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Chapitre 6 – Le terrain d'investigation – les deux institutions de recherche agropastorale choisis:

6.1 L'analyse documentaire : première partie de l'étape 1 du terrain

6.1.3 La communication et le transfert de technologie au sein de l'EMBRAPA et du

mise au point de plus

L'EMBRAPA

Après quelques changements tout au long de son existence, de nos jours, le secteur de

communication de l'EMBRAPA (Secretaria de comunicação, en portugais, connue sous l'acronyme Secom) est lié à la présidence de l'entreprise, bien que situé au troisième niveau hiérarchique. Dans l'organigramme de l' institution, la Secom se trouve parmi les 15 unités centrales, et, aussi, parmi les six qui répondent directement au président.

Les neuf autres unités centrales sont liées à l'une des trois Directions qui constituent la Direction exécutive de l'EMBRAPA (le deuxième niveau hiérarchique) : la Direction de la Recherche et du développement, la Direction du transfert de technologie et la Direction de l'administration et des finances.

Après la dernière reformulation de sa structure, qui date de 2013, la Secom compte quatre coordinations dédiées à la communication institutionnelle ; à la communication en science et technologie ; à la communication pour le marketing et à la communication numérique. De plus, dans chacune des 46 unités décentralisées289 on trouve une coordination de communication

organisationnelle (Núcleo de comunicação organisational, en portugais).

Les professionnels de la communication au sein de l'EMBRAPA s'occupent des tâches liées à la communication interne et externe, comme la production des contenus texte, audio et vidéo, y compris ceux destinés à être diffusés sur internet, en plus celles qui ont trait au marketing, à l'organisation des événements et au transfert de technologie.

Nous avons déjà explicité, plus haut dans ce travail, le contexte où l'idée de transfert de technologie est apparue et comment la communication a été prise comme stratégie pour l'appuyer.290 Dans cette

section nous allons essayer de détailler la notion de communication pour soutenir le transfert de technologie au sein de l'EMBRAPA, ainsi que les pratiques qui lui donnent corps.

De nos jours, au niveau des ressources humaines, le secteur de la communication de l'EMBRAPA totalise 333 professionnels, dont 48 d'entre eux sont subordonnés directement à la Secom. Les 285 autres sont placés dans les diverses unités de l'entreprise, de sorte que toutes celles qui sont

décentralisés puissent compter sur au moins deux professionnels.291

289A partir du troisième niveau hiérarchique, la structure basique de l'EMBRAPA est divisée en deux types de unité, centrales (15) et décentralisées (46). Les unités centrales sont chargées des sujets liés à l'administration et aux stratégies d'action de l'entreprise, et par conséquent, se dévouent à la communication, aux questions juridiques, aux relations internationales, aux ressources humaines, entre autres. Les unités décentralisées s'occupent des recherches proprement dites et sont sous-divisés en unités régionales(17) et celles dévouées aux thématiques basiques (10), aux produits (14) et aux services (5) .

290Voir chapitre 3, sous-section 3.1 De la communication en général à la communication pour le transfert de

technologie.

291Informations datant de mars 2015, fournie par la Déléguée de la communication par une communication privée par émail.

En 1996, l'EMBRAPA a publié la première Politique de communication de l'entreprise (en portugais,

Política de Comunicação Empresarial – PCE), document guide interne, destiné à orienter les activités du secteur de la communication et de leurs professionnels.

Six ans après, la politique de communication a été revue292, en gardant le principe de base du

document d'origine : « la communication est un processus qui doit engager tous les fonctionnaires et qui demande de la formation. Il s'agit d'une activité qui doit viser, à la fois, le client et le citoyen et s'établir, auprès de l'entreprise, en tant que système d'intelligence. »293

Dans ce document on retrouve la notion de transfert de technologie liée aux activités de la «comunicação mercadológica », expression qui ne trouve pas d'équivalent en français .

Mercadológico, qui dérive de « mercado » en portugais (marché en français) a trait aux besoins du marché. Et, dans ce cas là, il s'agit d'une sorte de communication tournée vers les intérêts du marché dans le domaine de la recherche agropastorale.

Le document préconise : les activités de la «comunicação mercadológica » sont centrées vers le business, saisi, dans ce cas, comme l'ensemble d'activités capables d’influencer la réussite de toute une filière agronomique. La «comunicação mercadológica » englobe les actions mises en place tout au long d'un processus qui débute par la culture dans les champs et finit sur nos tables et dans nos assiettes.

Mais le document préconise aussi que les domaines de connaissance de la communication et du transfert de technologie sont censés soutenir le processus de prise de décisions au sein de

l'entreprise ; depuis la prospection qui donne le jour aux projets de recherche, jusqu'à la délivrance de leurs produits et connaissances à la société.294

Les méthodes préconisées pour que le transfert de technologie soit efficace sont les formations, les journées dans les champs (en portugais « dias de campo »), les unités de démonstrations, les visites et les séminaires techniques. Du côté de la communication, on parle de faire appel aux outils

modernes comme les télé-cours et les vidéoconférences. L'efficacité doit être visée en tenant compte des publics cibles et des objectifs prétendus295.

292Política de Comunicação da EMBRAPA de 2002 . Disponible en ligne : http://www.youblisher.com/p/123990-

Politica-de-Comunicacao/. Il s'agit de la version toujours valable, malgré le fait que le document passe, en ce moment, par une nouvelle version .

293Política de Comunicação da EMBRAPA de 2002 . Introdução. Traduite par l'auteur de l'original en portugais : « A

revisão da Política manteve íntegro o princípio básico exposto no documento inicial, definido em 1995: a comunição é um processo que compete a todos e que exige capacitação. Ela deve vislumbrar, ao mesmo tempo, o cliente e o cidadão e se constituir num autêntico sistema de inteligência empresarial. »

294Politica de Comunicação da EMBRAPA de 2002 , pag 50 : Traduite par l'auteur de l'original en portugais : « Desde a

prospecção de demandas, que vão resultar em projetos de pesquisa, até a sua disponibilização para o mercado e para a sociedade de produtos e soluções desenvolvidos pela Empresa, as areas de Comunição e de Transferência de Tecnologia têm papel relevante a desempenhar, incorporando-se à massa crÌtica que subsidia o processo de tomada de decisısões. »

295Politica de Comunicação da EMBRAPA de 2002 , pag 80 :Da efic·cia dos mÈtodos de transferÍncia de tecnologia A transferÍncia de tecnologia se efetiva mediante o uso de mÈtodos como cursos, dias de campo, unidades de demonstraÁ„o, visitas e semin·rios tÈcnicos, bem como de recursos comunicacionais modernos, como telecursos, videoconferÍncias etc. Qualquer que seja o mÈ- todo empregado, sua efic·cia deve ser privilegiada por atingir os publicos e por lograr os objetivos pretendidos.

Les soucis que les points de vue moraux, politiques et même religieux peuvent apporter aux sujets de la recherche agronomique sont bien mentionnés dans le document. Cela prouve la

reconnaissance du fait que, en dehors des aspects techniques, la science touche aux aspects quotidiens des sociétés humaines.

Quand on parle des organismes génétiquement modifiés, les OGM, on parle de ce que les gens mangent, par exemple. Et les enjeux sont encore beaucoup plus complexes quand il s'agit du clonage des êtres vivants, pour n'en mentionner que deux parmi les sujets de la recherche agronomique qui suscitent des polémiques.

Sur cet aspect, selon la Politique de communication de l'EMBRAPA, les professionnels du secteur et ceux chargés du TT doivent s'occuper, à la fois, de capter les perceptions de la société par rapport aux sujets sensibles, et d'en faire part du fait que « la technique et la technologie créées par l'entreprise doivent s'engager pour le développement et le renforcement de la citoyenneté » 296

Pour finir avec nos remarques sur ce que le document préconise à propos de la communication et du transfert de technologie, nous voulons reproduire les définitions qu'on y trouve pour les termes 'transfert de technologie' et ' 'l'agent de transfert de technologie' :

Transfert de technologie : processus de management tourné vers l'intégration entre les activités de recherche et développement et le marché dont la fonction la plus importante est de promouvoir l'incorporation des connaissances et des technologies au processus de

production et veiller sur leurs impacts économiques, sociaux et environnementaux, hormis nourrir le processus de recherche et de développement. 297

Les agents de transfert de technologie sont des individus ou des entités publiques ou privées chargés de transmettre des informations ou des technologies aux secteurs de la production.298 En analysant les extraits du document que nous avons notés, nous pouvons dire que, d'après ce qu'on préconise officiellement au sein de l'EMBRAPA, la communication pour soutenir le transfert de technologie doit débuter avec la prospection. C'est-à-dire qu' elle doit être présente, d'abord, au moment où l'on a décidé d'intervenir sur le quotidien des communautés.

296Politica de Comunicação da EMBRAPA de 2002 , pag 89 : Questıes associadas, por exemplo, ‡ produÁ„o e comercializaÁ„o dos transgÍnicos, ‡ clonagem ou ‡ biodiversidade encerram mais do que uma perspectiva tÈcnica, mas abrangem elementos que se situam no plano moral, polÌtico e mesmo religioso. A comunicaÁ„o e a transferÍncia contribuem tanto para captar estas percep- Áıes junto aos v·rios segmentos sociais como para intervir junto ao mercado e ‡ sociedade no sentido de divulgar, de maneira inequÌvoca e transparente, que a ciÍncia e a tecnologia, geradas pela empresa, est„o comprometidas com o esforÁo de desenvolvimento e de afirmaÁ„o da cidadania.

297Traduit du portugais : Transferência de Tecnologia : é o processo de gerenciamento orientado para a integração

entre a atividade de P&D e o mercado. Sua responsabilidade fundamental é a incorporação de conhecimentos e tecnologias ao processo produtivo, o monitoramento dos impactos econômicos, sociais e ambientais gerados e a retroalimentação do processo de pesquisa e desenvolvimento. (In : Politica de Comunicação da EMBRAPA de 2002,

pag 99 – Anexo : Conceitos Básicos Incluídos na Política de Comunicação Empresarial)

298Traduit du portugais : Agentes de Transferência de Tecnologia : o indivíduo ou entidade pública ou privada

envolvida no processo de repasse de informações ou tecnologias ao setor produtivo. In : Politica de Comunicação da

La communication est censée être présente au tout début du processus, pour écouter les personnes par rapport aux enjeux concernant les sujets potentiels de la recherche agronomique, ainsi qu' à la fin, quand la technologie développée est délivrée, pour soutenir sa diffusion et encourager son adoption.

D'un côté, nous remarquons l'accent mis sur le développement tout au long du document. Et nous savons que le sens donné au terme dans le contexte de l'EMBRAPA est bien celui du progrès économique, fortement attaché à la notion d'avancée technique et scientifique dont nous avons beaucoup parlé auparavant (voir le chapitre 1).

D'un autre côté, on note aussi la nécessité de reconnaître que les publics concernés par les activités de l'EMBRAPA, y compris par celles du domaine de la communication, gardent une diversité

culturelle qu'il faut respecter. Ainsi, la valorisation des réalités locales et régionales, aussi bien que la sauvegarde de la pluralité qu'elles représentent sont prises en compte. 299

Nous nous demandons, alors, comment ces orientations sont perçues par les professionnels de l'entreprise qui travaillent sur le terrain. En prenant en compte les présupposés qui demeurent, officiellement, pour régler et guider les activités de communication mises en place par l'EMBRAPA mentionnés ci-dessus300, on se pose, spécifiquement, les questions suivantes :

• Est-ce qu'il y a eu une prospection avant que l'EMBRAPA se soit mise à travailler dans les pays africains ?

• Est-ce que les professionnels de la communication pour le transfert de technologie ont fait partie des activités de prospection ?

• Est-ce qu'il existe des cas où ces professionnels ont été engagés juste à la fin du processus, c'est-à-dire, celui de la prospection jusqu'au moment où l'on essaie de faire la diffusion des technologies déjà développées ?

En un mot, nous allons essayer de découvrir si ce que la Politique de Communication de l'EMBRAPA préconise par rapport à la communication pour le transfert de technologie est mis en place

spécifiquement quand l'entreprise brésilienne développe des activités dans des pays africains.

299Politica de Comunicação da EMBRAPA de 2002 , pag 24 : A comunicação do agribusiness precisa fundar-se no respeito à diversidade cultural, valorizando as identidades locais e regionais, que tipificam a realidade brasileira, garantindo a manutenção da pluralidade. A homogeneidade do discurso, a tentativa de fazer vingar uma linguagem global, identificada com os grandes centros, a busca de formatos que se conformam ao modelo da comunicação de massa criam dificuldades para a expressão democrática dos interesses dos segmentos menos favorecidos. Recuperar as distintas falas, dando voz a todos os públicos envolvidos com o agronegócio é condição sine qua non para o estabelecimento de uma comunicação do agribusiness efetivamente democrática e que compatibilize a expansão dos negócios com a afirmação da cidadania.

300La politique de communication de l'EMBRAPA est en cours de révision. Une nouvelle version est en train d'être finalisée mais comme elle n'a pas été encore publiée , la version datée de 2002 reste valable en tant que document officiel de l'entreprise.

LE CIRAD

A propos de la communication, l'organigramme présenté sur le site du CIRAD indique l'existence de la Délégation à la communication (Delcom), située au deuxième niveau hiérarchique de l'institut, juste au-dessous du Président directeur général301. La délégation, qui s'occupe des tâches liées à la

communication interne et externe, est organisée en trois pôles : édition, web et événements.

Au niveau des ressources humaines, la Delcom compte 20 professionnels subordonnés directement à la Délégation et, en plus, des communicants péri-Delcom qui sont des employés du CIRAD issus des directions régionales, de la Direction générale déléguée – Recherche et stratégie (DGD-RS) et de la Délégation à l'information scientifique et technique. Le noyau de ce réseau de communication péri-Delcom compte six professionnels.302

Pour connaître les actions de la Delcom, outre le site du centre, notre recherche documentaire a inclut trois documents internes obtenus auprès de la Déléguée de la communication. Parmi eux, celui titré ''Stratégie de communication et plan d’actions (2014-2016)'', dont le contenu est le plus ressemblant, dans le cadre du CIRAD, à la ''Politique de communication'' de l'EMBRAPA.

Le document de l'entreprise brésilienne contient 100 pages et n'a pas été modifié depuis 2002, alors que celui du CIRAD, beaucoup plus succinct et, par conséquent, plus objectif, comptabilise 18 pages et couvre la période de deux années. Mise à part ces différences, les deux documents fournissent, au sein des institutions correspondantes, les consignes pour les actions du secteur de la

communication. Ils nous offrent, ainsi, les moyens de saisir la place et le rôle qui leur sont consacrés en tant qu' outil pour soutenir la recherche scientifique, activité finale des deux organismes.

A ce titre, si pour l'EMBRAPA la communication est vue comme 'un système d'intelligence', pour le CIRAD, elle sert seulement à appuyer les ambitions du Centre, à savoir : être reconnu comme une référence mondiale sur ses axes prioritaires ; construire à l’international des partenariats

scientifiques durables ; contribuer à l’innovation et développer une culture de l’impact et se conforter en tant qu’entreprise publique attractive, réactive, robuste et bien positionnée dans son mandat international. Ainsi l'objectif de la communication est (ce sont nos remarques) :

[...] d’augmenter la notoriété du CIRAD, en France et à l’international, de promouvoir sa vision du développement par la recherche en partenariat, mais aussi de conforter le CIRAD en tant qu’entreprise publique attractive, réactive, solidaire et légitime dans son mandat international.

Parallèlement, la communication doit susciter l’adhésion des salariés à cette vision, et surtout en faire des ambassadeurs pertinents.

301Dans ce même niveau hiérarchique, il y a quatre autres structures administratives : le Conseil scientifique ; les Conseillers du président, la Délégation aux systèmes d'évaluation et le Comité commun d'éthique.

http://www.cirad .fr/qui-sommes-nous/organigramme <Consulté le 21/10/2014>

302Informations datant de mars 2015, fournies par la Déléguée de la communication à travers une communication privée par émail.

Dans la rubrique ''Une posture de communication'', le document met en avant les trois valeurs prônées par le centre et qui doivent constituer les bases pour le travail de construction et de consolidation de l'image du CIRAD auprès de leurs publics interne et externe : l'humain, l'expertise et l'ensemble.

Ensuite, des consignes très pragmatiques pour les faire ressortir à travers le travail mis en place par les professionnels de la communication. Travail qui doit «s’appuyer sur des preuves (résultats, réalisations concrètes avec impacts), des personnes (partenaires du Sud et communautés « cibles ») et promouvoir ses valeurs de partage, d’ouverture, d’engagement, etc. »

Parmi les publics cibles priorisées par la Delcom, nous notons l'absence des communautés locales concernées par les activités développées par le Centre dans les pays partenaires. Nous supposons qu'elles sont considérées comme parties intégrantes du 'grand public', mentionné comme un des trois 'Autres cibles externes'303.

Ceci est un point en commun entre le document du CIRAD et la Politique de communication de l'EMBRAPA, où les agriculteurs, les paysans, les éleveurs, bien que des associations ou des syndicats qui leur ressemblent ne figurent pas non plus parmi les 16 publics d’intérêt du secteur.

Enfin, dans le document qui dicte les actions prioritaires pour le secteur de la communication du CIRAD visant la période 2014 à 2016, il y a quatre domaines à renforcer : les relations de presse, l'évolution du site web cirad.fr ; la diffusion de nos produits et l'audiovisuel. Aucun d'entre eux ne garde un lien avec la communication pour le transfert de technologie ou la communication pour le développement, notions qui sont assez présentes dans le cadre organisationnel de l'EMBRAPA,

comme nous l'avons détaillé tout au long du chapitre 3.

Pour cause, le fait que le transfert de technologie, lui-même, n'existe pas au sein du CIRAD, ni en tant que concept, ni en tant que pratique, comme nous l'avons constaté après notre recherche documentaire. Cela découle du fait que, la France, en tant que pays du ''Nord avancé développé'' ne s'est jamais trouvée face aux questions liées au transfert de technologie ou de connaissance.

En faisant partie des pays producteurs des ces ''devises'' la question du transfert de technologie ou de connaissance n'a jamais été mise en cause en France: elle se faisait tout simplement

naturellement en tant que mission civilisatrice envers les pays du Sud, demandeurs d'aide.

Différemment, le Brésil, lui, a toujours été parmi les pays du ''Sud périphérique sous-développé''. Néanmoins, l'absence du terme 'transfert de technologie' de façon explicite dans les documents analysés auprès du CIRAD ne nous a pas empêché de remarquer la présence d' expressions qui peuvent être associées au TT, dans son acception pragmatique, adoptée dans le cadre de notre travail, car il y des activités dont la nature et les buts sont homologues.

Nous avons trouvé des références indirectes à ce sujet-là, par exemple, sur deux vidéos

institutionnelles diffusées dans la rubrique « Qui sommes nous »304 : qui parlent des activités des

départements appelés SAR, crées en 1992, et Amis, en 1998.

303Le document présent trois types de publics cibles : 1 - Cibles externes méritant un investissement particulier ; 2 – Autres cibles externes et 3 – Cible interne.

304Animation « Le CIRAD a 20 ans » placée à droite de la page « Notre histoire », dans la section « Le CIRAD, en bref » de la rubrique « Qui sommes-nous » http://www.cirad .fr/qui-sommes-nous/le- CIRAD -en-bref/notre-histoire

Le SAR (département de Systèmes agroalimentaires ruraux) s'occupait du transfert des recherches (pas des technologies) et préconisait la prise en compte du savoir-faire de l'agriculteur. Et quand on parle de l'Amis (le département de Amélioration des méthodes pour l'innovation scientifique) on mentionne le travail conjoint entre chercheur et paysan et, de nouveau, la valorisation des savoirs- faire locaux.