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Patients et méthodes

F. Les autres complications :

Les autres complications sont plus rares : troubles rotationnels, retard de consolidation, pseudarthrose, nécrose épiphyso-métaphysaire.

Le retard de consolidation et la pseudarthrose sont dus le plus souvent à des fractures de type SH IV traitées à ciel ouvert avec dissection intempestive. Les nécroses épiphysaires ou métaphysaires sont favorisées par un dépériostage [1] trop important.

Dans notre série, nous avons noté un cas de pseudarthrose secondaire à une fracture de type III de SH traitée à ciel ouvert.

La possibilité de survenue de complications suite aux fractures décollements épiphysaires de l’extrémité inferieure des 2 os de la jambe est liée à 3 facteurs :

 Le mécanisme lésionnel de haute énergie.

 Le type de fracture ; les fractures de Mac Farland notamment les SH IV sont les plus graves. Les lésions triplanes, les fractures complexes et les SH II de haute énergie sont des lésions probablement à risque.

 L’importance du déplacement ainsi que la qualité du traitement initial.

Dans une série de 278 cas publiés en 1978, Spiegel [25] retrouve un taux de complications de 14 % et définit trois groupes de fractures en fonction du risque évolutif :

 Les fractures à faible risque évolutif : les fractures SH I et II du péroné, les fractures SH I du tibia et les fractures SH II et IV non déplacées du tibia.

 Les fractures à fort risque : les fractures SH III et IV déplacées du tibia.

Les fractures décollements de l’extrémité inferieure du tibia et de la fibula sont des fractures spécifiques de l’enfant. Ce sont des fractures fréquentes et assez particulières car elles intéressent le cartilage de croissance avec un risque d’épiphysiodèse et de désaxation de la cheville.

Ces fractures touchent essentiellement le grand enfant avec une nette prédominance masculine, sauf pour les fractures de Tillaux et les fractures triplanes où on note une prédominance féminine paradoxale.

Plusieurs classifications ont été utilisées pour classer ces lésions décollements, mais la plus utilisée reste celle de Salter et Harris vu sa simplicité et ses applications thérapeutiques et pronostiques.

Le diagnostic est souvent facile et se fait par la radiographie standard. Le recours à la TDM et l’IRM est indiqué pour certains types de fractures et permet une meilleure analyse du trait de fracture et du déplacement.

Le traitement doit être réalisé en urgence et nécessite au préalable un diagnostic lésionnel précis. Son but est de restaurer l’anatomie de la plaque conjugale et des surfaces articulaires afin de diminuer au maximum le risque de séquelles.

Le traitement peut être orthopédique, chirurgical ou mixte.

Le traitement orthopédique consiste en une immobilisation plâtrée cruro-pédieuse précédée d’une réduction sous contrôle scopique en cas de déplacement fracturaire.

Le traitement chirurgical est indiqué si le traitement orthopédique ne permet pas une réduction anatomique ou en cas d’instabilité de la fracture. Celui-ci doit respecter les règles de chirurgie osseuse de l’enfant. Plusieurs voies d’abord sont décrites ; la voie antéro-latérale, la voie antéro-médiale, la voie percutanée et assez récemment la voie arthroscopique.

L’évolution est souvent favorable mais il est indispensable d’assurer un suivi régulier de ces enfants jusqu’à maturité squelettique pour dépister à temps toute désaxation ou inégalité de longueur secondaires à des ponts d’épiphysiodèse.

Les résultats de notre série rejoignent ceux de la littérature notamment en ce qui concerne la gravité des lésions Salter et Harris IV et les fractures complexes. Par ailleurs, il est actuellement licite de recourir chaque fois que possible aux techniques de l’ostéosynthèse percutanée.

RESUME

Thèse n° 215 : Les fractures décollements épiphysaires de l’extrémité inférieure du tibia et de la fibula

Auteur : HARA Loubna

Mots clés ; fractures décollements épiphysaires, tibia, fibula, épiphysiodèse

Les fractures décollements épiphysaires de l’extrémité inférieure du tibia et de la fibula sont des fractures spécifiques à l’enfant. Elles sont fréquentes et représentent 14 à 25% des traumatismes des plaques de croissance. Leur pronostic réputé bon peut être transformé par la survenue de complications. Celles-ci sont dominées par l’épiphysiodèse et ses conséquences.

Nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur 89 cas pris en charge au service de traumatologie orthopédie infantile à l’hôpital d’enfants de Rabat sur une période de 12 ans, de 1997 à 2009.

La moyenne d’âge est de 13 ans avec une prédominance masculine à 75%. Les circonstances de survenue sont dominées par les accidents de sport (50%).

Les fractures de type II de SH sont les plus fréquentes (50%) suivies par le type III (22%). Les fractures triplanes sont présentes chez 2 patients. Un seul patient a présenté une fracture complexe ouverte.

Le traitement orthopédique a été réalisé chez 67% des cas. Celui-ci a été associé à un embrochage percutané chez 13%. La chirurgie à ciel ouvert a été réalisée chez 19% des patients.

Les résultats ont été évalués avec un recul moyen de 26 mois. Le résultat était bon chez 90% de patients, moyen chez 2,5% et mauvais chez 7,5%. Les complications ont intéressé 8 patients et ont succédé à des fractures articulaires ou complexes. Les complications étaient ; 5 ponts d’épiphysiodèses, 3 désaxations de la cheville, 2 inégalités de longueur du membre inférieur, 2 incongruences articulaires et un cas de pseudarthrose.

A la lumière de nos résultats et ceux de la littérature : les fractures de Mac Farland (surtout les SH IV) et les fractures triplanes sont plus graves.

Nous recommandons :

 Un diagnostic lésionnel précis.

 Un traitement orthopédique pour les fractures décollements extra-articulaires.  Un traitement chirurgical pour les fractures décollements articulaires.

SUMMARY

Thesis n° 215 : Epiphyseal fractures of the lower end of the tibia and fibula Author: HARA Loubna

Keywords; epiphyseal fracture, tibia, fibula, epiphysiodesis

Epiphyseal fractures of the lower end of the tibia and fibula fractures are specific to the child. They are common and represent 14-25% of trauma growth plates. Deemed good prognosis can be transformed by the occurrence of complications. These are dominated by epiphysiodesis and its consequences.

We conducted a retrospective study of 89 cases taken up in the orthopedic trauma service at the infant children's hospital in Rabat over 12 years, from 1997 to 2009.

The average age is 13 years with a male predominance at 75%. The circumstances of occurrence are dominated by sports accidents (50%).

Fractures of type II HS are the most frequent (50%) followed by the type III (22%). Triplane fractures are present in 2 patients. One patient had a complex fracture open.

Orthopaedic treatment was performed in 67% of cases. This was associated with a percutaneous pinning at 13%. The open surgery was performed in 19% of patients.

The results were evaluated with a mean 26 months. The result was good in 90% of patients, average in 2.5% and poor in 7.5%. Complications concerned 8 patients and succeeded articular fractures or complex. Complications were: 5 bridges epiphysiodesis, 3 malalignment of the ankle, 2 unequal length of the lower limb, 2 articular incongruities and one case of nonunion.

In light of our results and those of literature: McFarland fractures (especially HS IV) and triplane fractures are more serious.

We recommend:

 A specific lesion diagnosis.

 An orthopedic treatment for fractures separations extraarticular.  A surgical treatment for fractures joint separations.

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