation d’une ligne de développement institutionnelle que celle d’une ligne de développement motivationnelle. Notons d’ailleurs que l’essentiel, c’est que les catégories identifiées soient traitables dans une approche compréhensive.

Nous avons ainsi identifié six façons de « jouer le jeu » qui constituent des prédications éthiques dans le sens où elles permettent d’actualiser la ludicité, source de la moralité sportive. Les acteurs exigent en effet, pour réaliser une éthique d’humilité, de

« jouer son jeu », c’est-à-dire jouer selon ses besoins et sa nature, sa propre complexion, faire valoir son jeu et non pas jouer contre l’autre à contre nature, user d’artifices ou encore surjouer, « se la jouer » (« se la péter » ). Il faut d’autre part, pour satisfaire à une éthique de stabilité, « jouer régulier », ce qui signifie jouer à la régulière, non pas jouer à la réglementaire ou sur le comportement, ce qui implique de jouer régulièrement et pas par intermittences. Il faut encore, au diapason d’une éthique d’ordre et de correction, « jouer normalement », c’est-à-dire pratiquer un jeu classique, connu des autres, et non pas pratiquer un jeu « bizarroïde, de merde, de bidouille ». Il faut aussi, dans une éthique de solidarité,

« jouer complet », c’est-à-dire avoir un jeu complet, être capable de faire plusieurs choses et de jouer avec plusieurs personnes, et non pas jouer sur un seul coup. Il faut, conformément à une éthique de franchise et d’ouverture, « jouer franc jeu » c’est-à-dire pratiquer un jeu ouvert, et non pas « fausser, parasiter, casser le jeu ». Pour finir, il faut « jouer juste » pour accomplir une éthique de tempérance et de justesse, voire de justice, c’est-à-dire jouer sur la nuance, pratiquer le tennis de table comme jeu d’adresse, et non pas « comme un bourrin ».

Nous proposons au sujet de ces catégories une scrupuleuse vérification de leur pertinence (annexe 2) : corroborées par tous, elles désignent un ensemble de sens éthiques et d’action effectives.

Nous pouvons désormais élaborer une sixième table et sortir définitivement du système du jugement. Elle fait état d’éthiques formulées et de façons de jouer effectives (observables) qui actualisent les devoir-être, avec une dégradation progressive vers déjouer qui constitue le mal ludique, par conséquent éthique. Les degrés qui séparent l’idée et le fait de jouer de l’idée et le fait de déjouer constituent l’épaisseur ludique, là où les actions sont irréductibles à leur résultat. La limite entre les deux pôles est floue, qui délimite le jeu du non-jeu : la limite ludique clôture et ouvre sur un ailleurs.

JOUER … … … … DEJOUER

« jouer son jeu » : jouer selon ses besoins, sa nature, sa propre complexion (nécessité intrinsèque), « faire valoir son jeu »; valeur : naturalité, humilité.

« jouer contre nature », « jouer contre l’adversaire » (« défier »), user d’artifices ou surjouer, « se la jouer » (« se la péter »)

« jouer régulier » : jouer à la régulière (« être réglo »), pratiquer un jeu stable, donc jouer régulièrement pour stabiliser ; valeur : maturité, stabilité.

médiatiser le rapport à l’autre, jouer à la réglementaire, « jouer sur le comportement »,

« jouer par intermittences »

« jouer normalement » : pratiquer un jeu classique (« orthodoxe », « à l’ancienne » ou

« moderne », c’est-à-dire connu des autres);

valeur : ordre, correction.

pratiquer un jeu « bizarroïde, de merde, de bidouille »

« jouer intègre » : pratiquer un jeu complet, être capable de faire plusieurs choses avec les autres; valeur : solidarité, pluralisme.

« jouer sur un seul coup », « avoir un jeu limité »,

« casser le jeu »

« jouer franc jeu » : pratiquer un jeu ouvert;

jouer avec l’adversaire (immédiat du contact humain) ; valeur : franchise et ouverture

« fausser le jeu », « parasiter le jeu », « fermer le jeu », « se jouer de l’adversaire »

« jouer juste » : jouer sur la nuance, faire preuve d’intelligence et de sens tactique (« adapter »); valeur : tempérance, justesse

« jouer comme un bourrin »

Cette table constitue le bornage des données à partir desquelles il nous faudra comprendre l’efficience éthique. Ce bornage est nécessaire, car le terrain d’investigation est en perpétuelle mutation. Le processus de recherche contribue d’ailleurs à cette mobilité, et il ne faut pas risquer de prendre les changements créés pour des marques de vérité (artefacts), bien plutôt il faut maîtriser l’impact de notre intervention (appuis sur les représentations de ma présence et de mon activité). Nous ne menons aucunement une recherche-action, même si nous reconnaissons une action de la recherche. Nous bornons en ce sens le recueil des données à une saison complète, de septembre à juin (deux phases de sept journées), qui correspond à une unité collective (le système sportif sera réorganisé à la suite) et idiosyncrasique (une réflexion sera menée par chacun au sujet de son investissement au sein du collectif durant l’été, avant la réunion des équipes en septembre). Le terrain nous contraint d’ailleurs à cette limitation précise : parmi les acteurs avec lesquels nous avons travaillé, certains changeront de club, d’autres arrêteront, et nous sentirons poindre une certaine lassitude quant à notre démarche, même si certains ont complètement adhéré.

Mais surtout, cette table constitue un bornage épistémique. Ainsi, les données qui serviront à l’expérimentation de l’hypothèse ne seront pas celles venant après l’identification des façons de jouer, mais bien celles qui ont servi à l’élaboration de la sixième table. Les entretiens et notes d’observation in situ exposés en annexe, les catégories et les éléments actionnels apparaissent dans les tables des cinq premières distances. Toutes les données directement liées aux façons de jouer telles que nous les décrivons sont en ce sens des données traitables, fidèles aux principes épistémiques explicités. Nous ne nous retrouvons donc pas dans l’ordre du système du jugement, puisque toutes les données relatives aux actions ont été consignées pendant les observations de rencontre. Il s’agit dès lors de déduire précisément les complexes de sens et d’action à partir de ces données. Les premiers éléments axiologiques sont ici déduits par la seule explicitation de l’exigence contenue dans les façons de jouer déterminées. Il s’agit d’opérer un désenveloppement de ce qui est contenu dans l’idée consciente enregistrée, associé à ce qui y correspond dans les actions observées entendues comme commerce avec l’espace, le temps, soi-même et les événements. Le principe de sélection des correspondances est immédiatement basé sur l’expertise acquise quant au monde ludique, mais il est médiatement soumis à une logique de vérification où le multiple intervient comme garde-fou. Nous indiquons en gras les éléments que nous conserverons pour construire les complexes de sens et d’actions.

L’enregistrement « jouer son jeu » fait ainsi référence à un certain type d’actions effectivement conduites. Pour ne pas jouer contre nature, il est en effet nécessaire de ne pas subir le jeu adverse. Ceci implique un certain commerce à l’espace : il ne faut pas reculer, et plutôt avoir les pieds bien ancrés au sol et les appuis écartés pour assurer une certaine solidité. Du point de vue du temps, il faut « jouer à son rythme », c’est-à-dire faire se succéder des temps de jeu et de non-jeu selon ses besoins, servir et remettre le service quand on est prêt. Ceci implique de ne pas faire le double. Il faut également « faire sa bulle » (être concentré), mais encore « jouer à l’instinct », c’est-à-dire réagir aux stimuli, donc être attentif, aux aguets, ce qui nécessite une posture propice de l’agent : la flexion du train inférieur et une tension musculaire globale. Pour finir, il faut « jouer en confiance » dans le commerce aux événements, c’est-à-dire ne pas reculer au moment du contact avec la balle, ne pas produire de flottements dans la propulsion de la balle, par conséquent avoir une préhension ferme au moment du contact.

Les actions enregistrées sous le « jouer régulier » sont également précises. Le refus du recours à la règle qui s’y fait jour commande de ne pas prendre de « temps mort », donc d’être endurant. Il s’agit dès lors d’être stable, donc d’effectuer peu de déplacements dans l’espace. Cette stabilité est assurée grâce à une flexion légère du train inférieur. Du point de vue des événements, il s’agit de ne pas faire de fautes, donc d’effectuer des gestes basiques : contre-attaque et blocs, et de produire un jeu de maintien : renvoyer la balle d’où elle vient ou utiliser les statistiques (80% des balles reviennent en diagonale).

« Jouer normalement » constitue l’enregistrement de l’exigence de pratiquer un jeu classique, en l’occurrence offensif. Ceci implique de jouer près de la table (ne pas reculer).

La normalité détermine également un rythme particulier : la moyenne d’un échange à ce niveau étant de trois allers-retours de la balle, il s’agit d’organiser sa pratique sur l’exécution de trois coups : service ou remise, coup de préparation ou de transition, coup terminal.

Qui plus est les coups doivent être des coups répertoriés (technique fédérale) : service coupé ou lifté, court ou long, remise en poussette (défense) ou bloc, et dans l’échange, top spin ou attaque. Dans ce rythme ternaire, l’agent jouera en silence, ne s’exprimera que sur les beaux points.

Exiger de « jouer complet », c’est exiger de savoir faire plusieurs choses. Ceci implique d’intercepter autant en coup droit qu’en revers, partant d’être placé en milieu de table pour pouvoir couvrir toute la latéralité de la table. Bien plus, il faut savoir produire attaques et défenses, rotations arrière et rotations avant, toucher la balle en phase descendante, mais accompagner en rotation avant et reculer en rotation arrière (couvrir la profondeur). Il faut jouer contre tous types d’adversaires, donc jouer toute la partie et toute la rencontre, ce qui implique d’évoluer sur un rythme lent garant de l’endurance et de la récupération pendant le point. De la même façon, il ne faut pas être divisé par le stress, donc jouer détendu.

Exiger de « jouer franc jeu », c’est commander d’« ouvrir le jeu ». Il s’agit dès lors de

« lancer le jeu », c’est-à-dire de jouer long en service et remise avec des services liftés ou sans effet et des services bombes, puis de jouer des échanges où la balle parcourt des espaces de plus en plus vastes, jouer dans toute l’aire de jeu (de près à loin). Du point de vue du temps, il s’agit de jouer des échanges longs, et du point de vue des agents, d’extérioriser ses émotions.

Exiger de « jouer juste », c’est exiger de jouer sur la nuance. Ceci implique de disposer de temps pour pouvoir percevoir et s’adapter, donc jouer reculé : jouer à mi-distance (1,5 à 2 mètres de la table). Mais ceci implique également de jouer relâché et d’utiliser les segments distaux (main), de jouer en toucher, donc d’avoir une préhension relâchée. Il s’agit de produire des rotations. Servir avec rotation permet de savoir où reviendra la balle et anticiper. Au niveau mental, il faut veiller à garder une certaine distance à l’événement.

Ces premiers éléments axiologiques sont issus de la seule explicitation de l’exigence contenue dans les façons de jouer déterminées. Il va sans dire qu’elles contiennent bien plus : des déterminations en amont sont contenues dans l’éthique, qui ne sont pas d’emblée conscientisées. Ceci nous renvoie au domaine de l’implicite, de l’inconscient immanent, qui nous renseignera sur la très importante dimension inconsciente des actions. De nouveaux éléments doivent ainsi être méthodiquement identifiés et ordonnés. Nous le ferons en considérant les inconscients des façons de jouer : la compatibilité concrète des façons de

jouer, puis les biens sociaux conscientisés par les joueurs et enfin les biens relatifs à leur existence propre. A chaque temps, nous déduirons de nouvelles déterminations concrètes des façons de jouer en prenant appui sur les données déjà collectées. Nous rendrons compte de ces déterminations dans une écriture qui épouse la nécessité propre à chaque façon de jouer, la plaçant au cœur de la déduction des éléments.

2- La nécessaire compatibilité des façons de jouer

Les façons de jouer sont irréductibles les unes aux autres. Au demeurant, elles doivent être compatibles les unes avec les autres, car sinon le conflit qui en résulterait constituerait un échec du jeu et ne ferait pas advenir le monde ludique : les protagonistes des rencontres ne pourraient pas en effet tracer la limite ludique par leur activité. Notons que le problème ne relèverait pas d’une incompatibilité logique (celle-ci n’appartenant qu’à l’argumentaire a posteriori, partant au système du jugement), mais bien plutôt du fait que l’incompatibilité des façons de jouer serait inhibitrice de l’action : un goulet d’étranglement les empêcherait de s’accomplir, donc provoquerait l’accomplissement du mal, que les joueurs identifient d’ailleurs lorsqu’un joueur cesse de jouer en pleine partie, casse sa raquette ou craque nerveusement (déjouer). Dès lors, en identifiant les éléments propres à chaque façon de jouer qui la rend compatible avec les autres, nous pouvons préciser les contenus qui l’actualisent et aller plus avant dans la distinction des complexes d’efficience. Or ces éléments sont ceux qui font que la façon de jouer est conçue comme une façon de bien jouer de cette façon, ce qui permet au perdant du point ou de la partie de s’avouer qu’il a moins bien actualisé sa propre façon de jouer, plutôt que d’actualiser le mal du non ludique en pensant que les deux joueurs ont mal joué. Nous indiquons en gras les éléments que nous conserverons pour construire les complexes de sens et d’actions.

Le bien qui est contenu dans le fait de « jouer son jeu » ne peut consister à pratiquer un jeu anormal, « bizarroïde » (envers de jouer normalement), qui ne consiste qu’à faire déjouer l’adversaire. D’où la nécessité que « son jeu » soit un jeu de prise d’initiative, un jeu imposé, un jeu qui en impose. Apparaît dès lors la nécessité de la force, de la puissance.

Ceci engage un certain type de commerces. Du point de vue de l’espace, le fait qu’il faille choquer la balle implique d’aller vers la balle, d’aller vers l’avant, donc commande une extension puissante du train inférieur. Du point de vue du temps, la puissance nécessite l’explosivité, donc un effort en anaérobie alactique ; celle-ci exige une faible amplitude gestuelle chez l’agent. Ce dernier doit pratiquer un jeu en prise d’initiative puissante, donc utiliser des coups comme le top spin frappé du coup droit (conçu comme coup terminal) et l’attaque du revers, auxquels l’extension du train inférieur donne de la puissance (la propulsion part du sol, humus). Du point de vue des événements, le jeu en prise d’initiative puissante exige de fermer le jeu, c’est-à-dire de faire des services courts coupés ou deux rebonds coupés pour empêcher une prise d’initiative puissante adverse.

Le bien qui est contenu dans le fait de « jouer régulier » ne peut consister à pratiquer un jeu qui endort, partant qui inhibe, qui « embourbe, embarque dans des trucs ». Une telle attitude serait en effet par trop artificielle (envers de jouer son jeu), bizarre (envers de jouer normalement), parasitée (envers de jouer franc jeu). Ceci implique nécessairement la vitesse, propriété intrinsèque au tennis de table. Dès lors, « jouer régulier » implique de « jouer à la table », c’est-à-dire de se tenir près de la table (0,5 mètre à 1 mètre) et de revenir près de la table quand on a été contraint de reculer. Du point de vue du temps, la vitesse ne peut aller contre l’endurance initialement exigée, donc le type d’effort impliqué est l’endurance-vitesse. Du point de vue des événements, il faut également « jouer au rebond », dans la

mesure où la vitesse recherchée ne peut se faire dans l’oubli de la sécurité exigée initialement : intercepter au plus vite le projectile pour créer de la vitesse (ne pas se déséquilibrer en s’engageant vers l’avant, seulement intercepter en jouant devant soi, effectuer des liaisons régulières qui ne déséquilibrent pas), jouer sur la vitesse de la balle adverse pour produire des trajectoires tendues, partant anticiper et être réactif (activation importante) donc tonique (extension isométrique des mollets pour assurer la réactivité du train inférieur). Ce faisant, il faut nécessairement se tenir face à la table pour toujours avoir la balle devant soi, assurer un équilibre du coup droit et du revers, donc prendre le revers quand les balles sont au milieu de la table, et effectuer des déplacements courts ou des simples fentes.

Le bien qui est contenu dans le fait de « jouer normalement » ne peut consister à pratiquer un jeu qui n’est pas le sien, qui n’est pas intégré par le joueur. D’où la nécessité d’être un bon exemple du jeu classique, d’être exemplaire. Ainsi la nécessité de jouer en silence est relativisée par le droit d’utiliser la parole pour se plaindre de la qualité de son jeu, car c’est une façon de montrer qu’on connaît bien la référence du jeu classique et qu’on peut évaluer sa pratique de ce point de vue. Le commerce à l’espace est de même très net : il

Le bien qui est contenu dans le fait de « jouer normalement » ne peut consister à pratiquer un jeu qui n’est pas le sien, qui n’est pas intégré par le joueur. D’où la nécessité d’être un bon exemple du jeu classique, d’être exemplaire. Ainsi la nécessité de jouer en silence est relativisée par le droit d’utiliser la parole pour se plaindre de la qualité de son jeu, car c’est une façon de montrer qu’on connaît bien la référence du jeu classique et qu’on peut évaluer sa pratique de ce point de vue. Le commerce à l’espace est de même très net : il

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