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Conclusions générales et perspectives

Notre étude a concerné le Lac Nokoué et sa faune d’invertébrés essentiellement benthiques, l’impact possible des pollutions sur cette dernière et sa place dans la chaîne trophique. Il convient de rappeler les informations essentielles recueillies, de les discuter et d’esquisser des pistes de réflexions pour gérer de façon durable cet écosystème ou, tout au moins, essayer d’enrayer sa dégradation.

Le lac Nokoué est la plus importante superficie d’eaux saumâtres du Bénin avec une

superficie d’environ 150 km2 et l’une des plus grandes lagunes de l’Ouest africain. Il est peu

profond (entre 0,4 m et 3,4 m) et directement relié à l’Océan par le chenal de Cotonou. Selon la typologie des lagunes (Nichols et Allen 1981, cité par Albaret, 1999), il s’agit d’une lagune partiellement fermée tout en se trouvant en communication permanente avec l’Océan. Cette communication, jointe à l’effet des crues naturelles des rivières Ouémé et Sô, provoque des variations saisonnières très importantes de la salinité qui se révèle le paramètre du milieu dont les variations au cours de l’année sont les plus importantes. En cela, le Lac Nokoué ressemble aux autres lagunes ouest africaines documentées en détails comme la lagune Ebrié, Côte d’Ivoire, (Albaret et al., 1994)

La présence des acadjas est en revanche spécifique du lac Nokoué. Elle contribue pour partie aux faibles taux d’oxygène dissous mais la pauvreté des eaux en oxygène est aussi imputable au développement des pollutions organiques très perceptibles au voisinage des zones côtières soumises à l’anthropisation et à une forte eutrophisation. Ces dernières sont présentes dans toutes les autres lagunes ouest africaines, mais à des degrés divers, élevé dans les lagunes proches de Lomé (Togo) et de Lagos (Nigeria) et plus limité en lagune Ebrié. En effet, dans cette dernière, très dégradée aux environs immédiats d’Abidjan (Dufour et

al.,1994), la qualité de l’eau s’améliore au fur et a mesure que l’on s éloigne de cette agglomération (Arfi et Guiral, 1994) au point d’envisager des pratiques aquacoles en cages flottantes.

La présence des acadjas, jointe à la mauvaise qualité des eaux et à une forte pression de pêche, unique dans les lagunes ouest africaines (Villanueva, 2004), sont responsables de la diminution progressive constatée ces dernières années de la diversité piscicole. Celle-ci (actuellement 51 espèces recensées par Lalèyè et al., 2003) est beaucoup plus faible que dans

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d’autres milieux saumâtres ouest africains (Villanueva, 2004). Il est vrai que les pêcheurs des plans d’eau du Sud-Bénin sont de véritables professionnels très inventifs qui excellent dans le métier et l’exercent de manière individualisée ou collective.

Les acadjas présentent l’inconvénient majeur du point de vue de l’écosystème de faciliter l’accumulation de sédiments venus du bassin versant par l’érosion et de ralentir la circulation de l’eau, ce qui entrave en partie l’alternance eau douce-eau salée dans la lagune. Les gradients de salinités se mettent donc en place progressivement au fil des saisons.

Les invertébrés sont caractérisés par leur diversité élevée mais variable selon la zone du lac et de la saison. Les facteurs sous-jacents de ces variations sont celles de la salinité des eaux mais aussi de la pollution, elles-mêmes distribuées différentiellement selon la saison et les apports d’eau douce et marine. L’étude n’a d’ailleurs pas permis de vérifier si le caractère saisonnier des activités humaines, notamment pour l’agriculture, avait un impact sur les pollutions, pouvant alors justifier en lui-même leurs variations saisonnières et spatiales. Notre étude est, à notre connaissance, la première à rechercher cette relation entre les pollutions et la distribution de la faune benthique en milieu saumâtre, au moins en Afrique de l’Ouest. L’indice que nous avons cherché à mettre au point se veut simple et facilement utilisable même par du personnel peu spécialisé dans la faune benthique mais bénéficiant d’instructions simples pour l’identification des taxons les plus importants de ce point de vue (une trentaine). Au total, 76 taxons (ordres, familles ou genres) d’invertébrés aquatiques ont été recensés sur l’ensemble du lac au cours de notre étude. Ces taxons se repartissent dans les grands groupes zoologiques suivants :

Annélides : 6 Mollusques : 12 Crustacés : 17 Insectes : 38

Divers (Nématodes, Arachnides et indéterminés) : 3

La plupart des taxons d’insectes (groupe zoologique le plus diversifié) ne se rencontrent dans le lac que pendant la grande crue et seulement à l’embouchure des fleuves et surtout dans les racines des macrophytes. Quelques rares Crustacés (Caprellidae) et Polychètes (Terebellidae) n’ont été rencontrés qu’aux stations proches de la mer et, de surcroît, pendant une période très courte de l’année (juin et juillet). Parmi les 76 taxons identifiés, 30 ont été observés toute l’année, dans des localités différentes en crue et en étiage. En effet, très peu d’espèces d’eau douce survivent à des salinités supérieures à 5, tandis que les espèces marines ne supportent guère une salinité inférieure à 18. Dans ces conditions, seules persistent des

espèces saumâtres ou des espèces marines à large potentiel d’adaptation. Les espèces qui persistent sont en général très abondantes. Ceci confirme que les estuaires présenteraient une benthofaune peu diversifiée mais très dense (Barnes, 1974).

Les pollutions se font sentir principalement dans les zones littorales en période de crue et de façon plus disséminée (« en peau de léopard ») sur l’ensemble de la lagune en période d’étiage. Tout se passerait alors comme si l’entrée des eaux marines, en théorie indemne de pollution ne parvenait pas à « nettoyer » sur une grande étendue le lac Nokoué. Sans doute faut-il y voir l’influence de la mauvaise circulation de l’eau liée à la présence des acadjas. La circulation des eaux marines ayant lieu de façon hydrologiquement différente de celle des eaux douces.

La pérennité de la biodiversité et de l’abondance des ressources halieutiques du lac Nokoué passe notamment par la préservation de leurs ressources trophiques dont les invertébrés ne sont qu’une partie mais cette dernière est prépondérante pour plusieurs espèces de poissons. Les crevettes sont en fait le groupe le plus sensible à la pollution; ceci est d’autant plus préoccupant qu’elles constituent un composant important des captures des pêcheurs et qu’elles se trouvent jouer un rôle clef dans l’alimentation de plusieurs espèces économiquement importantes qui seraient donc directement menacées par le développement intempestif de la pollution. Il s’agit là, en fait, d’un résultat clef de notre étude.

La richesse spécifique des poissons dans les lagunes ouest africaines est liée, en grande partie aux modalités d’ouverture de la lagune sur l’océan permettant l’intrusion périodique temporaire d’espèces d’espèces d’origine marine (Albaret, 1994 ; Blaber, 1997). Elle dépend aussi de la variabilité spatiotemporelle de la salinité qui permet sur l’année la présence d’espèces très diverses dont l’essentiel du cycle vital se déroule soit en mer soit en eau continentale (Blaber, 1997). Toutefois, notre étude a également montré l’existence d’un groupe d’invertébrés vulnérables et jouant vraisemblablement un rôle clef, tant pour le fonctionnement trophique et la diversité de la faune ichtyologique que dans l’économie de la lagune. Un corollaire est que, d’une façon générale, les consommateurs secondaires, qui se nourrissent d’invertébrés, sont indirectement menacés par les pollutions organiques, avec pour conséquence potentielle plus lointaine la diminution possible du niveau trophique moyen des captures, phénomène habituellement associé à la surexploitation des ressources halieutiques par l’homme (Pauly et al., 1998).

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Il serait intéressant d’aller plus loin dans ce type d’investigations en opérant dans deux directions :

L’étude du rôle possible des pollutions dans la structure de l’écosystème lagunaire dans un milieu dépourvu d’acadjas. De ce point de vue d’étude de la lagune Ahémé, au Bénin, s’imposerait car cette dernière est caractérisée par la faible taille moyennes des prises et par l’abondance limitée des consommateurs secondaires (Niyonkuru, 2007 en préparation).

Une investigation plus fine du lac Nokoué destinée à vérifier de façon plus précise, à chaque saison, la simultanéité dans une zone donnée de la présence de la pollution, des communautés d’invertébrés et de leurs poissons prédateurs venus, selon les saisons, des eaux marines ou continentales. Il sera alors possible de confirmer, de façon plus précise qu’à l’issue du présent travail, le rôle de la pollution dans l’évolution des biocénoses lagunaires.

Considérant que ce rôle est, de toute façon, néfaste il convient de s’interroger, pour terminer, sur l’éradication, ou au moins la réduction, de la pollution elle-même.

Dans le contexte d’un pays aux ressources limitées tel que le Bénin, le traitement des eaux résiduaires urbaines par les méthodes employées en pays industrialisé est d’un coût beaucoup trop élevé tant pour la réalisation des installations que pour leur fonctionnement.

Collecter les eaux usées dans un réseau d’égouts s’écoulant dans l’océan peut être un palliatif, à condition que le dispositif fonctionne correctement, ce qui suppose un suivi approprié. Le dysfonctionnement actuel du collecteur d’égouts d’Abidjan (IRD, com. pers.) est, à cet égard, instructif. Un vaste champ de recherche pourrait être ouvert en vue de la mise au point de systèmes de dépollution des eaux usées de la périphérie du lac Nokoué, oeuvrant de façon écologique.

Mais la mise en œuvre de tels procédés, s’ils existent, doit s’accompagner d’une réduction des effluents eux-mêmes, et donc de nouvelles habitudes, à l’amont, chez les populations humaines riveraines. Ceci suppose une aide et une information de la part des pouvoirs publics et éventuellement d’organisations non gouvernementales spécialisées dans la protection de l’environnement. A terme, la survie du lac Nokoué, de ses ressources aquatiques et de leurs utilisateurs, est à ce prix.

Il est vrai que les matières organiques constituent la principale source de pollution du lac Nokoué actuellement mais les menaces de pollutions chimiques sont réelles avec le développement progressif des secteurs industriels et de l’Agriculture et doivent donc être prises en compte dans les mesures de protection de cet écosystème.

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