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Chapitre 3 : Vision, instigateur et progression

4.5 Conclusion du quatrième chapitre

Les apprentissages effectués tout au long de l’étude et les notions retenues de la littérature ont permis de proposer un cadre de référence pouvant servir de guide pour initier les relations de collaboration entre les entreprises forestières. Ce cadre de référence sert également d’outil pour faire progresser la compréhension de la collaboration et des concepts qui y sont reliés.

Le cadre de référence a été développé dans le but de permettre l’initiation des ententes de collaboration entre des entreprises concurrentes pour qui les comportements collaboratifs peuvent sembler contre-intuitifs. À titre d’exemple, le manque de confiance a souvent été mentionné comme l’obstacle le plus important dans les relations de collaboration par les participants aux différentes étapes de l’étude. Or, en référant au cadre proposé, il est possible d’initier la collaboration graduellement afin de faire naître peu à peu la confiance entre les entreprises. La mise en place des moyens de contrôle et de formalisation ou encore le recours à un instigateur peuvent permettre aux entreprises de conclure une entente de collaboration malgré une absence de confiance ou une animosité entre les entreprises.

Finalement, le cadre a été appliqué à une fonction importante du secteur forestier québécois. Il a été possible de démontrer que les éléments du cadre peuvent être adaptés en fonction des situations de collaboration potentielle, telles que la construction de chemins forestiers. Le cadre de référence des relations de collaboration permet de guider adéquatement les entreprises forestières qui souhaitent saisir les opportunités de collaboration afin de mieux utiliser les capacités de production existantes, ce qui correspond à l’objectif principal de cette étude.

Conclusion

L’objectif principal de cette étude était de développer un cadre de référence pour guider les entreprises forestières à saisir les opportunités de collaboration afin de mieux utiliser les capacités de production existantes malgré un contexte de forte compétition. Pour ce faire, le réseau des coopératives forestières québécoises a servi de cas d’études en raison des modes de gestion et des activités similaires entre les coopératives forestières. En se basant sur le modèle de collaboration interentreprises proposé par Fawcett et al. (2012), trois étapes ont été nécessaires pour développer le cadre de référence.

Dès la première étape, il a fallu connaître la compréhension, l’intention et la volonté des entreprises face à la collaboration. Des entrevues individuelles menées avec les coopératives forestières ont ainsi permis de valider le potentiel de collaboration et leur compréhension du concept. Un lexique des relations interentreprises a été élaboré suite à cette étape afin de distinguer les différentes formes de collaboration.

La deuxième étape a permis de caractériser les dimensions qui forment la structure de la collaboration interentreprises. Ces dimensions ont d’abord été définies à partir des notions de la littérature, puis discutées lors d’un groupe focus de discussion entre les coopératives forestières. Les discussions ont permis d’établir le lien structurant entre les différentes dimensions.

La troisième étape a permis d’étudier les facteurs qui peuvent faire progresser les relations dans quatre situations existantes de collaboration entre les coopératives forestières. Les notions de vision commune des objectifs de la relation, de progression des actions de collaboration et d’instigateur de la relation ont été retenues pour être intégrées au cadre de référence.

Finalement, la cadre de référence des relations de collaboration a été développé en intégrant les notions de ces trois étapes ainsi que les notions de la littérature sur les relations interentreprises. Le cadre illustre ainsi la progression entre différents niveaux de collaboration structurés en huit dimensions que sont la structure, la planification, la communication, le contrôle, la formalisation, la gouvernance, l’interdépendance et la

confiance. Le cadre de référence a été appliqué à une situation fictive de collaboration qui concerne la construction de chemins forestier afin de confirmer son adaptabilité au contexte forestier québécois. L’objectif principal de l’étude a ainsi été atteint en proposant un cadre de référence qui puisse guider les entreprises forestières dans leur volonté de collaboration.

La problématique principale soulevée dans l’introduction du mémoire affirme que les entreprises forestières ne sont pas suffisamment réactives dans leur capacité de production pour faire face à la compétition et à la variabilité de la demande. Or, le cadre de référence, et plus particulièrement son application au contexte forestier québécois, démontre que les capacités de productions existantes peuvent être mieux utilisées si un effort de collaboration par les entreprises qui les détiennent est fait. De façon générale, les relations de type client- fournisseur (partenariat) sont existantes entre les entreprises du secteur forestier. Ce sont cependant les relations de mutualisation qui devront être davantage mise en œuvre afin de mettre en commun et de mieux utiliser les capacités de production existantes avant d’espérer en créer de nouvelles par des alliances plus complexes. En l’absence de sensibilité à la problématique et de volonté des entreprises forestière à collaborer, le rôle d’un instigateur devra certainement être mieux défini et compris afin que l’ensemble du secteur forestier puisse bénéficier des avantages de la collaboration.

Il serait également intéressant de valider l’application du cadre de référence dans une situation concrète de collaboration entre entreprises forestières et d’en mesurer la réelle performance. Les recherches futures devraient s’intéresser à quantifier les bénéfices potentiels des relations de collaboration afin de confirmer les avantages supposés par le cadre de référence. La simulation quantitative de situations de mutualisation des ressources entre entreprises forestières devrait permettre de prouver les bénéfices aux entreprises forestières et ainsi mieux stimuler leur propension à collaborer.

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Annexe A Questionnaire intégral des entretiens semi-

dirigés avec les coopératives forestières

Le contenu de la présente annexe a été repris intégralement des travaux de l’étudiante au doctorat responsable de l’étude en 2015. Aucune modification n’y a été

apportée.

Questionnaire pour les coopératives

Projet de mutualisation des ressources de la FQCF

Préparé par Alexandre Desgagné-Lebeuf, stagiaire, en collaboration avec Nicolle Christine Sotsek, étudiante au doctorat

Sous la supervision de Clément Aubin (FQCF)

Comme mentionné dans le message, le sujet de notre visite porte sur la mutualisation des ressources des coopératives de la FQCF. La liste de questions envoyées dans le courriel est très importante, car elle permet de faire une analyse de la Fédération et de simuler des scénarios. L’entrevue vise plutôt à dresser un portrait de votre coopérative, de la même façon qu’on tenterait d’analyser la personnalité d’un employé, avec ses forces, ses faiblesses, ses besoins et ses inquiétudes. Durant la première partie de la rencontre, nous poserons des questions qui, selon nous, aideront à bien définir la « personnalité » de votre coopérative. La seconde partie sera plus ouverte et vous permettra de compléter nos informations, de mettre l’accent sur les points que vous pensez plus importants et de donner votre avis sur le projet et la situation en général.

- Dans quels secteurs souffrez-vous d’une pénurie de ressources ? Récolte

Construction de chemins forestiers Transport (forêt vers l’usine) Scarifiage

Traitements sylvicoles commerciaux Quelles ressources sont manquantes ? Manque d’équipement

Manque de main-d’œuvre Manque d’argent

Potentiel du secteur trop petit (MP)

- Dans quels secteurs avez-vous un excédent de ressources ? Récolte

Construction de chemins forestiers Transport (forêt vers l’usine) Scarifiage

Traitements sylvicoles commerciaux Quelles ressources sont en surplus ? Trop d’équipement

Trop de main d’œuvre Assez d’argent

Trop de matière première

- En ordre (1 à 5), quelles activités sont les plus rentables/avantageux ? Construction de chemins forestiers

Récolte (excluant le bois du BMMB) Transport (forêt vers l’usine) Scarifiage

Traitements sylvicoles commerciaux

- Quelles sont les priorités (1 à 6) de votre coopérative ? Faire des profits

Donner du travail aux membres Aider la communauté

Investir dans de nouveaux marchés Croissance des activités actuelles Stabilité des opérations

- Est-ce que les membres de la coopérative, propriétaires de machinerie ou non, sont ouverts à travailler pour le compte de d’autres coopératives forestières du réseau et ce, dans d’autres régions du Québec ?

Construction de chemin forestier Oui Non

Récolte Oui Non

Transport (forêt vers le client) Oui Non

Scarifiage Oui Non

Traitements sylvicoles commerciaux Oui Non o Qu’est-ce qui vous aiderait à rendre votre main-d’œuvre plus mobile ?

Incitatifs sociaux, valeurs coopératives (aider une autre coop ou une autre région).

Incitatifs économiques.

Meilleures conditions de travail ailleurs. Possibilité de stabiliser la quantité de travail accordée à la main d’œuvre.

Possibilité de travailler plus longtemps, pour avoir de plus longs congés ensuite. Autres :

______________________________________________

- Quels sont les 3 principaux problèmes auxquels fait face votre coopérative ? Manque de main-d’œuvre.

Manque de moyens financiers pour développer de nouvelles activités. Manque de volonté des membres en termes d’entrepreneuriat. Manque d’équipements.

Manque de financement pour le renouvellement des équipements ou l’achat de nouvelles machines. Manque d’allocation de bois.

Récolte (incluant débardage)

- Qu’est-ce qui vous empêche d’atteindre votre capacité maximale de production ? Problèmes de contrat ou d’allocation de bois si vous exploitez une usine.

Manque d’opérateur ou de main-d’œuvre.

Manque d’équipement ou d’entrepreneur en récolte. Manque de ressources en transport de bois.

Autre : _________________________________________________________________ - En théorie, c’est-à-dire sans égard à la faisabilité économique ou sans considérer les aspects

qui concernent la logistique, qu’est-ce qui vous permettrait d’augmenter votre capacité de production ? (cochez deux cases au maximum, les plus significatives).

Plus de contrat en provenance d’autres clients ou des clients actuels. Plus d’allocation de bois en provenance du MFFP.

Plus d’achat de bois aux enchères.

Meilleure mobilité des entrepreneurs et/ou des travailleurs membres. Plus d’équipements plus productifs et en meilleurs états.

Plus de main-d’œuvre qualifiée.

Plus de synergie dans le réseau des coopératives.

Autre : _________________________________________________________________ - Êtes-vous inquiets de subir des représailles si vous écoulez les bois achetés aux enchères à

d’autres clients que ceux avec qui vous avez un contrat de récolte ?

- Seriez-vous prêts à faire des échanges de produits avec d’autres coopératives, afin d’augmenter la rentabilité de vos opérations ?

- Faites-vous des échanges régulièrement ? Oui, pour rentabiliser le transport

Oui, rarement Oui, régulièrement

Oui, le plus souvent possible Non

Construction de chemins

- Qu’est-ce qui vous permettrait d’augmenter votre capacité maximale ? (2 cases max) Plus de contrat en provenance d’autres clients ou des clients actuels

Meilleure mobilité des entrepreneurs et/ou des travailleurs membres

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