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La communication médiatisée par ordinateur(CMO) un lieu d’interactivité: Comme nous avons vu dans les pages précédentes, entrer en interaction sur le

Net nécessite l’interpellation de plusieurs outils et stratégies. Les forums et les applications constituent un véritable lieu d’ « interactivité », car les individus se croisent et se communiquent, s’échangent et s’expriment sur le Net malgré l’absence du face à face : « l’interactivité est très forte en raison de l’immédiateté des échanges mais encore une fois, les partenaires ne partagent pas un face-à-face direct. Les indices faciaux, gestuels ou vocaliques de la relation sont invisibles et doivent donc être remplacés par des substituts tels que les émoticônes ou des avatars conversationnels »2.

Les internautes sont des participants à une interaction interpersonnelle dont chacun tente de coordonner ses actions avec celles des autres et arriver à répondre aux attentes de son (ou ses) interlocuteur(s). « H.P.Grice », trouve que le principe de « coopération » régit les échanges entre les interactants : « que votre contribution conversationnelle corresponde à ce qui est exigé de vous par le but ou la direction acceptés de l’échange parlé dans lequel vous êtes engagés »3

. Le principe de coopération dicte que certaines règles doivent être respectées durant l’échange, malgré qu’il est vraiment difficile de réaliser une certaine harmonie et un certain rythme stable ou fixe : « Le principe de coopération n’implique pas une harmonie parfaite entre les interactants : toute interaction est traversée de tensions.

1

Marcoccia (2000), cité par Katruna Kurki, l’expression des émotions dans la communication écrite médiée par ordinateur. Le cas des forums de discussion usenet, Séminaire, université de Helsinki, 12, 13 Avril, 2002.

2

Barrier.G, la communication non verbale, comprendre les gestes : perception et signification, ESF édituer, 1996, p 51.

3

Grice.H.P 1979, cité par Maingueneau.D, les termes clés de l’analyse du discours, Editions du Seuil, Avril 2009, p 38.

Cependant, même dans l’interaction la plus polémique, il doit exister un minimum de coopération, une volonté commune de respecter certaines règles »1.

« Grice » voit qu’entrer en interaction avec ses semblables ressemble à un engagement contractuel dont chaque partenaire démontre de sa volonté de participer à une activité commune et à une production collective, pour « Grice » : « la plupart des interactions se déroulent dans une situation de caractère contractuel qui voit chacun des acteurs donner des marques de différence, de bonne volonté et d’entraide dans le cadre d’une tâche commune à effectuer. La conversation a, bien sûr, représenté l’exemple type d’une interaction de nature coopérative »2

. Plusieurs philosophes, linguistes et sociologues, et en se basant sur les travaux de « Grice », voient que même les interactions, comme le débat et la dispute, peuvent avoir un caractère coopératif : « inversement, même dans les interactions compétitives, comme le débat ou la dispute, nous trouvons des formes de coopération : tant que l’on parle on désigne l’autre comme partenaire, on lui concède du temps de parole, de la considération, et on construit avec lui des objets discursifs ainsi qu’une relation »3.

Généralement sur le Net, on assiste à des discussions coopératives, où il y a un travail commun et une entente entre les participants, qu’une discussion compétitive, c'est-à-dire conflictuelle. Les internautes s’engagent dans une conversation ou une discussion sur la ligne afin d’échanger des idées, d’approfondir leur relation, donc pour atteindre un but bien tracé. Il s’agit des finalités tracées de type conversationnel ou social. La première vise à mener bien la conversation jusqu’à sa fin, la seconde vise à maintenir les relations sociales entre les individus : « Sociologues et linguistes ont donc convenu que la conversation reposait sur des finalités internes décisives pour la protection du tissu social. La fonction de la conversation consiste à affirmer et confirmer l’existence de liens sociaux privilégiés entre des individus »4, bref, le but final à toute communication interpersonnelle reste la réalisation d’une intercompréhension. 3-1 Vers une communication interpersonnelle :

La communication médiatisée par ordinateur sert à produire ce que les chercheurs appelle « une intelligence collective », chose qui n’existe pas dans les communication en face à face. Selon les spécialistes en sciences cognitives et « … contrairement à une situation de face à face où le processus d’échange de la connaissance est bloqué par les divergences d’opinions et de positions, la communication médiatisée par ordinateur asynchrone permet de désenclaver les opinions et arrive à achever la communication en groupe dans une intelligence collective. Internet permet de créer des groupes d’actants dans le monde entier,

1

Maingueneau.D, les termes clés de l’analyse du discours, Ed du Seuil, Avril 2009, p 39.

2

Vion.R, La communicatin verbale : Analyse des interactions, éd Hachette Livre, 2000, p 125.

3

Idem, p 126.

4

n’importe où et à n’importe quelle heure et offre un terrain favorable à la mise en relation d’une connaissance collective »1

.

Il s’agit donc d’un échange « collaboratif » à distance qui fait appel à une co-présence des individus appelés internautes via un nouveau outil de communication appelé Internet qui offre la possibilité d’une communication synchrone à distance. Ce nouveau type d’échange favorise l’ « interaction » à distance. L’interaction nécessite la présence des participants « actifs » qui s’échangent dans un contexte donné. L’interaction à distance est considérée aujourd’hui comme une « activité collective » qui s’émerge avec cette nouvelle technologie et ce nouvel espace d’interaction. Il s’agit plutôt d’une « activité communicative » via Internet dans un monde virtuel. L’échange sur le Net offre la possibilité de parler d’une « nouvelle situation communicative », et une conversation dite « électronique ».

Un lien étroit relie donc, l’interactivité aux internautes. Les uns et les autres exerçant quelques actes à l’aide du langage afin de s’interagir, de persuader ou d’informer. L’étude des conversations électroniques met l’accent surtout sur le « contenu des échanges » lors d’une interaction collective où l’usage des différentes formes langagières et la participation active à une construction collective des textes tout en faisant recours à leurs connaissances existantes préalablement, comme ils participent à co-construction collective des connaissances à travers cette activité communicative.

Les interactants créent, à travers leur échange, une certaine dynamique interactionnelle. Les interactions médiatisées synchrones à distance en mode virtuel, permettent une certaine organisation sociale comme elles contribuent au développement du « processus cognitif » à travers la co-présence active, la dynamique du groupe et la co-construction des connaissances et la co-production des textes écrits. Les participants s’interagissent tout en faisant recours à leurs connaissances, c'est-à-dire l’ensemble des savoirs et des savoir-faire ainsi qu’à leurs compétences qui interviennent dans les activités de production et d’interprétation voire de compréhension. L’information échangée dépend de la situation communicative en question.

L’interaction à distance, comme celle de face à face, est considérée comme une « interaction sociale » dont l’usage de certaines pratiques et structures sociales comme la langue, les rituels, le contexte, etc. l’interaction sociale est déterminée également par le type de relations sociales qui relient entre les individus. Ces derniers coordonnent leurs actions afin d’obtenir un échange de message cohérent.

La communication médiatisée par ordinateur CMO est une communication « inter-humaine » de plusieurs types : débat, conversation et discussion s’effectuant dans un monde virtuel que certains chercheurs voient que la majorité des internautes ne tracent pas généralement un but précis, mais ils communiquent

1

pour communiquer : « Détendez-vous, tout ceci est virtuel, quoi qu’on en dise, et toute la communication qui règne autour des médias sociaux résulte plus de marketing et d’amour de la technologie que d’intérêt réel »1

, mais face à cette idée, on trouve sur le Net des personnes qui tracent préalablement un but communicatif : amitié, connaissance, relation professionnelle, etc. ils mènent leur échange dans une structure bien organisée afin de faciliter la compréhension et rendre claire leur interaction.

Ainsi les protagonistes signent leur engagement et entrent en interaction avec d’autres sujets tout en exploitant toutes les formes sémiotiques afin de réaliser une coopération et transmettre leurs messages et atteindre leurs buts : faire du marketing, faire des achats, établir des relations sociales… cette dernière reste la plus demandée et la plus répondue sur le Net : « Très connus de la part des philanthropes (ceux qui aiment rencontrer, discuter, communiquer avec les autres), des commerciaux, des communicants, des managers, des entrepreneurs, et d’autres personnes passionnées par les relations humaines, les réseaux sociaux peuvent paraître nouveaux pour certains alors qu’ils existent depuis des milliers d’années et que ce sont eux qui sont à l’origine des échanges. En revanche, ce qui est nouveau, c’est la possibilité de créer son réseau, le visualiser, interagir avec lui via Internet. On parle alors de réseau social virtuel plus généralement de média social »2. Donc les réseaux sociaux tendent à être appelés des médias sociaux et qui offrent cette possibilité de s’interagir, donc c’est un milieu communicatif et interactif par excellence.

Les conversations dites électroniques, ressemble beaucoup à celles dites naturelles à moins qu’elles possèdent des spécifités propres à ce nouveau type d’échange, tel que l’usage des moyens technologiques pour communiquer avec autrui. Les protagonistes, comme dans une conversation en face à face, organisent leurs comportements et coordonnent leurs actions. Le Net donc est le lieu de rencontrer, de s’échanger, de dialoguer, de partager des opinions mais aussi de créer des relations interpersonnelles : « le réseau social est un moyen de conforter, retrouver, créer des relations avec des personnes et de pouvoir interagir avec eux à l’aide des messageries virtuelles »3

. On a affaire à une nouvelle analyse des interactions virtuelles, médiatisées et distantes.

Sur le Net, les participants entrent en interaction à travers « l’activité communicative ». Cette dernière implique une coordination dans l’échange de l’information avec une application des rituels qui sont omniprésents dans toute interaction interpersonnelle car ils maintiennent l’ordre de l’interaction. La coordination des actions, l’échange organisé des informations, l’application des

1

Rissoan.R. les réseaux sociaux, Editions ENI, p 114.

2

Idem, p 27.

3

rituels sont des activités sous-jacentes à l’activité communicative qui est commune et dynamique à la fois.

Les « dires » et les « faires » des protagonistes déterminent justement la dynamique communicationnelle ainsi que la coordination des actions et par conséquent l’organisation du discours produit par écrit, ce qui donne une efficacité à leur échange voire leur interaction. Les participants révèlent de leur engagement à l’interaction à travers leurs propos et leurs interventions, bref leurs actions, ce qui donne cet aspect organisationnel à leur interaction, ils travaillent en collaboration afin de donner une bonne production et par conséquent une intercompréhension.

L’interaction à distance a pour but principal la transmission d’une (des) information(s) ce qui déclenche, d’une information à une autre, une conversation électronique. L’échange de l’information fait appel aux connaissances et aux réflexions des acteurs sociaux. A travers leurs interactions, les individus peuvent acquérir de nouvelles connaissances grâce à ce contact avec l’autre. La notion de l’ « interactivité » est applicable aujourd’hui dans le domaine de la communication médiatisée à travers, justement, l’échange de l’information à l’aide d’une machine. Plus l’interaction est élevée, plus le contenu sera meilleur, on parle ainsi d’une « communication médiatisée interactive ».

Le chat est considéré, justement aujourd’hui, comme un lieu interactif voire un « média interactif ». C’est une forme de communication médiatisée par ordinateur CMO, qui réalise une certaine « sociabilité » à travers les salons de chat ou à travers la messagerie instantanée. La notion d’interactivité demeure essentiel tout en désignant ce dialogue ou cette conversation à travers une machine (un ordinateur). Cette dernière constitue un moyen technique qui offre la possibilité d’une « interactivité sociale ». Le « chat » et la « messagerie instantanée » considérés comme des lieux le plus « interactif » sur le Net. Les chercheurs parlent aujourd’hui d’une interactivité « humain-humain » ou dite encore « interpersonnelle », à distance, ou d’un « face à face » médiatisé.

L’ordinateur est considéré comme cette machine qui assure cet échange des messages écrits synchrones entre internautes qui se connectent simultanément et réalisent une conversation écrite qui s’effectue en direct entre des personnes présents derrière leurs écrans et se servent d’un clavier pour produire leurs textes. La messagerie instantanée et/ou le chat constituent un lieu d’ « interaction sociale », il s’agit donc d’un « espace social d’interaction interpersonnelle », c’est, si l’on peut dire, « un espace participatif » dont plusieurs internautes participent à co-construire leurs discours échangés. Ils participent ensemble à un travail de « collaboration », cela veut dire que les utilisateurs participent massivement sur ces médias interactifs afin de créer une certaine dynamique leur permettant de produire et d’interpréter un nombre de textes écrits.

Ainsi, la notion d’interactivité semble importante aujourd’hui dans le domaine des interactions médiatisées par ordinateur : « Interactivité et interaction figurent certainement parmi les principaux concepts des théories et pratiques dans les différentes sphères de la création et de la communication à base de technologies médiatiques. La première semble d’emblée être associée à des interventions techniques, tandis que la seconde serait davantage caractérisée par la dimension sociale »1. Les applications et les forums de discussion laissent émerger une nouvelle forme de communication dite la CMO, qui partage avec celle de face à face l’échange des événements et des faits quotidiens, comme elle favorise, tout comme dans la vie réelle, l’établissement des liens sociaux, même si cette communication s’effectue à distance mais en temps réel. Cette dernière est présentée sous forme écrite. Les personnes qui s’habituent à ce type d’échange avec les mêmes personnes –presque quotidiennement- créent entre eux une certaine « sociabilité » grâce à ce contact et cette communication interpersonnelle.

Le MSN ou skype, les applications sur lesquelles nous travaillons, permettent les conversations électroniques entre des personnes éloignés dans le temps et dans l’espace. Cette situation géographique n’a jamais constitué un obstacle pour communiquer jour et/ou nuit et entamer des sujets de la vie quotidienne des participants et par conséquent des liens et des relations sociales. Sur le plan linguistique, même culturel, les internautes se conversent entre eux malgré, dans quelques cas, la divergence de leur langue, de leur culture et même de leur religion. Le plus important reste cette participation active et efficace des uns et des autres. Bref, le MSN et le skype offrent cette possibilité de contact privé, contrairement au chat, c’est ainsi que les internautes préfèrent-ils ces applications, pour bien construire des relations sociales sur le Net, mais les buts des internautes restent différentes : entamer une relation intime avec quelqu’un, parler de sa vie privée et ses sentiments, demander de l’aide pour sa vie professionnelle, faire de nouveaux amis, etc.

Ces nouveaux moyens de communication ne se limitent nullement pas à créer des contacts et faire des relations, mais aussi à enrichir sa culture, développer ses connaissances, apprendre des langues, élargir son esprit, etc. la conversation électronique, par opposition à la conversation en face à face, a des traits spécifiques comme : la langue utilisée, les abréviations, la ponctuation, les émoticônes, revenir sur sa trace écrite (la modifier, la corriger, la sauvegarder ou la supprimer), etc, mais elle est proche à la conversation en face à face car elle s’effectue en temps réel, synchrone : si dans la conversation en face à face le temps de l’échange est limité entre la production orale et l’écoute, dans la conversation électronique, l’image reste la même, le temps se limite entre la production écrite et la lecture.

1

Proulx et Al, communautés virtuelles : penser et agir en réseau, les Presses de l’Université Laval 2006, p 133.

La communication médiatisée par ordinateur offre une liberté plus que celle dans la vie réelle, car derrière son écran, on peut ne pas tout dire de sa personne, même le nom peut être remplacé par un pseudonyme, ce qui détente les utilisateurs et leur libère des normes et des règles sociales, mais cela influence négativement sur les relations établies, cela crée, en un mot, un problème d’identité, c'est-à-dire, on peut ne pas dévoiler de sa vrai personnalité, de son identité, l’internaute, en revanche, peut créer une nouvelle identité, il se détache complètement de son monde réel. En réalité, les choix sont multiples, il peut garder son identité réelle, comme il peut changer d’identité et se référer à plusieurs même, pour des raisons bien claires ou d’autres, l’internaute se comporte librement sur le Net, contrairement à sa vie réelle : il s’agit de jeu de rôle et d’utilisation de différentes identités avec un certain détachement de son statut et son rôle social ce qui crée une certaine aisance en parlant de sa vie privée, de ses convictions et même de ses émotions.

Ainsi plusieurs disciplines interviennent dans l’étude et l’analyse des communications et des relations sur le Net comme la linguistique, la psychologie, la sociologie, etc ce qui rend ce domaine d’étude interdisciplinaire et interculturelle.

La communication médiatisée par ordinateur est considérée donc comme une communication interpersonnelle où on s’intéresse à la circulation de l’échange, aux faits d’actions et de rétroactions, et aux comportements dévoilés lors d’une communication, bref tout un système d’interactions entre les individus. Cela crée des relations interpersonnelles à l’aide des actes effectués par les uns et les autres : « A un premier niveau d’interprétation, le lieu communication/relation concerne ce qui se passe au moment même de la communication. Nous avons déjà évoqué le fait […] que tout acte de parole vise à conférer à celui qui l’effectue, et au moment même où il l’effectue, une certaine position sociale par rapport à celui auquel il s’adresse… »1, on désigne par relation, l’établissement des rapports sociaux entre les individus à travers les actes exercés : « tout acte de parole s’inscrit dans une interaction qui, elle même, s’inscrit dans un système plus vaste de rapports sociaux »2. On peut dire ainsi que le langage est le premier moyen d’établissement des rapports sociaux, car c’est le premier moyen utilisé pour communiquer.

Comme on a précédé de dire, sur le Net, chaque individu s’efforce à construire son « identité » son « moi », utilisé pour connaître et se faire connaître : « chaque individu construit son moi propre, cette image à laquelle il s’identifie… »3

. Selon plusieurs chercheur la communication interpersonnelle se base essentiellement sur cinq axiomes appelés : « les cinq axiomes de la communication ». le premier repose sur le principe de l’école de « Palo Alto » :

1

Meunier.J.P et Peraya.D, Introduction aux théories de la communication, Groupe De Boeck s,a, 2010, p 272.

2

Idem, p 272.

3

« on ne peut pas ne pas communiquer ». Les être humains s’envoient de messages quotidiennement, presque à toute occasion de rencontre, par leur comportement ou par le langage, verbal ou non-verbal, l’être humain, est donc, un être communiquant, bref, c’est une nature humaine. Le second axiome repose sur le principe que « la communication se divise en deux éléments : « le contenu et la relation ». Tout acte communicatif révèle un comportement dévoilé à travers les messages transmis. Ces derniers comportent des informations échangés. La relation consiste à la façon dont on traite le message et son contenu. Le troisième axiome dicte que « les relations sont dépendantes des séquences communiquées entre les individus », ce qui veut dire que l’interaction interpersonnelle dépend de la façon dont chacun émet son message, c’est ce qu’on appelle « la ponctuation » des messages échangés, chaque individu a besoin de l’autre pour se parler et pour communiquer. Le quatrième point consiste que « les acteurs sociaux s’interagissent suivant deux modes de communication : digitale et analogique ». ces deux derniers point renvoient au langage utilisé pour communiquer. Le langage digital désigne la syntaxe par contre le langage analogique désigne la sémantique. On a affaire ainsi à deux types de communication, une dite digitale, autre dite analogique. La première renvoie aux mots utilisés désignant les choses et les objets, la seconde