• Aucun résultat trouvé

L’homme a beaucoup évolué a travers les différentes époques. Il a savouré le progrès technologique marqué par les découvertes, son objectif fut d’améliorer son cadre de vie général.

Ce progrès ce faisait au détriment des ressources naturelles, ce qui a causé une menace de la vie sur terre, par les risques suivants :

• le risque de l’effet de serre

• le risque de l’inquite dans le partage des richesses • le risque de l’épuisement des ressources

• le risque de la pollution de l’air, l’eau, et des sols

Les matériaux de construction actuels ont plus d’effets néfastes sur la santé de l’homme, les recherches sur l’amiante ont bien prouvés que le danger peut bien venir de chez nous , de notre intérieur.

Le concept de développement durable fait aujourd’hui partie intégrante de notre société. Le secteur de la construction a joué un rôle actif dans ce domaine. Synonyme de longévité accrue, la construction durable traduit aussi une vision globale qui tend vers la réalisation d’ouvrages de qualité dans le respect des contraintes liées à l’aménagement du territoire, à l’environnement, aux conditions sociales et au progrès économique.

Cette évolution s’accompagne de toute une série de développements et d’innovations qui ont une influence sur les activités des entreprises, sur les bâtiments qu’elles réalisent et sur le paysage urbain. Ces méthodes d’évaluation pourraient déboucher sur l’élaboration d’un label de durabilité à attribuer aux matériaux, aux bâtiments et aux activités de construction, label qui aurait une action favorable sur le développement de techniques innovantes et sur le comportement du consommateur.

L’architecture de terre méconnue est méprisée car elle est liée à des images

d’archaïsme et de pauvreté. Depuis près de 10000 ans que l’homme bâti des villes entièrement en terre crue et demeure, un des matériaux de construction le plus utilisés sur la planète. Ce remarquable patrimoine culturel universel a été occulté, depuis que l’homme a connu la technique des transformations, par une élite qui a fait table rase des traditions. IL nous faut donc redécouvrir les évidences de ce que certains ont bien cru synonyme de pauvreté et de précarité.

166

C’est dans ce cadre la que des travaux sur la terre, en tant que matériau ont été entrepris par certains pionniers comme François cointeraux et Hassan Fathy qui ont bien redonné confiance aux concepteur et autres, qu’il est bel et bien possible de construire en terre .

La revalorisation de l’architecture de terre doit passer par faire une lumière sur la connaissance plus approfondie de la matière, dans le but de la maîtriser et mettre en valeurs toutes ses vertus écologiques et ses performances thermiques, avec toutes les incidences positives qu’elle peut réalisée sur le plan énergétique, environnementale et esthétique.

Développé des techniques et des normes de réalisation, plus adaptées aux conditions Socioculturelles, est un moyen fiable pour banaliser l’utilisation de la terre.

Des matières premières différentes, aux propriétés différentes, induisent des pratiques humaines diversifiées. A l’heure actuelle, cette diversité constitue le principal obstacle à la compréhension du matériau terre. Derrière l’expression matériau terre au singulier, se cache une infinité de matières aux propriétés physico-chimiques variées qui définissent toute une gamme de matériaux qui vont du sable au béton.

Il est courant de considérer la terre comme un béton dont l’argile serait le liant. En réalité, si on observe la matière de plus près, on découvre que l’eau est le véritable liant de la terre. Les argiles sont justes des grains dont la taille et la forme particulières permettent aux forces capillaires d’être beaucoup plus importantes.

-C'est surtout en flexion que la terre possède ses limites. - éviter les charges ponctuelles importantes.

- épaisseur minimale des murs pour éviter les risques de flambement

- Des fondations solides sont prescrites, pour éviter les risques de tassement différentiel.

- une granulométrie minutieuse selon type de procédés est recommandée. - stabiliser la terre par la chaux naturelle ou par ciment pour résister mieux à l’humidité et à la compression.

En matière d’isolation hygrothermique, la terre est un matériau qui présente des performances importantes, notamment par sa structure capillaire et son inertie, elle peu absorber jusqu'à 3% de son poids. Tout en évitent la condensation sur les murs, et aussi à la capacité de restituer l’eau plus tard. La terre a donnée de meilleurs résultats ; thermiques, tout en la mélangeant à d’autre matière naturel tel que la paille, ce qui augmente sa résistance thermique.

Conclusion générale et recommandation s

167

Notre modeste investigation nous a permis de constater un déphasage thermique de plus de 6h00, entre les températures intérieures et extérieures, et ce dans des conditions jugées caniculaires.

La différence entre les températures de l’air intérieur et extérieur ∆T° ( tin-text) a atteint -9°C, en période diurnes; par contre en période nocturne la différence ∆T° ( tin-text) ne dépasse pas +3°C. L’inertie thermique du mur à joué le rôle primordial, cela a eu aussi des effets sur les températures surfaciques, intérieures du mur, qui se rapprochent de celles de l’air.

En simulation, par ecotect v5.5, la terre mélangée a la paille a donnée des résultas thermique meilleurs, les températures intérieurs sont bien incluses dans la zone de confort.

Notre enquête, à exploré l’aspect du blocage psychologique et technique qui entraves la revalorisation de l’architecture de terre et essayer de comprendre à la base d’une étude portée sur le volet technique et social, la perception et l’évaluation négative qui caractérise l’image de l’architecture de terre dans la région, malgré tout ce que la terre présente comme avantages et portées environnementales.

Cette étude nous à permis de comprendre aussi que la mauvaise image de l’architecture de terre est due à un ensemble de facteurs, autrement dit elle est perçue à travers des éléments tel l’aspect du cadre bâti et le matériau de construction. Cette image des constructions traditionnelles est marquée négativement par l’état du cadre du bâti tout autant que le matériau.

D’une manière générale pour améliorer l’image de l’architecture de terre il est nécessaire de passer par la revalorisation du patrimoine culturel, la nécessite de la normalisation de la terre en tant que matériau de construction et engager des travaux de recherches sur les techniques de faisabilités adaptées aux conditions sismiques. Elargir le champ de son utilisation à travers des études techniques adaptées à chaque région.

Bibliographie 178

BIBLIOGRAPHIE