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Commune de Boromo

0.4 Méthodologie de recherche

0.4.2 Zones d’étude

0.4.2.2 Commune de Boromo

La seconde zone d’étude est la commune de Boromo. Elle compte une population rurale de 15255 personnes et une population urbaine de 14594 personnes selon le recensement national de 2006. Elle est située dans la province des Balé dans la région des Hauts Bassins. Selon la subdivision agro climatique elle se retrouve dans la zone soudano-guinéenne qui est la deuxième zone la plus arrosée du pays (voir figure0.6). La commune de Boromo comprend huit villages dont celui de Siguinoguin situé à 4 km de la ville de Boromo où se situe notre

deuxième site d’étude. Le site minier de Siguinoguin est localisé à moins d’un kilomètre du village de Siguinoguin. Il s’agit d’un petit village d’à peine 100 personnes. Le site est installé sur le champ d’un autochtone qui est toujours présent sur le site afin de superviser et gérer les problèmes quotidiens qui ont lieu sur le site.

Figure0.6ici

0.4.2.3 Commune de Mané

La troisième zone d’étude regroupe les communes rurales de Mané, de Boussouma et Kaya, la septième ville la plus importante du pays en termes de population dans la province du Sanmatenga faisant elle-même partie de la région du Centre Nord. La commune de Mané située à 40 km au Sud-Ouest de la ville de Kaya comprend 44 villages. Elle possède une population rurale de 46484 personnes selon le recensement national de 2006. Elle se situe dans la zone sahélienne du pays, la plus aride et la moins arrosée rendant l’agriculture difficile à pratiquer. Les sites miniers sont situés dans les villages de Zincko, Koutolo-Yarcé et de Sirghin. Zincko est situé à une quarantaine de km de Kaya, Koutolo Yarcé à 7 km et enfin Sirghin de 20 km environ. Le site de Zincko, qui constitue notre principal site d’étude a vu le jour en 1987.

Figure0.7ici

0.4.2.4 Échantillonnage

Un échantillonnage non probabiliste a été utilisé comme technique de sélection de notre échantillon. Cette méthode est particulièrement utilisée dans l’analyse de la recherche qual- itative où il est pratiquement impossible de faire une analyse basée sur un échantillonage probabiliste (Luborsky and Rubinstein,1995;Marshall,1996). La recherche qualitative définit trois approches principales d’échantillonnage: l’échantillonnage accidentel, l’échantillonnage par choix raisonné et l’échantillonnage théorique (Marshall,1996). Le premier type consiste à sélectionner les individus sur la base des intervenants accessibles. Bien qu’il permette de gagner en temps, et en effort, il demeure la moins rigoureuse des approches d’échantillonnage. L’échantillonnage par choix raisonné est le plus populaire en recherche qualitative et con- siste à sélectionner les intervenants les plus enclins à donner des réponses aux questions de recherche étudiées. Le dernier type d’échantillonnage quant à lui consiste à déduire une théorie de données existantes et ensuite sélectionner un nouvel échantillon basé sur cette théorie.

Pour notre étude, nous appliquons un échantillonnage par choix raisonné pour la raison que nous avons défini les variables dont nous avions besoin dans le cadre de notre enquête à

partir de la littérature (Marshall,1996). Les personnes ont été ciblées suivant divers horizons en fonction du sexe, de la profession, de l’âge, du revenu afin d’éviter toute homogénéité dans l’échantillon (Marshall,1996;Denzin and Lincoln,1998;Saldana,2011). Simultanément à l’échantillonnage par choix raisonné, nous avons utilisé l’échantillonnage boule de neige dans lequel les intervenants actuels réfèrent les futurs intervenants pour l’étude.

En ce qui concerne la taille de l’échantillon, la littérature suggère que la population d’enquête devrait permettre d’atteindre le point de saturation, c’est-à-dire lorsqu’un entretien sup- plémentaire n’ajoute aucune information supplémentaire aux données recueillies; sachant que dans la pratique ce point est atteint avec une taille d’échantillon variant entre 21 et 26 individus (Luborsky and Rubinstein,1995;Strauss and Corbin,1998;Saldana,2011). Au-delà de toutes ces considérations, la taille de l’échantillon a pris aussi en compte les contraintes financières et temporelles (Luborsky and Rubinstein,1995).

• Objectifs par site. Pour le premier site de Diosso, l’objectif était de questionner les mineurs travaillant sur le site de Diosso et également les agriculteurs du village. Tout d’abord nous avons ciblé les travailleurs des mines aussi bien des hommes que des femmes de catégories d’âges différents. Pour se faire, après avoir identifié les différentes catégories de travailleurs existant dans ce secteur, (à l’issue des premières entrevues) à l’instar des propriétaires de trous, les surveillants de trous, les chefs de groupes et les creuseurs, les entrevues ont été dirigées de telle sorte à avoir une représentativité de ces différentes catégories. Ensuite, le but était d’interviewer un nombre donné de chaque catégorie de travailleurs pour comprendre leurs rôles et les pouvoirs de relation qui existent au sein de chaque équipes de mineurs. Une fois les entrevues auprès des mineurs terminées, nous avons poursuivi avec celles des agriculteurs. Les entrevues devraient être poursuivies jusqu’à l’atteinte du point de saturation suggéré par la littérature (nombre d’entretiens entre 21 et 26). De cette enquête, les caractéristiques principales de la population d’enquête constituées de 52 entrevues sont reprises dans le tableau0.3:

Tableau0.3ici

Pour le deuxième site de Siguinoguin, l’approche est similaire à celle du premier site. Nous avons d’abord débuté les entrevues avec les mineurs suivant les différentes catégories de travailleurs (femmes comme hommes). Ensuite, nous avons mené les entretiens avec les agriculteurs du village de Siguinoguin. L’objectif de 21 à 26 entrevues suggéré par la littérature était également atteint car le nombre total d’entrevues s’élevait à 54. Les caractéristiques de l’échantillon d’enquête sont présentées ci-dessous:

Tableau0.4ici

A Zincko, la collecte des données a également été faite suivant les mêmes procédures que les deux précédentes. Notre objectif d’un nombre d’entrevues sur la mine de Zincko

a été atteint avec 48 entrevues au total. Les caractéristiques de l’échantillon d’enquête sont présentées dans le tableau ci-dessous:

Tableau0.7ici

• Bilan de terrain. Plusieurs difficultés se sont présentées lors de l’enquête sur le terrain. Elles sont brièvement décrites ci-dessous: La première difficulté rencontrée était liée à l’atmosphère de méfiance qui régnait sur les sites du fait que le milieu de l’extraction artisanal est un milieu très informel. De ce fait, les juridictions étatiques sont presque inexistantes. Ce qui offre des possibilités de rencontrer des personnes ayant un passé criminel qui cherchent à se fondre dans la masse. Ce manque de structure formelle a rendu la prise de contact avec les mineurs assez complexe, d’autant qu’il existait une psychose générale due à une possible délocalisation des mineurs par les grandes entreprises minières. C’est ainsi que certains mineurs ont longtemps pensé que notre présence était commanditée par des grandes minières qui voudraient potentiellement éjecter les mineurs afin d’installer leur propre mine. Malgré le fait que j’etais souvent accompagnée de mineurs influents ou de certains représentants des syndicats des orpailleurs, plusieurs mineurs ont refusé délibérément de se prêter aux entretiens. La seconde difficulté concerne les risques liés à l’insécurité physique à laquelle j’ai été confrontée en particulier sur le site de Diosso, qui du fait de la densité de la population présente et des quantités importantes d’or retirées (selon les informations), subit la présence de plusieurs voleurs qui dépouillent les mineurs de leurs avoirs en or ou en argent aussi bien que de leurs motocyclettes. Afin de questionner un maximum de personnes par jour, nous devions commencer la journée relativement tôt à 4h du matin en effectuant un trajet de 10 km dans une forêt incertaine.

La troisième forme de difficulté concernait la traduction du français vers les deux langues majoritaires du pays à savoir le Mooré et le Dioula et vice-versa. Notre guide d’entretien étant en français il fallait tout d’abord en faire une adaptation dans les deux différentes langues. Cet exercice a fait apparaître certaines subtilités dans la traduction de différents mots. En plus pendant l’entretien nous devions transcrire directement certains mots de ces deux langues vers le Français; ce qui n’était pas toujours chose facile.

Une quatrième forme de difficulté est apparue au travers du manque d’accès aux in- frastructures publiques telles que les routes pour accéder aux sites miniers qui sont difficilement praticables en autos ainsi que les services d’hygiène et sanitaire inexis- tants sur les trois sites étudiés. Il fallait prévoir des médicaments pour pallier à ce manquement le cas échéant.

Enfin une dernière difficulté est liée à certaines normes culturelles ou sociales qui rendaient la conduite des entretiens assez difficiles. Par exemple, les femmes se sont

montrées plus réservées lorsque je les questionnais simplement parce que culturelle- ment elles n’ont pas l’habitude de s’exprimer sur certains sujets du fait de la place importante que les hommes occupent encore dans ces sociétés. Un autre exemple est que les intervenants étaient souvent gênés de discuter des questions concernant leur vie personnelle en présence de certains accompagnateurs.

Malgré ces difficultés, la collaboration et l’assistance des autorités coutumières, des orpailleurs et de l’ensemble des populations locales nous ont permis de mener à bien cette étude. Après avoir exposé le contexte économique et social du Burkina Faso ainsi que la revue de lit- térature générale sur la question de l’extraction artisanale, le reste de notre document est structuré comme suit: la deuxième partie présente le premier article sur la gouvernance et l’organisation du travail sur les sites miniers, le deuxième article sur l’interaction entre l’agriculture et l’extraction artisanale est exposé dans la troisième partie et la dernière partie présente le dernier article sur les opportunites d’«empowerment» des femmes dans le secteur de l’orpaillage au Burkina Faso.

0.5

Figures

Figure 0.1 – Production aurifère au Burkina Faso de 2008 à 2014 Source: Direction Générale des Mines et de la Géologie du Burkina Faso

Figure 0.2 – Cadre des moyens d’existence durable: Source:Scoones(1998) .

Figure 0.4 – Location of the study areas

Figure 0.6 – La commune de Boromo

0.6

Tables

Exclusion Faible degré de « rivalité » Fort degré de « rivalité »

Difficile Bien public Bien commun

Facile Bien de club Bien privé

Table 0.1 – Classification des types de biens (Ostrom et al.,1994) .

Attributs du contexte Forme des attributs

Environnement biophysique Localisation des sites: Caractéristiques géographique des sites Production d’or par site: Quantité d’or artisanalement produit

Attributs de la communauté étudiée Socio-économique: Caractéristiques hétérogènes liée à l’âge, le sexe, le revenu, la formation des communautés étudiées

Culturelles : Appartenances ethniques, les facteurs culturels liés à l’exploitation artisanale.

Les règles utilisées

Boundary rules: Les limites physiques de la ressource (les parcelles de terres alloués à chaque orpailleur

pour mener sa recherche de l’or et non de la localisation des sites) Position rules: Comment se fait le passage d’un poste à

l’autre dans le milieu organisationnel.

Scope rules: Comment les membres définissent-ils les termes d’utilisation de la ressource? Choice rules: Comment la surveillance fonctionne-t-elle?

Aggregation rules: quelles sont les permissions requises pour certaines actions? Information rules: Quelles sont les informations qui peuvent être partagées ou non? Payoff rules: Les règles concernant les sanctions. Qui? Comment?

Action arena

Acteurs: Différents intervenants dans l’orpaillage artisanal

Action situation: contexte dans lequel les interactions se produisent.

Les participants agissent comme des individus ou des représentants de leur

organisation, observent, choisissent les actions, interagissent et réalisent des résultats. Cet attribut peut être caractérisé par 7 variables qui sont:

les participants, les positions occupées au sein de l’organisation, les interactions entre participants, le contrôle exercé les uns sur les autres, l’information partagée au sein de l’organisation,

les coûts et bénéfices associés aux actions des participants.

Critère de mesure de performance Productivité : Mesure de performance de la gestion de la ressource en termes de productivité Durabilité: Mesure de performance de la gestion de la ressource en termes de durabilité

Pauvreté: Mesure de performance de la gestion de la ressource en termes de réduction de pauvreté

Table 0.2 – Adaptation du cadre conceptuel deOstrom(1990);Ostrom et al.(1994)

Variables Nombre d’entrevues Sexe Masculin 50 Feminin 2 Age 18-30 9 31-40 12 41-50 18 >50 13

Occupation principale actuelle

Orpaillage 34 Agriculture 17 Commerce 1 Taille de ménage 1-3 6 4-6 14 7-10 27 >10 5 Education Aucune 47 Primaire 4 Secondaire 1 Ethnies Mossi 36 Gourmantché 4 Autres 12 Origine Nord 24 Est 4 Autres 24

Variables Nombre d’entrevues Sexe Masculin 47 Feminin 7 Age 18-30 14 31-40 22 41-50 7 >50 11

Occupation principale actuelle

Orpaillage 39 Agriculture 14 Commerce 1 Taille de ménage 1-3 12 4-6 17 7-10 9 >10 16 Education Aucune 39 Primaire 6 Secondaire 9 Ethnies Mossi 45 Gourmantché 5 Autres 4 Origine Nord 18 Est 5 Autres 31

Variables Nombre d’entrevues Sexe Masculin 38 Feminin 10 Age 18-30 21 31-40 9 41-50 7 >50 9

Occupation principale actuelle Orpaillage 38 Agriculture 10 Taille de ménage 1-3 9 4-6 17 7-10 3 >10 9 Education Aucune 39 Primaire 6 Secondaire 3 Ethnies Mossi 40 Peulh 6 Autres 2 Origine Centre-Nord 42 Autres 6

Table 0.5 – Caractéristiques de la population. Source: Enquete de terrain (2017)

0.7

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