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Au terme de ce travail, un double souci nous a accompagné ; rester le plus scientifiquement possible, en essayant d’éviter toutes représentations positives ou négatives concernant l’auteur. Et garder une certaine limite vue le thème, les objectifs assignés a notre recherche.

Dans le but de situer l’écriture de Yasmina Khadra entre la valorisation ou la dévalorisation de la culture orientale voire Arabo-musulmane. Nous avons choisi l’analyse de son imaginaire onomastique, à travers l’analyse des noms propres dans son roman Les Sirènes de Bagdad. Les fonctions pragmatiques et symboliques des noms propres fictionnels dans le roman sont le deuxième objectif de notre travail de recherche.

Un des grands problèmes que nous avons rencontrés dans la réalisation de notre recherche était la rareté des travaux sur l’onomastique romanesque en Algérie. Le peu de recherches faites témoignent de l’influence des méthodes d’analyses diachroniques de l’onomastique, favorisant ainsi l’étymologie des noms propres et leur évolution. Ces travaux n’ont pas abordé les fonctions symboliques et pragmatiques des noms propres dans la trame du roman. Il fallait donc tâtonner dans un champ où se mêle l’étymologie, l’idéologie, la linguistique, et bien d’autres disciplines.

La sémiotique et la pragmatique avaient pour mérite d’éviter les orientations étymologiques, syntaxiques et sémantiques pour s’intéresser au caractère discussif et au pouvoir suggestif des noms propres en fonction de la compétence des interlocuteurs, et de la situation de communication.

Dans notre approche pour répondre à la problématique et aux questions de recherche su-énoncés, nous avons divisé les noms propres en trois catégories. Chacune de ces catégories est conçue pour servir à l’étude d’une partie dont l’ensemble constitue un réseau de significations qui unie le texte comme signe narratif aux noms propres comme signes sémiotiques.

De la première liste des noms propres de personnages, nous avons analysé les noms de Bédouin, Sayed, Yacine, et Mohamed Seen. Chaque nom joue un rôle dans

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l’ensemble des réseaux de significations symboliques dans la trame du roman. Bédouin, par exemple, le nom du narrateur et personnage principal est un nom collectif qui renvoie à une société, un mode de vie et une manière de voir le monde. Issu du nom commun « bédouin » désignant ces groupes de nomades vivant dans le désert, ce nom est utilisé pour donner une raison aux actes de ce personnage, à sa façon de penser et de voir le monde. Sayed, le maitre renvoie dans le roman à ces nouvelle Sirènes usant du langage pour séduire les nouveaux marins pour les dévorer.

Dans les réseaux symboliques des noms propres, Mohamed Seen, l’homme équation comprise dans son nom س, arrive à résoudre l’inconnu dans l’équation de la méconnaissance origine du conflit entre l’Orient et l’Occident. Pour lui, seul l’engagement des intellectuels est capable de dépasser la situation actuelle et d’espérer à un avenir mieux.

Les deux noms Mike et Souleyman sont analysés sous forme d’une opposition, ils ont aussi une double fonction symbolique et dénonciatrice. La fonction symbolique est présente dans l’opposition entre l’étymologie de ces deux noms et les rôles de leurs porteurs dans le roman. Soulyeman, le simple d’esprit irakien, dont le nom signifie « paix » perd la vie, sous les tirs du soldat américain Mike dont le nom signifie « semblable à Dieu ». Les deux noms ont aussi une origine religieuse, qui renvoie à une volonté de dénonciation de l’inscription de la violence dans la religion. Le nombre élevé de noms propres origines religieuses traduit une volonté de « revisitation » de tout le patrimoine religieux. La fausse compréhension de la religion génère des fausses représentations conduisant à une mauvaise compréhension de l’autre et de soi-même.

De la liste des toponymes nous avons analysé les noms de Kafr Karam, Beyrouth et Bagdad. Ces noms s’imposent par leur importance dans le roman et par leur symbolique qui réside aussi bien dans leur étymologie que dans les retentissements qu’ils établissent avec les autres signes du texte ; actes, manières de penser, positions des personnages…

Kafr Karam, le village du Bédouin et des autres principaux personnages, trouve son usage symbolique dans l’étymologie du nom. Ce petit village dont le nom signifie la

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« forteresse » ou « le village de la générosité » aux valeurs immobiles héritées du temps des anciens est un lieu qui agit sur les manières de penser et les comportements des ses habitants ne leur laissant aucune marge de liberté. Kafr Karam est un lieu où le passé conditionne le présent.

Bagdad, « la demeure de la paix » est en contradiction avec son étymologie. Elle apparait comme une ville déchirée et déboussoler à cause de l’assaut des étrangers, et la guerre des frères ennemis. Dans sa stratégie onomastique, l’auteur a vidé cette ville de tous ses « halos positifs » qui lui ont été associés, ne gardant d’elle que la cruauté de la situation et le désarroi des personnages. Bagdad est une ville « folle qui injecte la folie » au Bédouin et aux autres personnages.

Beyrouth, la ville des « eaux » source de vie et de purification, va sauver non seulement l’Occident d’un cataclysme, mais aussi le Bédouin en lui donnant la chance de réconcilier avec soi-même, même en perdant sa vie.

La dernière catégorie de noms propres est celle à usage pragmatique. Nous les avons appelés : les noms propres référentiels, pas seulement parce qu’ils se réfèrent à des noms de personnes connus dans l’histoire, mais parce qu’ils se réfèrent à une situation de communication, et a un contexte particulier. Ainsi, des noms tels Schéhérazade et ma Baker, Sindebad et Terminator ne peuvent être analysés que comme couples d’oppositions tels qu’ils apparaissent dans le discours de Sayed. Dans ce cas, ils deviennent des parties qui nuancent l’énoncé. Ils n’expriment pas seulement l’attitude et l’intention des locuteurs, mais ils orientent aussi l’interprétation des interlocuteurs étant produit dans un rapport interactif.

Schéhérazade, ma Baker, Sindebad et Terminator ne sont pas seulement des noms de personnes connus, transmis d’une génération à une autre. Ils sont devenus aussi une partie du patrimoine culturel mis au jour par les situations actuelles. ils deviennent inséparables du système cognitif et psychique de tout le groupe, générant ainsi les mêmes représentations et conduisant aux mêmes interprétations.

A travers l’analyse de l’imaginaire onomastique de Yasmina Khadra, nous avons démontré comment l’auteur a réussi à faire des noms de ses personnages et des lieux des signes qui agissent sur et dans le texte. Les toponymes et les anthroponymes qu’ils

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soient noms propres de personnages ou noms de personnes cités dans les différentes discussions r(ai)ésonnent dans le texte. Ils ne sont pas des signes qui permettent d’individualiser des personnages en leur donnant des noms pour compléter leur identité, ou pour renforcer l’effet réaliste des personnages. Ils sont très significatifs par leur origine et symbolique par les connotations qui leur sont attribuées.

Le dialogue des civilisations que propose Yasmina Khadra dans Les Sirènes de

Bagdad est une panacée des risques d’affrontement qui menacent à la fois l’Orient et

l’Occident, c’est une alternative du dialogue de sourds qui les oppose.

Enfin, nous croyons que seule la multiplication de recherches pareilles pourrait jeter un peu la lumière sur un domaine longtemps resté en ombre celui de l’onomastique romanesque dans le roman algérien d’expression française.

Nous avons commencé ce travail avec une interrogation sur la nature de l’écriture de Yasmina Khadra, entre la valorisation ou la dévalorisation de la culture orientale, mais nous sommes arrivés au terme de cette recherche que l’écrivain ne cherchait que la valorisation de l’Homme en tant qu’Homme. Yasmina Khadra en fin de compte n’est « ni maitre ni prophète » il n’est « qu’un romancier qui tente d’apporter

un peu de sa générosité à ceux qui veulent bien la recevoir »( P.292)

A travers Les Sirènes, il nous montre que dans le monde il n’y a pas de conflits ni Choc de civilisations, mais un conflit entre les civilisés et les non-civilisés, et que chaque personne est libre de choisir tel Bédouin qui est resté fidèle à ses origines et a choisi de respecter la vie même s’il a perdu la sienne.

Yasmina Khadra, sous l'effet de sa détermination culturelle, professionnelle, sociale, personnelle et de ses intentions, opère des choix onomastiques. Il façonne ainsi, par ses choix, des représentations symboliques et en crée d’autres, au moyen du langage. Chaque emploi anthroponymique ou toponymique produit du sens. La totalité des « sens » qui se manifestent dans cet usage ne constitue qu’une partie du sens global du texte dont l’émetteur compte sur la compétence et l’implication de son interlocuteur pour mieux interpréter le texte et participer ainsi dans l’aventure littéraire.

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B

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Les sirènes de Bagdad

Les autres œuvres de l’auteur

Sous le nom de Mohamed Moulesshoul

Amen, 1984, à compte d'auteur, Paris (nouvelles) Houria, 1984, ENAL, Alger (nouvelles)

La Fille du pont, 1985, ENAL (nouvelles)

El Kahira - cellule de la mort, 1986, ENAL (roman)

De l’autre côté de la ville, 1988, L'Harmattan, Paris (roman) Le Privilège du phénix, 1989, ENAL (roman)

Sous le nom de Yasmina Khadra

Le Dingue au bistouri, 1990, Laphomic, La Foire des enfoirés, 1993, Laphomic Morituri, 1997, Baleine.

L'Automne des chimères, 1998, Baleine. Double blanc, 1998, Baleine.

À quoi rêvent les loups, 1999, Julliard. Les Agneaux du Seigneur, 1998, Julliard. L'Écrivain, 2001, Julliard.

L'Imposture des mots, 2002, Julliard. Les Hirondelles de Kaboul, 2002, Julliard. Cousine K, 2003, Julliard.

193 La Part du mort, 2004, Julliard.

La Rose de Blida, 2005, Édition. Après la lune. L’Attentat, 2005, Julliard

Les Sirènes de Bagdad, 2006, Julliard

Le Quatuor algérien : Morituri, Double blanc, L'Automne des chimères, La Part du mort, (nouvelles) 2008, Gallimad.

Ce que le jour doit à la nuit, 2008, Julliard

La Longue Nuit d'un repenti, 2010, Éditions du Moteur L'Olympe des infortunes, 2010, Julliard.

Œuvres, Tome 1 : Les Agneaux du seigneur, À quoi rêvent les loups, Les Hirondelles de Kaboul, L'Attentat, Les Sirènes de Bagdad.

L’Équation africaine, 2011, Julliard.

Les Chants cannibales, 2012, Éditions Casbah-Alger

Les anges meurent de nos blessures, septembre 2013, Julliard. Qu’attendent les singes, 4 avril 2014Julliard.

La Dernière nuit du Raïs, 2015, Julliard. Dieu n'habite pas La Havane, 2016, Julliard.

Ce que le mirage doit à l'oasis, Yasmina Khadra et Lassaad Metouri, novembre 2017, Flammarion.

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