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Chapitre 6 : Etude descriptive de l’appréciation du projet SOA par ses différents participants

3.2. Conditions de mise en œuvre du projet SOA

3.2.1. Recrutement d’un établissement en vue de participer au projet SOA

Trois chirurgiens-dentistes parmi les 22 ont déclaré avoir dû contacter plusieurs établissements avant d’obtenir la réponse positive d’un de ceux-ci137

. Parmi eux, un chirurgien-dentiste avait déclaré être membre d’un réseau de soins aux personnes non autonomes100

.

132

Variable CODE ETABLLISSEMENT (Questionnaire F)

133 Variable SEXE (Questionnaire F)

134 Variable CLASSE D’AGE (Questionnaire F)

135

Variable SECTEUR ACTIVITE (Questionnaire F)

136

Variable TYPE EMPLOI (Questionnaire F)

170 Onze chirurgiens-dentistes ont déclaré être déjà en contact avec l’établissement avant le projet SOA138. Ces contacts étaient liés à des relations professionnelles et/ou personnelles avec un membre du personnel de l’établissement dans 8 cas, à la prise en charge d’un ou de plusieurs résidents de l’établissement dans 5 cas, et au fait d’avoir déjà mené dans l’établissement une ou des actions de prévention ou d’éducation à la santé dans 4 cas139

.

Pour les 11 chirurgiens-dentistes qui n’étaient pas en contact avec l’établissement avant le projet SOA138, 6 ont déclaré avoir pris contact avec l’établissement par courrier ou téléphone, 4 par le biais d’une connaissance, et 1 par les 2 modalités140

.

3.2.2. Suivi de l’enseignement théorique délivré à distance

Deux chirurgiens-dentistes sur les 22 ont signalé avoir rencontré des difficultés pour accéder à l’enseignement déposé sur la plateforme pédagogique Clarodonto®141

. Ces difficultés étaient liées à des difficultés répétées de connexion Internet dans 1 cas, et des identifiants de connexion non fonctionnels dans 1 cas. Dans ce dernier cas, le problème a été résolu par l’envoi de nouveaux identifiants de connexion par le coordinateur de la formation.

En ce qui concerne l’accès au module de calibration, un chirurgien-dentiste sur les 20 s’étant exprimés a signalé avoir rencontré des difficultés142 liées au non fonctionnement du CD reçu. Ce problème a été résolu par l’envoi d’un nouveau CD par le coordinateur de la formation.

3.2.3. Organisation et réalisation de la conférence de sensibilisation

Deux chirurgiens-dentistes ont déclaré ne pas avoir réalisé de conférence de sensibilisation auprès du personnel de l’établissement143

. Un chirurgien-dentiste intervenu en ESAT a mentionné ne pas avoir réalisé de conférence de sensibilisation étant donné qu’aucun personnel n’a participé au projet SOA. Un chirurgien-dentiste s’est vu refuser quant à lui l’organisation de cette conférence par le directeur de l’établissement, la raison invoquée était le niveau d’autonomie élevé des résidents. Une sensibilisation individuelle des résidents a donc été faite au cours des ateliers de promotion de la santé orale.

Parmi les 20 chirurgiens-dentistes ayant réalisé une conférence de sensibilisation auprès du personnel des établissements,

- 2 ont déclaré avoir rencontré des difficultés pour planifier celle-ci144. Ces difficultés étaient liées à la détermination de la date (manque de disponibilité et de motivation du personnel) ;

- 17 se sont sentis à l’aise pour réaliser cette conférence145 ;

138 Variable CONTACT PREALABLE AVEC ETABLISSEMENT (Questionnaire D)

139 Variables RELATION PROFESSIONNELLES ET/OU PERSONNELLES, SOINS AUPRES DES RESIDENTS, ACTION DE PREVENTION (Questionnaire D)

140 Variable PRISE DE CONTACT (Questionnaire D)

141 Variable DIFFICULTE POUR ACCEDER AUX COURS (Questionnaire D)

142

Variable DIFFICULTE POUR ACCEDER AU MODULE CALIBRATION (Questionnaire D)

143

Variable REALISATION CONFERENCE (Questionnaire D)

171 - 6 ont déclaré que la présence du personnel à cette conférence leur avait semblé insuffisante146. Un chirurgien-dentiste a fait mention qu’il déplorait ce manque de participation alors que la date lui avait été imposée par l’établissement ;

- 18 ont déclaré que l’intérêt du personnel au cours de la conférence leur avait semblé suffisant147.

3.2.4. Evaluation de l’état de santé bucco-dentaire des résidents

Pour rappel, l’évaluation de l’état de santé bucco-dentaire des résidents se faisait en 2 temps : un entretien en face à face avec le référent du résident pour renseigner la 1ère partie du formulaire (« Entretien avec le référent du résident »), et un examen clinique pour la 2nde partie du formulaire (« Examen clinique du résident »).

Parmi les 22 chirurgiens-dentistes, 2 ont déclaré que le recueil des données n’avait pas impliqué de référents148. Dans un cas, le questionnaire a été renseigné avec l’infirmier(e) de l’établissement. Dans l’autre cas (chirurgien-dentiste intervenu en ESAT), l’entretien s’est réalisé directement avec les résidents, seules les données socio-démographiques ont été vérifiées avec l’aide d’un membre du secrétariat de l’établissement.

Parmi les 20 chirurgiens-dentistes ayant mentionné que le recueil des données avait impliqué les référents des résidents :

- 6 ont déclaré ne pas avoir rencontré de difficultés149. Le formulaire a été renseigné par le chirurgien-dentiste au cours de l’entretien avec les référents dans 2 cas, par le référent lui-même en présence du chirurgien-dentiste dont l’aide pouvait être sollicitée dans 2 cas, et par le référent en l’absence du chirurgien-dentiste (formulaire laissé dans l’établissement du fait de contraintes organisationnelles) dans 2 cas150 ;

- 14 ont déclaré avoir rencontré des difficultés. Ces difficultés ont été précisées par 12 des chirurgiens-dentistes, elles étaient liées à l’absence des référents (référents absents parfois remplacés par des stagiaires, référents multiples, roulement des équipes) dans 9 cas, à l’inaccessibilité des données médicales (médecin absent, protection des données) dans 3 cas151. Pour ces 14 chirurgiens-dentistes, le formulaire a été renseigné par le chirurgien-dentiste au cours de l’entretien avec les référents dans 6 cas, par le référent lui-même en présence du chirurgien-dentiste dont l’aide pouvait être sollicitée dans 5 cas, et par le référent en l’absence du chirurgien-dentiste (formulaire laissé dans l’établissement du 145 Variable AISANCE POUR REALISER CONFERENCE (Questionnaire D)

146 Variable PRESENCE PHYSIQUE DU PERSONNEL SUFFISANTE (Questionnaire D)

147 Variable INTERET DU PERSONNEL AU COURS DE LA CONFERENCE SUFFISANT (Questionnaire D)

148 Variable IMPLICATION REFERENTS DANS RECUEIL DONNES (Questionnaire D)

149

Variable DIFFICULTES POUR RECUEIL DONNES (Questionnaire D)

150 Variables DONNEES RECUEILLIES PAR ENTRETIEN, AUTO-ADMINISTRATION QUESTIONNAIRE EN PRESENCE DU PARTICIPANT, AUTO-ADMINISTRATION QUESTIONNAIRE SANS PRESENCE DU PARTICIPANT (Questionnaire D)

151

Variables DIFFICULTES LIEES AUX REFERENTS, DONNES MEDICALES INACCESSIBLES (Questionnaire D)

172 fait de contraintes organisationnelles) dans 5 cas150. Deux chirurgiens-dentistes ont mentionné que les données avaient été vérifiées/complétées dans un second temps avec l’infirmier(e) de l’établissement.

3.2.5. Animation des ateliers de démonstration individualisée des techniques d’hygiène

Parmi les 21 chirurgiens-dentistes s’étant exprimés, tous ont déclaré s’être sentis à l’aise pour mener ces ateliers152.

Parmi les 21 chirurgiens-dentistes qui se sont exprimés, 3 ont déclaré que les résidents n’étaient pas accompagnés par leur référent au cours des ateliers de démonstration des techniques d’hygiène et 6 ont déclaré qu’ils n’étaient pas systématiquement accompagnés par leur référent153

. Les commentaires précisaient :

- dans 1 cas qu’il s’agissait d’un ESAT dans lequel le chirurgien-dentiste n’avait pas rencontré le personnel, la démonstration des techniques d’hygiène a été faite directement auprès des résidents ; - dans 2 cas que les démonstrations ont été réalisées auprès de l’infirmier(e), un chirurgien-dentiste a mentionné que l’information avait été relayée ensuite auprès des référents ;

- dans 6 cas que les référents n’étaient pas toujours présents. Un chirurgien-dentiste a précisé que les résidents étaient accompagnés par le personnel libre au moment de l’atelier. Un chirurgien-dentiste a excusé les référents en précisant qu’ils étaient très sollicités par ailleurs et qu’ils n’avaient pas pu toujours être disponibles. Un chirurgien-dentiste a précisé que les référents étaient souvent remplacés par des stagiaires.

Parmi les 18 chirurgiens-dentistes à s’être exprimés et ayant déclaré un accompagnement des résidents par les référents153, 4 ont déclaré que l’intérêt du personnel au cours des ateliers ne leur avait pas semblé suffisant154. Parmi eux, un chirurgien-dentiste a précisé que l’intérêt était très variable selon les référents, un a souligné que le personnel était peu motivé pour participer activement à ces ateliers, et un a noté que l’intérêt des référents était pauvre et que ceux-ci pensaient que l’hygiène bucco-dentaire devait être prise en charge par l’infirmier(e) au même titre que les soins.

Un chirurgien-dentiste a rapporté la participation des parents des enfants/adolescents accueillis dans l’établissement aux ateliers.

3.2.6. Adhésion du personnel des établissements au projet SOA

En ce qui concerne l’adhésion du personnel des établissements au projet SOA155

, 15 chirurgiens-dentistes sur 22 et 18 directeurs sur 21, l’ont jugé bonne (Figure 18).

152 Variable AISANCE REALISATION ATELIERS (Questionnaire D)

153

Variable ACCOMPAGNEMENT DES RESIDENTS (Questionnaire D)

154

Variable INTERET REFERENTS POUR ATELIERS (Questionnaire D)

173 Figure 18 : Distribution des réponses des chirurgiens-dentistes et des directeurs des établissements à la

question : « Quelle a été selon vous, l’adhésion de l’équipe au projet SOA ? »