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Coût du risque

Dans le document Banque Marocaine du Commerce Extérieur (Page 162-165)

II. Analyse du compte de résultat consolidé IFRS 1. Comptes de résultats consolidés IFRS

4. Coût du risque

Tableau 37 Evolution du résultat net d’exploitation sur la période 2014-2016

K MAD 2014 2015 Var. 2016 Var.

Au 31 décembre 2015, le coût du risque s’allège de 19% à MAD 1 440 millions, en raison de l’augmentation des reprises de provisions à MAD 1 618,6 millions suite aux efforts de recouvrement. Dans ce sillage, le résultat d’exploitation s’apprécie de 6,8% à MAD 3 443,6 millions.

Par pôle, BOA présente la contribution la plus significative au coût du risque consolidé (63% soit MAD 907 millions) en lien avec l’aggravation du coût du risque au cours de la période, principalement au niveau de BOA Kenya, tandis que BMCE y contribue à 38% soit MAD 549 millions en diminution par rapport à l’année précédente en raison de reprises de provisions.

A fin 2016, le coût du risque est en augmentation de 12,3% et s’établit à MAD 1 616,5 millions. Cette hausse s’explique par l’accroissement du coût du risque de BMCE SA et de certaines filiales en Afrique subsaharienne.

En effet, la LCB est la filiale qui enregistre la plus forte hausse du coût du risque, attribuable au déclassement en IFRS de créances déclassées post clôture en local.

Dans le détail, BMCE et les filiales marocaines contribuent à hauteur de 46% au coût du risque en cohérence avec l’activité au cours de la période et par rapport au secteur bancaire, tandis que le Groupe BOA présente une contribution au coût du risque de 45% au 31/12/2016.

Les normes de provisionnement locales en Afrique Subsaharienne diffèrent selon les banques centrales des pays : BCEAO, BEAC, Banque Centrale du Congo, pays anglophones, etc. (plus de 10 règlementations différentes avec une banque centrale dédiée).

Tableau 38 Evolution des créances en souffrances brutes sur la clientèle sur la période 2014-2016

Source : BMCE Bank

Au 31 décembre 2015, les créances en souffrances brutes augmentent de 23% à MAD 12,7 milliards, du fait de l’augmentation de la sinistralité aussi bien au Maroc (16,3% des CES) qu’en Afrique Subsaharienne (+40%

intégrant principalement l’impact du Kenya lié à la conjoncture locale et à la dégradation de certaines contreparties au niveau de la place bancaire).

Les provisions y afférentes se sont également renforcées de 7% à MAD 7 milliards, provenant essentiellement de l’Afrique Subsaharienne, dont les provisions enregistrent une hausse de 23,5% (impact Kenya).

Au 31 décembre 2016, les créances en souffrances brutes affichent une hausse de 15,5% à MAD 14,7 milliards par rapport à fin 2015 provenant essentiellement des entités en Afrique Subsaharienne (évolution de 22,5% sur l’exercice 2016). Les provisions qui s’y rapportent se renforcent de 19.35% à MAD 8,8 milliards, en lien avec l’augmentation des couvertures en provisions sur l’Afrique Subsaharienne et des impacts subis au niveau des implantations BOA Kenya, BHB et BOA Ghana.

La hausse des provisions enregistrée au niveau de BOA Kenya provient de la forte augmentation des créances en souffrance, principalement en raison de la conjoncture locale et de la dégradation de certaines contreparties au niveau de la place bancaire.

Pour BOA Ghana, la hausse des provisions résulte de l’augmentation progressive des taux de couverture.

Pour BHB, l’augmentation des provisions provient du déclassement en consolidé d’un projet de construction de logements économiques.

A noter que la variation globale des CES s’élève à MAD 1 976 Millions pour le Groupe BMCE Bank dans la mesure où les déclassements restent soutenus avec un niveau de croissance continu sur la période (hausse conjoncturelle et progressive).

En K MAD 2014 2015 Var. 2016 Var.

Créances en

souffrance brutes 10 371 295 12 733 763 22,8% 14 710 286 15,52%

Créances sur la

clientèle brutes 162 030 503 180 643 452 11,5% 188 563 032 4,38%

Provisions sur les

créances en

souffrance 6 877 560 7 363 756 7,1% 8 788 810 19,35%

Tableau 39 Part de l’Afrique dans les créances en souffrance brutes, les créances sur la clientèle brutes et les provisions pour les créances en souffrance :

En K MAD 2014 2015 2016

Afrique

Subsaharie nne

Groupe

BMCE Part Afrique Afrique Subsaharie

nne

Groupe

BMCE Part Afrique Afrique Subsaharie

Tableau 40 Evolution des créances en souffrances brutes sur les établissements de crédits sur la période 2014-2016 :

Tableau 41 Evolution du coût du risque sur la période 2014-2016 :

2014 2015 Var. 2016 Var.

Taux de contentieux42 6,40% 7,05% +0,65 pt 7,80% +0,75 pt

Taux de couverture43 66,31% 57,83% -8,48 pts 59,75%(*) +1,92 pts

Coût du risque44 1,15% 0,83% -0,32 pt 0,90% +0,07 pt

Source : BMCE Bank

(*) En tenant compte d’un reclassement qui n’a pas été effectué comptablement, le taux de couverture réel est de 61,97%.

Au 31 décembre 2015, le taux de contentieux de la banque augmente de 0,65 point passant de 6,4% en 2014 à 7,05% tandis que le taux de couverture baisse à 57,83% à fin 2015 (-8,48 points). L’évolution du taux de couverture au 31/12/2015 s’explique par une situation exceptionnelle en 2014 avec une augmentation des couvertures notamment sur l’Afrique Subsaharienne, conformément aux recommandations des Commissaires aux Comptes et de Bank Al Maghrib.

Parallèlement, le coût du risque baisse de 0,32 point à 0,83%. La baisse sur le périmètre Maroc est du fait de l’anticipation en IFRS des solutions mises en place pour les dossiers en anomalies.

Au 31 décembre 2016, le taux de contentieux ressort à 7,80% (+0,75 point) tandis que le taux de couverture se renforce de 1,92 points à 59,75% (en tenant compte d’un reclassement qui n’a pas été effectué comptablement, le taux de couverture réel est de 61,97%), traduisant une politique globale de hausse des couvertures au niveau du Groupe. Le coût du risque augmente légèrement de 0,07 point à 0,90%.

Le reclassement consiste à prendre en compte, pour les filiales anglophones, les ‘Credit Reserves’ dans le calcul des taux de couverture.

42 Créances en souffrance brutes / Créances sur la clientèle brutes

43 Provisions sur créances en souffrance / créances en souffrance brutes

44 Coût du risque / Créances sur la clientèle nettes

Il s’agit de provisions enregistrées au bilan correspondant au différentiel entre les provisions calculées selon les normes locales (banque centrale) et celles calculées selon les normes IFRS locales (publications locales).

Tableau 42 Ventilation du coût du risque par zone géographique

En K MAD 2014 2015 2016

Maroc Europe Afrique Maroc Europe Afrique Maroc Europe Afrique Coût du Risque 1 077 496 40 852 659 931 511 332 24 983 904 041 746 328 29 874 840 329 Taux de

contentieux 6% 5% 8% 6% 3% 10% 7% 5% 11%

Taux de

couverture 71% 68% 56% 63% 30% 48% 65% 41% 50%

Dans le document Banque Marocaine du Commerce Extérieur (Page 162-165)