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Tenue

a

fa Bourse du Travail,

a

Tunis, Ie mercredi 14 septembre 1966,

a

9 h 15

- 15

-SOMMAIRE

Pages

Rapports d'activite des pays sur leurs travaux cartographiques en Afrique depuis lapremiere Conference (point 7 de l'ordre

du jour) [fin] . . . . 15 Rapports des organismes interesses sur les progres realises

dans les domaines qui font I'objet de resolutions au de recommandations formulees a la premiere Conference (point 8 de I'ordre du jour) [suite] . . . • 15 Organisation d'un comite cartographique de la CEA (point 9

de l'ordre du jour) . . . . 18

President " M. BENGHACHAME (Tunisie) Rapports d'aetivite des pays sur leurs travaux

cartogra-phiques en Mrique depuis la premiere Conference (fin)

[Point 7 de ]'ordre du jour]

Le PRESIDENT souhaiJe la bienvenue aux observa-leurs de l'Union des Republiques socialisles sovietiques et de I'Association des Services geologiques africains et les invite

a

presenter leurs rapports sur leurs travaux cartographiques en Afrique.

M. KACHINE (Union des Republiques socialistes sovietiques) precise que son pays n'exerce aucunc activite cartographique en Afrique. II expose que Ie developpe-ment economique d 'un pays exige toujours I'execution de travaux geodesiques et cartographiques, condition d'une exploitation rationnelle des ressources naturelles.

II en est particulierement ainsi sur Ie continent africain, en plein developpement. La vaste experience acquise par I'URSS dans ce domaine, dans des conditions climatiques variees, sera mise

a

la disposition des pays africains.

M. LOMBARD (Association des Services geologiques africains) fait etat des travaux cartographiques effectues par son organisation en Afrique au cours de ces dernieres annees, et, notamment, des cartes geologiques. Une carte tectonique de l'Afrique est en cours de preparation.

M. Lombard mentionne egalement une importante acti-vite cartographique meneeIIbien en liaison avec la Com-mission economique pour I'Afrique, II savoir I'etablisse-ment de cartes des depots miniers pour l'ensemble du continent, en deux feuilles, completees par une note explicative contenant des renseignements sur les res-sources minieres de chaque pays; une carte des gisements

de fer africains est en voie de preparation. La methode utilisee pour elaborer ces cartes consiste

a

superposer une serie de cartes. M. Lombard evoque egalement I'utilite de la cartographie pour l'etude du milieu naturel en vue de I'adaptation de I'hommeIIcedernierou de la conser-vation de la nature.

Son organisation desire exprimer ses remerciements

a

la Commission economique pour l'Afrique pour l'esprit de cooperation dont elle a fait preuve.

Rapports des orgauismes interesses sur les progres realises dans les domaines qui font I'objet de resohstions ou de recommandations formulees

a

la premiere Conference (suite)

[Point 8 de I'ordre du jour]

Le PRESIDENT met ensuite en discussion la reso-lution 13 de la premiere Conference (echange de docu-ments et de publications cartographiques). Parlant en sa qualite de chef de la delegation tunisienne, iI explique que son pays n 'a pas dispose jusqu'ici de cartes

a

echan-ger. Quatre feuilles de cartes topographiques II I'echelle 1/50000 ont ete achevees recemment; elles permettront II la Tunisie de lancer Ie programme d'echanges avec d'autres pays africains.

M. TAYE RETA (Ethiopie) declare que la question de I'echange de cartes et de renseignements cartogra-phiques revet une importance extreme. L 'Ethiopie a recu du materiel de cette nature d 'Europe et des Etats- Unis d'Amerique, mais pas encore d'Afrique; son pays serait reconnaissant II la CEA si elle pouvait lui preter son concours en cette matiere.

M. COKER (Nigeria) dit que son pays a precedeIIdes echanges de cartes, notamment avec des pays africains voisins. S'il se trouve

a

Ia Conference des representants de pays desireux de proceder II des echanges de cartes avec le Nigeria, il en serait heureux. Toutefois, certains pays ne sont disposes qu'a les vendre.

M. SIMPSON (Ghana) signale que les echanges sur une grande echelle, qui exigent la creation d'un service special dote d 'un personnel adequat, ont suscite dans son pays de gran des difficultes, Le mieux serait de distribuer II tous les pays africains des catalognes des cartes pro-duites et de leur envoyer, sur demande, celles dont ils auraient reellement besoin.

Le PRESIDENT exprime I'avis qu'il serait utile a tous Iespays africains de savoir quelles cartes ont ete publiees.

La Tunisie place ses documents acheves depuis pen itla disposition des delegues,

M. ANYUMBA (Kenya) declare que son pays a mis en oeuvre, en Afrique orientale, la resolution consideree.

Il est d'accord avec Ie delegue ghaneen pour penser que I' operation risquerait de devenir trop difficile et trop couteuse si chaque pays distribuait a tous les autres la totalite des documents parus, Le Kenya a fourni des cartes a l'Ouganda et a la Republique-Unie de Tanzanie, et diffuse son rapport annuel parmi tous les pays anglo-phones.

M. SAWYERR (Liberia) indique que son pays atrouve un moyen aussi pratique qu'economique de resoudre le probleme couvert par la resolution. Depuis trois ans, il a conclu un accord avec Ie Sierra Leone pour I'echange de cartes et de documents cartographiques, et la Cote d'Ivoire a accepte uu arrangement analogue.

M. KOUBA (Tchecoslovaquie) souligne J'importance des echanges de reuseignements techuiques dans les domaiues de lageodesicet de la cartographie. Un certain nombre d'organismes internationaux se sont entendus pour les faciliter.

M. EL FUTUH (Soudan) dit que son pays a arnorce la mise en ceuvre de la resolution. II a concIu des accords avec Ie Service cartographique de I'armee americaine.

Toutes les fois qu'une commande peu importante est recue d'un pays africain, elle est remplie saus attendre;

pour les commandes plus irnportantes, une autorisation des autorites competentes est requise. Le Soudan est tout dispose a diffuser ses catalogues.

M. COKER (Nigeria) rappelle que la resolution recom-mandait aux gouvernements des pays africains de favo-riser I'echange des publications et documents cartogra-phiques, et non de diffuser la totalite de leur production.

Le PRESIDENT partage cette opinion. Pour mettre en reuvre la resolution, point n'est besoin de distribuer desquantites importantes de cartes : un nombre restreint d'exemplaires suffit. Le but de I'operation est de resser-rer les rapports etablis itI'occasion des conferences. Les difficultes financieres semblent constituer un facteur limitatif.

M. CISSE (Cote d'Ivoire) appuie les declarations des representants du Ghana et du Kenya. La meilleure solu-tion consiste a publier, dans chaque pays, un catalogue des cartes disponibles, dout la distribution aux autres pays ne presente aucune difficulte,

Le PRESIDENT met ensuite en discussion la reso-lution 14,relative a l'echange de cartes types et qui est etroitement liee a celie qui vient de faire I'objet des dis-cussions. Le President propose que chaque pays envoie

a

tous Ies autres une de ces feuilles; c'est la un moyen, parmi d'autres, de batir I'unite africaine.

M. POMMERAUD (Tchad) pense que des difficultes se produiront dans certains cas. Le mieux serait, a son avis, que la CEA fasse imprimer un catalogue africain et 1'envoie

a

tous ses membres.

Le PRESIDENT fait observer que la CEA a mis a execution la resolution IS, puisqu'elle a diffuse Ie docu-ment E/CN.14/CART/145 qui contient une liste des publications techniques sur les leves topographiques et les cartes.

Passant ensuite a la resolution 16(jonctionde reseaux geodesiques), il indique qu'en Tunisie, la jonction a Ole effectuee avec Ie reseau algerien,

a

l'ouest, et avec Ie reseau de triangulation etabli en Libye, dans Ie sud-est, par une equipe americaine.

M. GHERIDA (Tunisie) ajoute que son pays espere realiser une jonction des nivellements au sud de Tunis, et une autre avec I'Europe.

M. ANYUMBA (Kenya) indique que la jonction geo-desique entre son pays, l'Ouganda et la Republique-Unie de Tanzanie a ete realisee des avant 1963, et lajonction des nivellements avec la Republique-Unie de Tanzanie a une epoque plus recente,

M. EL FUTUH (Soudan) mentionne les realisations de son pays dans ce domaine, II existe d'ores et deja une jonction nord-sud Ie long du 30- meridien, Un reseau est-ouest a etedetermine entre Ie 30emeridienet l'Ethio-pie, et un autre entre Ie 30-meridienet lafrontiere tcha-dienne, aux alentours de la latitude 130 nord. Destravees de nivellement de precision ont egalement ete tracees.

Au cours des annees

a

venir, on se propose d'6Iaborer un canevas est-ouest aux alentours de la latitude lID nord.

M. POMMERAUD (Tchad) mentionne qu'i! ne reste plus qu 'a effectuer les observations necessaires pour une travee de nivellement de huit kilometres, du cote sou-danais, pour achever la jonction des reseaux tchadien et soudanais. La creation d'un comite cartographique pour I' Afrique serait, selon lui, susceptible de faciliter cette tache.

M. OKEC (Ouganda) signale que son pays a termine un reseau de nivellement commun avec la Republique-Unie de Tanzanie (Mombasa) en se fondant sur Ie niveau moyen de la mer a Alexandrie; les conditions naturelles sont defavorables, enOuganda, aux travauxgeodesiques, du fait que la Grande Faille se trouve dans la partie occidentale du pays. En ce qui concerne la triangulation, i1 indique que son pays est rattache au 30e meridien.

M. DUGUMA(Ethiopie)signale qu'il existe entre son pays et Ie Kenya un accord prevoyant I'achevement des jonctions de leurs reseaux geodesiques,

Le PRESIDENT passe ensuite a la resolution 17 sur les references geodesiques communes.

M. EL FUTUH (Soudan) precise qu'on se fonde deja, daus son pays, sur I'arc du 30- meridien,

M. OKEC (Ouganda) indique que son pays a adopte I'ellipsoidede Clarke de 1880. La conversion seraachevee avant la fin de la presente decennie.

M. TARRADE (Madagascar) espere que toutes les mesures necessaires seront prises, dans son pays, pour effectuer rapidement la conversion.

M. ANYUMBA (Kenya) pense qu'il faudrait 20 ans pour modifier les calculs en se fondant sur I'ellipsoide de Clarke de 1880.

16

-M. SIKILO (Republique-Unie de Tanzanie) indique que Ie travail de conversion se heurte dans son pays a certaines difficultes et remercie Ie gouvernement du Royaume-Uni de son concours.

Le PRESIDENT se felicite de constater que I'adoption d'unebase commune dereference geodesiqueestamorcee, malgre les difficultes qu'elle suscite, S'il faut 20 ans pour mener la conversion a bien, les delegues doivent se placer sous l'angle de I'histoire des pays interesses et non pas de la duree d'une vie humaine, L'important est d'eliminer les difficultes relatives a l'uniformisation et a la norma-lisation de la base de reference.

LePresident met ensuite en discussion la resolution 18 concernant la cooperation entre specialistes et producteurs de cartes thematiques,

M. BONNET-DUPEYRON (France) precise qu'il y a collaboration permanente, a J'echelon Ie plus eleve, entre savants et techniciens de l'Office de recherche scientifique et technique d'outre-mer (ORSTOM); la resolution est done mise en application.

M. TARRADE (Madagascar) mentionne que son pays a elabore des cartes geologiques, hydrologiques et pedo-logiques avec I'aide de services techniques francais,

Le PRESIDENT declare que la Tunisie a egalement produit un certain nombre de ces cartes.

M. BELAID (Tunisie) <lit que son pays a acheve des cartes pedologiques au 1/500000. II aimerait voir tous les pays collaborer plus etroitement a la mise au point de cartes thematiques.

M. CHARRAD (Tunisie) ajoute que des cartes sur I'utilisation des terres ont egalement ere achevees.

M. EL FUTUH (Soudan) declare que Ie Service topo-graphique soudanais se propose d'assurer la couverture complete du pays; cinq feuilles sont pretes et quatre en cours d'impression. La confection des cartes thematiques detaillees est assuree par des entreprises privees, ou effec-tuee grace a I'aide du Fonds special des Nations Unies, une fois qu'un programme est en voie d'execution, Des cartes geologiques, pedologiques, relatives

a

l'utilisation des terres et

a

la vegetation sont en cours de preparation pour la region occidentale du pays; un programme de confection de cartes thematiques est a I'etude.

M. TAYE RETA (Ethlopie) indique que son pays prepare actuellement des cartes sur I'utilisation des terres et sur la repartition des anopheles.

Le PRESIDENT passe

a

1a resolution 19 relative aux cartes aeronautiques. II fait observer que tous les pays africains sont membres de I'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) et invite I'observateur de cette organisation a prendre la parole.

M. PARK (Organisation de l'aviation civile interna-tionale) dit avoir ete frappe par Ie contraste entre les progres marquants realises dans la confection des cartes et Ie manque d'informations en matiere de cartographie aeronautique. Une proportion importante des cartes aeronautiques interessant l'Afrique sont produites dans d'autres continents, aux Etats-Unis, en France et dans Ie Royaume-Uni. Pour donner un exemple des cartes requises, il cite celles des aerodromes, qui permettent au

pilote de calcu!er la charge maximale de son appareil.

Dans la plupart des cas, des leves speciaux sont necessaires pour determiner les obstacles a I'extremite de la piste.

Vingt-neuf Etats ou territoires n'ont pas encore produit ces cartes pourtant indispensables

a

la securite aerienne, et M. Park suggere que les services cartographiques nationaux leur assignent un rang de priorhe eleve.

M. HAKAM (Maroc) declare que Ie Service cartogra-phique marocain a revise des cartes aeronautiques du Maroc.

M. KNORR (Republique federale d'Allemagne) rap-pelle qu 'une Conference des Nations Unies, tenue a Bonn en 1962, a tente d'adapter les specifications de la Carte internationale du monde (CIM) 1909-1913 a l'echelle de 1/1 000 000 aux besoins actuels. Toutefois les nouvelles normes sont si souples qu'il est possible d 'utiliser une carte de base commune pour preparer, a la meme echelle, tant tes cartes de la CIM que les cartes aeronautiques, M. WARREN (Royaume-Uni) declare que Ie pro-gramme visant

a

remplacer la serie topographique de la Royal Air Force pour I' Afrique par une nouvelle serie de cartes topographiques aeronautiques au 1/1 000 000 est plus qu

'a

moitie realise. Dix-sept feuilles couvrant Ie nord, Ie nord-est et l'est de l'Afrique ont deja pam, et I'on escompte que la couverture aerienne du continent sera terminee en 1968.

M. JANICOT (France) indique que l'Institut geogra-phique national francais a realise des cartes aeronau-tiques au 1/1000000; tous les pays ou l'Institut exerce ses activites possedent des cartes de ce genre.

La seance est suspendue

a

II h 15,'elle est reprise

a

II h 35.

Le PRESIDENT passe a la resolution 20 sur la norma-lisation des noms geographiques,

M. URETA (Secretariat des Nations Unies) informe les delegues des mesures prises actuellement en vue de convoquer dans un proche avenir une conference consa-cree aux noms geographiques.Lelieu de cette conference sera determine par Ie Conseil economique et social.

M. BURRIL (Etats-Unis d'Amerique) declare que Ie Ministere de l'interieur des Etats-Unis a collabore dans ce domaine avec Ie Kenya et la Republique-Unie de Tanzanie. La cooperation entre I'Institut geographique national francais et les Etats-Unis porte, entre autres, sur la normalisation des noms geographiques. A propos de la conference qui doit se tenir sur cette question, Ie repre-sentant des Etats-Unis fait observer que plusieurs pays africains n'ont pas encore fait savoir s'ils y participe-raient, II est extremement important que tous les pays soient representes,

M. OULD ELY (Mauritanie) rend homrnage aux reali-sations de l'Institut geographique national francais et souligne combien il est difficile d 'assurer la couverture d'un pays aussi vaste que la Mauritanie. Pour repondre aux besoins des utilisateurs de cartes, on demandera

a

I'Institut de mener

a

terme ses travaux topographiques en Mauritanie. Le delegue mauritanien mentionne les difficultes de la transcription des noms arabes en francais,

~ 17

-et prie I'lnstitut geographique national de s'occuper tout particulierement de ce probleme,

Le PRESIDENT indique que cette question sera etu-diee en detail par Ie Comite IV.

Organisation d'un comite cartographique de la CEA [Point 9 de I'ordre du jour]

Le PRESIDENT renvoie les delegues au document EjCN.14jCARTjI52, presente par Ie secretariat de Ia Commission economique pour I'Afrique, qui contient des informations de base sur cette question. II invite Ies delegues a formuler leurs points de vue.

M. TRAORE (Mali) appuie sans reserves la creation d 'un pareil comite, qui faciliterait Ia mise en ceuvre des resolutions 13 et 14 de Ia premiere Conference.

M. COKER (Nigeria) appuie egalement Ie principe de I'institution du comite et demande l'avis de la Commis-sion economique pour I'Afrique quant au nombre de ses membres.

Le PRESIDENT declare que la CEA envisage la crea-tion d 'un comite permanent qui se reunirait au moins nne fois par an, dans 1'intervalle des conferences, au siege de Ia CEA. Cet organe donnerait suite aux resolu-tions et recommandaresolu-tions des diverses conferences et assurerait leur mise en ceuvre, Le President suggere, pour lui faciliter la tache, de lui donner, au debut, un mandat restreint et de l'elargir au fur et a mesure des besoins,

M. SIMPSON (Ghana) propose de scinder Ie comite en sons-comites regionaux charges d'etudier Ies pro-blemes locaux.

M. LACLAVERE (France) cite l'exempIe d'un sem-blable comite permanent deja existant. Le Comite de la region antarctique compte un representant de chaque pays participant et se reunit tous Ies deux ans; iI avait pour mission d 'etablir les signes conventionnels qui doivent etre utilises dans toute la region antarctique. Ces signes ont ete adoptes par Ies Nations Unies. A I'heure actuelle, IeComite prepare des cartes aeronautiques et autres de Ia region; iI est egalement charge de verifier et de diffuser Ies cartes et donnees cartographiques relatives a cette region. La normalisation des noms geographiques n'entre pas dans sa competence.

M. COKER (Nigeria) demande des eclaircissernents sur le statut du comite envisage et demande qui supportera ses frais de fonctionnement.

Le PRESIDENT suggere, afin de reduire le nombre de ses membres, d 'y faire sieger des representants des sous-regions et non des differents pays. II demande aux dele-gues de se prononcer d 'abord sur le principe de la creation d'un comite de cette nature.

M. OULD ELY (Mauritanie) demande au Secretaire executif de faire une declaration relative a la question soulevee par le representant de la Nigeria.

M. TCHANG (Secretaire executif') repond que Ie nombre des participants et Ies depenses du comite envisage dependront des taches qui lui seront confiees. II serait

premature d'aborder ces questions avant d'avoir fourni des eclaircissements sur le mandat eventuel du comite, Le PRESIDENT pense que le comite assumerait, entre autres, un role consultatif pour les questions techniques.

M. MARTY (Cameroun) considere que Ia Conference devrait specifier Ies etudes a confier aucomite,II envisage, quant a lui, une autre formule : celie du comite technique permanent, dont Ia tache se bornerait a elaborer Ies recommandations a faire adopter par Ies conferences.

Si Ie comite devenait un organe consultatif pour toutes les questions techniques, il risquerait d 'etre submerge . de travail.

M. CHARRAD (Tunisie) demande si tous Ies pays sont d'accord sur Ie principe de la creation du comite, Dans I'aflinnative, Ia Conference devrait decider s'Il y a lien d'instituer au prealable un comite restreint charge d'etudier le mandat du comite cartographique.

M. POMMERAUD (Tchad) pense que si le comite n'est constitue que d'un groupe de techniciens qui se reunirait nne fois par an, itne serait pas en mesure de repondre aux espoirs que Ia Conference pourrait placer en lui. Le delegue tchadien avait envisage un organe permanent.

M. CISSE (Cote d'Ivoire) propose que le mandat du comite fasse l'objet de discussions au sein des quatre comites techniques de la Conference.

M. COKER (Nigeria) fait observer que Ies participants semblent etre d'accord sur le principe de Ia creation du comite mais non pas sur son mandat. A son avis, eet organe devrait etre un comite permanent de la Confe-rence, ce qui permettrait de reduire le nombre des reu-nions telles que Ia conference en cours. II va sans dire que I'opinion de Ia CEA joue a cet egard un role important.

M. TRAORE (Mali) pense que Ie comite devrait etre permanent. II se prononce, en outre, en faveur de la creation d 'un comite restreint charge de preparer un

M. TRAORE (Mali) pense que Ie comite devrait etre permanent. II se prononce, en outre, en faveur de la creation d 'un comite restreint charge de preparer un