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La conservation-restauration du masque

Dans le document Un Osiris végétant sous la loupe (Page 67-139)

L’Osiris végétant acquis par le MAH en 2017 est une figurine rituelle de l’Égypte ancienne confectionnée lors de cérémonies en l’honneur du dieu Osiris. Il se compose d’un cercueil en bois mesurant 50,4 x 16,8 x 14,7 cm sur lequel est représentée une tête de faucon. À l’intérieur gît le simulacre de la momie d’Osiris muni d’un masque en cire peinte de 18,7 x 8 x 9 cm. En complément à l’étude publiée dans la revue Genava n°65, voici le sixième article d’une série relative aux traitements de conservation-restauration et aux études matérielles réalisés.

Constitué de cire d’abeille pure, le masque d’Osiris est formé de deux parties creuses. La première se

positionne à l’arrière de la tête et la seconde, sur le devant, à l’emplacement du visage, le tout englobant ainsi l’extrémité de la momie (Fig. 1). Formées dans des moules (Fig. 2), les deux moitiés du masque sont jointives mais ne sont pas fixées entre elles. Leur épaisseur varie entre 2 et 5 mm. L’ensemble mesure 18,7 cm de hauteur, 8 cm de largeur et 9 cm de profondeur.

Une pièce fragile

Malgré un certain nombre de dégâts, ce masque polychrome délicat est relativement bien conservé. Il est presque complet (Fig. 3 et 4) et la surface n’a perdu que quelques petites écailles de peinture. Les seuls éléments manquants sont l’uræus (Fig. 5) (le cobra dressé qui ornait la couronne au niveau du front) et environ deux tiers de la surface des plumes latérales qui ornaient la coiffe. La disparition de ces éléments ajoutés et saillants n’est guère surprenante car ils sont par essence fragiles (Fig. 6).

Deux anciennes interventions de conservation-restauration distinctes sont décelables sur le masque (Fig. 2). La première (Fig. 7a) a servi à assembler, au moyen d’une cire, deux fragments résultant d’une fracture horizontale du visage ainsi que la barbe postiche, cassée au niveau du menton (Fig. 8). Deux petites lacunes sur le nez ont aussi été complétées avec un mélange de cire et de fibres de coton ou de papier (Fig. 9 et 10).

Une deuxième intervention a eu lieu ultérieurement pour réparer la même fracture qui s’était ré-ouverte (Fig. 11). Plusieurs nouvelles cassures, au cou (Fig. 12) et aux plumes (Fig. 13), ont également été collées à ce moment-là. Elles semblent avoir résulté d’un choc. On a aussi tenté de fixer la partie avant (le visage) à la partie arrière en collant le bord droit. Une colle thermoplastique ayant été employée (Fig. 07b), cette intervention n’a pu avoir lieu qu’à partir de la deuxième moitié du XXe siècle, date du début de l’utilisation de ce type d’adhésifs.

Le masque recèle également quelques fissures (Fig. 14 à 16), peut-être dues au choc d’une chute, et la couche picturale comporte quelques petites lacunes (Fig. 7e). Enfin, au moment de son acquisition par le MAH en juin 2017, le masque présentait plusieurs nouvelles cassures (Fig. 7c): l’une scindant le masque en deux au-dessus du front (Fig. 17 et 18), une autre au milieu de la barbe postiche (Fig. 08), et une troisième sur le bord supérieur de la couronne (Fig. 19).

Un masque déformé et trop petit

D’étonnantes déformations dont l’origine reste inexpliquée sont présentes sur le masque. Sur la moitié arrière, une partie du bord gauche de la couronne s’est élargie vers l’extérieur (Fig. 20a et 20b). Son aspect laisse supposer que la cire a été ramollie par un apport de chaleur. Par ailleurs, les bords du visage ne coïncident pas bien avec ceux de la partie arrière du masque: lorsque l’un des côtés est joint correctement, l’autre présente un écartement allant jusqu’à 2,5 cm (Fig.21). Il se pourrait que le masque ait été un peu trop petit pour englober le volume de la momie.

Le traitement de conservation-restauration

Le traitement a débuté par un dépoussiérage au moyen de cotons-tiges légèrement humides qui a permis de retrouver l’éclat des couleurs peintes du masque.

Puis, lors de l’assemblage des fragments fraîchement cassés, il a paru opportun d’essayer d’améliorer le positionnement des fragments collés de manière un peu approximative et de retirer les excès d’adhésifs visibles (fils, gouttes et débordements) (Fig. 12). Pour se faire, il a fallu démonter plusieurs assemblages. La faible adhésion des anciennes colles a grandement facilité leur retrait. (Fig. 22). Le remontage des

fragments a permis de diminuer la largeur des ouvertures, en particulier l’écart vertical sur le front et celui situé sous l’œil droit (Fig. 04), ainsi que de repositionner le fragment gauche du cou (Fig. 12).

Les fragments ont été fixés temporairement depuis le côté extérieur avec une résine thermoplastique, dont la possibilité de retrait est avérée (Fig. 23). Après avoir retourné le visage, les fragments ont été fixés

depuis le côté intérieur avec une cire de restauration, à l’aide d’une spatule chauffante réglée à la

température de fusion de la cire (63°C) (Fig. 24a). Après avoir été déposée sur le joint d’assemblage, la cire a été légèrement lissée avec la pointe de la spatule chaude pour la faire adhérer à la cire d’origine. Une fois les fragments assemblés (Fig. 24b), les points de colle temporaires ont pu être retirés de la surface du visage (Fig. 25).

Pour terminer, le choix des finitions esthétiques a été de ne pas colmater les joints entre les fragments sur le côté visible du masque afin garder une trace des dégâts passés, témoins de l’histoire de l’objet. Quelques retouches de couleur ont cependant été appliquées pour atténuer le contraste visuel entre la couleur de la peinture et celle de la cire de restauration, seulement là où une gêne visuelle était ressentie, soit sous l’œil droit et sur le bout du nez (Fig. 26). Pour pallier le déséquilibre généré par les déformations du masque, le positionnement du visage a dû être ajusté. La partie avant a été jointe à la partie arrière du côté gauche, au détriment du côté droit. Ce choix offre le meilleur équilibre esthétique lorsque l’Osiris végétant est vu de face. Pour assurer le soutien du visage et éviter qu’il ne glisse, une contre-forme réalisée sur mesure a été placée entre la momie et le visage (Fig. 27). Constituée d’un matériau thermoplastique (Polyform de Rolyan) gainé d’un textile polyéthylène (Tyvek), cette dernière n’est pas adhérente à l’objet et peut être retirée à tout moment.

Fig. 1

Fig. 2

Le visage vu de l'intérieur. La régularité des traits ainsi que l'aspect de la surface sont ceux d'une cire moulée, qui ne montre aucune trace d'outil ni de

modelage. Des amas de cire et de colle, résidus de restaurations précédentes sont visibles le long d'anciennes fractures. Fragment inférieur avant traitement.

Fig. 3

Fig. 4

Le masque au moment de son acquisition.

Fig. 5

Fig. 6

L’état de la plume droite est fragmentaire et l’uraeus manquant. Sur la coiffe, on peut voir une rainure dans laquelle a été fixée la plume, élément rapporté. L’uraeus (cobra dressé) qui ornait la couronne a aujourd’hui disparu.

Fig. 7a

Relevé des assemblages datant de la première intervention.

Fig. 7b

Relevé des traces d'assemblages datant de la deuxième intervention. Des fils et des gouttes de colle sont visibles çà et là, démontrant une certaine maladresse.

Fig. 7c

Relevé des cassures fraîches observées en 2017.

Fig. 7d

Fig. 7e

Fig. 7f

Relevé des fractures d’éléments aujourd’hui manquants.

Fig. 8

Fig. 9

Fig. 10

Le colmatage du nez vu depuis l’intérieur du masque.

Fig. 11

Cette cassure a été assemblée à deux reprises et avec des adhésifs différents : une première fois avec une cire visible à droite et ultérieurement avec une colle thermoplastique, à gauche.

Fig. 13

Fig. 14

Une fissure verticale longe le côté gauche du nez.

Fig. 15

Une fissure horizontale sur le côté gauche de la partie arrière du masque.

Fig. 16

Radiographie montrant les fissures horizontales présentes sur la partie arrière du masque.

Fig. 17

Fig. 18

Le masque au moment de son acquisition, vu depuis l’intérieur.

Fig. 19

Fig. 20b

La partie arrière de la couronne montre une déformation du côté gauche.

Fig. 22

Fig. 24a

Fig. 24b

Le masque vu de l’intérieur après assemblage de tous les fragments.

Fig. 24b

Fig. 27

L’Osiris végétant acquis par le MAH en 2017 est une figurine rituelle de l’Égypte ancienne confectionnée lors de cérémonies en l’honneur du dieu Osiris. Il se compose d’un cercueil en bois mesurant 50,4 x 16,8 x 14,7 cm sur lequel est représentée une tête de faucon. À l’intérieur gît le simulacre de la momie d’Osiris muni d’un masque en cire peinte de 18,7 x 8 x 9 cm. En complément à l’étude publiée dans la revue Genava n°65, voici le septième article d’une série relative aux traitements de conservation-restauration et aux études matérielles réalisés.

Une peinture de cire sur un masque de cire

Le visage de cire déposé sur la momie est l’un des éléments déterminants pour l’identification de l’Osiris

végétant. Il présente en effet les caractéristiques et les attributs du dieu Osiris, avec sa peau verte, sa couronne Atef et sa barbe postiche (Fig. 1 et 2).

La surface est peinte avec des couleurs de consistance et d’épaisseur variables. Leur liant, analysé par spectrométrie infrarouge (FTIR ), est fait de cire d’abeille additionnée d’une substance s’apparentant aux bitumes. Elle a peut-être été diluée avec un solvant de type hydrocarbure, aujourd’hui évaporé, qui aurait laissé ce résidu bitumeux (Fig. 3 et 4).

Peu d’analyses des couleurs ont pu être réalisées par FTIR car il est difficile de prélever de la matière sur de si petites surfaces sans faire de dégâts. Des analyses par fluorescence de rayons X (FRX), qui ne nécessitent pas de prélèvement, ont en revanche été menées lorsque la surface colorée était de dimension suffisante pour que le résultat ne soit pas perturbé par les couleurs adjacentes (tableau).

Les couches de fond

La couleur vert foncé de la peau du visage est opaque mais appliquée par touches ; la fine couche est

irrégulière (Fig. 5). Avec un éclairage placé derrière le masque, on perçoit bien, en transparence, les variations d’épaisseur (Fig. 6, 15d et 15e). De très petits grains de pigment verts sont visibles à faible grossissement. Ils sont accompagnés de fines particules noires qui servent à foncer la couleur (Fig. 7). La couleur rouge présente sur le cou, en particulier en-dessous du collier, est translucide et posée de manière uniforme (Fig.7). Là où les deux couleurs sont présentes ensemble, le vert se superpose au rouge. Leur adhérence au support est forte et elles servent de couches de fond.

La couronne

La couronne (hormis les plumes latérales) présente une couche jaune (Fig. 9), uniforme et opaque, plutôt épaisse et très craquelée, dont l’unique pigment est l’orpiment. Ce dernier servait à imiter l’aspect de l’or (Fig. 9, 10, 11).

Les détails

Les détails du visage sont peints sur les couleurs de fond.

Le cou est orné d’un collier vert pâle (Fig. 5, 12 et 15c). Cette couleur sert aussi à souligner les contours du visage, des yeux (Fig. 13) et des sourcils, à dessiner l’intérieur des oreilles (Fig. 14a et 14b) et la fente de la bouche (Fig. 15d), à marquer les narines (Fig. 15b) et à décorer les plumes de la couronne (Fig. 9 et 16). La pâte est épaisse, opaque, matte, grumeleuse. Elle n’adhère pas bien à la couche sous-jacente et, là où elle se surélève, elle laisse apparaître un espace vide (Fig. 13, 17). Cette peinture contient quelques gros grains de pigments bleus et verts (Fig. 16). La clarté de la teinte aurait pu provenir d’un pigment blanc qu’aucun examen n’a cependant détecté, ni par observation visuelle, ni par FRX. C’est alors vraisemblablement le liant même qui apporte la blancheur.

Les Égyptiens connaissaient le procédé pour obtenir une cire blanche à partir de cire d’abeille : on pouvait la mettre au soleil ou utiliser une méthode que Pline l’Ancien décrit dans le livre XXI de son Histoire naturelle: «la cire d’abeille est mise à bouillir avec de l’eau puisée en haute mer et additionnée de salpêtre, à la suite de quoi l’on refroidit le tout et l’on récupère en surface la partie la plus blanche. Cette «fleur» de cire est de nouveau mise à bouillir dans de l’eau de mer, le même procédé s’apparentant à une saponification est répété trois fois ou plus, jusqu’à ce que la cire soit on ne peut plus blanche».

Étrangement, on retrouve cette couleur disséminée sur le visage sans qu’il soit possible de savoir si cela est dû à une maladresse de l’artisan ou si elle a été posée volontairement pour la réalisation d’un motif (Fig. 15a à 15e). Les sourcils, le contour des yeux et les pupilles (Fig. 22 et 23) sont noirs. La couleur est dense, opaque, matte, plutôt épaisse avec une surface irrégulière (bosselée) comportant quelques craquelures. Le pigment est vraisemblablement un noir de carbone, qui provient de la combustion de matières organiques .

La barbe noire est ornée d’un large trait vertical bleu sur son côté droit (Fig. 19).

Le contour des yeux et les sourcils sont rehaussés d’un trait bleu-vert de consistance épaisse contenant de gros grains de pigments bleus dans une matrice jaune de cire (Fig. 22 et 24).

La jugulaire, d’un bleu clair intense, est constituée d’une couche épaisse, opaque et matte contenant de gros grains de pigments bleus et blancs. Elle est bordée d’une fine ligne rouge vif. L’aspect de cette ligne est fluide, opaque, matte, la couleur est concentrée et uniforme, sans grains de pigments visibles (Fig. 6, 12 et 18). Notons que la coulure noire visible sur le côté droit du visage n’est pas une trace de peinture (Fig. 1 et 2). Elle est liée à une flaque noire déposée sur le fond du cercueil .

Les yeux

La peinture la plus sophistiquée est sans nul doute celle de l’intérieur des yeux car elle présente une multitude de couleurs savamment posées (Fig. 21a et 21b).

Le contour intérieur de l’œil est souligné d’un trait marron foncé (Fig. 21a et 21b) plus large sur la partie inférieure (Fig. 24) que supérieure (Fig. 25). La couleur, opaque, matte, épaisse, craquelée et bosselée, est vraisemblablement constituée d’un mélange de rouge et de noir. Notons la présence d’une substance brillante, qui apparaît également sur la pupille noire (Fig. 22) et qui provient de l’intérieur des craquelures (Fig. 24). Elle pourrait être due à la dégradation de l’un de ses composants.

Le blanc de l’œil passe du rosé (Fig. 22 et 24) au verdâtre clair (Fig. 25). Il est onctueux, mat, un peu plus translucide que les marrons. Aucun grain n’est visible. Vraisemblablement à base de cire blanchie, il se mélange aux couleurs environnantes (rouge, vert et marron) pour former des nuances en dégradé (Fig. 21a et 21b).

Fig. 1

Le masque représente le visage d'Osiris dont les caractéristiques sont ici la peau verte de la divinité ressuscitée, la barbe postiche, la couronne Atef comportant un uræus (cobra) sur le devant et des plumes sur les côtés. L'uræus et les plumes ne sont que très

partiellement conservés.

Osiris végétant. Provenance inconnue, IVe s.- IIIes. av J.C. Masque en cire peint, H. 18,7 cm. Image du masque après traitement. MAH, inv. A 2017-1.

Fig. 2

Sur le simulacre de momie gisant dans son cercueil prend place le masque de cire peint à l'effigie du visage d'Osiris. Image du masque après traitement.

Fig. 3

Comparatifs des spectres FTIR ayant servi à étudier la composition du liant.

Le spectre a d'abord été interprété comme un mélange de cire et de gomme arabique. La gomme n'étant pas soluble dans les corps gras, son mélange avec de la cire semblait peu probable. Par ailleurs, les grandes variations de viscosité entre les différentes couleurs suggéraient l'addition maîtrisée d'une substance dissolvante. Le spectre de la gomme étant très similaire à celui des bitumes

l'interprétation du résultat a été reconsidérée. Une substance ayant la propriété de liquéfier la cire peut être un hydrocarbure contenu dans les affleurements naturels de bitumes. Celui-ci laisserait des résidus de bitumes détectables par la FTIR après l'évaporation de sa partie volatile.

Fig. 4

Comparatifs des spectres FTIR ayant servi à étudier la composition du liant.

Le spectre a d'abord été interprété comme un mélange de cire et de gomme arabique. La gomme n'étant pas soluble dans les corps gras, son mélange avec de la cire semblait peu probable. Par ailleurs, les grandes variations de viscosité entre les

différentes couleurs suggéraient l'addition maîtrisée d'une substance dissolvante. Le spectre de la gomme étant très similaire à celui des bitumes l'interprétation du résultat a été reconsidérée. Une substance ayant la propriété de liquéfier la cire peut être un hydrocarbure contenu dans les affleurements naturels de bitumes. Celui-ci laisserait des résidus de bitumes détectables par la FTIR après l'évaporation de sa partie volatile.

Fig. 5

Les couleurs du masque sont ici mises en évidence par une accentuation des contrastes et par la mise en place d’un éclairage diffus lors la prise de vue.

Fig. 6

Vue en transparence du profil gauche du masque, éclairé par derrière. On y observe les différences d'épaisseurs et d'opacités des couches de peinture.

Fig. 7 et 8

À gauche (Fig.7), le pigment de la peau verte est du bleu d’Égypte finement broyé, additionné d'un peu de noir. À droite (Fig.8), la coloration rouge de la peau est réalisée avec de l'ocre rouge si finement broyée que l'on ne perçoit aucune particule. L'analyse FRX a détecté une grande quantité de fer.

Fig. 9

Fig. 10

Détail de la jonction de la plume gauche à la coiffe sur lequel on reconnaît, à gauche, la couleur d’apparence dorée de la couronne.

Fig. 11

Cette image prise à très fort grossissement au MEB montre les cristaux d'orpiment contenus dans la couche picturale craquelée de la couronne.

Fig. 12

Détail montrant le collier autour du cou et la jugulaire servant à maintenir la barbe postiche. Image prise en cours du traitement.

Fig. 13

Fig. 14a

Fig. 14b

Fig. 15a

Ces images prises avant traitement montrent d'étonnantes traces de peinture vert pâle autour de la bouche et en-dessous de la pommette gauche.

Fig. 15b

Ces images prises avant traitement montrent d'étonnantes traces de peinture vert pâle autour de la bouche et en-dessous de la pommette gauche.

Fig. 15c

Détail du contour de la bouche comportant des traces de peinture vert pâle. Image prise en cours du traitement.

Fig. 15d

Fig. 15e

Fig. 17

Fig. 18

Fig. 19

Fig. 20

Fig. 21a

Fig. 22

Fig. 23

Fig. 24

Fig. 25

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