• Aucun résultat trouvé

commerce Opposition coopérative ET Opposition duelle

Dans le document The DART-Europe E-theses Portal (Page 129-138)

Jouer le samedi soir, pas toute la journée Avenir, jeunesse, progrès, régionale

66- Bilan du processus

Logique de la démarche

La démarche est complexe, qui répond à l’exigence de sortir du système du jugement, représentationnel et idéologique, pour aller vers l’action et vers l’individuel, mais encore à celle de connecter la posture au terrain en réussissant à écouter les gens. Nous avons précédemment exposé toutes les étapes pour mettre à jour la réalité de l’induction méthodique et empirique.

DISTANCES ACTEURS VALEURS

1-Système du jugement, réputation Collectif abstrait Conflictualité comme vice, sociabilité comme vertu 2-Fondement du collectif abstrait Collectif concret

Entraînement

Exil comme vice relatif des collectifs et royaume comme

vertu 3/3’-Fondement du collectif concret Collectif en opposition

Equipes de compétition

Incomplétude comme vice relatif des équipes, complétude

comme bien 4/4’-Fondement du collectif en

opposition

Sommation des individualités Joueurs des équipes

Tension à la performance individuelle comme bien du

collectif 5/5’-Fondement de la sommation

des individualités Individualités complexes

Notion complexe performance-convivialité,

conflictualité-socialisation

Logique des résultats

Les résultats font état d’une mutation des valeurs vers des catégories qui font place à l’idée d’opposition, alors même que celle-ci était décriée dans le système du jugement. Nous sommes certes à l’origine de cette mutation, puisque nous l’élisons comme moyen de sortir du système du jugement. Mais nous avons tout mis en œuvre pour éviter de verser dans l’abstraction et le plaquage idéel, et bien plutôt assurer la connexion de notre posture au terrain. Il ne s’agit pas seulement de réintégrer la notion d’opposition, mais bien de savoir comment se décline cette opposition en tant qu’elle est un bien conscientisé par les acteurs.

Ceci permet d’aller vers le détail et la concrétude, partant de constituer la matière première de notre futur travail de compréhension. Existe ainsi dans notre démarche un principe d’inclusion progressive des éléments initialement décriés, qui par là même acquièrent un sens différent. Déjà, les maux du système du jugement se retrouvent au niveau de l’enregistrement de chaque distance. Ceci est également à l’œuvre dans la suite du processus. Au niveau de l’espace en effet, l’idée de domicile initialement identifiée comme bien relatif du collectif concret se décline par la suite en occupation et en dispersion ; or cette dernière notion fait écho à la location. De même, l’occupation se décline en disposition/exposition, sachant que cette dernière fait écho à l’idée de dispersion. Enfin, la disposition se décline en diffusion et clarté, c’est-à-dire accepte en son sein l’idée d’exposition.

Espace

domicile location

occupation dispersion disposition exposition

diffusion et clarté

Cette même logique se fait jour au niveau des autres dimensions.

Temps

rythme chronologie

omniprésence inconstance

alternance différance

extensivité et intensivité

Agents

fratrie société

complétude incomplétude

activité réactivité

socialisme et égocentrisme

Événements

consommation progression

totalité sélection

engagement épuisement

contemplation et activité

Enregistrement

praxis poïesis

équilibre excès

progression régression production et entretien

Logique de preuve

Nous exposons les vérifications de ces résultats en annexe afin de montrer que rien n’est identifié qui ne vienne des acteurs, même si nous ne prenons pas ce qui est dit pour argent comptant. La récurrence est identifiée à partir du moment où au moins trois acteurs se font écho. Le plan d’immanence sera constitué par ce qui est présent chez chaque acteur. Et surtout, nous nous confrontons à la nécessité de montrer que les acteurs l’ont dit. L’exigence de preuve conduit en effet à ajuster les catégories jusqu’à ce qu’elles soient fidèles à la réalité.

D’où le rejet du traitement des données par logiciel informatique, car nous avons opéré de constants allers-retours catégories/exemplifications pour ajuster les premières. Certes les vérifications ne sont pas des mises à l’épreuve, mais ces confirmations sont des preuves de la fidélité des catégories, et de leur induction à partir d’un travail empirique et méthodique.

Cette opération nous garantit contre le plaquage comme rejet de l’hétérogénéité, contre le rabattement sur un plan idéel qui consacrerait a priori un échec pour penser l’efficience. Elle donne également corps aux catégories, en mettant en avant leurs multiples nuances.

7- Le plan ludique comme plan d’immanence

71- La problématisation du système du jugement

Il ne s’agit aucunement pour nous de fixer la morale immanente à ces bilans comme constituant la morale efficiente et au principe de l’action. Les données organisées de façon dialogique de la distance 5, pas plus que celles de la distance 1 (manichéennes, qui distinguaient un nous d’un vous comme un bien d’un mal), ne constituent la vérité de l’institution prérégionale, vérité transcendante comme terme d’un processus de recherche.

Nous ne prétendons rien démasquer, nous ne cherchons à rien révéler : le fait de pouvoir dire que les discours anti-performance n’étaient que les masques de la tension à la performance est en effet sans valeur quant à la question de l’efficience éthique. D’ailleurs si nous disposons à présent de catégories plus complexes que celles qui se faisaient jour dans le système du jugement, qui donc pourraient être plus propices à une étude sur l’efficience éthique, il nous faut au demeurant remarquer que nous restons encore dans l’ordre du système du jugement pour autant que nous prenons acte de discours qui interviennent après l’accomplissement de l’action.

Qui plus est, nous devons sortir du système du jugement de l’intérieur, avec les acteurs. C’est dire qu’il faut le rendre problématique pour qu’il y ait une nécessité immanente à en sortir. Nous pouvons ainsi mettre en relief la contradiction interne du système du jugement. Non pas que l’action n’accepte pas des principes contradictoires, mais le système du jugement, en tant que système, prétend à la cohérence et ne souffre pas la contradiction interne et l’aporétique. C’est en ce sens que nous avançons que les finalités assignées à la pratique dans l’ordre du système du jugement sont contradictoires, en tant qu’elles sont estimées contradictoires par les entretenus : jouer pour le plaisir s’oppose à jouer pour la performance, par exemple. Au demeurant, ces valeurs n’apparaissent plus contradictoires dès qu’on se rapproche avec eux de l’action réelle et qu’on ne s’en tient plus à son sens enregistré : pratiquer le tennis de table de compétition est relatif au plaisir et à la performance, la performance ne va pas sans plaisir et le plaisir ne va pas sans performance (« c’est pas drôle de toujours perdre »). Cette irréductible complexité est conscientisée par les entretenus pour autant qu’ils ne la rabattent pas sur un mode de représentation téléologique. Celui-ci n’acceptant pas la contradiction interne, il en est réduit à refouler des principes réels comme mauvais. Les joueurs ont conscience des paradoxes intrinsèques à la pratique sportive : s’y côtoient logique humaine et logique sportive, individuelle et collective, d’égalité et d’inégalité, de libéralisme et d’interventionnisme. Or ces contradictions ne sont problématiques que pour autant qu’elles sont rabattues sur des représentations de sens qui se veulent cohérentes. Dès lors la sortie du système du jugement est nécessaire pour ceux qui le portent.

72- Une induction fidèle aux principes épistémiques

Comment sortir définitivement du système du jugement et ainsi pouvoir constituer un plan de l’hypothèse sur la base des données collectées dans notre démarche ? Il nous faut intégrer les catégories représentationnelles identifiées, mais sur un plan qui les rassemble sans exploser, à l’inverse du système du jugement qui ne souffre pas la contradiction interne. La problématisation du système du jugement commande d’en sortir avec une catégorie qui rassemble les éléments d’une morale éclatée alors même qu’elle se voulait unitaire et cohérente. Recoller ainsi les morceaux de morale grâce à l’intervention d’une catégorie dont les joueurs ont conscience, c’est créer le plan d’immanence. Cette catégorie doit être induite

selon une logique fidèle aux principes épistémiques. Elle doit ainsi être présente à toutes les distances, être complexe et conscientisée, et enfin intégrer l’opposition.

Ce qui s’accomplit dans l’action relève en effet d’une éthique complexe. Les valeurs finales unilatérales sont déconnectées de l’action, qui n’interviennent qu’a posteriori dans un registre représentationnel qui garantit à l’acteur sa moralité postulée. Ces idées « claires et distinctes » permettent ainsi de se rendre « comme maître et possesseur de la nature » par des actions simples et unilatérales. C’est dire qu’une action réelle émanant d’une éthique qui se départit du registre du faire-comme-si relève également du complexe. Or cette complexité réelle sub-représentative relève de deux éléments. D’abord, il n’y a pas de loisir pur, qui s’opposerait à la compétition : au tennis de table, on compte toujours les points, c’est un élément qui participe autant du devenir institutionnel (enregistrer un résultat) que du devenir motivationnel. Les joueurs en ont parfaitement conscience : jouer pour perdre n’a pas de sens, ce n’est pas mal, c’est absurde. L’action consiste donc toujours à viser une performance, elle n’est pas absolument gratuite comme les représentations finales le laissent entendre. D’autre part, l’action réelle n’est pas réductible à son résultat, de la même façon qu’elle n’est pas réductible à sa finalité morale. C’est le sens de la révolte consensuelle à l’encontre d’une pratique qui ne viserait que le résultat, récupéré par une instance transcendante (l’institution globale, la fédération française, la ligue de Bretagne, le comité départemental). L’échange a une consistance irréductible à son enregistrement.

La complexité constitutive de l’éthique efficiente et de l’action tient donc au régime spécifique de tension à la performance qui est à l’œuvre dans la pratique pongiste. Celui-ci fait advenir un type de rapport à l’autre, c’est-à-dire accomplit un type d’institutionnalisation propre à la prérégionale : moins compétitive que la régionale, pratiquée le samedi et non pas le dimanche, elle veut élire par elle-même une équipe qui la représente au niveau régional, et non pas seulement obéir à l’institution globale qui organise les montées-descentes. Le régime spécifique de tension à la performance accomplit également un devenir-soi. Sortir du système du jugement, c’est donc identifier une catégorie complexe dont les joueurs ont parfaitement conscience, qui désigne un régime spécifique de tension à la performance. Elle rassemble en outre les morceaux d’une morale éclatée dans le système du jugement, sans être une catégorie qui les transcende au point de se déconnecter de l’action réelle : c’est une catégorie immanente aux consciences.

73- « Jouer » comme catégorie immanente

Les joueurs utilisent constamment le mot « jouer » pour désigner ce mode spécifique de tension à la performance. « Jouer » intègre les deux versants du régime dont nous parlons.

Jouer, c’est en effet propulser la balle de celluloïd en essayant de faire en sorte que l’adversaire ne soit pas en mesure de le faire, et ainsi remporter le point. Jouer, c’est également relativiser cette tension au gain du point : « ce n’est qu’un jeu », l’enjeu du gain du point ne doit pas dépasser le jeu, ce ne serait pas bien, ça conduirait à des mauvaises actions.

Or cette relativisation de l’enjeu est orientée elle-même vers l’obtention du point : jouer c’est éviter d’être tétanisé par l’enjeu et ainsi conduire une action dynamique. Ainsi jouer désigne une action qui inclut un régime spécifique d’opposition : ni opposition duelle-grégaire, ni opposition coopérative-laborieuse, elle est bien plutôt opposition conciliante. Ce constat fait écho à celui de Duret (in Duret, Bodin, 03) qui met en avant, s’appuyant sur une enquête menée en 95 auprès de 629 personnes relatant un bon événement sportif et un mauvais, que la défaite au score ne se confond pas avec la défaite morale puisqu’il y a une victoire possible dans la défaite. Il y a une forme de réussite dans la tension à la performance elle-même : « la

valeur n’est pas liée à la victoire en elle-même, mais dans le processus, la tentative de devenir un bon adversaire » (Robert, Simon, 85). L’épaisseur de l’échange réel, irréductible à son résultat, trouve ainsi son sens dans l’accomplissement de la ludicité.

« Jouer » relève d’autre part d’une axiologie qui rassemble les catégories finales éclatées dans le système du jugement. Elle peut apparaître comme catégorie finale, puisque les responsables institutionnels prétendent « être là pour faire jouer », faisant écho aux joueurs motivés qui revendiquent « d’être là pour jouer ». Mais si « jouer pour le plaisir » se présente comme une finalité, ce n’est pas une finalité extérieure puisqu’il s’agit justement de jouer pour jouer. D’autre part l’opposition des catégories finales perd son caractère aporétique et a priori, paralysant quant à l’action, pour autant qu’elle s’exprime sur le plan du jeu : alors que jouer pour le plaisir et jouer pour la performance semblaient se contredire comme des approches irréductibles, elles se rassemblent dans le fait qu’elles sont toutes deux des modes spécifiques du jouer. Un certain nombre de valeurs sont ainsi distribuées sur le plan du jouer ; par exemple, certains points ont plus de valeur que d’autres (beaux, longs, capitaux, remis par un des adversaires). « Jouer » constitue donc une pierre de touche pour sortir du système du jugement.

« Jouer » est ainsi une valeur : elle émerge dans les entretiens comme principe d’explication évident, apodictique. Alors que les valeurs finales sont aisément remises en cause, la référence au jeu est accompagnée de conviction, de confiance, voire d’émotion (intonations). Mais surtout, « jouer » est une catégorie à forte connotation éthique. En deçà des lois du jeu (règles), il y a « la loi du jeu, la loi du terrain », dont l’accomplissement prétendument objectif coïncide avec une certaine moralité. Jouer peut dès lors être l’objet d’une injonction : « il faut jouer ». Le précepte récurrent « il faut que ça se passe bien », qui comporte en lui la possibilité que ça se passe mal, s’accomplit ainsi dans la nécessité du « il faut jouer ». Notons en ce sens que le jugement au sujet d’un joueur qui joue bien est souvent suivi d’un acquiescement moral : le bien moral et le bien technique de performance sont amalgamés. Mais justement, il ne s’agit pas d’un amalgame illusoire : bien plus que de se répartir sur les actions « jouer », le bien et le mal moral consistent à jouer ou ne pas jouer (déjouer). C’est le sens de l’expression récurrente « jouer le jeu ». « Jouer » n’est donc pas une catégorie à connotation morale, « jouer » c’est accomplir le bien moral. En effet, bien plus que d’attribuer les catégories de « mauvais joueur » ou de « faux jeu », ce que les joueurs font c’est d’évaluer certaines actions et acteurs comme « ne faisant pas partie du jeu ». La moralité ne comble pas un vide technique comme nous avons eu tendance à le penser : pour autant qu’elle relève de l’efficience et non pas du jugement, elle est la technique, le devoir-être d’une action réelle qui tend d’une certaine façon à la performance. Technique et morale sont en ce sens les deux faces d’une même pièce ; le jeu est une morale en tant qu’il doit être et une réalité technique en tant qu’il est.

Mais « jouer » n’est pas un idéologème. « Jouer » désigne des actions concrètes observables. La catégorie « jouer » est certes vaste et englobe moult sens et actions concrètes.

Au sein de la communauté pongiste griffonne, ce n’est cependant pas une catégorie illusoire, un idéologème fourre-tout dont l’efficience se réduirait à mettre du jeu éthique dans la mécanique socio-sportive (illusion d’éthique). Jouer au tennis de table, c’est en effet se conformer à des déterminations réglementaires, même si justement le régime spécifique de jeu de la prérégionale consiste à ne pas se conformer à toutes. « Jouer » ne peut d’autre part consister à vouloir perdre : un tel comportement consiste à l’inverse à ne pas « jouer le jeu », il est absurde. Mais encore, « jouer » c’est toujours jouer d’une façon déterminée activement : jouer vite, placé… Les valeurs finales désignent d’ailleurs une façon précise de jouer en la

rabattant a posteriori sur une intention supposée être à la source d’une telle façon de jouer : l’amalgame est ici fait entre la fin et le moyen. « Jouer » n’est donc pas une catégorie creuse, mais au contraire une catégorie déterminée, plurielle et complexe.

Le système du jugement peut cependant fonctionner à l’aide de la catégorie jeu : à l’objection qui pointe une action comme dérogeant à une valeur finale annoncée, on répond : « oui, mais ce n’est pas la même chose, là ça ne fait pas partie du jeu », spécifiant que la sphère d’applicabilité de la valeur annoncée relevait du jeu, valeur de la valeur. Mais justement, la valeur jeu peut fonctionner dans l’ordre inverse : la détermination d’une façon de jouer comme devant être est suivie d’actions réalisant concrètement ce devoir être.

« Jouer » est d’autre part une catégorie qui apparaît à toutes les distances, et justement chaque fois elle peut renvoyer à des devoir-être différents qui sont les objets de la lutte morale pour le légitime. De la même façon que les joueurs avaient conscience des différentes finalités qui peuplaient leur discours, mais pas de leur déconnexion d’avec l’action ni de leur appartenance à un système qui se prétendait unilatéral, ils ont conscience de la catégorie « jouer », mais pas de la connexion qu’elle opère entre les différentes finalités qui lui sont assignées a posteriori.

Ainsi « jouer » est une catégorie dont les joueurs ont conscience et qui satisfait à nos exigences épistémiques : complexité et immanence, subjectivité et intersubjectivité, conscience et inconscience, devenir et transontologie, institution et motivation. Cette sortie du système du jugement grâce à l’intervention de la catégorie « jouer » n’est donc en aucun cas une fuite hors du réel dans une méta-catégorie, une catégorie transcendante. C’est une catégorie immanente : autant devoir-être que réalité effective.

74- Le plan ludique comme plan d’immanence

La fidélité aux principes épistémiques de l’induction de la catégorie « jouer » nous conduit à la mettre au principe de la constitution du plan d’immanence. C’est sur le jeu que seront apposés les éléments de sens et les éléments d’actions en découlant. Or il faut remarquer qu’à l’injonction « il faut jouer » fait écho celle récurrente d’être et de rentrer dans le jeu. Il faut en effet « rentrer dans son match, être dedans d’entrée de jeu, rester dedans jusqu’au bout ». Cette idée se décline à toutes les dimensions de la performance, étant donné qu’il faut : physiquement, « rentrer dans la balle », techniquement, « rentrer ses coups, faire rentrer la balle », tactiquement, « faire rentrer l’adversaire dans son jeu, rentrer dans son point faible », psychologiquement, « rentrer dans sa bulle ». A l’inverse, il ne faut pas « sortir de son match », « sortir de son jeu », « sortir du jeu » (c’est-à-dire donner une réponse à l’adversité qui ne fasse pas partie du jeu), « sortir de la salle pour discuter et fumer » au lieu d’encourager son équipe. Les actions les plus valorisées sont en ce sens celles qui consistent à

« revenir à la table », « revenir au score », « revenir dans un échange mal embarqué ». Le jeu est donc un intérieur et « jouer le jeu » consiste à s’y insérer. L’extériorité désigne la sphère du non-moral. « Jouer » consiste donc à refermer un monde sur lui-même.

Le monde ludique désigne ainsi une réalité anthropologique complexe, dont l’accomplissement constitue le critère de la moralité spécifique à la prérégionale. Elle se

Le monde ludique désigne ainsi une réalité anthropologique complexe, dont l’accomplissement constitue le critère de la moralité spécifique à la prérégionale. Elle se

Dans le document The DART-Europe E-theses Portal (Page 129-138)